À vous, jeunes lecteurs, jeunes lectrices,
Content de vous trouver ici. Vous devez vous sentir un peu seuls, mais rassurez-vous, vous ne l’êtes pas.
Vous êtes juste peu visibles, commentez assez peu, publiez rarement.
Nous autres, les moins jeunes et les plus âgés, sommes passés par là. Un peu de pudeur, pas mal de timidité, une grosse dose de manque de confiance, et un ego pas encore surdimensionné.
Nous autres adorerions vous lire, vous entendre faire vos retours sur ce que vous lisez et nous faire lire ce que vous avez à exprimer.
Comme tout adulte ouvert, nous sommes toujours curieux de savoir ce que les jeunes ressentent, et le comparer à ce que nous ressentons aujourd’hui.
C’est peut-être cela qui vous freine tant…
Et si nous vous écoutions, nous vous lisions, avec ce que nous étions jeunes, plutôt qu’avec ce que nous sommes devenus ?
Peut-être vous sentiriez-vous plus autorisés, plus légitimes, plus détendus ?
Cela vous motiverait probablement, ou du moins, cela vous inclurait davantage.
Alors partons tout de suite d’un fait que peu d’adultes arriveront à contester : on ne peut rien vous reprocher. Vous êtes essentiellement ce que nous avons fait de vous, par l’exemple (et pas toujours le meilleur), par l’éducation (souvent axée sur l’efficacité), par les règles....
Comment alors pourrait-on vous reprocher de ne pas suivre notre voie quand on a tout fait pour vous en tracer une autre, moins envieuse, mais tellement plus basique ?
A quel âge vous a-t-on mis dans les mains votre premier écran ?
Vous ne vous en souvenez pas ? C’est bien là tout le problème.
Quelle urgence y avait-il à vous faire cela, si ce n’est que vous nous fichiez la paix quelques minutes lorsque nous rentrions du boulot.
A quel âge vous a-t-on expliqué l’intérêt, le plaisir et la beauté de la littérature ?
Vous n’en avez pas souvenir ? Peut-être car cela ne s’est jamais produit…
Après tout, ça, c’est le boulot des profs, non ?
A quel âge vous a-t-on emmené en voyage, ou à la montagne, ou dans le désert, ou à la campagne, quelques jours, sans Internet ?
Juste pour vous montrer les beautés de la nature, la qualité du silence, la fraîcheur de l’herbe au petit matin. Juste pour que vous ressentiez aussi, parfois, un tout petit peu d’ennui et ouvriez le premier bouquin qui vous tombe sous la main.
A quel âge vous a-t-on offert l’ennui ?...
Ce magnifique et pourtant redouté instant où vous ne savez pas quoi faire, où vous n’avez pas d’idées, où vous n’avez plus vos repères, où tout est ralenti, calme, différent. Étrangement différent.
Cet instant où vous, et seuls vous, auriez utilisé vos ressources propres, votre nature, votre force, votre personnalité, et toute votre imagination, pour vous créer un moment de plaisir, d’intérêt, de découverte ; à quel âge vous l’a-t-on permis ?
Vous ne vous êtes ennuyés que de nos discussions d’adultes, de nos soucis du quotidien, de notre étroitesse d’esprit, de nos jugements et de nos égoïsmes.
Alors vous nous le rendez bien. Puisque nos vies sont trop chargées, que vous êtes un souci au quotidien, que l’important c’est d’abord de ramener des sous à la maison, que nos problèmes de cœur sont de vrais problèmes de cœur, eux…, vous vous isolez, seul ou en groupe, dans le divertissement immédiat.
Pourtant…
Pourtant, vous êtes ici. Sur un site littéraire.
Là où l’on peut lire des livres dont personne n’a jamais entendu parlé, qui ne passent ni à la TV, ni sur Insta, ni sur TikTok, ni par les recommandations de vos potes.
Vous êtes ici, pour lire quelque chose, en fonction du titre, de la couverture peut-être, du synopsis souvent, du nombre de pages aussi, parfois.
Et certains d’entre vous sont là aussi parce qu’il ont fait le pas : ils ont écrit quelque chose !
Quelques pages, quelques chapitres, tout un roman !
Eh oui, il y a aussi de la jeunesse dans ce qu’on peut lire ici.
Oui. On trouve de tout ici.
Le meilleur de chacun, au moment où il s’est lancé. Peu importe que les mauvais esprits disent que c’est parfois le pire. Ça a tout de même été le meilleur, pour certains, de ce qu’ils ont pu faire à ce stade de leur écriture.
Et ça, c’est merveilleux !
Et ça, ça vous parle.
Vous, les plus jeunes, moins dans le jugement, moins dans la catégorisation, et bien davantage dans les émotions que vous vous autorisez. Vous avez ici de quoi satisfaire nombre de vos désirs de lecture et, surtout, de vous en créer de nouveaux.
En prime, vous aurez quelque fois des retours constructifs, des critiques qui font avancer, qui motivent, des idées, des axes d’amélioration, bref, du soutien.
Vous avez goûté à la diversité, à l’inclusivité, à la tolérance, à la différence.
Vous avez été biberonnés à ça, à l’école, entre potes, grâce à Internet.
Et ici, vous retrouvez un peu de ce qui vous fait vibrer, cette liberté d’être qui on est, un peu anonyme mais quelque part un peu affiché aussi.
Ça vous plaît, cet espace où le pseudo vous protège et, du même coup, vous autorise à vous dévoiler, ou à mater ceux qui se dévoilent.
Un peu exhib, un peu voyeur.
À l’écrit, les images, on se les fait nous-mêmes, et souvent elles nous parlent davantage.
L’écran, c’est vous qui le créez, c’est pour vous, et pour vous seul qu’il existe.
Vous avez compris ce qu’on ne vous a jamais expliqué : lire, à votre rythme, dans votre coin, ce qui vous plait, 2 pages ou 200, c’est juste cool.
Un petit plaisir solitaire, qui vous appartient, dont les adultes n’ont rien à savoir, et qui vous fait un bien fou.
Alors, kiffez !
Allez-y, sans modération. Ça ne va pas bousiller vos yeux, ça ne va pas vous rendre plus violents, ça ne vous isolera jamais, ça ne va pas perturber votre libido.
Au pire, ça va vous donner des idées.
Au pire, vous allez vous ennuyer quelques secondes le temps que votre cerveau crée, enfin, les images qui manquent.
Tout ça gratuitement.
Damian Jade
Vous avez un livre dans votre tiroir ?
Publier gratuitement votre livre
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@gaetan b
Nous récoltons ce que nous semons, dans plus ou moins toutes les relations que nous établissons. Si nous la nourrissons, elle nous donnera des fleurs. Si nous l'arrosons quand cela nous chante, elle se parsèmera d'épines ... Un prêté pour un rendu. Il faut donner pour recevoir, une valeur qui est mise à l'honneur ici et qui n'est jamais à sens unique : les plus âgés doivent se donner les moyens de faire partie du monde des plus jeunes et inversement.
Je pense que l'art a le pouvoir de réunir toutes les générations, tout en tenant compte des sensibilités de chacun. Jeunes, moins jeunes, nous sommes tous des grands enfants. Nous ne cessons jamais d'apprendre, du moins jusqu'au jour où nous fermons les yeux. Merci @Damian Jade pour ce très bel appel à la jeunesse.
@Damian Jade oui, en effet, c'est en réponse aux commentaires.
@Mélodie Ducoeur Dites-moi si je me trompe, mais il me paraît évident que vous ne vous adressez pas à moi, n'est-ce pas ? ;-)
Je crois que vous vous adressez à d'autres (vous faisiez référence aux commentaires).
@Salvador Riccardo, et vous autres nos complices en lecture-écriture, il me semble qu'on a juste à avancer, proposer, partager, faire lire et écrire en mode ludique, l'écriture, rien de surplombant, surtout. Un bref atelier d'écriture m'avait fait rencontrer des collégiens et nous avions joué sur j'aime / j'aime telle ou telle couleur, et ensuite les échanges horizontaux venaient. Bons souvenirs... ne désespérons pas, mais partageons !
Merci @Damian Jade d'ouvrir le débat sur la jeunesse. Un public que je prends beaucoup de plaisir à rencontrer. Les jeunes d'aujourd'hui n'ont pas les mêmes centres d'intérêt que ceux des décennies précédentes. Et c'est normal ! Ils ne rencontrent pas non plus les mêmes problématiques. Ils passent du temps sur les écrans, lis-je dans les commentaires... Ce n'est pas propre à la jeunesse. Nous sommes tous derrière nos écrans et, comme eux, nous y trouvons des avantages. Il y a quelques mois, j'ai pris le train et à ma plus grande stupéfaction : j'ai vu une étudiante tricoter, un groupe de jeunes qui jouaient aux cartes, un autre étudiant qui révisait ses cours tandis que des hommes et des femmes, âgés de 30 à 60 ans, travaillaient sur leur PC portable ou étaient les yeux rivés sur leur téléphone. Alors qui passe le plus de temps sur les écrans sur une journée ? C'est discutable. Et ne me dites pas que nous n'y sommes que pour le travail ! Comme les jeunes, nous nous divertissons également. La jeunesse est sur Tiktok ? Eh bien, si vous souhaitez la toucher, allez sur Tiktok, au lieu de déplorer qu'elle n'est pas (ou peu) sur MBS ? Et puis surtout n'oubliez pas qu'elle passe la majorité de son temps sur les bancs d'école. Etes-vous allés à la rencontre de ce public pour lui donner envie de vous lire ? Est-ce que ce que vous écrivez a des chances de le séduire ? Est-ce que vous connaissez bien les jeunes ? Quelles sont leurs aspirations, leurs goûts, les problématiques qu'ils rencontrent ? Et si vous vous mettiez à leur place ? Je suis persuadée qu'on peut donner le goût de la lecture à beaucoup de personnes, jeunes ou moins jeunes d'ailleurs. Nous, les écrivains, sommes les mieux placés pour donner envie au public de nous découvrir, mais encore faut-il aller à sa rencontre et je ne suis pas sûre que c'est en restant derrière notre écran que nous sommes le plus efficace. Il faut agir si on veut que les choses changent en allant à la rencontre du public que l'on souhaite toucher et en apprenant à le connaître. J'ai constaté sur le "terrain" que les jeunes d'aujourd'hui lisent. Ils écrivent aussi (ou en rêvent, comme nous à leur âge). Grâce à des plateformes comme Wattpad, ils sont nombreux à tenter l'exercice et à confronter leurs textes au public. Etes-vous allés lire ce qu'ils écrivent sur ce genre de plateforme ? Etes-vous allés leur parler de MBS en allant là où ils sont ? Mais peut-être, que comme le dit @Marie Berchoud, la cohabitation ne sera de toute façon pas aisée (le perpétuel "conflit" générationnel ?).
Mieux vaut tard que jamais, oui. Convaincu que, en matière d'éducation, il n'est jamais trop tard.
Un peu de restrictions, pas mal de plaisir et une grosse dose de bienveillance. À tout âge, dans tous milieux.
@Damian Jade As-tu vu ce qu'envisagent de mettre en place les Chinois pour contrecarrer l'effet lobotomisant des tablettes et autres supports numériques sur les enfants et les adolescents ? Ils ont imaginé un succédané à la défection parentale, au manque d'autorité, qui imposerait techniquement des limites temporelles à l'emploi de ces supports.
Ils examinent également le retour aux manuels scolaires, après avoir constaté que les enfants assimilent mieux ce que leur disent les livres plutôt que les tablettes.
C'est à l'échelle planétaire que le sujet interpelle les gourvernants.
Alors certes, il est peut-être un peu tard pour redresser la barre sans dommages collatéraux. Certes, toutes ces dérives auraient pu être anticipées sans difficulté, si l'on avait bien voulu les étudier, avant de privilégier la manne économique. Certes, une fois de plus, ce sont ceux qui les ont déjà subis, ces dommages, qui vont les subir encore, sous une autre forme.
Mais restons positifs : mieux vaut tard que jamais, n'est-il pas ;-) ? Ces constats, ces analyses, ces prises de consciences, malheureusement trop tardives, restent malgré tout porteurs d'espoir. Un peu comme ceux qui visent à endiguer les souffrances de notre planète depuis quelques décennies.
L'humain est lent, et les vrais visionnaires rares, c'est ainsi ;-)...
Bonne journée à tous.
Amicalement,
Michèle
Dans la transmission du goût de la lecture, la responsabilité des adultes est grande puisque, sauf exception, ce goût ne vient pas spontanément. Il faut donc se rendre disponible, prendre le temps de parler (parler conduit à lire), de dire son enthousiasme pour tel livre, enfin (voir Pennac, Comme un roman) de lire à voix haute les livres aux adolescents. On le fait quand ils sont petits et on arrête quand ils savent lire. C'est tellement triste. Parce que ce n'est pas que lire, c'est partager une relation. Voilà : lire c'est établir une relation. Donc se rendre disponible à la relation pour rendre possible cette relation. Et une fois que le goût est donné, c'est une auto-éducation.
A signaler aussi : la rupture consécutive à l'obtention du smartphone. Beaucoup d'élèves confient qu'avant d'avoir leur portable ils lisaient beaucoup et qu'après ils ont arrêté. On ne peut pas ne pas le leur donner, mais là aussi ça demande de la disponibilité, de la relation.
Merci pour cette tribune, Damian.
A plus.
C'est bien Rimbaud qui m'a permis de ramener mon neveu de 17 ans (pas sérieux, comme il se doit) à la lecture.
Un exemple certes loin de sa vie connectée, mais un ton qui lui a parlé.
Merci pour ces commentaires qui montrent la diversité de nos approches et de nos préoccupations, toutes valables à mes yeux.
@SALVADOR Ricardo Assez incroyable cette rencontre, en effet. Il me semble que j'aurais été tentée de faire également de l'humour, en pareille situation ;-).
Cette anecdote m'évoque une photo qui circule en ce moment sur Facebook. La légende : "Photo rare d'une espèce en voie de disparition". Il s'agit d'un enfant assis dans un transport en commun, un livre ouvert entre les mains.
Concernant le vocabulaire, son appauvrissement se retrouve à tous les étages.
Il suffit pourtant de peu, pour enrayer cette tendance, mais ce peu passe par une prise de conscience des parents. J'ai beaucoup lu, ma fille peu, mais elle a eu l'idée de créer un coin bibliothèque tout confort dans la chambre de son fils, et quand nous nous inquiétons de ne pas entendre Malik, il est généralement en train de bouquiner, confortablement installé.
Nombreux sont leurs amis et proches qui s'étonnent. "Il parle comme un adulte", disent-ils, sans réaliser qu'ils ont tout simplement affaire à un gosse de huit ans qui s'exprime correctement, qui sait construire ses phrases... tout en tenant des propos de son âge.
Bonne journée à tous.
Amicalement,
Michèle
@Salvador Ricardo : oui, je me pose les mêmes questions, et le pire, c'est que les parents sont également semi-lettrés, on va vers, pardon, on est déjà dans une discrimination choisie (et suscitée l=par les médias) dans laquelle les gens payent pour s'abêtir !
@cortex
@marie berchoud
@zoe florent
Petit souvenir de Bretagne, une crêperie à st Michel-Chef-chef, un couple et ses 3 enfants entrent s'assoient, et en attendant la commande, les 3 gosses, environ, 10, 13 et 15 ans ouvrent chacun un livre et se mettent à lire! On était 7 ou 8 potes estomaqués!! Je me suis levé me suis dirigé vers leur table et leur ai dit ( sur un ton suffisamment sérieux):" Maintenant les mômes, vous lâchez vos bouquins et vous prenez vos portables comme tout le monde! Qu'est ce que c'est que cette jeunesse!!" On a tous rigolé mais franchement, rien que le fait que cela m'ait marqué en dit long...
Dernièrement, une boite à livres, je trouve un vieux Bob Morane que j'adorais qd j'avais 14,15 ans, je commence à le relire, je tombe sur un truc du genre:" Il s'en fallut de peu qu'il ne lui décochât un coup de poing", je continue, je tombe sur 2 ou 3 mots dont je suis obligé de vérifier la signification sur le dico. Et aujourd'hui la tache des (ré)éditeurs est de simplifier toute cette langue, de supprimer les mots de plus de 3 syllabes et les plus-que parfait, de razdespâquerettiser la littérature Jeunesse afin de ne pas traumatiser le bulbe de nos chères têtes blondes déjà bien encombré.
Franchement, quelle jeunesse va-t-on léguer à notre planète?
@Cortex3 À mon avis, vouloir comparer Rimbaud à notre jeunesse, même à nous qui avons de la bouteille, c'est comme aller de la terre à lune. Les rares bacheliers de ces époques, avant que tout se délite, possédaient de très solides connaissances littéraires ou autres. Ils lisaient le latin et le grec dans le texte et tout livre qui leur tombait sous la main et, de préférence, ceux interdits. Lorsque je lis certains poèmes en vers ou en prose de Rimbaud (pour ne citer que lui), j'ai souvent recours aux notes de bas de page et je pense que rares sont les lecteurs actuels qui comprennent d'emblée ses analogies avec des personnages antiques, voire certains mots tombés en désuétude.
La jeunesse est un naufrage.
Empressée et têtue, elle écrit des œuvres qui coulent à pic et entrainent par le fond leur(s) auteur(s).
Écoute bien, Jeunesse, ce que j'ai à te dire :
Entraine-toi jusqu'à ce jour où tu seras mûre.
Alors tu n'auras plus besoin de savoir écrire et tu écriras enfin.
Seuls quelques bateaux ivres échappent au naufrage, mais ils sont si peu qu'on en fait des icônes.
(commentaire écrit en connaissance de cause :) et qu'il faut lire pour ce qu'il est : un commentaire impertinent au sujet d'une tribune adressée aux jeunes tout à fait pertinente )
@Damian Jade Beau plaidoyer ! Puisse-t-il être lu, à défaut d'être entendu, et qu'il chemine dans les jeunes esprits jusqu'au moment où il s'épanouira à la faveur de quelque événement déclencheur. Du genre qui provoque une prise de conscience ;-).
Pour ceux qui passeraient par là avec la seule intention de déposer leurs premiers écrits sans curiosité pour les autres auteurs, j'employerais cependant une méthode plus forte : lisez, ne serait-ce que pour situer vos écrits, et lisez, si vous souhaitez être lus.
Merci pour ce billet, Damian, et bonne soirée,
Michèle
@ l'auteur. "A quel âge vous a-t-on offert ?" : belle et urgente question, pour ces enfants ou ex-enfants suréquipés. Beaucoup sont sur Tiktok, pure machine chinoise et voleur de données. Bon. Et surtout, ils et elles tiennent à NE PAS Faire comme nous. Un seule solution, un MBS djeun : non ? Qui aurait une meilleure idée ??
un MBS djeun, ça veut dire : géré par eux. Autrement dit : pas là où nous sommes. Berk, voisiner avec ses parents ou grands-parents, grrr...