
Un homme traverse un pays étranger à bord de sa voiture. Obsédé par les radars, il est en proie à un profond mal-être existentiel. Un chef étoilé de renommée mondiale perd brutalement le goût et l’odorat. Dans un hammam, deux hommes appartenant à un réseau criminel discutent d'une jeune femme qui a échappé à leur emprise.
Un regard critique sur la société où l’humain est broyé. Ambiance délétère.
Ce recueil s'agrandit au fur et à mesure que d'autres nouvelles s'y ajoutent.
Pour l'instant une série de 8 nouvelles, parfois à tendance fantastique.
Professeur d'histoire passionné par la littérature japonaise et sud-américaine. Robert C écrit sur son téléphone, puis retravaille. Plus que des romans, sa préférence est l’écriture de nouvelles.
Etonnante ambiance, vous avez le talent de nous faire languir.
Quelle bonne surprise de découvrir votre recueil Radars (et autres nouvelles). La première nouvelle, Radars, est à mes yeux un chef-d’œuvre. L'immiscion progressive du fantastique est très habilement menée et peu à peu inquiétante, par touches cumulatives. Plus que l'hésitation proposée par un Todorov (proposée par lui et contestée par d'autres) comme critère du fantastique (est-ce réel ou non ? là réside l'hésitation), votre texte me semble produire du fantastique quand deux dimensions temporelles, a priori incompatibles, se conjoignent et interfèrent contre toute attente, suscitant un sentiment plus ou moins diffus de malaise. Rencontre et mélange entre un temps mémoriel et un temps actuel, qui m'évoquent certain aspect de la physique quantique.
J'ai du mal à comprendre pourquoi votre recueil n'a pas été mis en avant par mBS. Il y a là pour moi quelque chose de fantastique, dans le sens du déploiement des effets négatifs de cette dimension.
Il y a votre plume sûre, fruit d’une longue expérience, qui m’a conquise, bien sûr, mais l’évolution de votre patte veut qu’il soit difficile de faire un commentaire global de ce recueil. / Je lis dans votre réponse @St-Bleyras, que l’écriture de “Radars” a marqué un tournant dans votre parcours littéraire. Votre style se rapproche à présent de ce que l’on nomme écriture blanche, ou écriture plate, dans les milieux initiés, mais je trouve que ces qualificatifs stigmatisent… Pour ma part, j’espère juste que vous vous y sentez assez bien pour nous offrir d’autres écrits de cette qualité. Merci infiniment d’avoir partagé votre œuvre ici.
Un style en fusion avec le fond : de longues phrases, parfois oppressantes, qui traduisent la confusion mentale et l'angoisse des personnages.
Merci pour votre commentaire. Je suis ravi que mes histoires vous aient plu. Je l'ai trouvé utile car il m'a fait réfléchir sur ce que je lis et comment j'écris. Au début j'aimais surtout les histoires à chute (Cortazar, Saki, Dahl) et j'essayais d'en écrire, j'y arrivais quelquefois (une fois sur dix en moyenne) et en étais parfois assez content. Avec le temps, j'ai repensé à des auteurs que j'avais lu comme Carver ou que je venais de découvrir comme Bolano, pour lesquels une nouvelle est une tranche de vie, avec une fin ouverte, et cela me semble aujourd'hui mieux correspondre à ce que j'attends d'une nouvelle, en tous cas d'une nouvelle "réaliste". Comme j'aime aussi beaucoup Christopher Priest, je suis séduit par les histoires avec des réalités alternatives jouant sur les différentes perceptions et le principe d'un narrateur auquel on ne peut se fier.
C’est pour ces échanges avec vous qu’elle publie son témoignage sur monBestSeller.
@contact@monbestseller.com
Merci pour la mise en avant de mes nouvelles, qui donne envie de les lire et m'encourage à continuer.
@Plume_web
@Nicolas Bottin
@Phillechat
Merci pour le message et bonne lecture
@Zoé Florent
@St-Bleyras
Merci pour le soutien, les avis et les conseils qui m'aident à améliorer mes nouvelles
Amitiés
Robert
Bravo pour votre sélection !
Quand le quotidien dérape le fantastique surgit !
Votre recueil ne pouvait longtemps échapper aux radars de mBS. C'est largement mérité !
Bravo pour la mise en avant de ce recueil, que je recommande chaleureusement...
Amicalement,
Michèle
Bravo : Je vais donc le lire ...