@Donna Alovesti Ah, Milos, Milo, prénoms qui me laissent rêveuse… Un personnage de “Rose”, roman de Sylvie Étient, m’avait déjà charmée en son temps, et depuis quelques jours que je vous lis, le vôtre ne m’a pas laissée de marbre à son tour ;-). Pour la petite anecdote, mon petit-fils a un ami qui porte le même prénom, un enfant étonnamment discret et posé, pour ses huit ans. C’est idiot (basique), mais je ne peux m’empêcher de me demander s’il fera plus tard des ravages dans le cœur des femmes, chaque fois que je l’observe :-). /// Mais revenons à cette correspondance qui décrit les multiples aspects successifs d’une relation dotée d’un essentiel, la complicité intellectuelle, mais amputée d’autres essentiels, tels le regard, la tonalité de la voix, les odeurs, les sourires… Dès le début, l’attirance mutuelle est manifeste. S’ensuit une jeu de séduction, parfois actif, parfois passif, et une drôle de danse mêlant marches avant, coups de frein, marches arrière, pas chassés, retraites puis nouvelles tentatives hésitantes qui retrouvent leur enthousiasme en un claquement de doigts lorsqu’elles rencontrent le même élan chez l’autre… Qu’il est dur de ne jauger une personne qu’à travers ses mots ! Et qu’il est dur de se mettre à nu, conscient de notre totale vulnérabilité dans cet état ! Ce jeu du chat et de la souris est tour à tour émouvant, troublant, drôle. /// Vous dites être amoureuse de l’amour. C’est la première fois que je lis une femme qui dit l’être, comme moi. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que j’aie souvent été en phase avec votre correspondance. J’ai senti cette même volonté de prendre et d’assumer tous les risques que suppose la recherche de cet état amoureux, quoi qu’il puisse nous en coûter. /// Merci pour ce beau partage qui a su m’alpaguer de la première à la dernière ligne. Je recommande chaleureusement sa lecture... Bonne soirée. Amicalement, Michèle
Publié le 06 Juin 2024