Zoé Florent

Ah, enfin un nouveau texte ! Il aura fallu ce concours de nouvelles pour que vous nous gratifiez de quelques lignes inédites ;-)... /// Pas de récompense, ce qui est à mes yeux dommage, d'autant plus que certains choix me laissent quelque peu dubitative : auteurs inconnus, jury anonyme... Même doté de l'esprit le plus magnanime, comment ne pas s'interroger ? /// Pour en revenir au sujet de votre nouvelle, et indépendamment d'un rédaction irréprochable, j'ai aimé cette projection onirique rattrapée illico presto par une lucidité implacable. /// Merci et bon week-end. Amicalement, Michèle

Bonjour @Henri Beaumont. Arrivée à la fin de votre roman hier soir, m’est bizarrement revenu à l’esprit une réflexion de feu mon ami Gérard Bossy : “Avec l’âge, j’aime bien que mes manuscrits soient restés “lettre morte”… Quelle étrange aventure, que la mienne : cet avortement du premier nouveau à naître, puis tous ces enfants morts, refusés de naître, par la suite. Je peux dire que j’ai eu une carrière de “Non Écrivain” importante.”… Réflexion provoquée par une inversion du sujet, puisque Charles C. se dit écrivain d’un non-roman. /// Ce non-roman, je l’ai trouvé singulier, vivant, évolutif et souvent déconcertant. Résumer mes impressions brièvement me semblant difficile, car elles furent différentes à chaque tableau, j’opte pour un “j’ai aimé, j’ai moins aimé”, facilitateur de tâche (en espérant que cette simplification de vous heurtera point). /// J’ai donc aimé : votre plume élégante et concise ; le ton du début ; la finesse des dialogues et de l’humour ; la sincérité de Charles dans ses plongées (en eaux moyennement profondes) et ses efforts pour remonter en préservant son intégrité ; l’originalité d’un scénario très imaginatif ; des protagonistes vraiment hauts en couleur. /// J’ai moins aimé : certaines digressions aux thèmes et avis un peu rebattus ; les adresses au lecteur (que je n’aime pas en général) ; rester sur l’interrogation quasi entière du titre ; l’exploitation finale de la face noire des êtres : parce que le sujet est rebattu, d’une part, et que cette facette colle mal avec le Charles C. du début, d’autre part ; un Charles que je trouvais sympathique, dans son autosuffisance et son humanité pétrie de contradictions. /// Pour conclure, je conseille vivement la lecture de ce non-roman singulier que j’ai lu d’une traite, et avec grand plaisir. Merci pour ce partage auquel je souhaite de nombreux lecteurs. Amicalement, Michèle

Bonjour, cher @St-Bleyras. En personne avertie, qui a déjà lu de vous un recueil dans le même esprit, j’ai accueilli et picoré celui-ci en total lâcher-prise… repéré Dubotard à deux reprises et reconnu le début d’une nouvelle (l’invitation chez monsieur Exquilandis), ainsi qu'un rêve en agréable compagnie féminine (sur un voilier à moteur, entre autres ;-))… /// Les pages 107 et 108 m’ont parlé, tout comme les 101 et 102. Il faut dire que j’ai depuis longtemps fait mienne la citation de Kübler-Ross, “Vivez à fond et trouvez ce qui vous allume, car personne ne le fera à votre place !”, et agréé le fait que l’homme est son propre oui et son propre non, une fois affranchi de l’avis des autres, comme le souligne Jung. /// Merci pour ce partage qui fait sourire, rêver, réfléchir en suivant puis en abandonnant le fil de vos pensées pour suivre le nôtre. Bonne fin de journée. Amicalement (je n’ose un “big bec” :-)), Michèle

@Philippe Clausels Toujours les mêmes jolies phrases poétiques, toujours une contemplation aux notes nostalgiques, qui m'ont donné l'impression de suivre tes pérégrinations plutôt que celles de ta fille. /// Il y a une forme de répétition dans ton oeuvre qui crée un effet hypnotique. /// Résumer un tel périple en si peu d'images, si peu d'impressions, m'a quelque peu laissée sur ma faim, comme ton lecteur précedent, mais tu m'as avoué toi-même être moyennement satisfait, alors au boulot pour améliorer tout cela, cher ami ;-) ! /// Bises et bonne soirée, Michèle

Bonsoir @Caroline Chanoire J'avais déjà apprécié "Hors de ma vue", et cette petite dernière ne m'a pas déçue. /// Une aventure immobilière qui tourne mal, comme cela se produit si souvent lorsque l'enthousiasme occulte l'ampleur de la tâche. Le sujet est bien exploité, et l'on se demande pourquoi votre héros se jette ainsi dans la gueule du loup malgré les multiples signaux d'alarmes lancés par son intuition... L'attraction du passé et de sa petite dose nostalgique qui finit par supplanter les mauvais souvenirs, sans doute ;-). /// Merci pour ce joli partage. Amicalement, Michèle