Alors là, mes amis, lectrices et lecteurs, j’ai un scoop, j’étais convaincu tant cela me semblait évident que les deux plus grands plaisirs de la vie étaient :
Le sexe et la bouffe.
Je pensais, depuis la première fille que j’ai prise dans mes bras, (merci Georges) que l’idée ne pouvait pas venir de moi, et que forcément les grands philosophes d’hier et d’aujourd’hui avaient dit ça clairement en long et en large depuis la première nuit des temps.
Et que donc, j’étais d’accord avec eux !
Alors afin d’étoffer mon texte, pour que ça fasse plus riche, plus sérieux, plus intello, plus cultivé, j’ai cherché sur internet :
Quels sont les deux plus grands plaisirs de la vie ?
Vous ne croirez pas le résultat que j’ai obtenu. Il semble qu’aucun philosophe n’ait jamais dit une chose pareille. On ne va quand même pas dire dans la postérité que le petit Fernand Fallou (de chez Mbs) a isolé les deux plus grands plaisirs de la vie. Non ! Ça, je ne peux le croire. Il y a forcément des philosophes qui ont dit ça avant moi.
On va partir sur cette donnée : Fernand Fallou est d’accord avec les philosophes et toutes les femmes et tous les hommes qui ont dit et disent que les deux plus grands plaisirs de la vie étaient « le sexe et la bouffe ». Selon l’âge, on peut mettre les deux plus grands plaisirs de la vie dans l’autre sens, mais quel que soit l’âge, ils restent les deux plus grands plaisirs de la vie. Pour moi, et pas comme j’ai lu sur certains sites que dans les deux plus grands plaisirs de la vie, il y a, « marcher pieds nus dans le sable chaud » et d’autres trucs insensés dont je ne vais même pas parler ici.
Dieu de Dieu, Tonnerre de Brest ! Va falloir que je rectifie ma @lettre au Père Noël, (oui, à 77 ans je passe par le Père Noël pour trouver une copine), c’est plus simple.
Donc maintenant que l’on a déterminé sur ce texte quels étaient les deux plus grands plaisirs de la vie, je vous pose la question quel est le troisième grand plaisir de la vie ?
Je vous laisse réfléchir cinq minutes
A tout à l’heure.
Voyez-vous la fête de Noël est pour moi la plus belle fête qui existe. Parce que c’est une fête où chacun va essayer de faire plaisir à quelqu’un ou à plusieurs personnes ou à des enfants en introduisant un côté magique à l’affaire : le Père Noël. Quelle invention extraordinaire, quelle belle invention !
Mais revenons à nos moutons comme disent les bergères et les bergers dans les estives, l’été dans les montagnes sous des ciels étoilés magnifiques comme certains commentaires de mBS.
Donc revenons !
Le troisième plus grand plaisir de la vie, c’est pour moi, le plaisir de faire plaisir. Où celui qui offre a un plaisir aussi grand, voire plus grand que celui reçoit. Bien sûr, ça ne marche pas si vous avez acheté n’importe quoi afin de vous débarrasser de la corvée d’acheter un cadeau, ça ne marche que si celui qui offre a réfléchi à ce qui ferait plaisir à celui ou celle à qui il va offrir ce cadeau. Alors, à ce moment-là, le bonheur s’insinue dans l’action d’offrir. C’est un moment exceptionnel. C’est un moment émotionnellement très intense. Et vous aurez des difficultés à cacher la petite larme qui perle au coin de votre œil. Plus la peine de faire le gros balèze, de faire croire à la ronde que vous avez doublé Jason Statam dans la scène où il se bat contre dix-sept mecs très méchants. Vous vous êtes fait crever, vous êtes un cœur d’artichaut.
Attention, le bonheur est éphémère, ça dure un instant, magique, mais furtif, mais on n’en reparlera dans un autre billet.
Le quatrième plaisir de la vie, je ne sais pas ce que c’est, peut être que c’est de regarder un beau spectacle, ou admirer un ciel étoilé dans la tiédeur d’une nuit d’été, avec quelqu’un qu’on aime et qui nous aime, un peu, beaucoup, et jusqu’à la folie, ou simplement avec quelqu’un. Écouter de la musique jusqu’aux larmes, lire un bon bouquin haut en suspens ou en émotion, ou les deux, ou encore, se faire masser par les rayons du soleil, allongé sur sa serviette, sur une plage de sable blanc en écoutant le bruit du ressac et le cri des mouettes… C’est peut-être de marcher pieds nus dans le sable chaud, mais je ne sais pas pourquoi, je n’y crois pas.
Joyeux Noël à toutes et à tous.
Fernand Fallou
Le plaisir
Définition : (dictionnaire Larousse)
Ancien français plaisir, plaire, du latin placere, plaire)
1. État de contentement que crée chez quelqu'un la satisfaction d'une tendance, d'un besoin, d'un désir : Cette musique lui procure un immense plaisir. Éprouver du plaisir à lire. Synonymes : bonheur - contentement - joie - satisfaction
Contraires : chagrin - déplaisir - douleur - ennui - souffrance - tourment
2. Ce qui plaît, divertit, procure à quelqu'un ce sentiment agréable de contentement : Le plaisir de la table.
Synonymes : agrément - amusement - distraction - divertissement
Contraires : corvée - désagrément
3. S'emploie dans des formules de politesse pour exprimer un quelconque consentement, agrément : Quel plaisir de voyager avec vous !
4. Jouissance sexuelle, volupté : Donner du plaisir à son partenaire.
Synonyme : volupté
Contraires : chasteté – continence
Vous avez écrit un livre : un roman, un essai, des poèmes… Il traine dans un tiroir.
Publiez-le sans frais, partagez-le, faites le lire et profitez des avis et des commentaires de lecteurs objectifs…
@Monique Louicellier Le @Zoé Florent n'ayant pas fonctionné, c'est tardivement que je lis votre plaidoirie pour multiples plaisirs de la vie. Je suis bien d'accord et pourrais en ajouter autant, si ce n'est plus, de ces plaisirs nés de choses parfois très simples, parfois très complexes, parfois très spirituelles. Le hic étant que notre cher @Fernand Fallou a évoqué les trois plus grands pour lui, ce qui, personnellement, m'a encline à n'évoquer que ceux-ci.
Bon week-end !
Michèle
@Fernand Fallou, @Zoé Florent, @Catarina Viti,
Permettez-moi de ne pas être d'accord, sans faire partie ni des masochistes épanouies, ni des sadiques réunis...
Je voudrais vous faire réfléchir aux plaisirs nécessaires à notre survie et parmi eux, ceux ressentis et ceux à peine perceptibles (et pourquoi donc sont-ils là), réfléchir aux plaisirs liés aux choix, aux plaisirs que nous cherchons par rapport aux plaisirs qui nous arrivent par hasard. Puis ensuite faire sans doute une hiérarchie personnelle.
Quels plus grands plaisirs indispensables pour pouvoir encore en disserter que la respiration (inspiration/expiration), puis la prise d'eau/son évacuation, et ensuite le sommeil/l'éveil, peut-être au point où nous ne nous en rendons plus compte, tellement ils sont habituels et fréquents ?
Les besoins que je classerais ensuite pourraient être associés à des plaisirs plus intenses, sinon nous pourrions peut-être les oublier, mettant notre vie en danger ou nous pourrions mal choisir.
Allons-y (bien avant le sexe) sur la prise et le choix de la nourriture/la défécation.
Notons que chaque plaisir est associé à sa fin et à son contraire, valable depuis la respiration jusqu'à la prise de nourriture.
Le choix et la qualité selon nos goûts augmentent le désir (les envies) et le plaisir.
Les envies viennent spontanément ou après expérience (une fois qu'on a goûté un bon plat ou qu'on a marché dans le sable...).
Idem pour les plaisirs, le plaisir pouvant nous faire une surprise (la première fois que l'on marche pieds nus dans le sable).
Vous parliez de sexe...
Intéressant.
A priori, si c'était un des deux plaisirs les plus importants dans la vie, certainement lié au besoin d'entretenir la vie par la reproduction, il n'explique pas pourquoi les humains ont majoritairement tendance à former des couples, se privant ainsi des plaisirs sexuels plus variés avec des partenaires différents et abrogeant ainsi une continuité jouissive de l'activitié sexuelle au lieu de son habituel ralentissement après 2 ans de vie commune, pourquoi ils ont tendance à élever leur progéniture avec amour (cela pourrait être détaché de la sexualité), pourquoi certains humains sont homosexuels (à moins que ce soit une variable de régulation de la reproduction évidemment, mais l'homosexualité est encore davantage source de plaisir puisque c'est satisfaire un choix profond, comme quand on sait qu'on aime la fraise qui est plus rare et pas le chocolat qui nous est servi et que même si elle est plus dure à obtenir, nous la chercherons selon nos goûts), ni pourquoi certains se passent de sexe.
Il faut donc introduire des plaisirs plus importants que le sexe ou la nourriture car ils peuvent les surpasser, même si souvent ils ne peuvent les remplacer totalement !
Sans doute sont-ils aussi liés à la survie de l'espèce humaine, et du monde animal, végétal et naturel qui entoure l'humain, s'il y a interaction réciproque...
Il y a donc l'amour dans toutes ses déclinaisons : amoureux et dans son couple, inconditionnel, parental, envers les plus faibles (sans doute associés aux enfants, mais là ça commence à être plus louche envers des SDF ou des affamés d'Afrique, tiens ???), envers les animaux, envers ce qui nous parait beau ou estimable, envers les paysages (ah ? Bizarre !), envers des idoles (heu ???), envers Dieu (tiens ???)... un amour qui peut sacrifier plaisir sexuel et plaisir des papilles, qui peut nous en priver temporairement en tous cas, juste par amour...
Il y a aussi un immense plaisir, une joie qui s'explique difficilement, qui est celle du don désintéressé...
Qui retrouve certainement son versant par les plaisirs surprises ou pas qui nous arrivent comme des dons (ne serait-ce que marcher dans le sable pour la première fois, observer une aurore magnifique, recevoir un cadeau d'un inconnu ou du Ciel ?).
Je vous laisse méditer là-dessus.
Moi hélas, dans ma solitude crasse, pas de sexe, quant à la bouffe, étant obèse, elle est mon ennemie, ha, ha, ha...
@Fernand Fallou... mais c'est bien sûr ! Je me disais aussi que ta tête me rappelait celle de quelqu'un. C'était donc toi qui hurlait de plaisir quand on lui faisait lécher la plante des pieds par Floraline, notre doberman !
Ma chère @Catarina Viti
Ma chère amie, tu t’investies trop dans des associations douteuses.je connais bien la ligue des masochistes épanouis, ce sont des gens qui sucent des cailloux et qui mangent du Fugu en jouant à la roulette russe. Je les ai fréquentés, longtemps. Et leurs copains, les Sadiques Réunis, j’ai mangé avec eux de la panse de brebis farcie aux doigts de petits neveux agrémentée de quelques zestes de figues de barbarie… Ah, dieu de dieu, que c’est bon !
Encore, encore, encore que je crie !
FF
Ma chère @Zoé Florent
Il faut peu de choses pour détecter les plaisirs de la vie. Après les grands plaisirs sur lesquels il semble que nous sommes d’accord, il y a des centaines de petits plaisirs éphémères qui durent un instant. Je me souviens de cette histoire d’un homme qui se tapait sur la tête avec un marteau quand un homme qui passait lui demande pourquoi il faisait ça ?
Il lui répondit, je viens d’être licencié, ma femme me trompe, ma fille fait la pute et mon fils se drogue… Alors vous ne pouvez pas savoir le bien que ça me fait quand je m’arrête.
Le plaisir est partout ! les fous ne sont pas si fous, ou alors nous sommes tous fous !
Bisous.
FF
Mes chères @Zoé Florent et @Catarina Viti
Désolé, ça m’a complètement échappé que je vous devais un petit remerciement pour m’avoir commenté sur ce billet. Il faut dire que je n’ai pas été notifié et mon ploucos d’ordinateur avec l’aide de Outlook ont mis la notification du grand Chamane Christophe Lucius dans les spams !
Non mais, je me plaindrai à qui de droit ! Bella Ciao, à moi, aux armes !
Par Saint Denis, par saint jean, Chouans, En avant !
Les machines ne prendront pas le pouvoir !
FF
Monsieur Fallou, n'écoutez pas ce que dit cette frappadingue de Viti, on vient de lui faire sa fête... Noël en avance, quoi.
Les deux plus grands plaisirs de la vie sont :
1/ Ecraser les doigts de son petit neveu avec des pinces rougies aux braises.
2/Faire manger des figues de barbarie sans les peler à toute personne se prétendant père Noël
Les S.R. (Sadiques Réunis)
Monsieur Fallou, vous prêchez pour votre petite paroisse, mais le monde ne s'arrête pas à vos frontières.
Les deux plus grands plaisirs de la vie sont
1/ recevoir des coups de pieds (à condition que le donneur soit équipé de Doc Martins à coques métalliques).
2/ se faire insulter et fouetter en public.
Catarina Viti pour La L.M.E. (Ligue des Masochistes Epanouis)
@Fernand Fallou À la fois grivoise et douce, en effet, ta charmante tribune. On y retrouve ce qui fait ton style et ta façon de traiter les sujets, tous deux vraiment à part. Je suis assez en phase avec ton classement. En quatrième position, je mettrais les bons moments entre amis, et d'une manière plus générale, tous les plaisirs partagés. Car tu as raison de souligner que faire plaisir et prendre du plaisir accompagné accentuent le nôtre.
J'ai pensé à ta tribune, durant ma balade quotidienne dont je rentre à l'instant. Me suis dit que le grand plaisir du moment était d'entendre craquer la neige sous mes pas ; j'ai toujours adoré ce bruit-là. Puis j'ai réalisé que ce plaisir était accentué par la présence de ma chienne : une Andalouse dans la neige, ça vaut le coup d'oeil ;-) ; par la beauté du paysage ; par la pureté de l'air... J'ai ressenti une foule de petits plaisirs ce faisant.
Il convient de rappeler qu'il faut certaines dispositions de l'esprit, pour ne rien louper des plaisirs de la vie. Des dispositions que le tien possède, c'est certain ;-).
Merci, cher Fernand ! Joyeux Noël également et bonne fin de journée !
Michèle