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Le 05 Jan 2021

Pourquoi monBestSeller ? Vu par Winston Churchill

Apprivoiser l'écriture pour en devenir l'esclave

L'écriture est une aventure. Au début c'est un jeu, puis c'est une amante, ensuite c'est un maître et ça devient un tyran

Winston churchill, homme d'Etat britannique lutte face au nazisme. Son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni durant la Seconde Guerre en font un héros mythique du 20 ème siècle. Ses talents d'orateur ont fait de lui un des hommes politiques les plus reconnus. Ses revenus viennent essentiellement de sa plume. Ses dons d'écriture seront récompensés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature.

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@ Catarina Viti
Je crois que la question est posée mais vous répondez, comme souvent d'ailleurs, à côté.
Pourquoi ? "beuh" comme disent les italiens.
Toute personne qui laisse dominer tyranniquement sa vie par ses passions ou centres d'intérêt, au point de sacrifier des choses plus essentielles (famille par exemple...) en est nécessairement l'esclave.
Peut-il alors prétendre être autre chose que profondément égoïste ?
Je peux aussi comprendre que ce soit une revendication parfaitement assumée par certain(e)s. Aucun étonnement à cela.
Après, si vous ne le comprenez pas...
La réponse à cette question de fond est en tous les cas éclairante sur certaines réactions d'auteurs.

Publié le 16 Janvier 2021

Voilà qui éclaire drôlement les déclarations d'auteurs selon lesquels l'écriture ne serait qu'une partie de plaisir...

Publié le 16 Janvier 2021

Je trouve étonnante cette phrase dans la bouche d'un homme de cette trempe.
il connut deux traversées du désert : bouc émissaire de l'opération foireuse des Dardanelles puis une dizaine d'année avant la seconde guerre mondiale, mais il a pourtant toujours su remonter la pente.
C'est le signe en soi d'une grande force de caractère.
Nous savons aussi le rôle qu'il joua dans la bataille d'Angleterre et plus largement dans la victoire face au nazisme. Une confirmation donc d'une trempe hors du commun.
La question qui me vient est alors : comment un homme avec cette apparente si grande force de caractère a t'il pu se laisser dominer par l'écriture ? Est-ce parce qu'elle procure à ce point un immense plaisir et à l'instar d'autres drogues, elle est tout autant susceptible d'avilir ?
La leçon que cela porte est peut-être qu'il faut parfois plus de force pour se dominer soi-même que de dominer tout un pays.
C'est aussi, je le ressens ainsi le concernant, une incitation à ne pas confondre les mots "égo" et "écrit".

Publié le 15 Janvier 2021

Apprivoiser l'écriture pour en devenir esclave ? C'est assurément ce qui correspond le mieux à cette citation de sir Winston Churchill.
Pas angliciste comme toi cher ami @Boris Phillips, mais admiratif du personnage comme notre amie @lamish, pour de nombreuses raisons : sa carrière d'officier de cavalerie à ses débuts, sa longue carrière d'homme politique, sa longévité (90 ans tout de même) sachant ce qu'il ingurgitait comme alcool et effluves goudronnés de cigares, et pour le domaine qui nous intéresse, ses talents d'orateur et ses bons mots.
Tu as eu raison, Boris, de préciser qu'il "devint un maître de la dialectique, de la phrase qui tombe toujours juste suivant la circonstance". Je retiendrai deux autres citations qui caractérisent cette justesse :
— Vous aviez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre.
— Je suis prêt à rencontrer mon Créateur. Quant à savoir s'il est préparé à l'épreuve de me voir, c'est une autre histoire.

Publié le 13 Janvier 2021

@monBestSeller
Angliciste reconnu par quelques autorités académiques, anglophile affirmé et admirateur des nombreuses facettes de l'homme d’État autant que de l'être humain qu'il fut, je me permets d'apporter une contribution à cet article.
Quitte à paraître horriblement ennuyeux et pontifiant, il me semble que la carrière de Sir Winston est une parfaite illustration de cette citation qui lui est attribuée.
Membre désargenté de l'illustre famille aristocratique Spencer, c'est fort tôt qu'il chercha à alimenter son penchant à une vie aisée en ayant recours à l'écriture : le journalisme payant mieux que les aléas d'une vie d'officier sur les confins de l'Empire britannique, il bâtit sa réputation d'aventurier lors de la seconde guerre des Boers.
Ensuite, lors du long, douloureux et glorieux parcours de sa vie politique, il devint un maître de la dialectique, de la phrase qui tombe toujours juste suivant la circonstance.
Où pouvait bien se situer - à ses yeux et dans son verbe d'esthète - l'infime limite entre le jeu, sur les vocables, le désir de les maîtriser et l'asservissement à les employer ? Lui seul aurait pu répondre à cette question !
Toujours est-il que lui-même doutait de ses propres aptitudes artistiques... qu'il s'agisse de peinture ou d'écriture.
Vous pourriez me rétorquer qu'il fut lauréat du "Nobelpriset i litteratur" en 1953. Lorsqu'on sait que Saint-John Perse ou Bob Dylan reçurent les mêmes lauriers... on peut parfois douter du discernement des membres de l'Académie Suédoise.
Puissent les mânes de ce grand homme pardonner mon insignifiant persiflage érudit... lui qui pouvait annoncer la tête haute "Courage is going from failure to failure without losing enthusiasm"
Amicalement et avec humour.
Philippe.

Publié le 13 Janvier 2021