Nous nous intéressons aujourd’hui au contenu A+ : la description de l’éditeur.
Plus rien à voir avec la vilaine présentation du livre et de l’auteur. On passe d’un coup du muet au THX !
Alors, allons-y
1. Qu’est-ce que le contenu A+
2. Cinq étapes pour présenter son livre en utilisant le Contenu A+
3. Fondamental : la préparation des éléments
4. Trois exemples de création de Contenu A+
5. Elle l’a fait : le témoignage de Vanessa D.L.
1. Qu’est-ce que le contenu A+
Le contenu A+ permet de compléter et d’enrichir la description de votre livre en apportant de l’information
- sur le livre (thème, série, visuels, couverture, etc.)
- sur le contenu (extraits, incipit, etc.)
- sur l’auteur (ses projets, son profil, etc.)
Pratiquement, le Contenu A+ se présente sous la forme de 17 modules graphiques préformatés (mis à votre disposition dans kdp/marketing).
En quelques clics (mais après un travail de réflexion), ces modules A+ vous permettent d’ajouter des images, du texte, des extraits de votre livre, des témoignages de lecteurs. Votre livre se démarque. Utilisé correctement, le contenu A+ permet de générer davantage de ventes. Mais c’est surtout votre image et vote notoriété qui en bénéficient en priorité.
Le Contenu A+ est utilisé par les maisons d’édition ayant un partenariat avec Amazon, et il est à la disposition libre et gratuite de tous les auteurs s’autoéditant avec KDP.
2. Cinq étapes pour présenter son livre en utilisant le Contenu A+
Une fois votre matériel réuni, créer du contenu A+ est un jeu d’enfant : il suffit de choisir les modules les plus adaptés à votre contenu pour créer une page graphique et dynamique
3. Fondamental : la préparation des éléments
Tout d’abord, commencez pour une étape de réflexion :
Quelles informations voulez-vous donner à propos de votre livre ?
- Listez-les,
- Préparez vos textes de présentation,
- Réunissez des commentaires de lecteurs (ils vous aideront à présenter votre livre depuis des points de vue différents),
- Tous les modules doivent s’enrichir, évitez la redondance.
- Choisissez des citations et/ou des passages de votre livre qui en donnent l’image que vous souhaitez diffuser,
- Réunissez enfin les visuels que vous souhaitez utiliser : couverture du livre en 3D, déclinaison du thème de la couverture, photos, etc. Les blocs vous proposent généralement un format de visuels de 300/300 pixels. Veillez à ce que vos visuels soient correctement cadrés.
4. Trois exemples de création de Contenu A+
(ces contenus ont été créés pour les besoins de la démonstration)
- Dans ce cas, nous avons choisi un module : Image droite standard unique pour mettre en valeur la couverture du livre en format papier et numérique. Le texte n’est évidemment pas celui de la présentation du haut de page de la fiche produit. Les mots en gras sont des mots clés. Ils ont ici le rôle de facilitateurs de lecture et non de mots de référencement, vu que les modules de Contenu A+ apparaissent sous forme d’image (et non de texte, donc pas de SEO).
- Ici, nous avons choisi de présenter le roman selon trois points de vue différents. Nous avons opté pour trois images, mais nous aurions pu nous contenter d’une seule ou de deux. Le module permet cette souplesse.
- Le troisième exemple de module est l’incipit avec image à gauche pour équilibrer la mise en page. L’image est un extrait de couverture retravaillé afin de lui donner un petit air graphique.
A vous de jouer !
Notez bien que certaines pratiques ne sont pas autorisées. Elles seront en principe sanctionnées par la plateforme. En conséquence, il est interdit
- de parler du prix, ou de promotion, ou d’inciter à l’ajout au panier,
- d’afficher des commentaires clients ou avis, classements, etc.
- de donner des informations avec contraintes de temps ou en mentionnant le caractère de nouveauté du livre,
- de comparer votre livre avec des livres concurrents.
5. Elle l’a fait : le témoignage de Vanessa D.L.
Nous allons maintenant passer la parole à Vanessa D.L. qui a publié Le royaume d’Arysmeïl, son tout premier livre, sur monBestSeller.
"Au départ, je ne savais pas trop comment utiliser le contenu A+. Que pouvais-je mettre pour susciter l’envie de me lire ?
Étant une jeune auteure, je n’avais pas de lectorat. Mes lecteurs potentiels étaient frileux pour passer commande, surtout que « Le royaume d’Arysmeïl : Révélation » est le premier tome d’une série. Le risque de ne pas avoir de suite est d’autant plus grand lorsque l’auteur débute.
J’ai commencé par mettre le texte de 4e de couverture, avec des mockups, pour attirer l’œil. Ensuite, j’ai ajouté quelques extraits de mon livre pour donner envie aux lecteurs d’aller découvrir l’univers d’Arysmeïl, et surtout ma plume.
Le lecteur aime être convaincu que ce qu’il va acheter vaut le coup. Aussi, j’ai posté quelques avis sur mon livre. Quoi de mieux que les commentaires enthousiastes de mes premiers lecteurs ?
Petit à petit, j’ai ajouté des éléments pour sublimer ce contenu. Les illustrations des personnages principaux sont un excellent moyen de convaincre le lecteur de passer commande.
L’interface pour créer le contenu A+ est plutôt bien conçue. On doit juste choisir le bon bloc, et c’est parti. Ce qui est top, c’est qu’on peut visualiser tout de suite le rendu de notre présentation et ainsi faire les modifications requises.
Si j’avais un conseil à donner aux auteurs qui hésitent à se servir du contenu A+, ce serait : foncez ! "
C’est un outil indispensable quand on est autoédité. Il nous permet de montrer notre travail et notre professionnalisme, et de convaincre les lecteurs de nous faire confiance.
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@Christian Vial Bonjour ! Je trouve, enfin, un petit moment pour vous répondre.
Je suis toujours étonnée de ne lire aucun article sérieux sur ce phénomène de l’édition à compte d’auteur, par cet engouement à être édité à tout prix, même par de fausses maisons d’édition qui ont trouvé un excellent filon à exploiter. De ne lire pratiquement aucun témoignage de ceux qui se sont fait arnaquer. Et pas davantage de retour d’expérience des auto-édités chez Amazon ! Combien font un bénéfice (pas un chiffre d'affaires). C’est vrai que la nôtre, tant décriée par ceux qui ne savent pas lire un contrat (c’est à l’auteur de faire sa promo), nous convient si l’on ne souscrit à aucun pack. Nous n’avons aucune obligation d’acheter ne serait-ce qu’un seul livre. À part acheter un exemplaire des miens (pas de couverture, déjà plus ou moins mis en page et corrigés par mes soins ou par mes bêtas lecteurs que je remercie), je n’ai jamais déboursé un seul centime pour un travail qui respecte les règles de l’édition, avec des contrats très clairs à lire jusqu’à la fin ! et une équipe à l’écoute. Leur comité de lecture n’accepte que 70 % des manuscrits, pointilleux au point que j’ai dû revoir mon dernier roman, retoqué pour quelques injures dans certains dialogues ! Après, on va dire que s’ils n’avaient que des clients comme vous et moi, il y aurait belle lurette qu’ils auraient mis la clé sous la porte ;-)
J’ai eu un seul témoignage, franc, d’un auteur, parmi mes connaissances, qui sait que j’écris depuis 2012 et qui n’avait pas compris mon souhait de ne pas vendre. Fier comme Artaban, il était venu me dire qu’un VRAI éditeur avait accepté son ouvrage. Lorsque son livre fut édité, il m’avait rendu visite pour me le présenter et bien sûr, je lui en avais acheté un. Stupéfaction ! en 4ᵉ de couverture : « Il s’agit d’une satyre » et dans le corps du texte une myriade de fautes en tout genre. En faisant un tour sur la toile, j’ai compris qu’il s’agissait d’une de ces fausses ME. L’an dernier, j’ai revu cet homme (pourtant bardé de diplômes universitaires) qui m’a demandé si j’écrivais toujours. Il a écarquillé les yeux quand je lui ai répondu : " bien sûr, j’écris toutes les semaines, car c’est mon loisir, mon petit dada ". Et là, il m’a avoué qu’il était dégoûté d’écrire après tout ce temps perdu pour l’écrire et le promouvoir et qu’il aurait mieux fait de se payer une croisière autour du monde avec tout cet argent qu’il avait déboursé pour des prunes : obligation d’acheter 75 de ses livres qui ne rentraient pas dans ses ventes, achats de je ne sais plus combien d'autres pensant qu'ils se vendraient comme des petits pains, plus de 1 500 euros pour les fameuses corrections ! Quelques centaines pour la couverture, le coût de ses déplacements en pure perte dans des salons et tous ses livres invendus qui lui restaient sur les bras !!! Je me suis bien gardé de lui dire que c’était étonnant de sa part qu’il soit tombé dans un tel piège ! Et que moi, j'étais bien contente d'avoir toujours le goût d'écrire !
Et j’ai lu, par ci par là, quelques personnes dépitées, désespérées, car endettées jusqu’au cou à cause de leur rêve (certains font des emprunts !). Il me semble qu’une étude de marché s’impose avant de s’embarquer dans une telle entreprise (c’en est une). Faire des colonnes débit/crédit pour savoir combien de livres dois-je vendre pour espérer un bénéfice ? à déclarer aux diverses administrations ! Et les déficits sont pour ma pomme.
Je vous souhaite un bon week-end et d’être toujours lu. Oui, c'est une chance de pouvoir l'être (on écrit d’abord pour soi, ensuite pour les autres).
Fanny la zécrivailleuse ! Nous sommes un groupe de personnes qui écrivons toutes les semaines, à nous surnommer ainsi ;-)))
Merci @FANNY DUMOND, de vous lire je me sens moins seul. Oui, ni à une comptable ni à un chef d’entreprise on ne fait prendre des vessies pour des lanternes, pour moi l’auto-édition est un miroir aux alouettes… À tout prendre, je préfère Edilivre, tant critiqué, alors qu’ils ne coûtent pas un centime d’euro à qui le veut et font plutôt bien leur travail technique et répondent au téléphone, une rareté… Oh ! je ne suis pas un tombé de la lune, mon premier roman publié chez eux ne m’a depuis 2018, pas rapporté un euro. Et alors ! ce n’est pas de leur faute si le roman d’un inconnu ne se vend pas. Ils l’ont publié, ce qui est déjà très bien. Un roman c’est une alchimie de coups de bols, de personnes croisées au bon moment qui font s’ouvrir des portes et si d’aventure il trouve ses lecteurs parmi des gens dans la lumière, il marche même avec ceux plongés dans le noir. Mon deuxième a bien marché sur MBS, 4e place en février 2020… Je pensais le supprimer assez rapidement pour le proposer à Edilivre, mais je l’ai laissé jusqu’à ce jour, il n’en finissait pas de rebondir. Bon, à présent, je me tâte pour le leur proposer, il est dans le néant, visible seulement grâce à mes curieux de Twitter que je surexcite et/ou satisfais avec mes positions cashs sur ce qui se passe dans notre « république » depuis 2017. Sans eux, je serais, dans le cimetière des écrivaillons… Bon, je me suis écarté du sujet, toutes mes excuses, FANNY DUMOND et merci pour vos mots qui m’ont rassuré… Bonne continuation et bonne chance pour vos écrits. Et une nouvelle fois, merci à MBS !
@Christian Vial Non, ce n'est pas idiot. Chacun voit midi à sa porte. Je vous rejoins, comme vous, j'ai passé ma vie professionnelle dans l'administratif, la compta, la gestion d'entreprises. Quand je lis toutes les complications, pour gagner quoi en définitive ? Une grosse perte de temps que je ne pourrais plus consacrer à l'écriture. Je ne me vois pas me prendre à nouveau la tête à faire la publicitaire, la marchande derrière des étals, à vanter mes chefs-d'œuvre dans des salons du livre pas gratuits (entrée, frais de déplacement), à tenir une compta (obligatoire passée un certain seuil de vente), à opter pour un statut. Je n'ai jamais écrit pour vendre et encore moins pour être éditée chez de vraies ME qui croulent sous les avalanches de manuscrits. Je suis lucide, pour moi l'écriture est un agréable passe-temps et je suis un peu fière de voir mes livres sur les rayonnages de ma bibliothèque. L'an dernier, j'ai gagné 62 centimes d'euros sur l'un de mes livres, vendu 17 euros à un acheteur en ligne. De quoi me payer une demi baguette de pain !!! Et, pendant ce temps, tout comme vous, je continue d'écrire sans aucune contrainte. En ce moment, je suis dans le peaufinage, la relecture et la chasse aux coquilles de deux autres. Finalement, nous sommes certainement davantage lus sur mBS !
Chaque fois que je vois passer des publications sur l’auto-édition, je ressens un manque. Je m’explique : j’ai été trente ans chef d’entreprise, avec toute la paperasserie comptable et autres tracas que je vous laisse imaginer, des vertes et des pas mûres… Aujourd’hui à la retraite je fais une sorte de phobie administrative, je ne supporte plus, le mot est bien faible... Alors du coup, hormis mon premier roman publié par Edilivre qui s’occupe de tout..., je n’ai jamais envisagé l’auto-édition, pas plus que de proposer mes écrits à des éditeurs qui s’en taperaient, je pense, copieusement le coquillard. Mon deuxième roman : Strapontin et j’en remercie Monbestseller a bien marché, ici, je ne l’ai proposé à aucun éditeur… Le troisième en cours de vérifications à n’en plus finir, prendra le même chemin des oubliettes programmées… C’est ballot, mais vraiment une phobie administrative. Amazon ? J’ai souvent été tenté, mais rien qu’à l’idée de renouer avec de l’administratif, Urssaf et RSI, je capitule… Je sais, c’est très idiot.
@Catarina Viti, merci ! Bien à vous
Bonjour @Franck Broage. Le contenu A+ est un des éléments de l'image de marque de votre ouvrage. Il met en valeur le contenu de votre livre, il en "parle", il peut inciter à la lecture. Il montre le soin que vous apportez à votre travail. C'est un outil. Au même titre qu'un Blog, qu'un compte sur Babelio, ou... que la qualité de votre présence ici même. Je dirais que peu importe le moment, il est toujours temps de mieux référencer son livre. Le seul véritable point de bascule, c'est quand votre notoriété est chose acquise : il faut alors travailler en amont de la parution de votre ouvrage pour que tout soit prêt au jour J de la diffusion.
Un de nos anciens auteurs (quelqu'un qui a commencé par diffuser ses textes sur mBS) pourra peut-être vous faire entrer dans "l'univers du Contenu A+". C'est un jeune homme que nous avons vu évoluer au fil du temps, qui a testé différentes formules pour mieux diffuser ses ouvrages, et je trouve qu'il se professionnalise de plus en plus.
https://www.amazon.fr/gp/product/B07X6PD3FG/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i3
@Catarina Viti, merci pour votre participation à cet article. J'ai une question cependant : Y a-t-il un moment privilégié, à choisir, qui permet d'accroître la mise en place d'un contenu A+ ? Par exemple, choisir le moment de la rentrée littéraire qui est déjà inondée de romans et d'ouvrages dans tous les domaines est-il gênant ou finalement peu importe le moment ? Je suppose en effet que la mise en ligne du contenu A+ a plus d'effet si elle est accompagnée d'une activité sur les réseaux sociaux, etc. Du coup, est-ce que cette question sur un moment est-elle d'après-vous importante ou finalement pas vraiment ?
Amazon c'est bien monbestseller c'est mieux !
Un très beau "Contenu A+" pour vous inspirer :
https://www.amazon.fr/dp/B0BVDX1JGB