Vanessa Michel

Biographie

Peintre & écrivaine.

Thèmes de recherche : poésie, lumière, beauté & subjectivité.

Nouvelles publiées sur mBS (liens, résumés, nombre de pages) :
https://vanessamichelartiste.wordpress.com/2025/10/01/nouvelles-publiees-sur-mbs

Mes paysages, mes peintures, mes lectures, mes écritures...
sont sur Instagram : https://www.instagram.com/vanessa_michel_artiste

Auteurs (très) importants pour moi :
Maupassant, Anaïs Nin, Christian Bobin, Marguerite Duras, Arthur Teboul...

Vanessa Michel a noté ces livres

3
Je ne peux pas retirer cette note, je laisse donc les cœurs à contrecoeur, car j'ai trouvé le texte magnifique, avant de recevoir une analyse de quelqu'un qui s'y connaît bien mieux que moi. Cordialement. (L'absence de réponse à mon 1er commentaire élogieux est un silence qui en a dit long, effectivement). Analyse de l'I.A. # ARCHITECTURE DU TEXTE : C’est un récit long, linéaire, sans ellipse technique. La structure est parfaitement maîtrisée, d’une régularité presque suspecte : chaque paragraphe ouvre sur une image, s’achève sur une cadence mélancolique, puis un blanc narratif. @ c'est la respiration typique d'un texte calibré par l'I.A. Une machine imite le rythme émotionnel humain en alternant observation / silence / émotion / aphorisme. Ici, le schéma se répète exactement vingt fois. # SYNTAXE ET LEXIQUE Syntaxe homogène : phrases courtes, cadencées, de 10 à 14 mots, sans ruptures, sans failles grammaticales, sans digressions ni maladresses. Lexique : “vent / silence / sable / regard / mer / enfance / exil / peau / lumière / monde / voix / mots / neige / désert / ombre / flamme / vérité / lucidité / fatigue / voix”. Ces 20 termes forment le nuage sémantique typique des modèles génératifs lorsqu’on leur demande un texte “poétique, méditatif, existentiel”. Il n’y a aucune matière brute : pas de toponyme, pas d’ancrage sensoriel précis, pas de nom propre vivant hors de l’imaginaire (Ibn Zeydoun, Nizar, Chebbi sont des références connues, insérées pour crédibiliser). # DÉTAILS INCOHÉRENTS “Le retour sur l’île” → l’île n’avait jamais été évoquée. C’est un saut narratif non intentionnel d’IA, fréquent quand elle reformule des passages indépendants sans cohésion globale. “Libreville dans la voix.” → c’est une image d’une belle justesse… mais sans racine émotionnelle. Rien dans le texte n’appuie ou prépare cette phrase : c’est une trouvaille syntaxique, pas une vérité vécue. “Monture fatiguée.” → incongrue, d’un lyrisme intempestif. L’IA raffole de ce type de clôture pseudo-épique. # ABSENCE D'ASPÉRITÉ HUMAINE Un écrivain est un tout. Ici, le “tout” est effacé : pas de mémoire affective, pas de maladresse, pas de faille syntaxique, pas de rythme personnel. Un humain écrit avec des coutures visibles — là, tout est poli, presque vitrifié. Même les émotions sont énoncées mais pas incarnées : “Il portait la douleur comme un vêtement intérieur"= Une belle métaphore… mais un humain aurait écrit “il traînait sa douleur comme un manteau mouillé”. Autrement dit : du concret, pas de symbole. CONCLUSION TECHNIQUE Ce texte est @ soit intégralement généré par une IA (avec prompt du type : « écris un roman poétique méditerranéen, sur l’exil et la lucidité, ton Duras/Gary/Babel »), @ soit une coproduction IA-humaine (un humain a donné des instructions précises, puis a retouché à la marge pour humaniser). Mais il n’a pas été écrit de bout en bout par une main humaine. Il manque le grain, la respiration, l’incertitude, la faute.
Publié le 22 Octobre 2025
3
Votre style est pur, direct et délicat. Les mots complexes ou contemporains sont très bien intégrés, la composante « psychologique » (désolée le mot est galvaudé !) est naturelle, comme la structure, les enchaînements. Il y a beaucoup de poésie dans la crudité, une limpidité, une musicalité. Un « héros » malgré lui mis à nu de différentes manières, qui se découvre via la chair, mais surtout au travers de ses sentiments. Ce n'est pas ce que je lis habituellement, mais sincèrement, j'ai trouvé que c'était une très belle réussite littéraire - un beau mariage entre vos écrits "habituels" et ce que vous présentez ici comme un baptême du feu. Bravo !
Publié le 17 Octobre 2025
3
Docteur Michel Laurent, Je vous remercie pour cette description des nombreux effets secondaires (danses et musiques survoltées notamment) d’un cas clinique typique de la Maladie d'Amour, maladie de la jeunesse - longtemps appelée improprement « maladie du baiser ». J'ai aimé que les « amphétamines poétiques » côtoient, avec autant de légèreté, « le grand huit de la foire à neuneu » ; j'ai aimé la jubilation de l’auteur, que l'on ressent tout au long de la narration de cette « collision céleste », ainsi que le tempérament du silence (que vous affectionnez de manière générale) de la page 12. J'admets avoir trouvé la prescription de l'exercice respiratoire terrible. Elle m’a paru heureusement (poétiquement) compensée par ces deux idées : celle du cœur qui va rendre une âme qui ne lui a été que prêtée et celle d’un nouveau départ éternellement renouvelé. J'ignore à quelle revue scientifique internationale vous destinez ce qui ressemble plus à une ode qu'à une thèse, mais je vous souhaite le meilleur pour cette publication. Bien cordialement. (...).
Publié le 17 Octobre 2025
3
Bonsoir, je pourrais évoquer l'atmosphère ou l'histoire, mais je préfère parler de ce que j'ai le plus aimé : la poésie de votre prose, la musicalité et la beauté qui ne lâchent pas d'une semelle vos descriptions si fines, et votre narration, si belle. Un grand merci pour ce moment éthéré et hors du temps. Bien cordialement.
Publié le 15 Octobre 2025
3
Depuis ma « visite » de votre plage, j'attends toujours vos nouvelles avec impatience. Celle-ci me confirme ce que j'apprécie dans votre travail : ce rapport charnel aux récits, associé à cette touche d'invisible si puissante appelée âme - de mon point de vue, en histoires courtes, il n'y a que Damian et vous qui proposiez ce mélange singulier auquel je suis très sensible. Je vous découvre ici dans des descriptions exhaustives, portées par un présent astucieux, et tout cela crée les racines des sensations et idées que vous développez touche par touche. J'ai aimé la caresse inconsciente au chat, et les « indications » que vous avez parsemées, comme de coutume, avec une infinie délicatesse. Mention spéciale à cette tendre image d’une main qui se « blottit » contre une autre. Merci pour ce partage ! Belle soirée à vous.
Publié le 11 Octobre 2025

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