Chronique du vertige numérique, à l'ère des IA immersives et du tout-connecté.
Inspirée du fantastique moderne et, plus modestement, des contes d'Edgar Allan Poe.
@A.P. Gounon
Bonjour chère Anne,
Merci pour ton commentaire qui me touche particulièrement. Je suis ravie que cette petite incursion dystopique t’ait plu, malgré l’ombre inquiétante qui plane sur toute l’histoire. Ta lecture attentive et généreuse me va droit au cœur.
Je suis aussi heureuse que la couverture t’ait séduite : elle reflète parfaitement l’atmosphère que je voulais donner à "La main du diable".
Merci encore pour ton soutien...
Je t'embrasse,
Annie
@Annie Pic. Bonjour chère Annie. Cette nouvelle dystopique nous plonge dans l'angoisse la plus sombre, mais tu t'en sors avec ton habituelle maestria, et tout finit bien. Pourtant toutes ces inventions sont terriblement inquiétantes, et tu as raison d'intituler ton excellente nouvelle " La main du diable "!
La couverture est magnifique. Bravo. Amitiés. Anne
Chère @Parthemise33
Comme toujours, j'adore votre humour délicieusement corrosif, et votre analyse malicieuse de mes écrits.
Faust, le clandestin, a eu la prétention de s'inviter entre deux lignes, et le sortilège technologique a fait le reste.
À force de pactiser avec les IA, il fallait bien que le diable finisse par réclamer sa part...
Merci pour votre lecture inspirée, et votre œil aquilesque, qui ne manque décidément jamais sa proie.
Amitiés, bises.
Annie
@Annie Pic Bilboquet et Macarons ! Comment cette nouvelle, aussi anticipative, a-t-elle échappé à mon radar d’experte en diableries, et à mon œil aquilesque ? Faust s’est invité en passager clandestin dans les interstices de ma lecture, et l’écran a ricané d’un rire méphistophélique. Heureusement, je suis vaccinée contre les diablotins. Comme disait Churchill, si vous êtes en enfer, continuez à avancer. Et j’ai eu raison : ce texte est une friandise empoisonnée, une satire brillante sur nos pactes numériques. Lanceuse d’alerte contre les sortilèges technologiques ? Oui, et avec panache. Danger or not danger ? Suspense. Merci Bisous Merci pour ce récit dont les questions restent suspendues comme des gouttelettes de parfum, et pour l’affiche, délicieusement flippante. Et que le Diable vous ait en son infernale garde !
Bonjour @carpov ,
Je voyais plutôt ce texte comme un rêve décousu, où la logique et la cohérence s'absorbent peu à peu...
Dans cette perte de repères, j'espérais entraîner le lecteur, le faire vaciller entre illusion et réalité.
Mais, je me soumets bien volontiers à votre lecture fouillée, dont l'interprétation, retient toute mon attention.
Merci encore pour vos précieux conseils... (dont je tiendrai compte), et pour l'intérêt que vous avez porté à cette chronique déjantée.
Amicalement,
Annie
Bonjour @Robert C ,
Rassurez-vous, je n'ai absolument pas perçu votre commentaire comme une dévalorisation de mon récit.
Bien au contraire, j'ai apprécié votre franchise.
Avec mes douze années d'expérience sur mBS, je souhaitais simplement souligner que la SF-fantastique est un genre peu apprécié sur le site.
Amicalement,
Annie
Bonjour @Annie Pic,
Merci de l'intérêt que vous portez à mon commentaire, qui ne cherche pas du tout à décrédibiliser votre travail ou à en enlever de la valeur. Si j'accepte d'en discuter, c'est qu'il m'a intéressé. Mais entrons dans le vif du sujet.
Peut-être auriez-vous dû expliquer davantage en quoi consistait le mode immersif... J’en ai l’idée, mais il me semble que dans ce mode le texte disparaît et qu’il réduit le personnage-lecteur à un spectateur immergé et faussement actif. Vous expliquez que Ludo entre complètement dans le récit, qu’il se dégage du contact avec les mots pour évoluer dans un scénario animé, c’est dans ce sens que je vous disais que le texte fonctionnerait mieux avec un film. Car, de l’objet livre, suite de mots qui doivent être lus, ce qui par là même suppose un recul, votre récit ne garde rien.
Autre détail qui m’a un peu chiffonné, la mention finale que la bouteille de Brandy est à moitié vide. Cela laisse entendre qu’il en a bu, plusieurs verres, et que donc il est retourné dans la « réalité » de son vendredi soir. À moins bien sûr que, tel le Horla, la main diabolique n’ait satisfait sa soif…
Sur le plan stylistique, je vous l’ai dit, je trouve vos phrases brèves très efficaces. Elles sont directes et strictes. Ce n’est pas un défaut, loin de là, mais il me semble qu’il manque parfois quelques tergiversations. J’avais relevé le passage de l’enterrement, très bref, très factuel. Mais cette façon de raconter ne colle pas, selon moi, avec l’incontournable émotion du personnage. Le livre immersif, du moins tel que je le conçois, devrait au contraire accentuer les sentiments, et provoquer chez le lecteur-héros des niveaux d’émotions qui lui sont inconnus. Ici, Ludovic me paraît trop distant et cela va à l'encontre de l'intense plaisir ou de l'angoisse qu'il ressent à sa "lecture".
Je comprends qu'il s'agit d'un choix narratif, et si je me permets de le remettre en question, ce n'est que dans le but de souligner qu'une option moins systématique aurait donné au récit davantage d'intensité. Bien sûr, ce n'est que mon point de vue, et il ne dépasse pas l'espace de quelques lignes amicales.
Bien à vous.
@Annie Pic
Mon commentaire ne cherchait pas à être dévalorisant, au contraire, j'ai aimé ce texte que je trouve très bien écrit et je n'ai aucun mépris pour le fantastique ou la sf. Au XIXe surtout de grands auteurs en ont écrit. Autodidacte moi-même, ce sont en fait le fantastique et la sf qui m'ont conduit à la littérature. Je n'avais juste pas accroché à d'autres textes de vous, affaire de goût personnel, mais je continue à suivre avec intérêt ce que vous écrivez.
Bonjour @Djénéba Ka Natou
Comme vous le soulignez si bien, notre monde croule sous les révolutions technologiques de tous ordres. C'est un véritable terrain d'inspiration pour les auteurs de science-fiction et de fantastique.
Je dirai même : un vivier d'idées où le réel dépasse parfois l'imaginaire.
J'y vois matière à explorer le futur sous des angles multiples : de la vision la plus subtile à la plus vertigineuse.
Merci sincèrement pour votre lecture et pour ce retour qui éclaire à nouveau le sens profond de mon texte.
Annie
Bonjour @Robert C ,
Merci pour votre retour honnête. Il me touche d’autant plus que vous aviez déjà croisé mes textes sans y accrocher.
Mon univers — entre fantastique et science-fiction — est loin de faire l'unanimité dans le royaume du bien écrire, j’en ai pleinement conscience.
C'est un genre souvent boudé, et pourtant...
Il échappe à la mièvrerie et aborde, à sa manière, des questions essentielles, futuristes, vitales même, sur notre époque et sur notre devenir.
Alors merci à vous d'avoir pris le temps de me laisser un message.
Qu'un texte plaise ou non, l'essentiel est qu'il ne laisse pas indifférent.
Annie
Bonjour @gaspard-off
Merci beaucoup pour votre critique constructive.
Mon univers est particulier, et je comprends tout à fait votre ressenti.
Vous soulevez un point intéressant :
Apparemment je n'ai pas totalement réussi à faire ressortir pleinement l'essence de cette chronique fantastique.
Là où vous voyez une suite d'images : conséquence de l'absence progressive des mots ; pour ma part, j'espérais accentuer la sensation d'étrangeté et d'angoisse auprès du lecteur.
Pour mieux comprendre votre remarque et me permettre d'améliorer mon texte, pourriez-vous me préciser :
Est-ce l'aspect des redites volontaires ? (la ruelle, les poubelles, etc.)
Ou bien la brièveté de mes phrases ?
La distance émotionnelle du narrateur est-elle incompatible avec l'atmosphère que j'ai tenté de créer, dans un esprit proche de celui d'Edgar Poe ?
Merci encore pour votre regard attentif et précieux.
Annie
Chère @Alhéna Skat
Vous avez parfaitement saisi le sens profond de cette chronique.
En peu de mots, je l'ai voulu brève, inquiétante et percutante.
Si j'ai réussi, ne serait-ce qu'un instant, à vous troubler, alors j'ai sans doute atteint mon but.
Notre avenir n'a jamais été aussi proche de cet enfermement qui nous guette et s'avance masqué, sous couvert de progrès.
Je vous remercie sincèrement pour votre lecture attentive et vous embrasse avec toute ma gratitude.
Annie
Bonjour @Annie Pic . Le thème de votre texte est si pertinent dans "un monde où ns sommes submergés de revolution technologique. Le futur fait peur, si ns n'y prenons garde ns serons englouties par toutes ces inventions. Fort heureusement Ludovic s'est réveillé à temps. Une écriture simple pour dénoncer une société en perte de vitesses
Bonjour @Annie Pic,
Merci pour votre proposition.
Votre récit est vif, il va très vite sans s'alanguir sur des passages qui auraient mérité à mon sens davantage d'attention (je pense notamment à l'enterrement). J'ai trouvé votre écriture efficace, mais un peu répétitive grammaticalement. Ce n'est pas un reproche, mais une simple question de goût. La chute ne m'a pas surpris, mais je dois reconnaître qu'elle est très bien amenée. Vous avez un sens affûté de l'anticipation, et les capsules immersives que vous imaginez dans lesquelles le lecteur devient le personnage existeront. Mais je vois un problème que vous ne soulevez pas : un texte n'est pas une suite d'images, or Ludo se trouve plongé dans un sorte de film (j'essaie de ne pas trop dévoiler), dans lequel les mots ont disparu. Je pense que le récit aurait mieux fonctionné avec une oeuvre cinématographique.
@Annie Pic
Bonjour, chère Annie,
Quelle histoire ! Un texte court, incisif et punchy, tout ce que j’aime, on ne se perd pas dans des circonvolutions étirées ad nauseam. Vous manipulez le lecteur à votre guise et vous usez de fausses pistes pour le perdre. Ce qui fait le plus peur, c’est que vous envisagez cet avenir tellement proche (2028 !) et ces livres dans lesquels on s’immerge, deviennent terriblement inquiétants…
Voilà ! Maintenant que vous m’avez bien fait stresser, il est temps que je prenne un bon vieux livre papier que je pourrai refermer si j’ai trop peur ! Félicitations pour ce texte, toujours différent de votre production, quelle palette !
Merci encore pour cette idée tellement originale.
Je vous embrasse très chaleureusement,
Alhéna.
Chère @Vanessa Michel
Merci pour l'intérêt que vous portez à "La Main du diable".
Pour moi, écrire, c'est anticiper le présent. Comme vous l'avez si bien remarqué, certaines de mes histoires fantastiques (entre autres - Possession virtuelle) écrites il y a une ou deux décennies, résonnent aujourd'hui avec une étrange justesse.
Qui sait ? Peut-être que mon imaginaire, arrive à percevoir les multiples possibles de demain...
Belle journée à vous,
Annie
@Clara King 1
Merci Clara,
Votre lecture attentive et votre retour enthousiaste confirment le sens que j'ai voulu donner à cette histoire. Dans cette ère de changement radical, où la dispersion du monde frôle parfois l'incohérence de nos vies, j'ai tenté, à mon échelle, de mettre en lumière les dérives et les dangers qui nous guettent.
Annie
Chère Annie,
De la couverture à la chute, surprenante, tout est en symbiose. J'ai apprécié cette mise en abyme, ainsi que les liens tissés entre les différents symboles du « mal », qu’ils évoluent dans la matière ou dans l'imaginaire. Ces liens où l'I.A. bascule du côté obscur, attirant irrésistiblement à elle l’humain / l'humanité… mais… mais… Merci pour ce partage ! Bien cordialement. P.S. : Ayant découvert vos capacités médiumniques dans « Possession virtuelle », je me dis que ce qui fiche le plus les jetons reste votre description d'une « session » de lecture de 2028 - autant dire : de demain !
Publié le 10 Octobre 2025
Annie Pic
Biographie
Autrice de romans fantastiques et d'anticipation.
Je détourne, je contourne, je débranche… et je réinvente le réel.
Ainsi va le...
Ce livre est noté par
@A.P. Gounon
Bonjour chère Anne,
Merci pour ton commentaire qui me touche particulièrement. Je suis ravie que cette petite incursion dystopique t’ait plu, malgré l’ombre inquiétante qui plane sur toute l’histoire. Ta lecture attentive et généreuse me va droit au cœur.
Je suis aussi heureuse que la couverture t’ait séduite : elle reflète parfaitement l’atmosphère que je voulais donner à "La main du diable".
Merci encore pour ton soutien...
Je t'embrasse,
Annie
Chère @Parthemise33
Comme toujours, j'adore votre humour délicieusement corrosif, et votre analyse malicieuse de mes écrits.
Faust, le clandestin, a eu la prétention de s'inviter entre deux lignes, et le sortilège technologique a fait le reste.
À force de pactiser avec les IA, il fallait bien que le diable finisse par réclamer sa part...
Merci pour votre lecture inspirée, et votre œil aquilesque, qui ne manque décidément jamais sa proie.
Amitiés, bises.
Annie
Bonjour @carpov ,
Je voyais plutôt ce texte comme un rêve décousu, où la logique et la cohérence s'absorbent peu à peu...
Dans cette perte de repères, j'espérais entraîner le lecteur, le faire vaciller entre illusion et réalité.
Mais, je me soumets bien volontiers à votre lecture fouillée, dont l'interprétation, retient toute mon attention.
Merci encore pour vos précieux conseils... (dont je tiendrai compte), et pour l'intérêt que vous avez porté à cette chronique déjantée.
Amicalement,
Annie
Bonjour @Robert C ,
Rassurez-vous, je n'ai absolument pas perçu votre commentaire comme une dévalorisation de mon récit.
Bien au contraire, j'ai apprécié votre franchise.
Avec mes douze années d'expérience sur mBS, je souhaitais simplement souligner que la SF-fantastique est un genre peu apprécié sur le site.
Amicalement,
Annie
Bonjour @Annie Pic,
Merci de l'intérêt que vous portez à mon commentaire, qui ne cherche pas du tout à décrédibiliser votre travail ou à en enlever de la valeur. Si j'accepte d'en discuter, c'est qu'il m'a intéressé. Mais entrons dans le vif du sujet.
Peut-être auriez-vous dû expliquer davantage en quoi consistait le mode immersif... J’en ai l’idée, mais il me semble que dans ce mode le texte disparaît et qu’il réduit le personnage-lecteur à un spectateur immergé et faussement actif. Vous expliquez que Ludo entre complètement dans le récit, qu’il se dégage du contact avec les mots pour évoluer dans un scénario animé, c’est dans ce sens que je vous disais que le texte fonctionnerait mieux avec un film. Car, de l’objet livre, suite de mots qui doivent être lus, ce qui par là même suppose un recul, votre récit ne garde rien.
Autre détail qui m’a un peu chiffonné, la mention finale que la bouteille de Brandy est à moitié vide. Cela laisse entendre qu’il en a bu, plusieurs verres, et que donc il est retourné dans la « réalité » de son vendredi soir. À moins bien sûr que, tel le Horla, la main diabolique n’ait satisfait sa soif…
Sur le plan stylistique, je vous l’ai dit, je trouve vos phrases brèves très efficaces. Elles sont directes et strictes. Ce n’est pas un défaut, loin de là, mais il me semble qu’il manque parfois quelques tergiversations. J’avais relevé le passage de l’enterrement, très bref, très factuel. Mais cette façon de raconter ne colle pas, selon moi, avec l’incontournable émotion du personnage. Le livre immersif, du moins tel que je le conçois, devrait au contraire accentuer les sentiments, et provoquer chez le lecteur-héros des niveaux d’émotions qui lui sont inconnus. Ici, Ludovic me paraît trop distant et cela va à l'encontre de l'intense plaisir ou de l'angoisse qu'il ressent à sa "lecture".
Je comprends qu'il s'agit d'un choix narratif, et si je me permets de le remettre en question, ce n'est que dans le but de souligner qu'une option moins systématique aurait donné au récit davantage d'intensité. Bien sûr, ce n'est que mon point de vue, et il ne dépasse pas l'espace de quelques lignes amicales.
Bien à vous.
@Annie Pic
Mon commentaire ne cherchait pas à être dévalorisant, au contraire, j'ai aimé ce texte que je trouve très bien écrit et je n'ai aucun mépris pour le fantastique ou la sf. Au XIXe surtout de grands auteurs en ont écrit. Autodidacte moi-même, ce sont en fait le fantastique et la sf qui m'ont conduit à la littérature. Je n'avais juste pas accroché à d'autres textes de vous, affaire de goût personnel, mais je continue à suivre avec intérêt ce que vous écrivez.
Bonjour @Djénéba Ka Natou
Comme vous le soulignez si bien, notre monde croule sous les révolutions technologiques de tous ordres. C'est un véritable terrain d'inspiration pour les auteurs de science-fiction et de fantastique.
Je dirai même : un vivier d'idées où le réel dépasse parfois l'imaginaire.
J'y vois matière à explorer le futur sous des angles multiples : de la vision la plus subtile à la plus vertigineuse.
Merci sincèrement pour votre lecture et pour ce retour qui éclaire à nouveau le sens profond de mon texte.
Annie
Bonjour @Robert C ,
Merci pour votre retour honnête. Il me touche d’autant plus que vous aviez déjà croisé mes textes sans y accrocher.
Mon univers — entre fantastique et science-fiction — est loin de faire l'unanimité dans le royaume du bien écrire, j’en ai pleinement conscience.
C'est un genre souvent boudé, et pourtant...
Il échappe à la mièvrerie et aborde, à sa manière, des questions essentielles, futuristes, vitales même, sur notre époque et sur notre devenir.
Alors merci à vous d'avoir pris le temps de me laisser un message.
Qu'un texte plaise ou non, l'essentiel est qu'il ne laisse pas indifférent.
Annie
Bonjour @gaspard-off
Merci beaucoup pour votre critique constructive.
Mon univers est particulier, et je comprends tout à fait votre ressenti.
Vous soulevez un point intéressant :
Apparemment je n'ai pas totalement réussi à faire ressortir pleinement l'essence de cette chronique fantastique.
Là où vous voyez une suite d'images : conséquence de l'absence progressive des mots ; pour ma part, j'espérais accentuer la sensation d'étrangeté et d'angoisse auprès du lecteur.
Pour mieux comprendre votre remarque et me permettre d'améliorer mon texte, pourriez-vous me préciser :
Est-ce l'aspect des redites volontaires ? (la ruelle, les poubelles, etc.)
Ou bien la brièveté de mes phrases ?
La distance émotionnelle du narrateur est-elle incompatible avec l'atmosphère que j'ai tenté de créer, dans un esprit proche de celui d'Edgar Poe ?
Merci encore pour votre regard attentif et précieux.
Annie
Chère @Alhéna Skat
Vous avez parfaitement saisi le sens profond de cette chronique.
En peu de mots, je l'ai voulu brève, inquiétante et percutante.
Si j'ai réussi, ne serait-ce qu'un instant, à vous troubler, alors j'ai sans doute atteint mon but.
Notre avenir n'a jamais été aussi proche de cet enfermement qui nous guette et s'avance masqué, sous couvert de progrès.
Je vous remercie sincèrement pour votre lecture attentive et vous embrasse avec toute ma gratitude.
Annie
Bonjour @Annie Pic,
Merci pour votre proposition.
Votre récit est vif, il va très vite sans s'alanguir sur des passages qui auraient mérité à mon sens davantage d'attention (je pense notamment à l'enterrement). J'ai trouvé votre écriture efficace, mais un peu répétitive grammaticalement. Ce n'est pas un reproche, mais une simple question de goût. La chute ne m'a pas surpris, mais je dois reconnaître qu'elle est très bien amenée. Vous avez un sens affûté de l'anticipation, et les capsules immersives que vous imaginez dans lesquelles le lecteur devient le personnage existeront. Mais je vois un problème que vous ne soulevez pas : un texte n'est pas une suite d'images, or Ludo se trouve plongé dans un sorte de film (j'essaie de ne pas trop dévoiler), dans lequel les mots ont disparu. Je pense que le récit aurait mieux fonctionné avec une oeuvre cinématographique.
Chère @Vanessa Michel
Merci pour l'intérêt que vous portez à "La Main du diable".
Pour moi, écrire, c'est anticiper le présent. Comme vous l'avez si bien remarqué, certaines de mes histoires fantastiques (entre autres - Possession virtuelle) écrites il y a une ou deux décennies, résonnent aujourd'hui avec une étrange justesse.
Qui sait ? Peut-être que mon imaginaire, arrive à percevoir les multiples possibles de demain...
Belle journée à vous,
Annie
@Clara King 1
Merci Clara,
Votre lecture attentive et votre retour enthousiaste confirment le sens que j'ai voulu donner à cette histoire. Dans cette ère de changement radical, où la dispersion du monde frôle parfois l'incohérence de nos vies, j'ai tenté, à mon échelle, de mettre en lumière les dérives et les dangers qui nous guettent.
Annie