Qu’elle soit virtuelle ou physique, et, quelle que soit sa nature, une communauté peut être définie comme un ensemble de personnes réunies autour d’intérêts communs.
L’Internet a révolutionné notre quotidien, impacté nos vies et bouleversé nos repères. Le numérique nous invite à réinventer nos métiers, nos modes de vie et même nos passe-temps. Ainsi en va-t-il de l’écriture, et de l’écrivain, dont le profil est méconnaissable. De créateur solitaire et taiseux, il s’est transformé en communicant tous azimuts. Certains allant même jusqu’à tenir informé au jour le jour un lectorat avide de "news" de leur écrivain-star.
De nos jours, ce sont les deux premiers "conseils" que l’on donnera à un auteur débutant. Partager sans même attendre que l’œuvre soit achevée, et se construire une communauté de lecteurs sans laquelle la notion même d’œuvre est sujette à caution. Le public valide l’œuvre. Le lecteur est le juge.
Si internet a créé de nouveaux besoins, il a aussi apporté ses solutions. Levant toute restriction, il nous permet de communiquer avec le reste du monde. Dès lors, il semble tomber sous le sens de vouloir partager ses textes avec des centaines, des milliers, voire de millions de possibles lecteurs. Et non seulement leur faire connaître, mais engager avec eux une discussion, puisque parmi les nouveaux comportements nous encourageons la formulation de commentaires… sur tout, et même sur les livres.
Aussi est-on en droit de se demander si l’existence d’une réalité échappant aux radars de l’internet est encore possible. Qui se contenterait de ne pas savoir s’il a été lu ? Qui se contenterait d’un seul "retour de lecture", quand les "heureux élus" reçoivent des milliers de témoignages de lecteurs, disparaissent sous les étoiles et les commentaires, lesquels finissent dans un vertige par donner l’impression que la quantité est seule en mesure de couronner la qualité (ou s’y substitue).
La plateforme de lecture en ligne devient incontournable. À l’heure où nous rédigeons cet article, on n’a encore rien inventé de mieux pour propulser un livre. La plateforme est un lieu de rendez-vous entre des auteurs et des lecteurs, lesquels sont souvent eux-mêmes des auteurs. Autrement dit, le rendement d’une plateforme est tributaire de l’équilibre entre le donner et le recevoir.
Nous en sommes convaincus, et vous l’êtes sûrement aussi : publier sur un site comme monBestSeller.com, ce n’est pas seulement exposer un livre, mais aussi faire vivre une expérience collective. En participant activement, en commentant, en écrivant des articles, on renforce non seulement son propre parcours d’écrivain, mais aussi la communauté elle-même. Ce partage, pourtant, n’est pas aussi naturel qu’il pourrait le sembler. Malgré les encouragements, les tutoriels, et même les Packs Audience offerts en récompense aux rédacteurs d’articles, les auteurs hésitent encore à franchir le pas.
Pourquoi ?
Pourtant, ce qui est demandé devrait tomber sous le sens : mettez-vous en lumière pour qu’on voie votre livre, mettez les autres en lumière pour éclairer la maison. Il y a deux manières "écologiques" de vous mettre en lumière : commentez les autres et proposez des articles sur vos expériences d’auteur.
Mais alors, qu’est-ce qui coince ? Pourquoi est-il si difficile de partager ses expériences, ses recherches, ses inspirations dans des articles ?
Derrière cette réticence se cache souvent une crainte bien humaine : celle de révéler ce qu’on perçoit comme un « secret » de son œuvre. L’écriture est, pour beaucoup, un travail intime et solitaire, et partager les coulisses de cette création peut parfois sembler trop intrusif. Certains auteurs craignent que, en dévoilant leurs méthodes ou leurs inspirations, ils risquent de perdre une partie de l’aura mystérieuse qui entoure leur travail.
Pourtant, en tant qu’auteurs, nous savons que l’inspiration est multiple et que chaque écrivain transforme les idées à sa manière. Partager ses recherches ne nuit pas à l’œuvre, au contraire, cela enrichit l’univers littéraire dans lequel elle évolue. Dans notre communauté, le partage est une force, non une menace.
Beaucoup d’auteurs se demandent si ce qu’ils ont à dire peut vraiment intéresser les autres. Ce "syndrome de l’imposteur" est courant dans les métiers créatifs : on pense que ce qu’on a à raconter n’a rien d’exceptionnel, que d’autres l’ont déjà mieux dit, ou que sa propre méthode n’est pas assez "intéressante". Résultat : on s’abstient, par crainte d’ennuyer ou de ne pas être à la hauteur.
Or, ce sont justement ces réflexions intimes, ces méthodes personnelles qui rendent chaque article unique. Chaque auteur apporte sa touche, sa vision. À travers ces partages, ce n’est pas seulement une information que vous transmettez, mais une authenticité et une sincérité qui captivent les lecteurs. Nous vous encourageons à embrasser cette humilité non pas comme une barrière, mais comme une force : ce qui est intime et personnel est souvent ce qui touche le plus.
Il est vrai que l’écriture d’un article, surtout lorsque l’on est plongé dans un roman, peut sembler comme un détour, voire une "distraction". On se dit qu’on devrait peut-être plutôt consacrer ce temps précieux à avancer dans son œuvre. Beaucoup d’auteurs craignent que trop s’investir dans la communauté ne les éloigne de leur objectif principal : l’achèvement de leur livre.
Mais voici un paradoxe intéressant : participer, échanger, contribue à nourrir la motivation et la créativité. Quand on écrit un article pour parler de ses recherches, cela permet souvent de voir son propre travail d’un œil neuf, de revisiter son parcours. Au-delà du bénéfice pour la communauté, cet effort devient un moyen de se ressourcer soi-même, de poser les choses pour mieux avancer. C’est un temps investi dans l’écriture… d’une autre manière.
Sur monBestSeller, chaque fois qu’un auteur participe avec un article, son livre est mis en avant par un Pack Audience. Ces Packs sont un atout précieux pour accroître la visibilité de votre œuvre, et c’est une manière de remercier votre implication. Mais au-delà de cet aspect, écrire des articles permet de tisser des liens, de rencontrer d’autres auteurs qui partagent les mêmes passions, les mêmes questionnements.
Vous pourrez vous surprendre à découvrir que, non seulement cela attire des lecteurs, mais que cela vous amène un public qui n’aurait peut-être jamais croisé votre livre autrement. En participant, en partageant, vous créez de la résonance, et c’est dans ces échanges qu’on gagne en profondeur et en visibilité.
Nous le savons, chers auteurs : partager peut sembler un effort supplémentaire, parfois un peu intimidant, ou même chronophage. Pourtant, en investissant ce temps dans la communauté, vous donnez à votre œuvre un contexte et une présence, qui lui permettent de se développer bien au-delà des mots imprimés.
À monBestSeller, nous sommes là pour vous aider, pour vous guider, pour vous encourager à vous lancer. N’hésitez pas à partager vos expériences, vos recherches, vos inspirations. Vous verrez, chaque article devient une petite pierre qui construit, avec vous, un monde littéraire toujours plus riche et plus vivant.
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
On muselle, on bloque la tribune, on attend que le soufflé retombe, puis on la débloque pour faire une leçon de morale, que personne ne lira... Amen :-) !
... Mais puisque je peux m'exprimer de nouveau :
"Que les trolls sont ennuyeux, ils me font bailler. Que ceux qui se sentent interpellés les lâchent. Il n'y a plus de mauvais spectacle quand il n'y a plus de public. Au dodo", dixit MBS au moment du blocage... J'ajouterais volontiers : "et vice-versa".
Un des articles fondamentaux.
Trop d'auteurs pensent, en effet, que leur texte peut vivre de ses propres ressources et atteindre un public. Cela est faux quel que soit le texte et sa valeur. Ne sont connus que les textes qui ont été soutenus par une communauté de lecteurs. C'est d'ailleurs ainsi que de très bons textes ne trouveront jamais leur lectorat.
La communauté, ce n'est pas "tous pour un".
La communauté, c'est "un avec tous".
La communauté est un état d'esprit à na pas confondre avec le clanisme.
La communauté est une ouverture généreuse et constante, parce qu'elle est un état d'esprit.
Le clanisme est la porte ouverte à l'entre-soi, et sa seule conséquence est de tourner en rond.
Communauté et clanisme ne s'expriment pas de la même façon.
L'état d'esprit communautaire suppose qu'à un moment donné l'intérêt personnel sous toutes ses formes -débat, recherche, défense de valeurs, etc.- se dissolve dans l'intérêt général.
Si la plateforme propose le cadre communautaire, elle ne peut, cependant, faire communauté.
Que les trolls sont ennuyeux, ils me font bailler. Que ceux qui se sentent interpellés les lâchent. Il n'y a plus de mauvais spectacle quandil n'y a plus de public. Au dodo
@Ernesto Férié (et tous les pseudos sous lesquels je vous connais), vous êtes réellement naïf, ou inspiré pour mettre de l'huile sur le feu ? Qui est le premier à avoir cité Tomoe Gozen dans cette tribune ? Se serait-il trahi sans votre commentaire ?
Avec ou pas votre aide, l'important est qu'il s'est reconnu pour rapidement retrouver le ton habituel de ses propos nauséabonds. Chassez le naturel, il revient au galop… c'est tellement vrai avec lui !
Pour preuves : « le fond de sa dernière bouse » (très raffiné !) ; « Quand on se glorifie d'avoir assumé pour une grande bourgeoise folle du cul le rôle de sextoy humain » (outre la grossièreté et l'irrespect, où a-t-il lu cela ?).
J'ai pu constater… et même dénoncer que cet individu a des problèmes existentiels, particulièrement en matière de sexualité, au point de se présenter toujours comme "une" (jeune et belle lesbienne Jézabel à ses débuts en 2017) alors qu'il est "un" ; et de ne pas supporter que l'on évoque une sexualité "normale", a fortiori une relation amoureuse "épanouie", lui qui a écrit des textes "pornographiques" dont « Les aventures de ma fente » (ce qui lui a valu de se faire virer de partout, dont de Facebook).
Alors, est-il bien placé pour critiquer systématiquement tout ce dont il n'a pu bénéficier ? La plateforme mBS a-t-elle vocation à autoriser les critiques d'une personne dérangée ?
Car c'est bien lui qui parle de prose "déficiente" concernant les auteurs du site ! Pour qui se prend-il ? Lui que même la télé-réalité ne voudrait pas de ses textes pour les émissions les plus débiles du niveau des adolescents incultes.
À ceux qui le soutiennent ou qui pourraient douter de ses nuisances, soyez plus circonspects et faites confiance à ceux qui harcelés, critiqués, insultés, le dénoncent et le font virer régulièrement depuis des années. Mais le troll aux cent pseudos chassé par la porte revient par la fenêtre, bénéficiant d'une tolérance qui interpelle jusqu'à ce que…
MC
@Ernesto Férié
Vous vous trompez une fois de plus : je m'amuse beaucoup avec moi-même. Peut-être parce que, moi , moi, moi, je ne me prends pas au sérieux. Et puis, franchement, si ce n'est pas MOI qui m'exprime, qui le fera à ma place ? Vous peut-être ? Hou là là, je vais faire des cauchemars !
@Ernesto Férié C'est quoi ce nouveau ton ?
Commencez par prouver sur le long terme que vous êtes capable de faire ce que vous nous conseillez. Or, lors d'attaques plus véhémentes, vous avez appuyé l'énergumène et jeté de l'huile sur le feu tandis que je me faisais insulter.
Pas plus tard que la semaine dernière, vous avez mis en doute le fait que Michel et moi soyons harcelés (tout en prétendant être harcelé vous-même pour deux courts com' humoristiques postés par Joker380). Vous m'avez reproché, alors que je ne faisais qu'exprimer mes craintes face à la l'utilisation abusive des IA, de harceler Alice Houan alors que j'exprimais mes opinions de façon respectueuse. Parallèlement, votre Tome Gozen adorée commentait l'autrice en question, je cite :
"Quelle mirifique idiotie ! Car je ne vois vraiment pas comment mes retours, comme vous dites, pourraient vous aider "énormément" (sic). De fait, je ne crois pas un seul instant que vous vous appelez Alice Houan (on ne fait pas une faute de frappe sans s'en apercevoir en écrivant son propre prénom) ; je crois en revanche que vous n'êtes qu'une machine, comme vos réponses bêtement stéréotypées le démontrent suffisamment. Allez donc vous faire lanlaire, cher et piètre plaisantin !"
et vous laissez couler...
J'ai accédé à votre demande de supression de commentaires, comme Joker380 l'a fait pas plus tard qu'aujourd'hui pour vous satisfaire. Je vous ai fait confiance, et vous en profitez pour repartir de zéro et nous poignarder dans le dos ?
Et vous avez le culot d'inverser les rôles et de nous accuser de le chercher ?
Dès son retour sur le site, sous le pseudo Jérôme Lanclume, c'est lui qui est venu nous chercher.
Que suggérez-vous ? Qu'on se laisse faire ?
Commencez par être cohérent dans vos actions avant de nous qualifier de pseudo-modérateurs qui méritent d'être harcelés pour avoir pris le risque de se défendre contre une personne qui les poursuit depuis six ans avec véhémence pour le simple fait d'avoir avoir osé s'y opposer, et nous pourrons considérer vos conseils bienveillants.
PS : @Tomoe Gozen Bla, bla, bla...
PPS : @Ernesto Férié Et menteur de surcroît : je ne vous ai communiqué aucune capture d'écran depuis le retour de @Paulette Truffe @Jérôme Lancume @Muriel W @Tomoe Gozen 1 2 3... Pour ce faire, faudrait-il que je dispose de votre adresse mail.
@Tomoe Gozen
Vous estimez. Vous. Toujours vous.
Mais il n’y a pas que vous.
Et heureusement, parce que vous seriez la première à vous ennuyer.
Gros bisous
@Ernesto Férié
Je vais vous étonner, mais j'avais remarqué que je n'étais pas la seule ici, et cette constatation ne me rend pas triste pour autant. Pour dire les choses simplement, votre moraline glisse sur mes plumes comme l'eau sur celles du canard. Ou du cygne, mais je ne voudrais pas qu'on m'accuse de me hausser du col.
Gros bisous.
PS : Quand on se glorifie d'avoir assumé pour une grande bourgeoise folle du cul le rôle de sextoy humain (l'auteur ne supporte pas le terme de gigolo), j'estime que le mot "bouse" n'est pas excessif.
@Tomoe Gozen
Combattre l’insipidité par le mot « bouse » (par exemple) ne fonctionne visiblement pas. Qu’en pensez-vous ?
C’est triste pour vous (et pour mes pseudos comme Tomache Diafoirus pour ne citer que lui) mais vous n’êtes pas seule ici. D’autres ont un autre fonctionnement psychique que le vôtre. D’autres cherchent autre chose que leur plaisir. Il faut partager le site avec des gens qui ne comprennent pas votre humour. Il faut être plus généreuse, plus humble, moins solitaire et plus solidaire. Vous voyez ?
PS : personne ne m’intoxique, rassurez-vous.
@Gabriel Schmitt
@PatrickBateman
@Ernesto Férié
Tenez-vous tant que ça à ce que mBS ne soit qu'une soupe insipide, où les seuls événements perceptibles ne seront que les sempiternels renvois d'ascenseur entre complices incapables de reconnaître une prose déficiente ? M. Canal, rongé par une suffisance surhumaine, n'a pas supporté que, au contraire de ses comparses habituels, je critique le fond de sa dernière bouse. Vous savez quoi ? Qu'il aille se faire bronzer !
PS : Il me semble que je poste suffisamment de textes pour que chacun puisse venir s'y défouler. Mais encore faut-il avoir quelque chose d'un peu intelligent ou amusant à dire...
@Ernesto Férié
Déjà intoxiqué par la mère Florent ?
Bonsoir @Michel CANAL
Je ne remets en doute aucun de vos propos, je ne connais évidemment pas la teneur de tous vos échanges avec la personne que vous appelez "le troll" depuis que tout a commencé.
Je vous propose seulement de regarder, sur un corpus très limité, comment les choses fonctionnent. Prenons cette page.
1) Jusqu'à l'intervention de Gabriel Schmitt, il n'était pas question du "troll".
2) Gabriel Schmitt dit ce qu'il a à dire, très bien, puis termine ainsi :
"Et comble d’infortune
Un vaillant troll tu trouveras
Qui ton travail détruira".
3) Arrive alors l'intervention de PatrickBateman, qui rebondit uniquement sur le "troll".
4) Puis votre réponse, sa réponse, votre réponse.
5) Le "troll" (Tomoe Gozen) n'a, en l'occurrence, sur cette page, harcelé personne : elle n'est même pas présente, on ne peut pas dire que c'est elle qui a commencé.
Je pars du principe que "il ne faut pas faire à l'autre ce que tu ne veux pas qu'il te fasse".
Si on ne veut pas que TG nous agresse, on peut commencer peut-être par ne pas venir lui chercher des noises sur cette page ?
Au lieu de se souvenir toujours du passé, ne pourrait-on prendre les choses au moment présent : ici, sur cette page, TG ne s'est moquée de personne, elle n'est même pas venue s'exprimer ; donc, ici, sur cette page, on lui fiche la paix ?
Qu'on lui réponde vigoureusement quand elle vient se moquer sur notre page, bien sûr, c'est légitime, on ne va pas se laisser moquer sans répondre. Mais pourquoi remettre un sou dans la machine ? Pourquoi se comporter comme elle, si on réprouve son comportement ? Il faut bien qu'il y en ait un qui se montre plus mûr, plus adulte que l'autre, si l'on veut que ça s'arrête, non ?
Je crois que tout cela a à voir avec le ressentiment et la possibilité d'oublier. TG a changé depuis le premier jour où elle est arrivée sur le site (j'ai vu des captures d'écran que Zoé m'a montrées) ; "pitre" est probablement (pour caractériser son attitude actuelle) un mot assez juste, même si, vis-à-vis de vous, il semble en effet (d'après ce que je vois sur vos pages) que ça reste encore du harcèlement. C'est sans doute parce qu'il y a un lourd passif entre vous. Et donc beaucoup de ressentiment, de votre côté... et du sien.
Ne serait-il pas possible d'oublier ? De lui demander : s'il vous plaît, ne venez plus sur mes pages, de voir si elle est capable d'entendre cette demande et, en attendant, de ne pas l'évoquer régulièrement sur les pages des tribunes ?
Si vous le souhaitez, j'effacerai ce message. Je parle en mon seul nom, sans certitude d'avoir raison. J'essaye seulement de voir si les choses ne pourraient pas évoluer.
Bien à vous,
Ernesto
PS : pendant que je vous écrivais, TG est arrivée : c'était un peu prévisible, non ? Et on ne peut pas dire que son propos soit ultra-violent...
@Michel CANAL
Toujours le même conseil : respirez. Descendez de votre cavale et respirez. Essayez, vous m'en direz des nouvelles.
@PatrickBateman, je vous le redis au risque d'insister : vous n'êtes pas concerné. Votre vision est celle d'un spectateur. Et votre constatation est récente. Je vous parle, moi, de harcèlement sur plusieurs années.
@Gabriel Schmitt, je partage votre avis sur les dérives du développement de l’Internet avec ses réseaux sociaux et ses sites communautaires. Et sur le fait (regrettable) que si l’objectif de mBS est d’encourager les retours de lecture aux auteurs qui ont bien voulu « exposer » gratuitement leur création, force est de constater que c’est un échec... faute de modération suivie (ce qui n'est pas le cas sur les autres plateformes d'auto-édition, où de tels comportements ne peuvent se produire, et où certaines publications sont refusées).
On en arrive presque à l'inversion des valeurs : l'insulte, le harcèlement, la diffamation semblent acceptés (au moins provisoirement jusqu'à la goutte d'eau qui fait déborder le vase) au nom de la liberté d'expression, tandis que faire des signalements, des appels à modération semble indisposer ceux dont c'est le rôle d'être vigilants.
@PatrickBateman, on voit très bien que vous vous exprimez en qualité de lecteur et non d'auteur. Auteur harcelé sur ses pages au point parfois de les supprimer pour les republier vierges de ses commentaires, vous ne diriez pas que le troll a l’avantage de donner à ceux auxquels il s’adresse de la visibilité. C'est une vue de l'esprit ! L'audience par le nombre de lectures (anonymes) est une chose, se risquer à déposer un commentaire en étant auteur en est une autre.
Dire que son intervention est largement entretenue par certains auteurs, qui savent bien que le soufre (sic) va attirer l’attention sur eux est encore une vue de l'esprit. Si vous aviez fait l'expérience du harcèlement systématique, de la pollution de vos pages d'auteur par des propos insultants, ignobles, grossiers, diffamatoires parfois, vous verriez les choses autrement.
Ceci rétorqué amicalement pour votre information. Placez-vous dans un autre contexte en étant harcelé et vous verrez si vous penseriez la même chose. Mais c'est bien de vouloir intervenir et de vous impliquer. MC
@monBESTSELLER
Il y aurait sûrement un truc à penser/à écrire sur la modération. L'absence de modération (que je ne remets pas en cause, c'est votre site, c'est votre choix) laisse une sorte de place vacante que, la nature ayant horreur du vide, certains usagers (dont moi, épisodiquement et par exemple sur cette tribune) investissent. Je ne dis pas que c'est un mal de s'investir comme modérateur (ou disons pseudo-modérateur, puisqu'il n'y a pas de statut officiel de modérateur). Mais il faut bien avoir conscience que c'est une manière de s'exposer. Or, inévitablement, quand on s'expose, on prend le risque d'attirer sur soi la foudre.
@PatrickBateman
@Gabriel Schmitt
Il est évident que l'individu est généralement agressif, ruminant, filou, provocateur, orgueilleux, etc.
Là où commence notre responsabilité personnelle, c'est de ne pas l'être nous-mêmes, de nous désolidariser de "l'individu" pour devenir une part vivante, aidante et pacificatrice de l'ensemble.
A titre personnel, j'aime l'humour, surtout dans sa variante ironique, moqueuse et provocatrice. Il m'est arrivé (souvent, trop souvent !) de me défouler ici (comme Zoé me l'a fait remarquer à juste titre), de laisser s'exprimer sans modération mon démon de la moquerie. Mais, si je comprends que cela blesse des gens (et je le comprends), je peux choisir d'arrêter. C'est certainement un peu frustrant. Mais c'est aussi une façon de remercier un site qui héberge gratuitement nos textes (on peut payer mais on peut aussi rester sans payer), au lieu de l'utiliser juste pour son propre plaisir (plaisir de la bagarre, par exemple, ou autre).
Bref, une communauté suppose une certaine maturité et autodiscipline de la part de ses membres.
@Gabriel Schmitt
Force est de constater ? Il ne tient qu’à vous de changer une partie de cette donne. L’individu n’est pas enfermé dans sa tendance à combattre. Il a le choix : il peut, s’il le décide, rassembler.
On peut commencer par éviter de provoquer.
On peut aussi choisir d’oublier son ressentiment.
Chacun a sa place, avec son style propre, c’est cela la richesse d’une communauté qui est constituée d’individus dont chacun porte en partie la responsabilité du tout.
Au plaisir de lire ce que vous écrivez.
Bonne journée.
Ernesto
Le développement de l’Internet avec ses réseaux sociaux et ses sites communautaires, semble avoir négligé (à quelques exceptions près) ce que l’ontologie s’efforce d’expliquer depuis toujours : la dimension individualiste de l’humain qui, de surcroît, est toujours plus enclin à combattre qu’à rassembler. Si l’objectif de MBS est d’encourager de nombreux retours de lecture aux auteurs qui ont bien voulu « exposer » gratuitement leur création, force est de constater que c’est un échec.
Sur le chemin de l'écriture
Que tu t'exposes il faudra
L’unanimité tu ne feras
Toujours lecteur tu trouveras
Qui ton travail détruira
Ton public tu veux trouver
Être publié il te faudra
Sur le chemin de l’édition
Mécène tu ne trouveras
La sélection voici l'enjeu
La performance voici la règle
La survie voici le principe
À compte d’éditeur
Personne ne te publiera
Mais ton ego résistera
"Je me publie" tu hurleras
Être visible il te faudra
Le marketing voici l'enjeu
Temps et argent voici la règle
Et de succès rien de moins sûr
La sélection est toujours là
Bis repetita
Vaincu, tu reviendras
MBS ouvre les bras
Il fait si bon dans l'entre-soi
Mais ce public ne suffit pas
Et comble d’infortune
Un vaillant troll tu trouveras
Qui ton travail détruira
Merci pour cette tribune inspirante. En tant qu'auteure, je connais bien le syndrome de l'imposteur. Ce sentiment de ne pas être 'à la hauteur' ou de ne pas mériter le titre d'écrivain est parfois difficile à surmonter. On doute de soi, de son histoire, et on hésite à partager son travail par peur de ne pas être compris ou apprécié.
Je n'ai pas encore eu de retours de lecteurs, mais publier sur une plateforme comme MonBestSeller est déjà un premier pas. C'est une opportunité de rendre visible une part de soi, de dépasser ses doutes, et d'oser exposer son univers. Même sans retour immédiat, cela m'aide à avancer et à croire en mon écriture.
À tous ceux qui hésitent encore, je dirais ceci : chaque histoire mérite d'être partagée. Même si le chemin est parfois semé de doutes, c'est cette vulnérabilité qui rend l'écriture si humaine et précieuse.
Merci pour cette tribune.
Il est en effet fondamental de partager. Ne serait-ce que pour se faire du bien. Je pense être un de ces nombreux auteurs (encore) inconnus du grand public, qui écrivent avant toute chose pour se faire plaisir et pour partager avec leur communauté.
Cette communauté, jusqu'ici, se limitait à la famille, aux amis et aux amis des amis. "L'écrivain" du groupe qui brille tous les deux ans à la "sortie" de son dernier manuscrit... qui disparaîtra bientôt des rayons s'il a eu la chance d'y accéder !
Des communautés telles que mBs permettent d'atteindre beaucoup plus de lecteurs. Mieux, elle permet de recevoir des commentaires, souvent bienveillants.
Je crois pouvoir affirmer sans me tromper que, dans le cas de "Café de los Angelitos", j'ai touché plus de lecteurs sur mBs en 10 jours que depuis sa publication en 2022.
@Maud de Fayard n'a pas exprimé autre chose !
Dix jours ici, et je vois déjà des affinités se créer, comme avec @Patrice Dion par exemple.
Donc, franchement, ce n'est jusqu'ici que du bonheur !
Pour répondre à @Annie Pic, je dirais que la bonne démarche est peut-être de commencer par publier sur mBs une oeuvre moins récente, pour laquelle on a déjà comme beaucoup d'autres atteint le maximum des ventes (quelques centaines de ventes, peut-être ?). Cela permet de réaliser une "deuxième publication", sans l'anxiété de maximiser les ventes !
Quoi de plus intéressant pour un auteur non publié ou auto-édité, que de s'assurer un lectorat en ligne. Pour ce faire mBS est une aide précieuse. Mais pour suivre cette démarche, il doit avoir l'honnêteté d'assumer son identité d'auteur, ce qui demande de l'énergie et du courage. Donner gratuitement en pâture l'œuvre dans laquelle il a sué sang et eau, ce n'est pas anodin.
Reste le choix de la bonne stratégie, et c'est là que le bât blesse !
L'auteur doit-il écrire tout et n'importe quoi, simplement pour se faire remarquer ?
Peut-il asséner le site de multiples textes parfois insipides ?
Ou prendre le risque de mettre son âme à nu, quitte à se faire démonter ?
Mais il y a aussi une perspective intéressante, l'auteur ne doit pas oublier l'importance de se créer une communauté sur les réseaux sociaux : Facebook, Instagram,Twitter....
En postant des textes courts et divers se rapportant à sa sensibilité profonde, l'auteur peut fidéliser un lectorat et lui faire découvrir ses œuvres tout en douceur, avec, cerise sur le gâteau, un lien se rapportant à sa page d'auteur sur mBS !
Je remercie beaucoup mon bestseller qui m’a apporté des vues et plien d’avis constructif.
Pour avoir écrit plusieurs tribunes ici, je confirme que cela m'a apporté des lecteurs.
Certaines tribunes ont suscité très peu de commentaires. Ma dernière tribune en date, "Ecriture et liberté" (sous mon pseudo Constantin Malheur), a, en revanche, pas mal interpelé et les interventions étaient riches et parfois passionnantes.
Je crois que vous avez raison de souligner qu'une communauté se construit grâce à l'engagement des auteurs : le mot "engagement" est important, car, comme dirait le renard au petit prince à propos des rituels, c'est une chose un peu oubliée.
Je le dirai autrement, mais cela revient au même : nous avons à établir avec les autres usagers du site un lien de fraternité.
Il est facile de le faire quand nous avons des atomes crochus avec un auteur (par exemple, moi avec Lucas Belmont).
Mais l'engagement commence quand il s'agit de le faire avec des gens qui sont plus éloignés de soi.
Et il continue, de manière plus cruciale encore, quand il s'agit de le faire avec des gens avec qui on a eu maille à partir.
Quand la communauté est virtuelle, on ne se parle pas en face, on ne voit pas les émotions sur le visage de celui à qui on cause. Il faut donc être encore plus délicat que quand on se parle en vrai. Mais, quels que soient les efforts de délicatesse que l'on fait, il y a toujours des frictions, parce que c'est ainsi : l'amour-propre est facilement blessé, surtout s'agissant d'écriture où l'on met généralement beaucoup de soi.
Mais nous sommes des adultes, donc nous sommes responsables. Nous pouvons - et nous devons je crois - faire l'effort de communiquer. Quand il y a un problème, je pense qu'il faut le dire respectueusement, directement et avec franchise à la personne concernée (l'humour est aussi un moyen mais il peut ne pas être compris). Quand les choses ont été dites ainsi, on peut oublier et tourner la page pour aller de l'avant.
Donc, je suis d'accord avec vous : il faut s'engager (j'ose le dire car j'ai écrit pas mal de tribunes et j'ai été pendant un temps membre du club de lecture de mBS) et il faut oser. Oser s'exposer, oser partager, mais aussi oser pardonner.