
Modibo Keita, le fils de Hawa, le grand frère de Bahiya et de Nasha, conte leur lent et long et périlleux périple à travers le continent pour rejoindre la Méditerranée et les bateaux des bandits passeurs. "Notre village, c'était l'Éden, le berceau des hommes nus."
"Notre village, c'était l'Éden, le berceau des hommes nus. Nous ne possédions rien. Nous avions tout."
Grand amoureux de littérature.
J'avoue que vos nouvelles ont un petit quelque chose que je ne trouve nulle part ailleurs, un petit quelque chose qui touche, qui transperce, qui bouscule. Et qui me réconcilie avec le genre. Votre plume, vos mots choisis, vos phrases rythmées, nous transportent, nous font rêver...
Bel hommage au sexe dit « faible » et à tous ces pauvres hères, victimes de marchands de rêves. Ton récit me rappelle « Les raisins de la colère » de John Steinbeck. J’aime beaucoup le rythme lent du témoignage de Modibo écrasé de chaleur, de chagrin, d’extrême fatigue physique et morale, de doutes, portant avec sa si courageuse mère Hawa toute la misère et le fardeau du monde, d'un continent en l'occurrence. Je les ai suivis pas à pas au cours de leur si long périple en quête d’un Eldorado « il faut un millier de peut-être pour faire un sûrement ».
Merci beaucoup. Très belle histoire, vibrante et si réaliste. Avec un exotisme prononcé, pour nous les européens occidentaux. On y découvre une autre manière de penser. On y comprend la souffrance, la misère, la peur et l'espoir des migrants.
Votre histoire m’a profondément touchée. Votre style est efficace. J’ai entendu le chant poignant d’un griot ponctué par le balafon, la cora et le djembé. Vos personnages sont attachants. Votre fiction n’en est pas une, hélas, pour des milliers de gens. C’est un beau portrait de cette mère Courage, de ses enfants et de leur rage de vivre.
C’est pour ça qu’il l’a publiée gratuitement sur monBestSeller.