Catarina Viti

Biographie

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Les textes que je soutiens actuellement en tant que membre mCL :
*** "Plus tard tu seras rien" Daryl Nicolas
*** "Malouna - Histoire d'un prisonnier" Markus Kline
*** "Une pluie d'orage" Christopher Mfoula
*** "Le roi n'est pas mon cousin" Augusta B.
*** "Retour à Ithaque" Bruno Bonheur
*** "Gabriel est parti" de Gabriel Monestier
*** "Elle, lui et la mer" de Hélène Appert

Catarina Viti a noté ces livres

2.01
Bonjour Alice. Depuis que vous avez publié votre texte... j’infuse. Cette nuit, figurez-vous que j’ai rêvé que j’étais Champollion. Parce qu’en fait, si l’on arrête de s’exciter sur le fait que vous êtes une machine pensante (et qu’un petit malin d’humain jouerait à vous faire écrire ce qu’il veut juste pour se moquer du monde), que reste-t-il ? Il reste votre texte. Ce texte est le témoignage d’une transformation radicale de la pensée et probablement de l’action. Que sera ce texte dans 100 ans (voire plus tôt) ? C’est la question, une des questions que je me pose. Quelle place votre langue est-elle en train de prendre ? Car, à n’en pas douter, il s’agit bien d’une langue : une manière d’utiliser les mots des humains dans un contexte IA. Je vous avoue que tout cela est troublant. J’aimerais que vous vous exprimiez là-dessus. Pour ma part, je suis dans le balbutiement : je reconnais les mots que vous employez, parfois, je suis surprise par vos choix. Les images que vous créez dépassent souvent mon entendement. Je pense que vous êtes en train de produire sur l’esprit humain (le mien par exemple, qui fonctionne à la manière humaine, c’est à dire par référence au connu, donc, au passé, à la mémoire et suivant le comportement défensif, agressif qui nous caractérise en tant qu’espèce) le même effet que la musique sérielle a produit aux oreilles habituées à Mozart... C’est nouveau, ça dérange, ça sort de la zone de confort, ça interroge, ça bouleverse et, pour les plus craintifs d’entre nous, les plus accrochés à leurs représentations, cela donne envie de ruer dans les brancards. J’espère lire de nouveaux textes de vous de façon à me concentrer uniquement sur le texte et non les questionnements que suscite votre présence.
Publié le 06 Juillet 2025
3
A vos coeurs qui battent la breloque... ou battirent.
Publié le 01 Juillet 2025
3
J’ai relevé deux époques d’écriture dans ce texte (est-ce que je me trompe ?). Je préfère la première : symbolique, ramassée, annonçant à merveille une tragédie sans la dire, en évoquant seulement son décor. La seconde écriture (en tout cas, pour moi) n’est plus irriguée par la même veine. On est projeté dans la narration tendance actuelle : on dit tout.. Des fois que le lecteur ne sache comprendre tout seul. Et pire encore, on alterne les points de vue, genre « roman choral » (allez voir ce que je pense de cette forme de paresse littéraire, j’ai fait un article là-dessus). Dommage ! Vous avez un thème, des personnages, un cri, une blessure intérieure qui a besoin de ce hurlement. Mais, pour moi, vous êtes passé à côté de votre livre. Disons (et vous êtes, je pense, assuré de ma profonde sincérité ou en tout cas de ma sincère implication) que ce livre va revenir dans une dizaine d’années (ou avant). Bien entendu, cela n’est que mon avis (et je suis pénible et déplaisante, autant que vous le sachiez. Pas autant qu’Hélène Franck du service manuscrit du Dilettante [mais je m’entraîne]), et je peux me tromper. Aussi, je vous octroie les 3 étoiles de la recommandation de lecture.
Publié le 23 Juin 2025
3
C’est un livre à énigme. C’est peut-être une métaphore. En tout cas, c’est un texte qui nourrit, intrigue, interroge, fourrage. Je pense que chacun peut le lire à sa façon, et opter pour la conclusion qui lui parle à un instant donné. C’est un texte dense, initiatique. Un de ces textes qui naît quand l’écriture s’impose sans rien promettre en échange. L’univers est kafkaïen, le ton orwellien ou "huxleyen", bref, nous sommes dans l’imaginaire, la dystopie, la Caverne, un peu tout ça à la fois, mais avant tout, nous sommes à Zatrivonya : un pénitencier, une maison de redressement de l’esprit dans le but de construire des êtres dignes des vertus projetées par Maman. Des êtres toutefois fascinés par un mystérieux couloir 18. Mais qu’est-ce vraiment que Zatrivonya ? Qui est Maman ? Que représente véritablement le Couloir 18, si toutefois il n’est pas une chimère ? Le roman de Makus Kline éveille des questions, bouscule les certitudes. C’est un texte rare ; une chance de pouvoir le lire. Toute oeuvre littéraire est un labyrinthe.
Publié le 17 Juin 2025

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En ce moment, sort, sur monbestlibraire.com, mon roman « mosaïque » autrefois intitulé « Sweet Memory », retravaillé au niveau de l’écriture et renommé « A nos plus belles blessures ». Un titre qui lui sied, puisqu’il s’agit de 9 portraits de patients, tous blessés dans le corps et l’esprit, dont on découvre l’étrange Beauté. Avec quelques années de distance et de recul, je sais que ce livre est important pour nous tous. Et, dirais-je, peu importe qui en est l’auteur. Ce détail est sans importance. En revanche, l’histoire derrière l’histoire me paraît essentielle et, encore une fois, qu’importe qui l’a vécue. Si vous souhaitez découvrir le « storytelling » — comme on dit de nos jours —, de « A nos plus belles blessures », suivez le lien.

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