Début 2016, Hermann Sboniek avait annoncé la recette : il nous régalerait avec une nouvelle par semaine ! A consommer sans aucune modération. Mais avant, musclez vos zygomatiques.
Nouvelles "En 2016, vous allez avoir de mes nouvelles !" de Hermann Sboniek
Le muscle grand zygomatique part de l’os malaire et se dirige vers le bas pour s'insérer sur la commissure des lèvres. En attirant vers le haut et l’extérieur de la lèvre supérieure, il participe à la réalisation du sourire.
Ce, à la différence du petit zygomatique, qui n’est pas concerné dans ce recueil, qui lui, placé devant le grand, tire la lèvre supérieure vers l'arrière, l'extérieur et le haut. Ce faisant, il contribue à exprimer la tristesse.
Pour Hermann Sboniek, l'écriture est le meilleur moyen pour nous faire découvrir ce qui se passe dans son cerveau effervescent. Aucun doute là-dessus.
Il s’était fixé un challenge en 2016, celui de publier une nouvelle par semaine. Elles sont compilées dans ce recueil.
« Truculent »
« Humour furieux et décapant »
« Décidément, aucun genre ne vous résiste »
« Certaines m'ont fait rire aux larmes »
« Quel talent »
« Je me suis régalée »
« Je ne sais pas quelle nouvelle j’ai préférée car chaque fois que j’en ai eu terminé une, j'ai déclaré, convaincue : « celle-là est la meilleure ». Jusqu’à la suivante »
« Stupéfiant, on en redemande. Comme tout accro, il nous faut notre dose hebdomadaire »
« J'ai beaucoup ri »
« J'adore les lundis… »
« Chapeau bas »
« C'est drôle comme 5 petites pages peuvent vous accrocher comme un roman entier, avec intrigue, rebondissements, révélations... »
« Votre imagination me surprendra toujours... »
« Un mois sans, c’est dur ! »
« La chute est énorme ! »
« Mort de rire ! »
« Quel plaisir ! »
« Ça s'avale comme des bons films »
« Toujours excellent ! Je suis toujours fan »
« Méchant, amoral et très drôle ! »
« Éclats de rire ! »
« Génial »
« Humour et cynisme »
« Audacieux »
« Immense talent »
« Chapeau l'artiste »
« Merci et à la semaine prochaine »
Et vous répondra sans aucun doute.
Il en est de vos nouvelles comme d'un médicament. Je prends scrupuleusement ma dose tous les jours et je suis devenue addict... tellement même que rien que la lecture de vos commentaires suffit à me mettre en joie... Merci Docteur!
MaryseB
@jezzabel , petite fauvette gazouillante. Sachez ma belle enfant que chez nous, les écrivains de peu de lettres : l’égo est ce qui reste quand on n’a pas de talent. Les trois lecteurs supplémentaires que m’a rapporté cette mise en avant m’ont fait l’effet d’un prix Nobel de littérature. La crise de jouvence qui s’en est suivi m’a permis de me trainer de mon lit médicalisé jusqu’aux toilettes sèches du fond du jardin et de ne pas connaître une fois de plus l’humiliation des couches confiance. Regonflé à bloc par vos compliments, j’ai entamé la rédaction de ce qui sera à n’en pas douter mon chef-d’œuvre. C’est l’histoire des amours impossibles entre une moule de bouchot et un calamar décaplégique. Outre le sujet qui n’a jamais été abordé, la forme sera elle aussi avant-gardiste. A l’instar des dogmes de Lars Von Tryer au cinéma, j’ai établi des principes similaires pour l’écriture, à savoir : Pas de majuscules, pas de ponctuation, pas de paragraphes ni de chapitres, le tout uniquement disponible à la lecture sous la police Mesquite STD en caractères taille 4. La correction orthographique sera confiée à mon aïeul illettré et dément Aaron Bescherilescu. Vous allez adorer.
Bonjour à toutes et à tous. Tout d'abord et comme il se doit un grand merci à mBS pour cette "mise en avant". Le virement vers le compte mBS@zurich.ch a été effectué ce matin :-).
Si vous trouvez un quelconque intérêt dans cette compilation, vous pourrez poursuivre votre lecture avec "Hermann est mort", recueil de 14 nouvelles qui s'enchaînent. Vous serez enfin suffisamment "aguerri" pour lire le "Précis de désangominisme".