Destins croisés d’un écrivain en perdition et du héros de son manuscrit. Les deux résistant malgré tout à l’attraction de l’abîme. Feel good rime t-il avec happy end ? That is the question !
Qui de la belle Hannah ou de son écriture lui permettra de ranger les bouteilles ? De ne pas sombrer. Et à travers les lignes qu’il écrit pour vivre, laisser au protagoniste de son livre, une porte de sortie.
Premier roman, après avoir longtemps eu des fourmis dans les doigts. En préparation également, un livre pour la jeunesse, illustré par sa fille, quelques nouvelles aussi par-ci par là... et entre tout cela, clown à ses heures perdues où il se retrouve...
Excellent. On ne sait plus qui est Max, qui est l’auteur. Qui écrit, qui est en prison, qui a un accident, qui croise Gabriel, qui a été quitté par sa femme, qui est subjugué par Hannah… Les deux sans doute ? Vous nous perdez avec talent et on lit ce dédale de descentes aux enfers en ne doutant pas de leur résurrection. La vie est belle, c’est comme ça que s’appelle ce récit très fort, n’est-ce pas ? Donc on ne doute pas. Malgré les pages qui se rapprochent à grande vitesse du mot fin, alors qu’on se sent loin de l’épilogue. Bravo.
Très intrigant. Et intimidant aussi. On est un peu perdu au début. On a besoin de repères. Qu’on trouve peu à peu. Une fois qu’on a compris qu’ils se ressemblent. Il y a de la bonté, des sentiments plus tout à fait fréquents. Une espèce de gratuité. Du temps qui passe sans vraiment de contraintes au quotidien. Et puis aussi, et puis surtout, toutes ces phases que l’on doit deviner, imaginer, tant vous vous plaisez à nous laisser continuellement sur notre faim. Et à laisser une trace dans notre bibliothèque. Merci pour ce partage.
C’est pour ces échanges avec vous qu’il l’a publié sur mBS.