Entre chaume et rails, le livre le+ délicat

La gare n'est pas loin...

Synopsis

En février 1948, dans une maison de chaume à Villers-sur-Mer, un enfant naît dans un monde de silence, de rosiers humides et du grondement des trains. Entre chaume et rails retrace les premières années d’une enfance normande (1948–1953), marquée par les non-dits familiaux, une grand-mère exigeant qu’on l’appelle
« Mamy » et qu’on renomme son mari « Gabriel », un jardin clos, les séances de cinéma, les cueillettes à marée basse, et la panthère de bronze dans le couloir. À travers treize épisodes sensoriels,
Gérard Lamy restitue l’atmosphère d’une France rurale d’après-guerre, où chaque geste, chaque odeur, chaque silence raconte une histoire qu’on ne dit pas. Un récit intime, ancré dans la terre et la mémoire.

L'auteur Gérard Lamy 

Gérard Lamy est un ancien professeur de l’Éducation nationale, aujourd’hui retraité, dont la vie a toujours été traversée par deux passions silencieuses : transmettre — et écrire. Né en 1948 à Villers-sur-Mer, en Normandie, il a grandi entre chaume et rails, dans ce creux de terre où les mots se disent peu, mais se ressentent profondément. Après une carrière consacrée à l’enseignement, il se tourne vers l’écriture mémorielle comme ultime forme de transmission. Entre chaume et rails est le premier volet d’une série autobiographique qui explore, avec pudeur et précision sensorielle, les traces laissées par l’enfance, la famille et les paysages de l’après-guerre français.

Ils ont aimé

Daniel

En effet une écriture très sensorielle et plaisante car vous prenez la peine de vous arrêter sur des odeurs, des gestes à l'aide d' images et d'allégories pour décrire diverses situations. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'environnement charmant champêtre que vous décrivez qui semble appartenir à un autre temps, un temps où le rapport avec les gens était plus simple, plus direct plus sain au contact de la nature. Vous avez aussi une phrase criante de vérité et d'intelligence qui m'a bien plu lorsque vous expliquez que lors de l'enfance, on comprend sans savoir. Curieusement un de vos personnages principaux, cette mère et femme autoritaire et inhumaine m'a fait penser pour mon grand plaisir au personnage de Folcoche dans vipère au poing, roman qui m'a marqué. . 

Michel Laurent

Votre écriture a quelque chose de rare, un mélange de précision et d’élégance qui installe immédiatement une atmosphère dense et habitée. Cette maison un peu en contrebas, vue à hauteur d’enfant, devient un décor vibrant, presque tactile. Vos personnages surgissent avec une netteté admirable, francs, sans maniérisme, décrits avec une justesse qui touche. Cette retenue, ce « personne ne se plaignait, personne n’osait », dit mille choses sous la surface.

J’ai particulièrement aimé la manière dont vous faites affleurer les images fortes : Marie et sa façon théâtrale de présenter son mari comme « son jardinier », l’épisode de la sirène, le garage, le rituel du cinéma… Ce sont de petites portes entrouvertes sur un univers qui ne demande qu’à prendre de l’ampleur.
En refermant votre texte, on sent un vrai potentiel narratif, une matière romanesque qui pourrait, si vous le souhaitiez, se déployer vers un grand récit d’aventure intime. Vous avez certainement le talent nécessaire pour l’écrire. Continuez. 

Une phrase

« Ces après-midi-là — cinéma, bonbons, mer — formaient un triangle parfait, une bulle où le temps ne pesait pas. » 

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C’est pour cela qu’il le publie sur monBestSeller.