Bonjour Dora, je viens de terminer la lecture de votre livre. Merci pour votre sensibilité et pour cette façon d'être au monde que vous nous livrez.
C'est une chance pour nous, lecteurs, que vous ayez eu le courage d'écrire et puis que vous ayez été repérée ce mois-ci car votre livre sort du lot, réellement.
Une question m'a taraudée : mais comment fait-elle pour continuer à être en contact avec une mère pareille ? Devoir ? Culpabilité ? Ensuite, j'aurais eu envie de vous inviter à prendre un café, à discuter de tout cela avec vous, pour voir au-delà de ces souffrances. Parfois, on pourrait croire que ce n'est pas de chance de croiser autant de personnalités limites (je n'aime pas trop le mot toxiques, qui est assez violent), mais vous expliquez très bien entre les lignes que ce n'est pas un hasard. Vous risquez d'en croiser aussi par ici, car c'est un reflet de la vie. Mais vous savez faire face, même s'ils sont protéiformes et toujours déconcertants, avec cet art de retenir contre vous tout ce que vous dites en le déformant ...
Merci aussi pour vos annexes, je ne connaissais pas le violentomètre, un bel outil.
Et puis pour ces formules terribles et si évocatrices "femme périmée", "je me suis sentie comme un résidu d'une vie que tu ne vivais plus."
Pour finir, je vous félicite sincèrement de vous exprimer si magnifiquement en français, je serais bien incapable d'en faire autant en allemand !
Bien à vous, en vous souhaitant beaucoup de réussite pour la suite
Publié le 17 Septembre 2022