Pascal.S

Pascal.S a noté ces livres

4
En vous lisant j’avais l’impression d’être à la cour du roi Louis 14 avec les soupirantes, les gardiens, les guerriers, c’était plutôt agréable et amusant de s'imaginer ces scènes de votre livre car cette époque historique m’a bien intéressé....Page 32, vous écrivez" je pense qu’il y a des explications logiques à la grande majorité des événements qui nous paraissent étranges, mais qu’en l’absence de la connaissance de certaines choses, nous avons tendance à invoquer la superstition", c'est vraiment vraie et bien vue votre remarque....
Publié le 23 Septembre 2019
4
Vos vers sont beaux, émouvants, mélancoliques, avec un parfum de nostalgie, ils avaient tout pour me plaire... Je voulais mettre 4.5 comme note, celle-ci n'était malheureusement pas proposée dans les options....
Publié le 15 Septembre 2019
4
Récit qui a retenu mon attention moi qui ai toujours considéré que nous les humains, nous nous apparentions à des insectes tellement nous sommes infiniment petits à coté de l'immensité de cet univers.... Voici un florilège des citations qui m'a plu: "Les insectes piquent non par méchanceté mais parce qu’elles aussi veulent vivre ; il en est de même des critiques, ils veulent notre sang et non pas notre douleur » Page 14 Vu sous cette angle, je vais presque trouver les moustiques sympathiques..... Page 47 : « une mante attendrit le chrétien jardinier, ses pattes se croisant, elle a l’air de prier », je n'y avais pas pensé! "On s’étonne que la mante religieuse dévore son mâle après l’amour ; Il ne manque pas de femmes qui en font autant » page 44, Citation d'Etienne Rey qui est provocante et osée et qui m'a fait sourire, ce sont les féministes qui ne vont pas être contentes! Allez pour réconcilier tout le monde, on va reconnaître que nous les hommes sans les femmes nous serions aussi souvent perdus... A ce propos la citation suivante m'a toujours fait rire, elle n'est pas totalement fausse quand on y réfléchit bien: " On ne peut pas vivre avec les femmes ni sans elles", citation de George Gordon Byron. "La décadence de l’amour, les termites ! ces insectes qui bouffent les poutres et les charpentes. On ne les voit pas, on ne les entend pas, ils grignotent jusqu’à ce qu'un jour la maison s’écroule » Eric Emanuel Schmitt, bien vu, je ne me rappelle pas avoir vu en vrai des termites... Aymeric Caron, journaliste avec qui je suis parfois en vrai désaccord sur le fond des idées a fait une déclaration qui a crée une polémique sur les réseaux sociaux en disant que ce sont les femelles moustiques qui piquent: "C'est parce qu'elles cherchent dans le sang de leur victime des protéines pour nourrir leurs oeufs en développement donc leurs bébés(....) Donc ce moustique qui nous agace, est en fait une dame qui risque sa vie pour ses enfants en devenir et qu'elle n'a pas le choix". Aymeric Caron dit une connerie ou une vérité?
Publié le 20 Août 2019
4
Décidément ce Cioran que je ne connaissais pas bien, a une vision pour le moins pessimiste des choses mais certains diront aussi réalistes. En tout cas je fais partie de ceux qui pensent que tout n'est pas à jeter chez Cioran et qu'il ne dit pas que des bêtises! Certains de ses propos ont résonné en moi et m'ont poussé à remettre en question mes opinions, mes pensées et croyances. Voici lesquels exactement: -"Comment pouvons nous affirmer que nous sommes bien réels alors que très prochainement nous n’existerons plus, que nous allons rejoindre nos aieux dans l’oubli le plus complet et le néant le plus parfait », page 4. Il n'a pas tort, l'idée de tomber dans l'oubli et le néant le plus parfait, me déprime à l'avance! - "A quoi bon vivre quand on n’a aucun talent et quand on végète dans la médiocrité sans le moindre espoir d’en sortir? "page 5 : c'est une pensée qui a tous et toutes pu nous traverser dans des moments difficiles de nos vies. -"Les hommes ont besoin de rêver paraît-t-il . En tout cas c’est ce que j’entends partout en ce moment. A mon avis ce dont les gens ont surtout besoin, c’est d’échapper au réel", page 5, que c'est bien vrai et vu! -"Un être qui crée, c’est un homme qui ne s’aime pas" page 5, en effet je ne suis pas certain que tous les artistes s'aiment profondément. -« Pour que l’homme ait moins peur de ce qu’il ne comprenait pas, il lui fallut inventer un dieu qu’il ne pourrait jamais comprendre » page 6, moi qui suis croyant à mes heures, j'avoue que cette pensée m'a souvent traversé l'esprit au cours de ma vie. -« Dieu est une invention qui permet au croyant de combler son besoin d’adorer. Elle lui permet aussi d’étancher quelque peu sa soif démesurée de se sentir aimé. De plus en vénérant un Dieu, le croyant peut s’adorer à travers lui tout en escamotant sa propre insignifiance", page 11; C'est vrai que selon moi l'être humain a un besoin viscéral de se sentir aimé, a-t-il inventé Dieu pour être aimé d'une façon inconditionnelle? -"On aime une chose ou une personne, non pas pour ce qu’elle est mais pour l’état physiologique dans lequel elle nous installe", page 20: c'est bien vu car lorsqu'on est amoureux d'une personne cela nous procure des sensations plus qu'agréables mais pour autant aime-t-on vraiment la personne pour ce qu'elle est? -"La croyance en Dieu qui semble au premier abord une opinion positive, c’est en réalité avant tout le produit d’une négation : c’est le refus de penser que l’on va mourir et que la vie est absurde", page 20; A-t-il totalement tort lorsqu'il dit cela ce Cioran ou n'a t-il pas une petite part de lucidité? -"On vit, on meurt et tout cela n’a aucun sens. Une éternité nous précède, une autre éternité nous succèdera : entre ces 2 infinis, une courte existence tout aussi absurde que dérisoire", page 31. Façon très négative et très triste de voir les choses mais il est vrai que si on réfléchit trop, ce type de pensée peut venir légitimement faire son apparition dans notre esprit.
Publié le 14 Août 2019
4
Un texte à la fois profond, riche, plutôt bien écrit et triste car le ton qui est y adopté est pessimiste même si celui-ci est parfois malheureusement réaliste. Il est beaucoup question de solitude dans votre récit… il est vrai que dans notre société contemporaine, j’ai le sentiment que beaucoup de gens se retrouvent seuls comme le serveur du bar du province qui dans votre récit, après une journée fatigante et qui ressemble terriblement aux autres, rentre chez lui dans son studio et a comme seul interlocuteur son frigidaire.
Publié le 12 Août 2019

Pages