Catarina Viti

Biographie

Actuellement en pause écriture pour rénovation de forme et de fond, j'ai malgré tout commis quelques textes où dominent le "noir", le volcanisme vésuvien (origines napolitaines), ainsi qu'une certaine dose de "Réalisme Magique".
Depuis deux ans, je m'intéresse surtout aux autres auteurs.
Avec deux intrépides garçons tchadiens, nous mettons (contre vents et marées) sur pied une véritable maison d'édition au Tchad. En fait, nous tentons de construire une littérature dans le désert.
L'expérience me fascine.
Au but, je préfère le chemin.

Catarina Viti a noté ces livres

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Allo, allo ? Anaelle, êtes-vous en ligne ? M'entendez-vous ? J'aimerais vous demander si depuis que vous avez écrit ce "manuel", d'autres pistes, d'autres remarques, d'autres analyses vous sont venues à l'esprit. Entre 2016 et aujourd'hui, les choses ont tellement changé, le marché du livre, les règles de l'auto édition, de l'auto promotion ont tellement été bousculées, bouleversées. Ce serait un plaisir de vous entendre. Merci.
Publié le 18 Novembre 2022
3
Eh non, je ne l'avais pas lu, ce Noël de Dracula. Quelques minutes de joie dans un monde qui en manque. Merci, monsieur Fernand Fada. ...///... Mèche courte, comme dirait je ne sais qui dans un billet d'humeur, mais alors quel boum de générosité, d'hilarité, de jubilation. Fada est ton nom véritable, je n'en vois aucun autre qui puisse te coller si bien. Fada ou Bada (c'est le "petit plus" de Marseille, le bon poids, la poignée après la pesée, ce qu'on donne uniquement avec le cœur).
Publié le 16 Novembre 2022
3
Ce qui m’a frappée, dès l’entrée dans votre roman, est la finesse du regard que vous portez sur les événements de l’Histoire, et pour la servir, une autre finesse dans la recherche de la langue, le choix des mots. Tout dans ce livre m’a semblé pesé, pensé, ordonné jusqu’à atteindre un haut degré d’harmonie. Pour quelqu’un comme moi, qui ne connaît rien de votre culture, j’ai aussi aimé la musique des mots de votre langue. J’ai été ensuite sensible à la dimension historique de votre récit, à la richesse de votre documentation, tout ceci contrebalancé par une dimension supplémentaire qui vient se superposer au récit, et que je qualifierais de symbolique et mystique. J’ai vécu cette lecture comme un voyage de fresque en fresque, à travers lesquelles vous m’invitez à passer sans m’attarder, sans m’appesantir. J’ai ressenti parfois un peu de frustration quand vous me proposez des scènes dans lesquelles j’aurais aimé me plonger, ou des personnages avec lesquels j’aurais aimé faire plus ample connaissance. Le titre m’a attirée : les « hommes » qui savent mourir ne sont-ils pas en priorité ceux qui ont su vivre ? La mort n’est-elle pas la logique continuation de la vie ? son apothéose. Pasolini expliquait la mort comme le montage de la vie, ce n’est qu’après la mort du corps, disait-il, en substance, que l’on voit apparaître soudainement le sens d’une existence, un peu comme le montage (le final cut) est au cinéma l’acte décisif qui donne le sens du film. Au-delà de cette lecture, se trouve pour moi un monde étranger (parce que je ne partage pas votre culture, et je pense que la mienne vous semble aussi étrange et incompréhensible), mais je trouve que vous savez poser cette « étrangeté », vous savez la présenter (dans le sens de « présentation ») la mettre à disposition de façon à ce que l’étranger puisse en découvrir une partie, ou au moins sentir naître en lui le désir de s’en approcher. Merci infiniment pour cette lecture.
Publié le 23 Octobre 2022
3
Alors, là, mon Fernand, tu as visé juste et frappé fort (non mais!). Je te le dis tout net, j'ai adoré ton texte, et franchement, tu sais que ce n'est pas tous les jours que je sors un truc pareil, même à toi, mon Fernand. ...///... J'ai adoré ton audace, ta liberté. Cette nouvelle m'a rappelé un auteur qui vécut un peu par ici : Sol Ferrières, un grand, un très grand, qui fait dans l'étrange aussi bien du point de vue du fond que de la forme. ...///... Ton machin est un scénario pour une bande dessinée (pour un des meilleurs auteurs de notre époque entre horreur, fantastique), pour un roman illustré. ...///... Ce que tu as fait (encore) mieux que d'habitude : tu t'es centré sur le sujet, tu l'as parcouru, tu l'as mené de bout en bout sans te perdre. Mince, c'est de l'excellent boulot et je suis particulièrement heureuse de te le dire en étoiles bien clinquantes comme il se doit. Bises et merci pour le quart d'heure de lecture décoiffante.
Publié le 22 Octobre 2022
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Alors, là, chapeau ! Pour moi, vous avez réussi trois exploits : revisiter l'histoire sans "faire du Wikipedia" , passer de l'Histoire à la fiction sans raccord voyant, sans fausse note, vous avez trouvé des idées originales, certaines étonnantes, et quatre (car à Marseille, c'est bien connu, les tiers vont par quatre) : vous invitez votre lecteur à mener une réflexion personnelle sur le sens des engagements, sur les croyances, sur le cours des choses. Les étoiles de circonstance. Cinq belles et bien grosses, à titre d'encouragement et de remerciement pour ce bon moment de lecture.
Publié le 06 Octobre 2022

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