@- Laurent Moussard - J'ai souri à la relecture de cette nouvelle. Non qu'elle soit drôle, loin de là, mais parce que je me suis souvenue de l'époque où Luciane Nutin l'avait mise en ligne, et qu'avec le recul, je me demande bien comment j'ai pu l’imaginer écrite par une femme. / Une époque où ça se tirait à la bourre, dans ces contrées monBestSelleriennes. Une époque de provoc et de grande émulation (petite pensée pour Hermann ;-))... /// Mais pour en revenir à "La grande roue", chapeau bas : carrément cash, ébouriffant. Quant au ballon rouge : un peu de poésie dans ce monde de brutes... Pour autant, sans grosse bite (…) ni Tampon (…), il me semble que ce serait perfect (deuxième clin d'œil au souvenir de mon com. après première lecture). / Merci pour ce nouveau partage, cher Laurent ! Bises et bon week-end, Michèle /// @- Laurent Moussard - PS : non, "sans", tout simplement. Et puis, comme je l'évoque un peu plus haut, tu t'amusais et aimais bien provoquer, à l'époque, si j'en juge par cette phrase en réponse à mon com. : "Personnellement, je ne porte pas de Tampax, mais de jolies et toutes douces serviettes Always" :-) !

@Fernand Fallou Tu as décidément l'art d'écrire des histoires à part sur un ton à part, mon cher Fernand. /// Celle-ci commence sur un récit dramatique, touchant de réalisme, puis elle vire au conte moderne avec ses femmes aimantes et sexys, ses hommes gentils et chanceux, ses improbabilités... que de contrastes ! /// Pour ma part, encore imprégnée de l'ambiance initiale, j'avoue avoir eu un peu de mal à m'en défaire pour aborder celle des casinos, de leurs combines comme de leurs leurres... De plus, au moment où je commençais à m'y habituer, tu fais allusion à une autre triste condition humaine... Du coup, j'ai totalement zappé martingales, paroli et tutti quanti ! Mais cela tient probablement aussi à mon peu d’attirance pour ce milieu. /// Arrivée à la fin, je me suis demandée pourquoi tu avais opté pour cette alternance. Une des réponses pourrait être de réunir drame et légèreté, comme pour mieux les révéler… /// Merci pour ce partage très original, rédigé dans ce style particulier et reconnaissable qui est le tien… et que j'apprécie énormément (à part tes non-concordances des temps ;-)). Bises et bonne soirée ! Michèle

@- Laurent Moussard - Je l'ai tant lue, cette magnifique nouvelle, que j'ai gardé le souvenir de la moindre impression ressentie. / C'est le choc des mentalités, la confrontation de la pureté et du sadisme, l'incompréhension de l'innocence face à la fatalité dans ce qu'elle a de plus cruel... Et j'ai toujours trouvé que tu avais si bien su te glisser dans le peau de ton héroïne que l'on vit ses émois et son imperméabilité à l'horreur jusqu'au dernier instant... C'est fort et ça ne peut qu'être salué ! Ce texte méritait de faire cavalier seul, aussi as-tu bien fait de le sortir de ton recueil... avis perso ;-) / Merci, bises et bonne journée ! Michèle

@Antar Abdelaziz 77 Me voici parvenue à la fin de ton beau roman. Un roman qui embrasse tous les critères du classicisme français. Un roman où nobles sentiments et religions ont la part belle. /// Je n'ai pu m'empêcher de faire des rapprochements avec notre époque troublée, bien qu'une différence notoire subsiste : la quasi disparition des valeurs qui font l’honnête homme. /// À te lire, j’ai retrouvé ce plaisir éprouvé plus jeune, lorsque ce genre littéraire alimentait mes rêves de futur idéalisé dans un monde meilleur. J’ai souvent pensé à Averroès aussi, même s'il a vécu à une autre époque. D'ailleurs, certaines scènes m’ont évoqué le film de Youssef Chahine, “Le destin”. /// Quant à ton style, il sert humblement et habilement ton histoire. Il sait se faire assez discret pour valoriser chaque situation, chaque émotion. Cela change agréablement des auteurs contemporains qui s’adonnent au démarquage stylistique, au risque de rendre le fond totalement accessoire… /// Je ne peux parler de la fin ni de mon état à la lire, afin de ne pas spoiler, aussi me contenterai-je de te dire qu’elle m’a touchée. /// Merci, cher Antar. Ce fut un véritable plaisir de te lire à nouveau. Pour preuve : je n’ai pas réussi à lâcher Hernando avant le mot fin ;-). Bises et bonne soirée, Michèle

@Alhéna Skat Très jolie légende, chère Alhéna. Très touchante de par son déroulement et sa morale accessible à tous. En tendant à contredire la réputation négative des sirènes et de leur chant, elle rétablit un juste équilibre et combat efficacement les préjugés, tout en mettant en garde contre l'envie d'imposer, en amour. /// Quant à votre fée précédente, Belkiss, celle dite "aux miettes", quelle ambiguïté ! Comme dans un rêve, les symboles fourmillent. Ils tournent autour de la réussite, la reconnaissance, la féminité... /// Merci pour cette série passionnante, chère amie. Merci à votre travailleur de l'ombre aussi ;-). Je vous embrasse, Michèle