Zultabix

Zultabix a noté ces livres

5
A travers Ludwig, Maayan pose cette question d'ordre quasi métaphysique : pourquoi un bateau ne posséderait pas une âme ? Un jouet, un fauteuil, une statue, une danseuse tournant dans une bouteille... Parmi tous les objets qui nous entourent, pourquoi certains prennent-ils à nos yeux une valeur particulière ? Souvent liés à un souvenir, à un être aimé, les objets cristallisent nos émotions et nos sentiments : amour, tristesse, joie, peur, désir, jalousie... On entretient avec eux une relation intense, voire passionnelle. On les aime, on frémit à l'idée de les perdre, on cherche frénétiquement à les retrouver... Témoins d'un fragment de notre histoire, ils sont aussi une part de nous-même dont nous avons du mal à nous séparer. Ils font partie intégrante de notre vie psychique. Si les objets ont bien une âme, elle est alors un reflet de la nôtre, puisqu'ils n'existent qu'à travers nous. Maayan nous invite à songer qu'ils existent, aiment et ressentent aussi bien en dehors de nous !
Publié le 22 Juin 2016
5
Une écriture fine et alerte. Un récit qui avance sans aucunes secousses. Des dialogues qui sonnent juste. Cet auteur sait manier admirablement la plume et nous embarquer dans son monde. Bien à vous !
Publié le 20 Juin 2016
5
Je ne suis pas procédurier, mais après lecture délicieuse de votre nouvelle, j'ai très envie de vous traîner en justice pour plagiat de rêve. A moins que nous ne trouvions un arrangement à l'amiable. A moins que vous ne me racontiez autour d'un café le genre de sorcellerie que vous utilisez pour venir fouir dans mes nuits le sensuel bercement de mes limbes. Rassurez-vous cependant, j'ai peu de chance de gagner en fait. Et ce sera pain béni pour votre avocat dont l'argument phare sera sans doute : "L'inconscient a t-il le droit d'intenter un procès à son "Imaginaire" ?" Bien à vous !
Publié le 20 Juin 2016
5
Bonjour Manuella. C'est écrit avec force sensibilité, c'est indéniable. Comment pourrait-il en être autrement puisque c'est un sujet qui te touche droit au coeur. Cependant, en l'état, j'ai plus eu l'impression de lire un brouillon de ton grand oeuvre mémoriel. Brouillon, au sens noble du terme, puisque tu empiles de nombreuses informations relatives à cette époque troublée, sous forme de mini paragraphes qui ne se relient pas encore totalement entre eux à mes yeux. Bref, je n'ai pas encore trouvé la part romanesque dans cet extrait, mais je reste convaincu que tu as là tous les ingrédients émotionnels nécessaire pour rendre un vibrant hommage à ton grand-père. M'a également gêné à la lecture cette étrange série de chiffres dans la marge gauche. Peut-être pourrais-tu la gommer. Bien à toi !
Publié le 19 Juin 2016
5
Très bien écrit. Récit haletant, sans aucun temps mort. Merci de m'avoir transporté en automne 612. J'y étais. j'avais froid, j'étais mort de faim, je croquais à pleines dents dans mon pain dur et gris depuis ma branche, en priant que les loups ne me dévorent pas. Je continue l'aventure et, en attendant son point final, je te dis "bien à toi !".
Publié le 19 Juin 2016

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