Le grand vide

57 pages de Annie Pic
Le grand vide Annie Pic
Synopsis

Comédie absurde sur l'amour et ses fantasmes, dans toutes ses déclinaisons.
Inspirée de Beckett, Ionesco, Kafka... la pièce explore les relations humaines dans leur fragilité et leurs simulacres.
Le langage y est assumé, mêlant quiproquos, silences, tensions, ruptures de ton, avec des entrées et sorties de personnages imprévisibles.

Publié le 24 Juillet 2025

Les statistiques du livre

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11 commentaires , 6 notes
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@Clara King
Merci Clara pour votre appréciation. J'ai pris plaisir à me laisser dériver dans les pensées de mes personnages, en accentuant, crescendo, le tragique de leurs situations.

Publié le 09 Octobre 2025

@Parthemise33
Chère Annie,
Oui, en effet, le chalenge était délicat : réussir l'essai sans tomber dans le pathos, maintenir l'attention du spectateur, l'entraîner dans des émotions multiples. Le faire sourire, l'alarmer, l'émouvoir, le pousser à se questionner, puis sourire à nouveau... tel était le défi.
L'horloge est implacable, cruelle, aucun retour n'est possible.
Le reset est une métaphore existentielle : que se passe-t-il après ?
La pièce tente d’explorer cet entre-deux fragile où se mêlent l’absurde, le tragique et le tendre.
Belle journée à vous, je vous embrasse,
Annie

Publié le 04 Septembre 2025

Chère @Vanessa Michel
Merci infiniment de m'avoir transmis votre plaisir de lecture.
Le grand vide... Vous avez bien perçu le rôle central d'Hippolyte : fil conducteur de la pièce, il distille ses vérités tout au long du cheminement des personnages.
J'ai également un attachement particulier pour Pamela, cette nymphomane vieillissante qui assume, avec une liberté désarmante, son insatiable besoin.
Toutes ces personnalités, confrontées à leurs propres travers, en viennent peu à peu à entrevoir leur condition et à pressentir ce qui se cache derrière le voile de leurs existences.
Merci encore pour votre regard stimulant, qui m'accompagne dans cette première aventure littéraire — théâtrale.
Amicalement,
Annie

Publié le 04 Septembre 2025
3
@Annie Pic Dans un roman, on peut digresser, ralentir le rythme, s’égarer un peu. Au théâtre, pas le temps de respirer. Chaque réplique doit tomber juste, comme une balle de ping-pong bien placée. Vous avez réussi l’impossible : maintenir l’attention du public (moi-même). On rit, on s’émeut, on se dit “aïe” devant certaines piques bien senties. J’ai même cru entendre Guitry glousser dans un coin et murmurer : « C’est cruel, donc c’est bon. » Quant au reset… Participer à ce genre de redémarrage existentiel, j’hésite. J’ai déjà du mal à redémarrer mon grille-pain… Mais avons-nous le choix, quand même les horloges refusent de tourner dans le bon sens ? Merci. Bisous. Merci pour m’avoir amené à réflexiver sur l’Après, ce grand mystère. Vous en proposez une option. Elle est possible. Ou pas. Mais elle existe. Et c’est déjà beaucoup.
Publié le 01 Septembre 2025
3
Chère Annie, J'ai pris grand plaisir à lire votre pièce et à découvrir son univers singulier, que j'ai personnellement trouvé bien plus riche de fantastique et de poésie que d'absurde. J'ai été, par goût, particulièrement sensible à Hippolyte, qui dit par exemple « Depuis toujours je rêve d'aimer une illusion. Une illusion bien dense, bien cotonneuse. Mais je ne peux pas l'étreindre, vous comprenez ? »*, Hippolyte qui m’a paru être le lien et le liant de ses âmes à la fois en quête et en dérive(s)… Petit coup de cœur également pour Pamela. Vous êtes parvenue à transmettre des personnalités assez riches et très humaines et universelles, en dépit du nombre de personnages et de tirades courtes. Le « ressort » de départ aurait pu fonctionner sur des clichés, notamment physiques, des archétypes, mais ils deviennent finalement eux-mêmes illusoires, artifices, car outils à extraire le plus intime. J’ai également apprécié d’obtenir quelques clefs de votre part, tout en ayant pu fabriquer et conserver mon propre trousseau d’interprétations. C'est ciselé, vif, bien écrit, mordant, drôle et profond, j'imagine votre bonheur de pouvoir faire vivre cette création originale en chair et en os. Chapeau et merci pour ce partage. Bien cordialement.
Publié le 01 Septembre 2025

@Alhéna Skat
Merci, chère Alhéna, pour votre lecture attentive.
L'écriture de cette pièce de théâtre est un défi que j'ai pris plaisir à relever. Ce n'est pas un changement de cap littéraire, mais plutôt une parenthèse inspirée par la troupe théâtrale à laquelle j'appartiens.
J'ai aimé mêler à mes personnages une touche de fantastique, en continuité avec l'univers de mes romans. Tout en respectant les codes de l'absurde, je me suis amusée, comme autrice, à pousser les dialogues jusque dans leurs limites, afin de mettre en évidence la fragilité de ces êtres en quête de sens.
Je vous embrasse,
Annie

Publié le 24 Août 2025
3
Bonjour, chère Annie, Je viens de terminer la lecture de votre pièce de théâtre. Le moins que l’on puisse dire est que j’ai été surprise, voire déroutée. Même si je ne suis pas familière de ce style de textes, vous avez parfaitement retrouvé les codes et la manière du genre. Est-ce un changement radical de direction littéraire ou bien une nouvelle corde à votre arc ? D’ailleurs, celui-ci tendrait davantage à ressembler à une harpe qu’à un arc vu le nombre de possibilités de textes différents que vous offrez au lecteur ! J’ai bien aimé : « Quand la lumière s’éteint, il faut se souvenir de la couleur des regrets… » et « désinfectée émotionnellement » ! Mais l’ensemble fait presque peur ! Je n’ai pas trouvé ce texte absurde, mais effrayant… Bonne continuation… Je vous embrasse très chaleureusement, Alhéna.
Publié le 16 Août 2025

@Antoine Guy
Merci pour votre analyse très pertinente de cette pièce, dont le thème m'a inspirée à juste titre. “Le grand vide” reflète, à mes yeux, le mal-être qui influence nos comportements dans ce vaste monde.
Chaque individu se retrouve confronté à sa propre authenticité, qui ne correspond pas exactement au rôle imposé par la comédie absurde de nos sociétés.
Où se situe la vérité ? Qui en détient la bonne définition ?
Dans l'écriture de cette pièce, j'ai illustré diverses situations ressenties, entretenant la confusion des genres, mais aussi en dissimulant une certaine sensibilité derrière des dialogues en apparence loufoques.
Bonne journée à vous,
Annie

Publié le 12 Août 2025

@Dylan-jo KAYUBI
Votre interprétation de "Le grand vide" est d'une justesse remarquable. Elle me conforte dans le sens profond que j'ai voulu insuffler à cette pièce. J'ai adoré écrire, pour chaque personnage, des dialogues volontairement poussés à l'extrême, espérant ainsi provoquer le rire tout en glissant, en filigrane, un message presque subliminal.
Si j'ai réussi à atteindre cet équilibre, j'en suis comblée.
Merci pour votre commentaire, très encourageant.
Annie

Publié le 12 Août 2025

@Annie Pic. Pas simple de faire cohabiter ainsi tous ces personnages dont la grille de lecture du monde et des relations entre individus est tellement différente. Il faut du talent pour les explorer un par un et leur faire dire ou leur attribuer des comportements cohérents avec leur vérité intérieure. Vous dites que cette comédie est absurde ... pas tant que cela. Elle revendique une certaine authenticité et pose la question de la complexité de notre société de sapiens, tant la diversité des points de vue sur la définition du bonheur est grande. L'exercice n'était pas simple. Il avait même les allures d'un défi. Je crois qu'il a été relevé avec succès. Bonne semaine / Bonne continuation.

Publié le 11 Août 2025
3
Ce texte théâtral propose un regard cru et parfois drôle sur la complexité des êtres humains confrontés à leurs vérités intimes dans un monde qui semble mécanique. Les salles (7,5,3,1 ) incarnent des espaces métaphoriques de l’âme, de la conscience où les personnages sont forcés à l’introspection, à la reconnaissance de leurs blessures. L’absence de sortie traduit le confinement psychique, l’impossibilité d’échapper à soi-même avant d’avoir fait la paix avec ses désirs, peurs et regrets. Le personnage de Loulou est marqué par une dualité entre une sorte de résignation triste et une forme d’espièglerie mélancolique. L’IA, personnage omniprésent. La voix symbolise le programme qui régit le purgatoire émotionnel, elle est à fois guide, et un juge froid, déshumanisé. Merci de nous avoir permis de faire un téléchargement.
Publié le 10 Août 2025

@A.P.Gounon
Chère Anne,
L'écriture théâtrale n'est, à mes yeux, pas si éloignée des autres formes de littérature. Pour ma part, je la trouve même plus jubilatoire, car tout passe par le dialogue, les silences, les tensions...
Pour cette pièce, j'ai eu tendance à pencher vers l'absurde, car j'aime explorer, dans mes propres fictions fantastiques, le flou entre réalité et perception : les manifestations surnaturelles, la fragilité mentale des personnages, le mystère, la peur, le malaise...
Mais je m'emporte...
Un grand merci à toi, pour ta lecture, ton commentaire encourageant et tes trois petits cœurs, réconfortants.
Avec mon amitié. Je t'embrasse,
Annie

Publié le 03 Août 2025
3
@Annie Pic Chère Annie, Écrire une pièce de théâtre m'a toujours paru fort difficile. Et tu t'en tires avec brio ! C'est très réussi, très drôle et un peu dérangeant. Tu passes avec aisance du fantastique à l'absurde, où on ne t'attendais pas, et les références aux grands auteurs de l'absurde sont tout à fait justifiées. Un grand bravo. J'adorerais assister à cette pièce... Je t'embrasse, Anne
Publié le 31 Juillet 2025

@Zoé Florent
Pour la distribution, c'est encore loin... mais j'ai ma petite idée que je dévoilerai en temps voulu.
Et si cela se concrétise, je suivrai ton conseil pour le petit coup de pub. ;-)

Publié le 30 Juillet 2025

@Annie Pic Il est vrai que le thème élu est passionnant, et je comprends ta double motivation, si ta troupe t'a encouragée à l'écrire et que tu auras le plaisir rare de la jouer... Quel rôle te réserves-tu ;-) ? En tout cas, n'oublie pas de faire un petit coup de pub par ici, voire un tribune, lorsqu'elle se jouera.
Bonne soirée, chère Annie ! Je t'embrasse,
Michèle

Publié le 30 Juillet 2025

@Zoé Florent
Chère Michèle, ravie que ma pièce t'ait plu... et encore plus touchée qu'elle ait su séduire une allergique de l'absurde !
Merci pour ta lecture attentive et ton commentaire généreux.
Écrire pour le théâtre ne m’a pas semblé difficile, sans doute parce que j’en lis beaucoup… Et puis, sollicitée par mes amis, je m'y suis finalement prêtée.
Ce thème : les ébats amoureux, nos failles, nos fuites, me semblait correspondre à une époque où les repères s’effritent et les relations se déforment. Si la pièce continue de faire l'unanimité au sein de la troupe à laquelle j'appartiens, nous la jouerons très probablement à la rentrée 2026.
D’ici là, j'espère recueillir d’autres avis !
Avec toute mon amitié,
Je t'embrasse.
Annie

Publié le 30 Juillet 2025
3
@Annie Pic Eh bien, ma chère Annie, que de bonnes surprises ! La première, ce changement de genre et de répertoire, est étonnante, car tu t'en sors haut la main, mais pas tant que la seconde, puisque l'allergique à tout ce qui touche à l'absurde t'a lue avec autant de plaisir que d'intérêt. /// Cela tient probablement à cette exploration fouillée des sentiments, des pulsions, des fantasmes comme des consciences de tes protagonistes. Aux changements de scènes, aux différentes personnalités atypiques, au rythme soutenu, au scénario cohérent qui ne laisse pas le lecteur dans le flou le plus total aussi... /// Merci pour ce partage jubilatoire, fort bien présenté et écrit au demeurant, que je n'ai pas pu lâcher avant la fin. Bravo pour cet essai transformé et bonne soirée ! Je t'embrasse, Michèle
Publié le 29 Juillet 2025