Lys Jean-Luc

Biographie

Je suis marié, père de deux enfants et j’ai deux petits enfants.
J’ai fait des études de biologie à l’Ecole Nationale de Chimie, Physique et Biologie de Paris.
Je suis technicien de laboratoire spécialisé en bactériologie
Passionné de sciences,d'astronomie et de littérature, j'écris depuis quelques années des récits, des nouvelles et maintenant des romans.

Lys Jean-Luc a publié

Lys Jean-Luc a noté ces livres

4
Bonjour @Boissié-Dubus Bernadette . Bien agréables à lire ces nouvelles. J’ai bien aimé celles écrites d’après des faits divers glanés dans la presse régionale. Un bon point aussi pour le choix du livre « La nuit des temps » de notre regretté Barjavel. Les autres récits ont une odeur de Provence, d’herbes odorantes et aromatiques, de Méditerranée bien sympathiques. Amicalement. J2L
Publié le 26 Juillet 2019
5
Bonjour @Jean-François Dion . Dès les premières lignes, j’ai été séduit par votre écriture. Un style personnel qui m’a tout de suite plu et donné envie de lire vos autres romans présents sur mBS. Ancillaires,c'est l’histoire d'un écrivain un peu voyeur, un peu déprimé, oscillant entre ses anciennes et actuelles amours, sa fille, compliquée, et regardant avec lubricité le « cul » de sa femme de ménage, dont la vie sera la matière du roman qu’il est en train d’écrire. Une histoire double en quelque sorte, une histoire dans l’histoire qui rend le texte intéressant. Un bon moment de lecture. Amicalement. J2L
Publié le 24 Juillet 2019
4
Bonjour @Julien Druinaud. J’ai été attiré surtout par le nom de votre roman. Que pouvait-il bien se cacher derrière un titre aussi énigmatique que « Lire Balzac et faire du ski » ? Eh bien, je dois dire que je n’ai pas été déçu. Par la forme d’abord, avec ce fractionnement de l’action en heures et en jours, et amusé par le fond : l’histoire de ce pauvre Gonzague, looser en chef, qui se débat entre un travail inintéressant au possible qui consiste à se faire engueuler (un peu comme Benjamin Malaussène de « Au bonheur des ogres », bouc émissaire professionnel, de Daniel Pennac), et ses déboires sentimentaux et sexuels, et accessoirement ses amitiés ratées. Votre texte est vraiment très original, et décrit sans doute assez bien ce qui peut se passer dans un bureau où les gens font un travail inintéressant et répétitif, et dont l’utilité reste à trouver. Les femmes esseulées et dépressives, les hommes qui comprennent bien qu’ils sont mis « au placard », le petit chef qui exerce son sale boulot avec un mélange de sadisme et de dégoût, forment une équipe tristounette qui vit sans but réel ni autre projet que d’attendre l’heure de la sortie, ou un hypothétique week-end au ski dont le lecteur découvrira le nom des participants et s’il a bien eu lieu… J’ai apprécié aussi votre écriture qui se situe à la frontière du langage parlé, (exprimé ou seulement pensé), et de la langue écrite... C’est léger, c’est vif, et ça ne manque pas d’humour, tout ce qu’il faut pour passer un bon moment en compagnie de vos personnages et prendre un réel plaisir. Amicalement. J2L
Publié le 24 Juillet 2019
5
Bonjour @François Thimotée . Ce roman épistolaire est bien mené, et me rappelle évidemment, par sa forme, « Les liaisons dangereuses ». Sur le fond, il rend bien compte de ce que fut l’utopie des Phalanstères : la création d’une société idéale, qui se fracassa bien sûr, sur ce qu’est la nature humaine. L’idée de ne garder que des femmes, outre qu’elle ne permet pas d’assurer la perpétuation de l’espèce, puisque nous ne sommes pas capables de parthénogénèse, n’assure pas non plus la certitude d’accéder à la société idéale, car certaines de ces dames ont, elles aussi, des volontés de puissance et de domination. Il suffit de se souvenir de ce que fut pour le Royaume-Uni la période de Margaret Thatcher, mais aussi, plus loin de nous, Indira Gandhi en Inde, Benazir Bhutto au Pakistan et Golda Meir en Israël. Elles étaient des femmes de pouvoir à forte personnalité. On peut faire un parallèle avec « La ferme des animaux » de Georges Orwell, où la volonté de créer une société purement égalitaire (il dénonçait le communisme.) conduit presque immanquablement à une dictature. Je pense aussi à « Ravage » de Barjavel où c’est plutôt la technologie qui aboutit, in fine, à la soumission de l’homme à ses démons que sont la volonté de puissance et le désir de domination. « Sa majesté des mouches », merveilleux livre de William Golding s’inscrit aussi dans cette veine : on débute avec de belles idées égalitaires, et l’on fini dans un monde où c’est la loi du plus fort qui s’applique. D’une certaine façon, mais je dirais en « filigrane », vous faites aussi référence au roman d’Italo Calvino : « Le vicomte pourfendu ». Celui-ci est coupé, de haut en bas, en deux exactement, un côté sombre et mauvais, l’autre blanc et bon. À la fin de livre, le bon côté est tellement insupportable, qu’il se fait haïr. Vous voyez, ce court roman de 20 pages ouvre à la réflexion, et c’est ce qui fait sa qualité. Au début, on ne sait pas trop où l’on va, et puis le thème principal se précise, avec, à la fin, la seule issue qu’il était possible d’attendre si l’on fait preuve d’un peu de réalisme. Amicalement. J2L
Publié le 20 Juillet 2019
5
Bonjour @Lion_Josiane . Superbe ! Vous décrivez avec une belle écriture ce que fut la vie à l’époque de la guerre de 14-18. Celle des soldats d’abord, dont on a quelques témoignages grâce aux lettres qu’ils envoyèrent à leur famille et qui ont été conservées jusqu’à nos jours. Rien ne peut être plus conforme à la réalité que les récits de ceux qui ont vécu et subi ces heures tragiques. La faim fut aussi la terrible compagne de celles et ceux, qui trop jeunes ou trop âgés, ou parce qu’elles étaient des femmes, n’ont pas connu l’horreur des champs de bataille et des tranchées. Elles et ils sont un peu les oublié.e.s de cette période dont on ne retient souvent que les épisodes tragiques ou glorieux des grandes batailles, avec leurs lots de blessés et de morts. Il était bon de rappeler que la vie « à l’arrière » ne fut pas facile non plus… Enfin, un malheur n’arrivant jamais seul, la dernière nouvelle nous rappelle qu’après la fin des combats, la grippe espagnole s’est abattue sur une population affaiblie par quatre ans de privations, faisant plus de morts encore que les armes… Merci pour ce beau témoignage, et pour ce beau moment de lecture. Amicalement. J2L
Publié le 19 Juillet 2019

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