
Deux jeunes femmes se retrouvent mystérieusement dans un village africain de l'époque coloniale, et vont y subir une sorte de jugement dernier.
Dans la série des contes oniriques, celui-ci est un peu particulier. Né d'un "coup de gueule" un peu excédé contre une certaine catégorie de personnes de plus en plus insupportables de notre société, à savoir les donneurs de leçons de la bien-pensance, il avait à l'origine des airs de pamphlet et de règlement de compte qui m'ont poussé à une large auto-censure.
J'ai longtemps hésité à le poster, tant il tranche avec ce que j'écris habituellement, mais finalement... Alea jacta est !
Attention ce récit contient plusieurs passages susceptibles de heurter la susceptibilité des ligues de vertu, et du Camp du Bien dans son ensemble.
Ce livre est noté par
@Philippe De Vos merci beaucoup Philippe pour ce commentaire et ses étoiles ! En effet mbs doit être un des derniers endroits où l'on peut s'exprimer ainsi sans encourir les foudres des ligues de vertu. Je vous remercie au passage de me qualifier de poète, car c'est l'art auquel je m'adonne habituellement avec le plus de plaisir (l'ouvrage présent étant une exception dans mon œuvre).
Bien à vous
-LGA
@RodrigueHatu Merci pour votre commentaire. Faire du politiquement correct n'a jamais été et ne sera jamais mon souci, tant qu'il me restera un neurone valide. Pour autant, choquer pour choquer n'est pas non plus mon but, du moins depuis que j'ai quitté l'adolescence (il y a un an ou deux). Cela dit je conçois que vous puissiez être déconcerté, si vous découvrez mon œuvre par cette nouvelle qui n'en est pas la plus significative, loin s'en faut. Je vous remercie toutefois de m'avoir lu.
Bien à vous
-LGA
Ça c’est clair, ça pourrait choquer… et c’est clair aussi que ce n’est pas politiquement correct. Clair que c’est très bien dit, pas de superflu, pas de prologue en quelque sorte ! Et pas beaucoup d’épilogue non plus d’ailleurs !
@Bruno Guennec Merci Bruno pour le commentaire et les étoiles. Loin de moi la prétention de concurrencer Voltaire et candide, ceci était juste un mouvement d'humeur transformé en mouvement d'humour, au départ je ne comptais d'ailleurs pas le publier. Rassurez-vous le reste de ma production sera plus dans ma veine habituelle. Amitiés
-LGA
@Fernand Fallou Merci beaucoup pour ce commentaire et ses étoiles. J'ignorais ces histoires de cannibalisme au Tchad, ou pourtant feu mon père a servi durant 3 ans autour de 1960 (à quelques années près, vous auriez pu l'y croiser !), mais à vrai dire elles ne m'étonnent guère, l'occidentalisation du pays ayant été freinée et par les conditions matérielles et par les mentalités locales. Cela confirme, comme je l'ai mentionné dans d'autres commentaires, que tout ce récit, hormis bien sûr la partie purement onirique, est inspiré de faits réels.
Bien à vous
-LGA
@Parthemise33 Merci beaucoup pour ce commentaire généreusement étoilé. Je suis heureux de voir que ce petit coup de gueule et de griffe, que j'hésitais à poster, est finalement plutôt bien accueilli. Je ne connais pas la série Lucifer autrement que de nom, par contre les images des vieux "Tarzan" étaient bien présentes dans mon esprit (et dire qu'aujourd'hui tourner ces films tels quels enverrait directement son réalisateur en taule !) Le piège dans lequel les héroïnes se sont elles-même enfermées, je le connais bien pour avoir été moi-même, "au temps de ma jeunesse folle", quelque peu semblable à elles (enfin, mentalement je veux dire :). Et la broche enflammée n'est pas une métaphore usurpée pour la catharsis que représente la sortie de cet enfer... Bravo pour votre fine analyse !
Bien à vous
-LGA
@Stog-2 Merci beaucoup pour ces quatre étoiles... qui, telles les trois mousquetaires, sont au final une de plus qu'annoncé :) !
Merci pour la comparaison avec Tintin au Congo, volume injustement décrié par, justement, les chantres du Camp du Bien que je dénonce ici.
J'ignore ce que dit Freud à ce sujet, mais en ce qui concerne ce récit il ne faut pas trop chercher du côté de la psychologie : le cadre africain m'a été inspiré par une amie qui a participé à ce genre de programme, et qui m'a raconté comment cela se passait là-bas : si je suis loin de la vérité comme vous le dites, c'est en-deçà, croyez-moi !
Quant aux déboires de deux héroïnes, c'est surtout, comme je l'annonçais, un exutoire rêvé contre certains militants à la vérité infuse qui nous empoisonnent à longueur de média avec leur moraline bien-pensante à deux balles. Si mépris il y a, c'est uniquement contre le paternalisme post-colonial de ces gens-là et non contre les peuples qui, soyons-en convaincus, sont tout à fait capables de se prendre en main pour peu qu'ils le veuillent.
Du reste, j'ai trouvé que le cadre colonial se prêtait bien au sujet, sans préjudice du bien-fondé ou non de cet épisode de l'Histoire.
En vous remerciant de m'avoir lu
Bien à vous
-LGA
Merci beaucoup @Saint-Bleyras pour ce commentaire généreusement étoilé.
Il est vrai que cela fait du bien parfois de pousser un grand cri, pour retrouver ensuite toute sa sérénité...
Bien à vous
-LGA
@lamish Merci Michèle pour ce commentaire et ses étoiles. Je conçois que tu sois surprise, ce récit tranche avec mon style et c'est un peu ce qui m'a fait hésiter (c'est sûr que le "poète au charme suranné" en prend un méchant coup :)
En réalité je ne caricature pas la féminité mais le féminisme idéologique (la féminité, au contraire, je la sublime toujours autant que je peux !), et rassure-toi ce que je décris n'est nullement un fantasme sexuel mais plutôt un exutoire onirique concernant certains personnages particulièrement crispants que l'on voit et entend partout... jusqu'à la nausée.
Ce texte est vieux de trois ans, et c'est au moins la cinquième version, c'est dire si je l'ai ruminé avant de me décider à le lâcher ! La première mouture n'était réellement pas publiable... Mais j'ai pour principe d'assumer ce que j'écris, alors...
Les prochaines publications seront beaucoup plus dans ma veine habituelle, tant en prose qu'en vers. Merci encore à toi, bises
-LGA
@Kroussar-JCF Merci beaucoup Jean-Claude (j'ai cru comprendre sur d'autres fiches que c'est votre prénom), pour ce commentaire et sa pluie d'étoiles. Votre témoignage confirme celui d'une de mes premières relectrices, qui avait aussi bourlingué en Afrique avec une de ces associations...
La nouvelle est volontairement courte, car sur ce sujet je craignais, en insistant, de devenir un peu lourd (c'est mon défaut sur les longues distances !), d'autant plus que, comme annoncé dans le synopsis, ceci n'est pas mon répertoire habituel.
Merci encore, bien à vous
-LGA
Non ! Il n'y a rien de choquant ! Enfin, pour moi. C'est même criant de vérité, pour avoir parcouru l’Afrique et l'Asie et rencontrer toutes ses femmes et tous ses hommes accrocs des ONG. Ces militants échevelés, caquetants à tous vents, ces prêtresses de vérité sur tous les sujets sociétaux à la mode, actifs et actives dans tous les mouvements d'avant-garde. Toujours avides d'actions, volant de combat en combat pour se prendre pour Louise Michel ou la Pasionaria, véritables addicts de l'engagement humanitaire... Bref, j'ai bien aimé et ai trouvé votre nouvelle bien trop courte. Cordialement.