Il m’est arrivé de lire sur des blogs d'auteurs des tirades très agressives contre le participe présent. À les croire, il faudrait à tout prix éradiquer cette tournure de nos ouvrages.
De quoi s’agit-il ? De ceci :« Elle se détourna, essayant de ne plus y penser ».
Attention, ne pas confondre avec :
● le gérondif (précédé de « en »)
Ex. : « Il ronfle en dormant. » ;
● un adjectif verbal (participe présent employé comme adjectif)
Ex. : « Rayonnant, le rabbin rappela son espion à roulettes. »
« Les deux hommes l’entouraient, vibrants de sollicitude. »
Peut-être à cause d’une mode qui, sous prétexte de modernisme, jette aussi l’anathème sur le point-virgule, une nuance pourtant sans égale, ou sur les adverbes (surtout ceux en -ment, dignes du bûcher à en croire certains Torquemada de l’écriture).
Peut-être à cause de la chasse aux formulations anglophones que des puristes bien intentionnés conduisent avec acharnement. De mon côté, j’aime d’amour notre belle langue française, mais l’emploi de mots étrangers dans un texte me choque moins que les lourdeurs ou a fortiori, les fautes caractérisées. Les langues s’interpénètrent, et nul ne s’offusque de voir maints classiques de la littérature anglo-saxonne regorger de mots « en français dans le texte ».
La tendance à employer le participe présent est très répandue en anglais, où la forme verbale en -ing remplit de nombreux usages avec une agréable concision. Qu’on soit adepte des VO ou qu’on lise des traductions, on se familiarise avec cette tournure.
Personnellement, je la trouve plutôt pratique en français, à condition bien sûr de ne pas en abuser. L’on m’a d’ailleurs appris à considérer l’abondance lourdingue des « qui », « que », « et », comme beaucoup plus malvenue ; c’est en évitant scrupuleusement ces derniers que j’ai pris l’habitude d’utiliser le participe présent de façon trop systématique.
Néanmoins, je reconnais volontiers que lorsqu’il revient sans cesse, surtout en début de phrase, il peut être très lassant.
Pendant que vous lui ferez la chasse, vous allez comme toujours découvrir des occasions de simplifier certaines phrases. Dans l’exemple suivant, il s’agissait d’un gérondif, mais je n’aurais pas effectué cette amélioration si je n’avais pas recherché les occurrences de « ant » :
Avant : « Elle réprima un sourire, puis s’appliqua à ramasser les outils en s’efforçant de ne pas estropier son mentor au passage. »
Après : « Elle réprima un sourire, puis s’appliqua à ramasser les outils sans estropier son mentor au passage. »
Imprégnée de littérature anglo-saxonne, j’ai abusé du participe présent dans Élie et l’Apocalypse, au point d’avoir récemment ressenti la nécessité d’en supprimer la plupart ; mais pas tous, car comme nous le verrons tout à l’heure, le participe présent se justifie parfois.
C’est donc à partir d’exemples tirés des quelque mille pages de mon tome 1 que je vais traiter la question suivante :
Les possibilités, vous allez le voir, sont nombreuses.
Utiliser « en » pour transformer le part présent en gérondif
Avant : « L’adolescente faisait songer aux jeunes Roms qui, eux aussi, erraient sur les parkings d’hyperservices, mendiant à la sauvette pour échapper aux Privigiles. »
Après : « L’adolescente faisait songer aux jeunes Roms qui, eux aussi, erraient sur les parkings d’hyperservices en mendiant à la sauvette pour échapper aux Privigiles. »
Avant : « Les adultes, ignorant sa crise de conscience, guettaient l’effet produit par leurs nouvelles révélations. »
Après : « Les adultes, non informés de sa crise de conscience, guettaient l’effet produit par leurs nouvelles révélations. »
Avant : « Grelottant de solitude, Élisabeth roula contre la cloison et se nicha dans le sommeil. »
Après : « Grelottante de solitude, Élisabeth roula contre la cloison et se nicha dans le sommeil. »
Avant : « Oubliant sa tachyphobie, le rabbin gambergeait aussi. »
Après : « Oublieux de sa tachyphobie, le rabbin gambergeait aussi. »
Avant : « Portant son plus beau jean et un surhaut vert qui lui semblait de circonstance, Élie gagna le salon d’apparat, le cœur battant. »
Après : « Vêtue de son plus beau jean et un surhaut vert qui lui semblait de circonstance, Élie gagna le salon d’apparat, le cœur battant. »
Avant : « Relevant soudain les yeux, l’adolescente s’écria :
— J’étais chez des adoptants. Et je refuse d’y retourner ! »
Après : « L’adolescente releva soudain les yeux :
— J’étais chez des adoptants. Et je refuse d’y retourner ! »
Avant : « Pivotant comme la tourelle d’un char, Caïus attaqua :
— Je sais, c’est une entorse aux règles de sécurité. »
Après : « Caïus pivota comme la tourelle d’un char.
— Je sais, c’est une entorse aux règles de sécurité. »
Avant : « À l’instant de la franchir, Élie réalisa que de hauts murs la prolongeaient de part et d’autre, leurs pierres gris-vert se fondant parmi les arbres. »
Après : « À l’instant de la franchir, Élie réalisa que de hauts murs la prolongeaient de part et d’autre ; leurs pierres gris-vert se fondaient parmi les arbres. »
Avant : « Le Vecteur 1 tentait de se retourner, espérant voir ressurgir l’apparition en robe blanche. »
Après : Le Vecteur 1 tentait de se retourner. Il espérait voir ressurgir l’apparition en robe blanche. »
Avant : « — Prudent ? J’ignorais que vous savez ce mot-là…, fit le rabbin, désignant Emma d’un coup de menton éloquent. »
Après : « — Prudent ? J’ignorais que vous savez ce mot-là.
Le rabbin désignait Emma d’un coup de menton éloquent. »
Avant : « Hurlant « Mon Dieu, non ! », la nonne bondit de la cabine et courut se pencher devant le capot. »
Après : « La nonne hurla « Mon Dieu, non ! », bondit de la cabine et courut se pencher devant le capot. »
Avant : « Levant les yeux, elle aperçut une rangée de visages que leur angoisse – et la sienne – déformaient avec une intensité burlesque. »
Après : « Elle leva les yeux, aperçut une rangée de visages que leur angoisse – et la sienne – déformaient avec une intensité burlesque. »
Avant : « Élie referma la porte sur leur trio, souriant timidement à l’inconnue. »
Après : « Élie referma la porte sur leur trio et sourit timidement à l’inconnue. »
Avant : « Le flot de sang coulant entre ses doigts détrempait ses vêtements maculés de poussière. »
Après : Le flot de sang qui coulait entre ses doigts détrempait ses vêtements maculés de poussière.
Avant : « Élie s’imagina traversant la cour du formatorium, assise sur le dos de Bulbert. »
Après : « Élie s’imagina en train de traverser la cour du formatorium, assise sur le dos de Bulbert. »
Avant : « Agénor et Ahiyam étaient déjà debout, faisant un rempart de leurs corps à Élisabeth interdite. »
Après : « Agénor et Ahiyam étaient déjà debout, à faire un rempart de leurs corps à Élisabeth interdite. »
Avant : « Ayant connecté son iTem au Terminal Visiophonique, elle transféra le répertoire en un clin d’œil. »
Après : « Après avoir connecté son iTem au Terminal Visiophonique, elle transféra le répertoire en un clin d’œil. »
Avant : « Entaillant ses paumes sur le rebord, la petite fille se hissa dans la cabine. »
Après : « La petite fille se hissa dans la cabine, non sans entailler ses paumes sur le rebord. »
Avant : « Retenu par des arbres, le véhicule se balançait à la verticale, hésitant à poursuivre sa chute. »
Après : « Retenu par des arbres, le véhicule se balançait à la verticale, l’air d’hésiter à poursuivre sa chute. »
Avant : « La petite fille escalada son lit, croyant peser au moins cent tonnes. »
Après : « La petite fille escalada son lit avec l’impression de peser au moins cent tonnes. »
Avant : « Elle vit que le pare-brise s’émiettait sous son flanc, laissant une trouée de vide où disparaissait une pluie de fragments de verre. »
Après : « Elle vit que le pare-brise s’émiettait sous son flanc au profit d’une trouée de vide où disparaissait une pluie de fragments de verre. »
Avant : « Entendant la baignoire se rincer toute seule, la petite fille évalua avec remords le volume d’eau correspondant. »
Après : « Lorsqu’elle entendit la baignoire se rincer toute seule, la petite fille évalua avec remords le volume d’eau correspondant. »
Avant : « Quand l’écrasée émergea de sa trempette, vêtue d’une combinaison à peine trop grande et ses épais cheveux bruns flottant, légers et brillants, autour de ses joues tuméfiées, elle avait presque bonne figure. »
Après : « Quand l’écrasée émergea de sa trempette, vêtue d’une combinaison à peine trop grande, elle avait presque bonne figure avec ses épais cheveux bruns qui flottaient, légers et brillants, autour de ses joues tuméfiées. »
Avant : « Après son départ, Agatha avait lancé un débat sur « le cas Cactus » et « le cas Emma », jubilant de se répandre en psychâneries. »
Après : « Après son départ, Agatha avait lancé un débat sur « le cas Cactus » et « le cas Emma », toute à sa jubilation de se répandre en psychâneries. »
Avant : « La nounou se dressa sur son séant, échappant aux sévices que l’engin de cauchemar s’apprêtait à lui infliger. »
Après : « La nounou se dressa sur son séant, sauvée des sévices que l’engin de cauchemar s’apprêtait à lui infliger. »
Vous avez peut-être trouvé, dans les exemples précédents, des cas où la reformulation paraissait moins judicieuse ; je n’ai maintenu ces changements que pour espacer à tout prix dans mon texte les emplois du participe présent.
Si cela ne vous conduit pas à l’utiliser trop souvent, je vous conseille de l’employer quoi qu’en disent ses opposants :
Dans les expression consacrées telles que « ayant », « sachant que », « s’agissant de »…
« Sachant que les Veilleurs risquaient de se joindre à l’entreprise la plus satanique de tous les temps, Meriem s’était donc mise à table. »
« Expression drôlement malvenue s’agissant d’Aura…, songea Yavine Yaïr, l’un des participants. »
Lorsqu’il y a déjà trop de « qui » ou de « et » à proximité.
« Élie se plut à imaginer une centauresse qui arborait comme un étendard sa blanche cornette de nonne, et transperçait de flèches un monstre ressemblant à l’affreux vieillard barbu. » (Attention, il faut tenir compte aussi des phrases voisines.)
Lorsque les formules de remplacement sont moins heureuses.
« La silhouette de Benanania obtura la porte, ramenant soudain la cabine aux dimensions d’une maison de poupées. » – plutôt que « ce qui ramena ».
« Quand un grondement infernal ébranla le bâtiment, éveillant en sursaut les autres dormeurs, elle n’en eut même pas conscience. » – plutôt que « et éveilla ».
« Zappant toute forme de question, Benanania y fit passer les trois adolescents, puis leur remit Philou, qui refusait de lâcher la cage de Grazémou. » – plutôt que « En zappant » (gérondif).
Lorsque cela permet une phrase plus légère.
« Lancés par le géant rancunier, ces blocs monstrueux sifflaient dans les airs avant de défoncer le sol, terrorisant toute la contrée. »
« Braquant sur lui des yeux de hibou empaillé, la vile séductrice le questionnait à présent sur le quotidien d’un apprenti charpentier. »
« Élie avait sangloté jusqu’au moment où, renonçant à son projet crustacicide, son père s’était résigné à transformer le thalassopieds en aquarium d’urgence. »
Lorsque cela permet une formule plus courte et percutante.
« Louchant sur Qonstrikthor, l’avatar dégaina l’un de ses poignards volants. »
« Le commissaire ripou s’en fut à reculons, serpillant le parquet de sa reconnaissance. »
« L’incendie faisait rage, dévorant les tentures ethniques qui drapaient murs et plafonds. »
« Devinant sa tristesse, Oliver Green reprit doucement : »
Lorsque cela sonne mieux ou rend mieux le sens de la phrase.
« Deville fit en direction du plafond un geste indiquant que Dieu et lui échangeaient des confidences. »
« Réveillé en sursaut, l’immense écran 3D qui les environnait se réactiva d’un coup, révélant leurs visages chaussés de lunettes-écran. »
« Dehors, la nonne s’éloignait en compagnie de Salbuthard, balançant un sac poubelle comme si elle projetait d’estourbir un passant. »
Lorsque cela correspond à une « formule consacrée ».
« Ployé sous le plafond tel Atlas portant le monde, le colosse s’inséra jusqu’au coin cuisine et extirpa du conservateur des sandwiches au poulet sous vide. »
« Il s’en aperçut chemin faisant. »
Mais ne vous inquiétez pas, vous saurez qu’il faut maintenir le participe présent lorsque toutes les tentatives de reformulation vous paraîtront lourdes, maladroites, inappropriées, ou s sembleront altérer le sens de la phrase.
Voilà pour aujourd’hui, mes ami(e)s. Excellent travail de réécriture à toutes et à tous !
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
Merci beaucoup. J'en avais un grand besoin.
@Anne Loréal
C'est le but de ces articles, aider les auteurs à travailler leurs écrits. Ravie d'avoir pu vous être utile !
Bien amicalement,
Elen
@Elen Brig Koridwen Elen, me revoici sur votre page, car cette article a été une vraie révélation! En relisant mes textes, je trouve du participe présent absolument partout, plusieurs fois par paragraphe! Me voilà donc partie à la chasse au participe présent, grâce à vous...Cela deviendra, je l'espère, un réflexe de l'éviter. Encore merci mille fois. Anne.
@Christiane Willemse
Merci à vous pour votre commentaire. :-)
Amicalement,
Elen
@christiane willemse
Votre article m'a beaucoup plu. Désormais, j'appliquerai vos conseils judicieux, afin d'alléger mes phrases. Merci!
@Antoine Loiseul
Merci :-D
Vous êtes intarissable, et chaque sujet vous porte sur un autre. Quelle patience et quelle passion.J'adore...
@Antoine Loiseul
Merci pour votre commentaire.
Je précise que les convenances n'ont rien à y voir, ni aucun parti-pris, et qu'il ne s'agit pas de "ma" lecture des choses, mais de règles qui, même lorsqu'elles sont tacites, permettent à un texte de toucher un maximum de lecteurs.
Pour ce qui est du participe présent, je l'emploie moi-même sans ostracisme, mais il faut admettre que son abus rend la lecture pénible et donne une impression de mauvaise traduction. On le rencontre pourtant très souvent.
Voici un exemple assez édifiant : la nouvelle traduction de l'immense best-seller de fantasy "La Roue du Temps", publiée à grand tapage par les éditions Bragelonne. Vous verrez que les participes présents (faute de pouvoir utiliser des italiques, je les mets en majuscules) y sont vraiment en excès.
"(…) le garde revêtu d'une longue cape devant lequel se campa Lan était appuyé sur un arbre, la tête REPOSANT sur la poitrine. Quand son chef lui tapa sur l'épaule, il sursauta, SE REDRESSANT si vite qu'il faillit lâcher l'arc qu'il serrait entre ses mains gantées. Dans le mouvement, la capuche de sa cape glissa, RÉVÉLANT le casque en fer conique qu'il portait sur sa tête. Le soldat SE HÂTANT de remettre en place la capuche, Lan n'eut pas le temps de voir vraiment son visage derière la grille de protection du casque."
4 phrases, 4 participes présents : trop, c'est trop ! :-)
Il y a malheureusement d'autres maladresses stylistiques. Je pourrais en faire un billet, mais je me bornerai à rappeler que ce texte aurait pu être traduit ainsi, sans violer la version originale :
" Lan se campa devant un garde drapé d'une longue cape. L'homme se tenait adossé à un arbre, la tête sur la poitrine. Quand son chef lui tapa sur l'épaule, il se redressa d'un sursaut ; sa capuche glissa, révélant un casque conique, et il faillit lâcher l'arc que serraient ses mains gantées. Le soldat releva vivement la capuche. Lan n'avait pas eu le temps de discerner son visage à travers la grille du casque."
Pour la défense de l'éditeur, j'ajouterai que la traduction précédente, quoique plus littéraire, était entachée de très nombreuses fautes, erreurs et approximations ; et pour la défense du nouveau traducteur, j'ajoute que l'éditeur lui a imposé un travail ventre à terre sur les (volumineux) tomes de la saga, en vue d'un rythme de parution aussi court que possible.
Personnellement, je trouve la nouvelle traduction made in Bragelonne fade, dissonante, parfois fautive ; rien à voir avec la magnifique traduction de Jean Sola pour "Le trône de fer" – enfin, son début seulement : les lecteurs, déconcertés par un style trop littéraire (ma parole, ce mot va finir par devenir péjoratif !), ont fait pression pour que l'éditeur change de traducteur…
Tout cela prouve plusieurs choses : en matière de qualité, l'édition tradi ne rend pas toujours des copies irréprochables ; le lectorat d'aujourd'hui n'est plus aussi sensible à la belle langue, il semble même qu'elle dérange parfois, tant le baragouin inepte de la publicité, des médias et de la littérature industrielle ont abaissé le niveau d'exigence et déformé la perception esthétique de l'écrit ; par conséquent, aujourd'hui tout est permis, et chacun peut trouver des lecteurs sans trop se conformer aux canons de l'écriture.
Il n'en reste pas moins que lorsque l'on veut éviter de choquer la frange du lectorat encore imprégnée de bonne littérature, ou séduire un éditeur classique soucieux de la beauté d'un texte et de sa conformité aux règles de bon usage, mieux vaut éviter de faire n'importe quoi.
L'on pourra me répondre que même la première traduction bâclée de "La Roue du Temps" s'était écoulée à des millions d'exemplaires. Oui, mais je rappellerai que Robert Jordan était déjà connu, notamment pour avoir écrit certains épisodes de la série "Conan". En outre, il a su créer un univers qui sort vraiment de l'ordinaire. Je regrette beaucoup que la fantasy soit considérée en France comme un genre mineur, au point que l'on n'ait pas jugé utile de gratifier cette saga d'une traduction optimale.
Bien amicalement,
Elen
J'aime vos variations à cheval sur la grammaire, les convenances, le plaisir d'entendre et les parti pris. C'est amusant et c'est votre lecture des choses...C'est bien de les formaliser
@Anne Loréal
Je vous en prie ! Merci à vous pour votre commentaire.
Bien amicalement,
Elen
@Letellier Patrick
Bien entendu, Patrick, ce n'est pas pour vous que je disais cela, ni pour personne d'ailleurs.
Bon courage dans votre démarche !
Amitiés,
Elen
@Elen Brig Koridwen Voilà un article extrêmement utile qui m'a fait prendre conscience que, moi aussi, j'abuse certainement du participe présent! Je salue la précision et et la richesse de votre article qui ne manque pas de pédagogie ( les exemples sont clefs pour bien comprendre). Merci à vous! Anne
@Michel CANAL
Merci à vous, cher Michel, pour votre soutien si remarquablement fidèle. Tout le monde n'a pas le temps de commenter, je le comprends très bien et suis d'autant plus touchée quand quelqu'un s'en donne la peine. C'est l'un des moyens par lesquels nous restons en contact, nous soutenons et nous encourageons mutuellement, nous autres auteurs accaparés par notre travail solitaire et par le reste de nos vies.
Amitiés,
Elen
@Ivan Zimmermann
Cher Ivan, à vous lire, je comprends que vous aussi vous avez été la cible de commentaires hargneux. C'est navrant, parce que j'ai trouvé votre article très original. Je mets un point d'honneur à répondre à chaque commentaire, mais peut-être que la meilleure attitude face à ce genre d'aigreur serait… l'indifférence. En tout cas, les fâcheux ne méritent pas mieux ! Sans vouloir prendre parti, il me semble qu'une chasse aux commentaires désobligeants serait assez malaisée : ou bien mBS décrète la liberté d'expression, et en ce cas ses admin sont obligés de laisser s'exprimer tout un chacun, ou bien une modération est organisée, mais sur un site aussi fréquenté, ce serait un travail à plein temps, et fort délicat… car comment distinguer les coups de sang des coups bas, et effacer des commentaires sans soulever des protestations à tout bout de champ ? J'en fais l'expérience dans ma quinzaine de groupes facebook, malgré une superbe équipe d'admins très dynamiques qui y consacrent un temps fou. Je crois donc qu'il appartient à chacun de nous d'appliquer joyeusement le dicton "les chiens aboient, la caravane passe"…
Amitiés,
Elen
@Elen Brig Koridwen, encore un formidable billet à nous auteurs dédié, avec un énorme travail de préparation en amont que je n'ignore pas (tout cela pour ne pas dire : n'ignorant pas l'énorme travail de préparation en amont). Merci infiniment, chère Elen, en espérant que de nombreux auteurs sauront profiter de vos conseils, même s'ils ne laissent pas un commentaire signalant leur passage.
Décidément, je reste ce que j'ai été, un amoureux moi aussi de notre belle langue, si riche et si diversifiée... du participe présent, du gérondif et du verbe employé comme adjectif.
Avec toute ma sympathie et mon meilleur souvenir, brillantissime consoeur.
@Letellier Patrick
Cher Patrick, je suis désolée pour vous ! J'espère que vous obtiendrez gain de cause.
Amitiés,
Elen