Au milieu des années 2010, dans une France qui promet tout mais n’offre rien, un jeune homme plein de rêves parcourt son pays dans l’idée de devenir quelque chose.
Des usines aux concours de rap, des lectures de Bukowski aux relations amoureuses sans lendemain, des amitiés qui tiennent ou qui s’effondrent, Plus tard tu seras rien est un roman générationnel, féroce et désenchanté.
Cette errance est pour toutes celles et ceux qui ont essayé de croire en quelque chose. Et qui, à défaut, ont décidé d’en faire un livre.
"La musique, comme tout type d'art, n'est pas à prendre trop au sérieux. Il faut jamais faire dans le but de, sinon la musique le sent et elle commence à se foutre de ta gueule et après elle te demande des trucs style pour qui tu te prends ? Un révolutionnaire ?
Tout à déjà été fait mon chéri..."
Sujet du Bac philo : vous avez 4 heures ! Lol
Ne pas chercher à faire de la littérature avec des recettes éculées et une langue convenue, ça c'est une vraie quête. Ne pas chercher à faire de la littérature tout court, un challenge !
Tout a déjà été fait, tous les sujets ont déjà été abordés, seule la manière de les traiter peut être nouvelle, seule la langue peut apporter une singularité.
Merci pour cette phrase
@Jane Friedrich
Ah ! C'est ça ! Vous voulez un succès sur Instagram ?
Je vous laisse à vos interprétations subjectives qui en disent long sur vos peurs...
@Floriana Vélasquez :
Vous avez raison, le titre, en soi, est déjà une victimisation, une façon de culpabiliser le lecteur... surtout s'il est "boomer"... "C'est votre faute, si je ne suis rien". Même si je caracole sur les réseaux sociaux, des milliers de followers...
J'ai rencontré des centaines de profs, je n'en ai jamais entendu un dire à ses élèves : "« Demain, vous ne serez rien"...
La victimisation peut-elle remplacer le talent ?
Et que dire des milliers d'auteurs, ici même, anonymes, qui n'ont pas battu le rappel des réseaux sociaux pour figurer en tête du classement et passer devant les autres d'une manière abusive...
Ne sont-ils pas doublement victimes ?
Ne pas être forcément jeune, et ne pas maitriser les techniques pour incrémenter leur compteur artificiellement ?
@Jane Friedrich Je vous entends bien !
Toutefois je n'ai pas parler de talent, ni de littérature concernant ce texte. J'ai donné mon point de vu subjectif, comme tous les points de vu.
Si ce texte fait polémique, il faudrait peut-être comprendre pourquoi au lieu de chercher à savoir qui a raison et qui a tort.
Merci de souligner que la vacuité absolu des livres de Annie Ernault a été récompensé par un prix Nobel. La vacuité, les jours sans fin et la galère des premiers choix de vie a été magistralement écrite par Céline dans "mort à crédit" (attention je ne compare pas Daryl Nicolas à Céline ! Ne me faites pas dire ...) Ce n'est pas le sujet qui est important, on peut écrire sur tout et n'importe quoi, et puisque vous citer Tesson, un avis subjectif pourrait dire qu'il s'est copieusement emmerder dans les forêt de Sibérie à boire de la vodka et à marcher dans la neige.
Malheureusement nous ne sommes que des subjectivité et nombres de nos illustres écrivains se sont fait refuser un nombre incalculable de fois auprès des maisons d'éditions, alors...
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas juger un texte sur les 60 premières pages. D'ailleurs, faut-il juger ou comprendre ?
Une phrase m'a touché dans ce texte, c'est quand l'auteur parle de la musique. Mais c'est idem pour l'écriture et toute sorte de création : dès qu'il y a une volonté d'aller quelque part ou de faire du joli, ça se sent et la magie s'évapore. (Faut que je retrouve la phrase exacte !)
Ne faites pas comme tous ces profs castrateurs qui vous annonce que plus tard vous ne serait rien...
@Floriana Vélasquez
Désolé de ne pas être d'accord... Le vide artistique, autistique, aucun raisonnement, aucune résonance... le nombrilisme absolu... Une description fade et linéaire des jours sans fin. Est-ce que c'est ça la littérature ?
Il est vrai qu'Annie Ernaux a eu le prix Nobel pour un livre vide et sans âme, qui ne casse pas trois pattes à un canard, alors qu'il existe tant d'écrivains qui ont quelque chose à dire ou le disent bien, comme Sylvain Tesson...
Il est curieux que tous ceux qui encensent ce jeune homme, enfin, pas si jeune que ça (trente ans), se croient obligés de souligner sa jeunesse (relative) comme si c'était une excuse...
Sagan a écrit un livre fabuleux, "Bonjour tristesse" à 20 ans, comme quoi on peut être excellent sur le désenchantement, être jeune et avoir du talent... Et Raymond Radiguet "Le blé en herbe" à dix-huit ans…
Ne faites pas comme ces correcteurs du bac qui mettent 18 à toutes les dissertations au prétexte qu'ils sont jeunes… Mais quid de ceux qui sont excellents ? Ils deviennent invisibles. Et puis est-ce rendre service à quelqu'un de lui faire croire qu'il a des talents d'écriture, alors qu'il pourrait être utile ailleurs...
Il ne faut pas flatter les écrivains, il faut être exigeant...
"Journal d'une génération " : c'est frais, ca ne se prend pas au sérieux et ça va droit au but. Une écriture directe comme un coup de poing, qui semble loin de toute velléité de faire de la littérature et pourtant, j'ai tout avalé d'une traite comme hypnotisé par le flow.
Pas tête à claque du tout, au contraire, je le trouve touchant le petit Daryl avec ses rêves de rappeur, ses orientations difficiles à prendre et ses copains dans la même vibe.
Vous avez une voix au accents d'authenticité et pour moi c'est essentiel.
J'attends la suite...
Bonne continuation
"Tête à claque" ne m'est pas venu à l'esprit, je n'ai aucune habitude de juger les gens et encore moins les "personnages". Je suis heureuse que vous ayez développé, car je découvre ce que je pressentais naturellement : l'âme et le fond.
Vous êtes passionnant et passionné quand vous parlez de votre travail, et je pense que votre force sera votre distance d'avec chaque milieu que vous traversez et qui vous traverse. À mon avis ça va devenir un de vos leviers, un super moteur. Quand on est chez soi nulle part on crée sa propre place par la force des choses. Vous avez commencé avec les réseaux sociaux pour promouvoir vos ouvrages, et votre espace va se densifier, s'agrandir avec votre art.
J'aime beaucoup voir naître et évoluer les artistes, qu'importe leur talent ou leur horizon. Pour moi le vent de fraîcheur ne vient pas de votre âge (vous êtes quand même un grand jeune sans vous offenser) ni de l'argot, mais de ce qui n'appartient qu'à vous. Bonne journée !
Bonjour @Vanessa Michel ,
Merci pour cette réflexion. Je comprends bien ce que vous voulez dire. Dans ce roman, j'ai surtout voulu travailler sur l'action et le rythme, plus que sur les ressentis directs. Mais ça ne veut pas dire que je ne voulais pas transmettre d'émotions. Au contraire, je préfère que le lecteur devine mon état mental par mes gestes et mes situations plutôt que de le décrire clairement. Même si, parfois je le fais. Le souci de cette première partie (qui n'en est pas vraiment un. Je parle surtout de ce qu'elle peut transmettre sur MBS car on n'a pas accès à la suite), c'est qu'elle montre un jeune tout juste sorti de chez ses parents, et alors il arrive dans la vie active et il y a plein de filles les copains la fac et ça se prend pour le roi du monde... franchement, je relis ces 60 premières pages : le mot "tête à claque" me vient direct à l'esprit. C'est la partie qui a le moins de recul, simplement car le narrateur n'en avait pas beaucoup.
Mais plus le roman avance, plus il prend des gifles et sa façon d'interagir avec le monde évolue, jusqu'à tirer un trait sur ce qu'il croyait être sa "passion". Avec le recul, je crois qu'elle se révèle plutôt comme la fin d'une longue période adolescente. Le mini succès dans le rap permet de prendre confiance. Maintenant fait, on peut commencer à faire ce qu'on veut. Il y a une part de honte, on ne le dit à personne, revient en province chez maman pour retourner à l'usine et ne décide certainement pas de s'inscrire sur MBS. On continue de faire, dans son coin, plonge à fond dans le nouveau monde jusqu'à perdre une bonne partie de la personnalité construite jusqu'alors. Et c'est là, qu'on en vient au titre, qui n'a pas été pensé pour parler d'un professeur qui aurait pu balancer ça à son élève. C'est simplement le reflet de l'auteur, qui s'est déconstruit au fil du temps. Le rien est vu comme un avantage.
Je vais pouvoir en faire sourire certains ici, avec des prétentions du genre, mais je n'ai jamais pensé à autre chose que cette phrase en écrivant ce livre. Le style direct m'a semblé approprié. Il y a sans doute du boulot pour la suite, et s'il n'y en avait pas je crois que j'arrêterais d'écrire.
Encore merci à vous Vanessa. Votre bienveillance fait du bien.
Bonjour,
Je vous remercie pour votre réponse qui m’a amené une réflexion que je partage ici sans savoir si elle vous sera utile.
J'ai bien vu que la langue de la vie, du quotidien, avait été retravaillée, et aussi constaté que la narration s'apparentait un peu à une conversation avec un pote. " Je suis allé chier, je me suis lavé les mains, j’ai sorti un steak du congel », cité par Michel va dans ce sens. Ça crée une proximité, une énergie qui plaît ou pas au lecteur.
J’ai bien compris que l'idée d'approfondir les ressentis personnels ne vous semble pas une piste intéressante, nous avons tous nos marottes et aspirations, ce n'est peut-être pas votre chemin, je me permets juste un ajout, comme une intuition.
Vous avez plusieurs ouvrages à votre actif (le passé), les réseaux et celui-ci sont actuellement du présent. Je m'adresse à celui qui est tombé amoureux de la littérature (le lecteur), ainsi qu'à l'écrivain, ainsi qu’à l’homme (disons votre personnalité, vos goûts, vos expériences, forces et vulnérabilités), vous proposant de penser, même de manière légère, ou subliminale, à un horizon, à votre propre ligne d'horizon. Je crois que Kurt Cobain par exemple s'imaginait, dans un très lointain âge, faire du blues tout seul avec sa petite guitare et sa voix formidable. C’était son rêve d’essence pour l’avenir, son phare invisible et puissant.
Vous venez de la musique, vous en parlez spontanément concernant votre manière d'écrire, le rythme que cela vous donne, le tempo que cela impose (quand arrêter, quand éluder). C'est elle qui paraît vous avoir offert et érigé vos intuitions.
J'ai l'impression qu’en tant qu’artiste, on parvient avec le temps à des fusions de nos passés vers l’avenir ; l’avenir de vos mots si vous continuez à écrire vous allez nécessairement le penser, le ressentir, le sculpter de plus en plus. Vers quel sens je veux aller ? Qu’est-ce que je serais fier de créer maintenant ? Comment composer ce qui ressemble à mes propres aspirations ? Etc… etc…
Votre vécu, la colère, la désillusion, la période et même votre âge vont changer, sont déjà en train de se modifier, de s'évanouir, de s'estomper.
> Quel fil restera vous, tout au long, et personnifiera vos propres mots ? La personnalité de ce que vous écrivez, ses pulsations.
Concernant la langue que vous créez, elle va continuer de s’inventer, d'évoluer. J’ai eu l’impression que la musique (vos origines) peut enrichir votre manière de composer votre prose future. Vous citez de grands auteurs, peut-être également relire et écouter Renaud (pour l'argot naturellement employé, « Hexagone » aussi, toujours criant d'actualité), Léo Ferré, une base pour tout musicien, j'imagine, et les textes de Thiéfaine, surtout les anciens ?
Fin de cette longue parenthèse. Bonne continuation à vous et bonne journée.
Ecrire, c'est avant tout porter une voix, la vôtre est singulière, et il n'y a rien de simple à narrer son propre réel. Votre écriture fourmille, c'est vivant, brut, et quand elle ne se lit pas, votre expérience de vie se devine. La matière est là et vous avez une belle façon de la taillader. Si il y avait eu un peu plus, j'en aurais repris. Bravo !
Merci beaucoup @Vanessa Michel pour votre commentaire.
Je ne me suis pas vraiment posé de questions précises en écrivant ces passages. Le roman est organisé par villes : on change de partie quand je change de lieu de vie. J’ai raconté par ellipse les moments marquants, en gardant un fil rouge du début à la fin.
L’argot, lui, n’est pas calculé : je parle (plus ou moins) comme ça dans la vie. Céline disait que la langue orale contient trop de redondances pour être retranscrite telle quelle à l’écrit, et je partage ce point de vue.
J’ai fait de la musique longtemps, et j’ai souvent l’impression d’écrire comme on compose un morceau : m’arrêter quand ça monte, puis passer à autre chose, tout en avançant dans l’histoire. Ce style peut déplaire (n’y a qu’à voir les commentaires !), mais il séduit aussi, j’en suis certain.
Bonne journée à vous !
Et j'ai demandé à ChatGPT de me donner sa version remaniée (et pastiche) de cette p. 17. Désolé, mais je préfère la version IA :
Ô Muse, chante-moi l’histoire de Clem, fils de l’Illusion et du Découvert Bancaire,
lui qui, brandissant son smartphone comme une épée numérique, osa défier
les dieux cruels des algorithmes et des probabilités.
Au commencement, Clem plaça vingt oboles sacrées.
Et les divinités facétieuses lui sourirent : il monta à cinquante.
Mais, enivré par sa victoire, il offrit tout en sacrifice,
et, tel un héros entêté, remit cinquante deniers à la table sans âme.
Alors son destin s’éleva à cent, puis deux cents,
avant que les ténèbres ne s’abattent et que tout ne fût englouti.
Damien, compagnon de beuverie et de chute, suivit la même voie,
pèlerinage pathétique vers la gloire éphémère et la ruine certaine.
Et moi, humble narrateur, j’étais du cortège funeste,
fuyant la sagesse, croyant avoir trouvé la technique,
mais les dieux des casinos riaient et, en trente minutes,
anéantissaient nos rêves comme châteaux de sable sous la vague.
À la cinquième heure du matin, le vent se leva dans la chambre,
et avec lui l’odeur aigre de la défaite.
Moi, je n’avais perdu que cinquante,
mais eux, trois cents drachmes modernes s’étaient envolées.
Je levai la voix, prophète fatigué : « Cessons, frères, cessons ! »
Mais Clem, possédé, répliqua d’un ton amer :
« Tu n’es point obligé de jouer, mortel. »
Alors je quittai l’arène.
Je rentrai dans mon palais d’une pièce, accomplis les rituels antiques :
évacuer les entrailles, purifier mes mains,
et convoquer du congélateur le steak sacré des aurochs surgelés.
Mais à peine avais-je dressé l’autel de ma poêle que le messager sonna.
C’était Clem, exalté : « Ô frère, me voici revenu à deux cents ! »
Je répondis, oracle tiède : « Sois prudent, car les dieux sont perfides. »
Puis la ligne se rompit.
Cinq minutes plus tard, un second messager.
« Parle, Clem ! » dis-je, déjà tremblant.
Et sa voix, brisée comme une amphore sous les sabots :
« J’ai tout reperdu. »
Ainsi s’acheva la nuit héroïque,
non pas en gloire, ni en sang,
mais en overdraft et en ridicule,
preuve éternelle que les mortels, même en slip à cinq heures du matin,
aiment rejouer leur propre tragédie.
Je me suis essayé à une analyse de ce texte (me limitant toutefois à la p.17, à l’impossible nul n’est tenu). Niveau style, on oscille entre le télégramme d’un ado sous Lexomil et le verbatim d’un poto bourré qui insisterait pour raconter, à deux heures du matin, son « incroyable » soirée alors que tout le monde veut simplement dormir.
Parlons d’abord du fond (si j’ose dire...) : c’est censé être un récit d’une descente aux enfers du jeu. Enfin, pas tout à fait, car c’est aussi la chronique d’une lente agonie cérébrale, racontée avec une verve toute particulière. « Au départ, Clem a placé 20. Avec ça, il est monté à 50. » C’est la prose en béton armé d’un relevé bancaire, dont on a du mal à percevoir l’intérêt dramatique. Nulle tension, pas le moindre relief, juste une suite d’additions et de soustractions qui ferait s’endormir un élève de CE1 racontant la météo à son cochon d’Inde.
Le réalisme est probablement revendiqué, mais on tombe là dans le minimalisme plancher. Les phrases sont ultra-courtes, plates, écrasées, comme si l’auteur avait peur des subordonnées. On attend une explosion, une proposition qui claque, un brin d’ironie… mais non : on a « je suis allé chier, je me suis lavé les mains, j’ai sorti un steak du congel ». Si l’on peut appalaudir à l’ordre solennel des actions — toilette, hygiène, viande —, on peut aussi considérer ce passage comme un sommet littéraire, une apogée de trivialité : on a dépassé, en négatif, le niveau de la notice d’un sèche-main. Reconnaissons que c’est le seul moment du texte où il se passe vraiment quelque chose. Manque de chance pour nous, c’est le simple récit d’une évacuation intestinale.
L’intrigue ? On est coincé dans une chambre d’étudiant qui sent la sueur froide, avec des types hypnotisés par leurs écrans et un narrateur qui joue le rôle de vieux rabat-joie à 50 balles près. La tension dramatique s’effondre à chaque ligne, comme le compte en banque de Clem.
Quant aux dialogues, ils tiennent du théâtre de l’absurde, mais sans Beckett, sans Ionesco, sans l’ombre d’un talent. « T’es pas obligé de jouer hein. » Et derrière : « C’est bon mec, j’suis de nouveau à 200. » On pourrait presque applaudir la constance dans la médiocrité : chaque réplique est une perle de banalité, un bijou d’inutilité, une tentative avortée de punchline.
En résumé, c’est laid, c’est plat, c’est risible et pourtant c’est presque fascinant. Parce qu’il faut certainement du talent, voire même peut-être du génie, pour faire d’une crotte suivie d’un steak surgelé, le clou narratif d’un récit.
Faut arrêter de rêver, les menteuses, c'est pas mon truc...
Merci @Julien Dordan pour votre agréable commentaire. Et ne vous préoccupez pas de Denis, il me drague depuis une semaine, mais j'ai espoir qu'il finisse vite par comprendre mon orientation (chacun son rythme, pas de jugement).
@Julien Dordan
Ce n'est pas le style "parlé", familier, argotique qui pose problème, au contraire, il est très bien, je dirais presque parfait.
Non, c'est l'absence de réflexion, d'introspection, de questionnement...
Le vide anthropologue, ce côté narratif déroulé comme une corde, sans nœud, sans fin, sans perspective...
Une sorte de journal de bord qui n'en fait pas un livre...
@Daryl Nicolas
À tout hasard, je vous rappelle que "LE image défilèrent" ne peut pas être une faute d'orthographe, quand bien même les plus grands écrivains en faisaient, mais une faute de frappe… C'est sûr que ceux qui utilisent l'IA n'en font pas...
Quand on croit qu'un homme tombe à terre, c'est qu'en vérité il plante ses choux à la mode de chez nous.
@bichetdenis 1G Mon cher Denis, sache que j'ai arrêté de te considérer le jour où j'ai cliqué sur ton PDF pour remarquer une faute aussi grossière que drôle à la quatrième ligne du premier paragraphe (j'ai un screenshot car je savais que t'allais te jeter dessus comme une pisseuse pour corriger (ça va allez frérot)). D'ailleurs, je peux te conseiller ma correctrice, avec qui je travaille depuis des années pour chacune de mes sorties de livre. Mais bon, vu que tu as l'air perdu dans l'entre-soi de ce site à passer plus de temps dans les commentaires qu'à bosser ton style qui se limite au niveau de la rédaction d’un CM2 revenu de vacances scolaires, je ne sais pas si ça pourrait vraiment t'intéresser ?
Du reste, mon bouquin, tu ne l'as pas lu, ni relu, tu as lu la "première partie", alors tes commentaires ne me servent à rien, si ce n'est qu'ils sont vraiment drôles et que je passe un bien meilleur moment face à eux qu’à ton "bouquin". Du coup, ne t'arrête surtout pas ! C'est juste la dernière fois que je répondrai. Désolé pour les autres mais je pense que j'ai assez joué le jeu. Encore une fois, je suis venu ici pour une nouvelle expérience, pas pour demander secours. Je ne m'attendais pas à des commentaires de ce genre. Je vis actuellement de ce que je fais, ça va. Ceci étant, toute critique constructive reste bien évidemment la bienvenue.
Merci à ceux qui ont été respectueux et le seront encore.
Que ceux qui aiment, comme ceux qui détestent profitent bien de l'extrait.
Bonne lecture.
Cher Denis,
Je remercie @Robert C. d’avoir formulé clairement ce que je pense aussi (j’étais trop paresseux pour le faire). Aïe, cela fait de Robert et moi un nouveau « sérail » selon toi je suppose.
Et j’ajoute deux points :
- il y a des choses intéressantes dans ce que tu dis mais, dans la forme, c’est difficilement recevable parce que ça s’apparente souvent (cela n’engage que moi) à un délire paranoïaque ou au moins conspirationniste (un terme employé aussi par Robert).
- il faut que tu aies conscience que quand on ne te répond pas c’est qu’on n’a pas envie de te répondre, ce qui relève aussi de la liberté d’expression qui t’est si chère. Donc quand tu insistes lourdement, ça peut être vécu comme (et c’est peut-être) du harcèlement.
Sois un peu humble, si tu veux qu’on ait envie de te répondre. Tu ne détiens pas plus que nous autres la vérité - laquelle se cherche à partir de plusieurs points de vue qui s’opposent mais surtout se complètent. Parce que là, ça tourne de plus en plus au soliloque et ça me fait de la peine pour toi (et tu sais que je suis sincère parce que je t’aime bien malgré tes défauts, j’en ai des tonnes aussi, tout le monde en a, commence par les reconnaître, tu verras, tu te sentiras plus fraternel et moins isolé dans tes illusoires certitudes).
Et pardon à Daryl d’occuper sa page mais c’est aussi parce que Denis insiste trop sur cette page et que ce n’est pas une bonne façon d’accueillir un nouvel auteur sur mBS.
Ah oui ? Yolanda Potatoe... Zut, j'ai du confondre ! J'étais à donf dans Zola ! j'mes donc trompé en prenant les vessies pour des lampadaires...
@CIAOU
Ne vous excitez pas : il n'est pas ici question de littérature mais uniquement d'expression libre. Ne mélangeons pas les brocolis et les lampadaires.
@Daryl Nicolas
Franchement les compteurs je m'en fiche un peu, c'est juste bon d'avoir de la visibilité comme ça on a des lecteurs et des commentaires, après qui est 12e ou 13e rien à cirer. Continuez à écrire et au plaisir de vous lire.
@bichetdenis 1G Écoute, je n'ai pas de relais presse, pas de télévision, rien. Mon exposition vient principalement des réseaux. Même là-bas, la conversion vidéo-littérature reste un travail que peu de personne n'imagine. Si je suis venu ici, c'est pour un vent frais, apporté par un lectorat passionné de littérature. J'aurais pu ne pas le communiquer sur Insta, mais et puis quoi encore ? Il y a des jeunes adolescents qui ne peuvent pas se payer mon bouquin après avoir lu les avis de ceux qui ont aimé. J'ai reçu des messages de remerciement pour cette première partie. Et parmi ceux qui sont allés au bout, certains ont acheté les auteurs dont je parle dans le bouquin (Bukowski, Céline). Car oui, si vous aviez pris la peine de vous intéresser un peu au truc, l'histoire parle d'un jeune rappeur qui du jour au lendemain tombe amoureux de la littérature. C'est un chemin de galère après galère, de quête d'identité, de passage entre deux mondes et j'ai trouvé que justement, le poster sur ce site collerait parfaitement au thème. Mais au vu de certaines réactions uniquement basées sur le compteur de lectures, je me dis mince ? J'ai raté un truc ?
Je suis même allé voir les commentaires sur ceux qui sont en tête de liste et le débat revient incessamment sur le compteur. La visibilité n'a rien à voir avec le talent, ok, pourquoi pas, je suis pas d'accord mais si vous en êtes aussi certain, pourquoi vous polluez l'espace des autres ?
Je vous laisse vendre 3000 livres en sortant d'un milieu qu'est le Rap, ensuite j'écouterais peut-être vos réflexions sur les réseaux sociaux et leur rapport avec le monde littéraire.
Bonne journée Denis.
@bichetdenis 1G et merde Denis, lâche moi la grappe ? Ça fait trois jours que tu commentes dès que quelqu'un se pose des questions sur mon travail. À voir ta façon de penser, on dirait que le monde est statique. Il y a toujours les vieux cons et les jeunes arrogants. Quand est-ce que ça va changer ? Je vais l'enlever, mon livre, de ta petite plateforme bien aimée, dès que j'aurais passé le Top 1. Et il n'y a rien de trafiqué. C'est juste mes story instagram. Les gens les ont vues et ont cliqué pour lire la première partie. La plupart n'ont pas de compte sur Monbestseller. C'est leur droit ou je me trompe ? D'autant que ça me fait des ventes derrière. Alors, qu'est-ce que tu nous fais chier ? Tu veux que j'aille lire tes livres ? J'y vais de ce pas, mais il y a intérêt que ce soit costaud car vu comment tu joues les gros bras du clavier depuis 3 jours, mes attentes sont lourdes.
À vite, le vieux.
Bonjour tout le monde, merci pour tous vos commentaires. Je ne pensais pas que mon livre allait créer un débat autour de la littérature... soit ! Avec un peu de chance, je vais peut-être réussir à être plus détesté que Buko. (Tout c'que j'me souhaite)
@bichetdenis 1G
D'accord avec vous pour les ajustements sur mon message, qui était une blague, je ne pensais pas que Daryl était "détesté".
Pour en revenir à Bukowski, ce n'est pas que des histoires de cul, loin de là, il y a tant de choses sur l'enfance, le rapport au père, l'alcoolisme bien sûr, les courses hippiques comme parabole de l'univers (!), la candeur, le souci de l'écriture quand on doit travailler pour assurer le quotidien.Si vous ne l'avez pas lu je vous conseille Au Sud de nulle part qui explore toutes ces facettes, et aussi ses poèmes. C'est tout ça qui fait de lui un grand ecrivain.
Et je trouve que les textes de Daryl ont aussi plein de qualités au-delà de son écriture énergique, déjà son style "oral" est travaillé, avec juste ce qu'il faut de termes argotiques ou issus du novlangue des cités, n'oublions pas que si l'on écrit comme on parle, on produit un charabia illisible, qui sera vite très daté, et ce n'est pas du tout ce qu'il fait.
Bravo, Daryl, pour cette 2e place !
Maintenant, pour rattraper le pouête arrogant, il va falloir mettre le turbo (pardonnez l’emploi de cette expression désuète).
Allez Daryl, allez Daryl, allez !!!
Bises
Bruno
@Dylan-jo KAYUBI Rien à dire de plus. Merci pour votre partage et votre commentaire Dylan !
@Bruno Bonheur Hahaha, merci beaucoup Bruno ! Vous savez, quand je me frotte à certains classiques pour revenir ensuite sur mon travail, je vous rejoins presque : ça va vite, c'est elliptique. Mais c'est justement cette voie qui me plait ; j'essaie de l'entretenir.
On vise donc le top 1.
Bonne journée à vous !
Bonjour Daryl,
Je trouve votre style intéressant même si pour moi ça va trop vite, c’est trop elliptique.
Mais surtout je vous remercie car j’ai grand espoir que vous arriviez 1er au classement mBS. La 2e place étant occupée depuis X années par un livre qu’on ne peut plus lire et la première par un pouête très médiocre qui se prend pour un génie. Vous, vous êtes modeste, dans le vent et sympa (Daryl, Daryl cool) alors je vote pour vous : Daryl président !
Bises
Bruno
@Zoé Florent J'ai beaucoup lu Bukowski oui, j'ai d'ailleurs tous ses livres dans ma bibliothèque. Mais j'ai aussi lu Balzac, Flaubert, Proust, Camus, Céline, Dostoïevski et bien d'autres. Je ne les cites pas toujours, mais ils sont là. Et puis, comment peut-on ne pas voir du paternalisme chez quelqu'un qui fait des suppositions sur la vie d'un auteur, à cause (sans doute) d'un style qu'elle a lu sur une soixantaine de pages ?
Du reste, je prends tout ça très bien vous savez. Au contraire, on échange, mais je ne peux pas laisser dire n'importe quoi sur moi hahaha. (Quoi que...)
Bonne journée à vous !
@Zoé Florent Il est toujours compliqué de répondre à des commentaires paternaliste sans tomber dans la justification. Mais je savais à quoi m'attendre en venant sur Monbestseller, alors je vais me prêter au jeu.
Je ne connais pas votre ami mais pour l'histoire de sa vague, je pense qu'elle est comparable à plein d'autres, sans même parler de celles que l'on peut trouver dans le milieu littéraire. Combien d'artistes musicaux ont percé pour se faire oublier du jour au lendemain ? Ce sont des choses qui arrivent. Loin de moi l'idée de voir ça comme une malédiction. Le succès se gère. J'ai fait de la musique pendant des années. J'ai signé en label en 2019, rompu le contrat en 2021 quand ça marchait plutôt bien pour me consacrer à l'écriture et simplement faire ce que j'aime, ou comme vous l'appelez "m'amuser". Le premier recueil s'est vendu à 500 exemplaires. Les autres ont suivi plus ou moins la même trajectoire, jusqu'au dernier où un cap a été passé. J'ai toujours travaillé à côté. Les usines, les supermarchés, les magasins de lunettes..... et, et je vais m'arrêter là, car je trouve ça dommage de justifier son existence sur un site où seul le texte doit compter. Je pourrais aussi ne pas répondre. Mais il manquerait plus que l'on croit qu'en plus d'être influenceur, je joue les cakes...
Bonne journée les amis.
Édit : achetez mon livre, j'ai déjà raconté ma vie dedans. Ça vous évitera de me la demander, et moi de me justifier.
@Robert C.
Cher Robert, j'ai lu les commentaires précédents et je n'ai vu personne le détester. Juste s'étonner de cette surprenante et fulgurante ascension, à laquelle il a fourni une explication, qui a le mérite d'être franche, même si le procédé est cavalier...
Quant à cette capacité d'attirer l'empathie, je ne l'appellerais pas "sens de la repartie", mais sens des relations sociales... Une belle carrière de communicant attend notre ami (Voire La psychologie des foules (Le Bon), ou séduction et langage, gourous et communicants...).
Mais le comparer a Bukowski, juste pour qq scènes de culs, alors la moitié de l'humanité est Bukowski.
Il fait le taf, il le fait bien, mais restez critique, cher Robert... Mme souriante, une escroquerie au classement est une escroquerie... et les communicants ; 10 k followers, vont nous tondre la laine sur le dos... surtout si vous les béatifiez... En littérature, le vrai courage, c'est déplaire...
@Daryl Nicolas
Vous avez le sens de la répartie, ceux qui vous détestent finissent par vous aimer. ;-)
Blague à part, j'aime votre énergie, c'est vrai ça fait penser à Bukowski mais c'est actuel, différent, et ancré dans la réalité de l'époque et du milieu désenchantés que vous décrivez. Merci pour ce partage et bonne continuation
Tout est possible. Merci pour ce retour constructif.
PS : Au final, ce n'est pas si mal écrit que ça, style direct, oral... langage d'jeun... why not... la littérature est plurielle, diverse... moi-même, j'abuse de l'oralité, des dialogues et du langage cru... et ne fais pas profession de style...
@bichetdenis 1G Plus sérieusement, j'ai partagé le lien de cette page sur mes réseaux sociaux (d'où le nombre de lecteurs). Il me semblait normal de proposer une partie de mon livre gratuitement à ceux qui soutiennent le travail. Aucune intention de jouer les arrivistes, d'autant que les gens qui me suivent ne sont pas arrivés là par magie. M'enfin, faut aller au delà des histoires de cul pour comprendre (Les deux cents autres pages).
Merci pour votre retour.
On avance.
@Zoé Florent Merci pour votre commentaire, même si je n'y ai d'abord pas répondu car je ne trouvais pas très pertinent le fait de dire à quelqu'un qu'il est meilleur pour se montrer que pour écrire. Peut-être que les deux vont ensemble ? C'est un débat. Du reste, j'ai moins pour vocation de révolutionner la littérature que de faire passer des messages via un médium où je suis particulièrement à l'aise. À priori, aujourd'hui j'avance. Bonne journée à vous.
@Zoé Florent.
Je réponds à ton sous-entendu : "Jeune-homme, vous trafiquez les compteurs mieux que vous n'écrivez". C'est tout.
Ce gosse a des milliers de followers, il est bien normal qu'ils l'accompagnent.
Pour ce qui est de son texte... Eh bien, en voilà un que l'I.A. n'aura pas !
(Mes bonnes pensées sont avec toi, garde-toi bien. "bonne" semaine.)
@Catarina Viti Un grand merci pour votre commentaire, et surtout, d'avoir pris le temps de lire l'extrait. Ce site est pour moi une façon d'aller plus loin que les réseaux sociaux, même s'ils m'apportent chaque jour énormément de choses. Aussi, je sais que ce genre de texte peut déranger, mais je ne me vois pas écrire différemment.
@Zoé Florent
Quand on compte 160K de followers sur Instagram,
quand chacune de tes publications est vue (et ♥) des dizaines de milliers de fois...
pas étonnant que tu fasses péter le chrono de mBS.
Ce gosse, c'est du feu !
Bonjour Daryl !
Je vous trouve formidable. J'espère, mais vous faites tellement plus, vous, qu'espérer que votre livre va être lu, partagé et votre nom d'écrivain résonner.
Le secret de votre réussite tient en peu de mots... vous êtes à fond dans ce que vous faites ! Vous êtes criant de sincérité.
En plus... vous avez tant de choses à dire (certaines à chuchoter, d'autres à hurler).
@Christian Vogel Merci beaucoup pour votre commentaire. Heureux que le texte vous ait plu. Je viens d'enlever quelques pages blanches pour faciliter l'introduction du livre. Du reste, je n'ai pas relevé d'autres soucis. Les chapitres sont numérotés de cette façon dans la version papier. Mais peut-être qu'il y a des bugs sur certains navigateurs ?
Je m'appelle Daryl Nicolas. J'ai écrit quatre livres en parallèle de mes jobs alimentaires et du chômage. J'y parle d'usine,...


"Plus tard tu seras rien" est le "Livre le +" du 1er septembre. Retrouvez l'article qui vous donnera envie de le lire. N'oubliez pas de laisser un commentaire à Daryl Nicolas, c’est pour cela qu'IL publie son roman sur monBestSeller.