A.P. Gounon

Saint Bleyras. Bonjour Georges. On retrouve, dans ce brandon désespéré, vos habituelles fulgurances. "La gloire des mondes s'écroule ", où trouver refuge ? Sur "les océans où se promènent, s'attardent et se fâchent les vents", dans les églises poussiéreuses et inquiétantes, ou plutôt en soi-même ? J'ai aimé les collines rouges devant les montagnes noires, un tableau de Gauguin, les trois officiants interchangeables, et cette constatation superbe " la gloire des mondes s'écroule", qui aurait fait un beau titre... Je vous embrasse. Anne

@Philippe Ribagnac. Bonjour Philippe ! L'idée de départ de cette petite pochade est charmante. Les photos sont belles. Les légendes auraient pu réveiller mon côté collet monté, mais il n' a pas rien dit. Bref, j'ai beaucoup aimé. Mes préférées ? La première, si belle, la 38 et la 51... Amitiés. Anne

@Annie Pic. Bonjour chère Annie. Cette nouvelle dystopique nous plonge dans l'angoisse la plus sombre, mais tu t'en sors avec ton habituelle maestria, et tout finit bien. Pourtant toutes ces inventions sont terriblement inquiétantes, et tu as raison d'intituler ton excellente nouvelle " La main du diable "! La couverture est magnifique. Bravo. Amitiés. Anne

@Catarina Viti. Merci Catarina d 'avoir partagé votre expérience, votre empathie, vos intuitions devant les désarrois de ces pauvres esprits atteints par des malheurs tristement humains. J'ai été particulièrement émue par le sort de ce pauvre Monsieur F. dont l'intelligence exceptionnelle était guettée par l'alzheimer... C'est très émouvant et bien écrit. J'ai beaucoup aimé la superbe danse du Mistral au début, votre défense de l'intuition, que nous méprisons bêtement, et j'ai adoré cette jolie phrase : " Ces chenapans de dieux antiques ne sont pas morts." Merci encore. Amitiés. Anne Et, bien sûr, je vais acheter le livre entier !

@Vanessa Michel. Chère Vanessa, vous m'aviez déjà cueillie avec l'histoire d'Odette, que j'ai finie les larmes aux yeux, mais avec votre texte sur la barbarie nazie, vous m'avez touchée en plein cœur : mon grand père fut une de ces victimes sur le destin desquelles vous travaillez avec tant de courage. Il faisait partie d'un groupe de résistants dans sa petite ville bretonne. Ils étaient dix huit. Il ont tous été arrêtés le même jour. On ne sait pas vraiment ce qui leur est arrivé. Certains pensent qu'ils ont été fusillés à Brest, d'autres ont trouvé leurs traces à Neuengamme...Son nom est inscrit sur le monument qui leur a été dédié. Il s'appelait Charles Thébaud. Je ne l'ai jamais connu. Je suis étonnée et pleine d'admiration qu'une jeune femme comme vous ait un coeur aussi grand, une sensibilité aussi vibrante pour se pencher ainsi sur la vieillesse, la barbarie, la mort. Je vous embrasse chaleureusement. Anne