Actualité
Du 18 avr 2019
au 18 avr 2019

Notre Dame de Paris épuisée

 

>>Tout a été dit sur le drame de Notre Dame : du bon, du mauvais, du fade, du cliché, du troublant, du vibrant, du vrai…

>>Tout a été dit par tous les journalistes, tous les hommes politiques, tous les chansonniers, tous les cons, tous les intelligents, tous les milliardaires, tous les autres….

>>Tout a été fait : des millions, des promesses, des twitters, des moqueries, des discours, du mauvais esprit (eh oui), des pleurs, des prières…

Inattendu ! L’ouvrage de Victor Hugo est épuisé après l’incendie tragique de la cathédrale, même chez Amazon.
On le savait : le drame fait vendre.
Fallait il l'attendre pour lire Victor Hugo ?

 

"Tous les yeux s'étaient levés vers le haut de l'église. Ce qu'ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d'étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée", écrit Hugo.

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J'ai fais aussi une petite prière pour Votre Dame de Paris !

À lire sur mon blog : https://monmoiversifie.wordpress.com/2019/04/28/a-votre-dame-de-paris/?preview=true

Stéphane

Publié le 28 Avril 2019

Merci de vos deux prises de position quant à ma communication, @Céléna RITZ et @Michel CANAL.
D'autres activités m'ont éloigné de cette tribune.
En espérant vous retrouver à nouveau, soyez assurés de mon amitié.
Philippe.

Publié le 27 Avril 2019

@Boris Phillips, c'est dans ce commentaire que tu as le mieux exprimé ton talent de journaliste et d'écrivain, ainsi que tes convictions. Tu as parfaitement analysé la situation qui fait couler tellement d'encre, de salive et aussi hélas de venin depuis lundi dernier.
Il me semble que personne ne mesure encore vraiment la portée de cet événement... dont on parlera pendant des années jusqu'à la fin de la restauration/reconstruction, avec des conséquences insoupçonnées sur les individus, sur la foi, sur l'architecture, sur le patrimoine, sur les religions, sur les Compagnons et le regain d'intérêt pour leurs métiers de bâtisseurs, sur les dons, sur le mécénat, sur les riches et sur les moins riches...
Je t'ai découvert sous un autre angle, cher Boris, et je m'enorgueillis d'être ton ami.
Merci pour ce commentaire qui t'honore. MC

Publié le 21 Avril 2019

@monBestSeller, @Filippo Fuchs, @lamish, @Cristina Leg, @Michel CANAL, @nasnas… ainsi que toutes celles et ceux qui voudront bien contribuer à cette page, comme me répondre si tel est leur souhait.
Je témoigne d’emblée que l’événement en tant que tel – livré dans son inattendu et sa brutalité par de multiples canaux audiovisuels – a profondément touché ma sensibilité au travers de ma foi… ceci relève d’un registre trop intérieur pour que je m’étende plus avant sur le sujet.
Ce que je peux retenir de "positif" est l’unanimité intellectuelle – toutes croyances confondues – qui s’est spontanément créée autour de cette perte ne concernant, après tout, que le patrimoine culturel de la France chrétienne… Quel dommage qu’il ait fallu cela pour que les querelles de clochers, de minarets, ou de bet kenesset trouvent un semblant d’apaisement.
Aussi, l’élan financier afin d’œuvrer à la reconstruction – à la renaissance – d’un bâtiment qui n’est qu’une pierre dans l’édifice de l’Église voulue par le Christ. Ce que je ne perds pas de vue, et retiens avant tout, est que ce mouvement participatif – par sa large audience – atteste d’une réalité volontariste de dépasser les clivages sociaux comme ceux induits par les obédiences religieuses.
En passant au-dessus de cet œcuménisme de fait, j’ai été choqué par quelques commentaires largement diffusés sur les réseaux sociaux ; je n’ai aucune envie d’en faire un inventaire, ni même un florilège. Comment oser prétendre – toute honte bue – que l’incendie d’un fleuron de notre patrimoine arrange le Président puisque, pendant ce temps, il n’a pas à se pencher sur les "vrais problèmes" et qu’on ne parle plus des volontés insurrectionnelles des "Gilets Jaunes" ? Voire même que le brasier aurait été allumé sur son ordre ? Comment oser demander – sérieusement – si les sommes libéralement investies par les plus nantis d’entre nous seront déductibles de leurs impôts ? S’il vous plaît, ayez la décence de reconnaître qu’il existe des limites à tout, même à votre volonté de récupération politique ; remisez vos arguments au rang des accessoires malvenus d’une prise de pouvoir dont, d’ailleurs, vous ne sauriez que faire !
Parallèlement et au-delà de ces considérations, je me suis aussi senti blessé – en mon identité culturelle comme en mon âme – par des publications d’une grossièreté comme d’une violence inouïes macérant ouvertement dans le refus de nos valeurs autant que dans le racisme antifrançais le plus vulgaire.
J’ai passé de longs moments, la semaine dernière, à croiser ma plume avec celles des épiphénomènes que je viens de mentionner. Le seul résultat tangible de ma démarche fut d’être enlevé de certaines "listes amicales" de Facebook – ce dont je ne me plains guère – et de voir disparaître le texte le plus haineux sans qu’il y eut la moindre justification ni le moindre regret de la part de son auteur… bel exemple de ce que l’on nomme "avoir le courage de ses opinions" !
Ainsi que je l’ai signalé dans une de mes ripostes à ces propos outranciers, entre les temps de l’affliction et de la reconstruction doit se placer celui de la prière. Pratiquant une vertu cardinale, j’ai inclus dans les miennes les fauteurs de troubles, tant intellectuels que langagiers, afin qu’ils soient pardonnés.
Quant à relire Victor Hugo, pourquoi pas ? J’ai de « Notre Dame de Paris » des souvenirs plutôt mitigés. En mon, lointain, temps d’étudiant, cet ouvrage s’était retrouvé au programme d’une unité de valeur de lettres dont l’intitulé était « Paris dans la littérature du XIXème siècle »… l’analyse littéraire et littérale de certains extraits à laquelle j’ai été dans l’obligation de me livrer m’avait semblé des plus rébarbative. Je ne doute pas qu’éclairé par les dramatiques événements que nous venons de vivre, je trouve l’étincelle qui me mènera à une lecture plus passionnée de ce chef-d’œuvre qui dort oublié sur un rayon de ma bibliothèque.
Amicalement et – malgré tout – avec humour.
Philippe.

Publié le 21 Avril 2019

Il serait bon cependant d'alerter ces potentiels acheteurs de dernière minute.
N'êtes-vous pas superstitieux? Attention à ne pas vous brûler la cervelle en ouvrant la couverture !

Publié le 19 Avril 2019

@hx hors sujet

Publié le 19 Avril 2019

Il était important de parler de ce drame qui nous touche, par ce que Notre Dame de Paris représente. Cependant, combien de drame faudra t-il pour réveiller les consciences ? C'est magnifique de voir que les plus grosses fortunes de France retrouvent leur humanité pour sauver de la pierre ... alors que d'habitude, ils ont un coeur de pierre pour aider l'humanité !!! Ceci dit, c'est dommage qu'il ait fallu un drame pour permettre des emplois, de découvrir une oeuvre littéraire, et j'en passe... Si l'être humain ne voyait pas seulement son nombril, nous sauverions bien plus qu'un patrimoine ! On peut remplacer des pierres, mais pas un être cher. Amicalement. Cristina

Publié le 19 Avril 2019

Plus laconiquement @monBestSeller, après avoir vu le désastre, vu les réactions de tous à chaud, entendu les réactions des politiciens qui y vont de leur couplet sensé ou idéologique, je finis par me dire "Qu'à toute chose malheur est bon", persuadé que ce désastre sera de nature à re-cimenter notre Nation, laquelle en a bien besoin en ce moment.
Pour ce qui est de l'édifice proprement dit, il en sortira embelli, la flèche pas forcément reconstruite à l'identique. Quant au patrimoine, un regard nouveau sera porté sur la nécessité de mieux l'entretenir, avec le concours inattendu et admirable des grosses fortunes, pas seulement françaises... et des plus humbles, chrétiens ou non, dans un élan de solidarité remarquable.
J'irai même jusqu'à présumer que ce drame servira notre Président dans sa reconquête de la parole et de l'action.
Mais un personnage remis sur le devant du souvenir historique et littéraire joue un grand rôle dans ce drame : notre illustre poète et écrivain Victor Hugo. Sa seule évocation à travers "Notre Dame de Paris" semble rallier tous les esprits jusque-là épars... et c'est tant mieux !
Merci pour ce billet, monBestSeller. Merci aux intervenants @lamish et @Filippo Fuchs qui ont donné leur avis. Cordialement. MC

Publié le 19 Avril 2019

@lamish Je suis d'accord avec vous, ce sont les circonstances qui mènent à des implications et des militantismes, des comportements. Et finalement peu les convictions profondes.
@Filippo Fuchs. Aucune intentions particulières. A cette époque ou tout échange devient une joute qui dégénère. C'est un mot pour dire un sentiment de l'instant sans aucune intention de prouver quoique ce soit et sans sous entendu, ça fait du bien .

Publié le 18 Avril 2019