Comédie absurde sur l'amour et ses fantasmes, dans toutes ses déclinaisons.
Inspirée de Beckett, Ionesco, Kafka... la pièce explore les relations humaines dans leur fragilité et leurs simulacres.
Le langage y est assumé, mêlant quiproquos, silences, tensions, ruptures de ton, avec des entrées et sorties de personnages imprévisibles.
Ce livre est noté par
@Clara King
Merci Clara pour votre appréciation. J'ai pris plaisir à me laisser dériver dans les pensées de mes personnages, en accentuant, crescendo, le tragique de leurs situations.
@Parthemise33
Chère Annie,
Oui, en effet, le chalenge était délicat : réussir l'essai sans tomber dans le pathos, maintenir l'attention du spectateur, l'entraîner dans des émotions multiples. Le faire sourire, l'alarmer, l'émouvoir, le pousser à se questionner, puis sourire à nouveau... tel était le défi.
L'horloge est implacable, cruelle, aucun retour n'est possible.
Le reset est une métaphore existentielle : que se passe-t-il après ?
La pièce tente d’explorer cet entre-deux fragile où se mêlent l’absurde, le tragique et le tendre.
Belle journée à vous, je vous embrasse,
Annie
Chère @Vanessa Michel
Merci infiniment de m'avoir transmis votre plaisir de lecture.
Le grand vide... Vous avez bien perçu le rôle central d'Hippolyte : fil conducteur de la pièce, il distille ses vérités tout au long du cheminement des personnages.
J'ai également un attachement particulier pour Pamela, cette nymphomane vieillissante qui assume, avec une liberté désarmante, son insatiable besoin.
Toutes ces personnalités, confrontées à leurs propres travers, en viennent peu à peu à entrevoir leur condition et à pressentir ce qui se cache derrière le voile de leurs existences.
Merci encore pour votre regard stimulant, qui m'accompagne dans cette première aventure littéraire — théâtrale.
Amicalement,
Annie
@Alhéna Skat
Merci, chère Alhéna, pour votre lecture attentive.
L'écriture de cette pièce de théâtre est un défi que j'ai pris plaisir à relever. Ce n'est pas un changement de cap littéraire, mais plutôt une parenthèse inspirée par la troupe théâtrale à laquelle j'appartiens.
J'ai aimé mêler à mes personnages une touche de fantastique, en continuité avec l'univers de mes romans. Tout en respectant les codes de l'absurde, je me suis amusée, comme autrice, à pousser les dialogues jusque dans leurs limites, afin de mettre en évidence la fragilité de ces êtres en quête de sens.
Je vous embrasse,
Annie
@Antoine Guy
Merci pour votre analyse très pertinente de cette pièce, dont le thème m'a inspirée à juste titre. “Le grand vide” reflète, à mes yeux, le mal-être qui influence nos comportements dans ce vaste monde.
Chaque individu se retrouve confronté à sa propre authenticité, qui ne correspond pas exactement au rôle imposé par la comédie absurde de nos sociétés.
Où se situe la vérité ? Qui en détient la bonne définition ?
Dans l'écriture de cette pièce, j'ai illustré diverses situations ressenties, entretenant la confusion des genres, mais aussi en dissimulant une certaine sensibilité derrière des dialogues en apparence loufoques.
Bonne journée à vous,
Annie
@Dylan-jo KAYUBI
Votre interprétation de "Le grand vide" est d'une justesse remarquable. Elle me conforte dans le sens profond que j'ai voulu insuffler à cette pièce. J'ai adoré écrire, pour chaque personnage, des dialogues volontairement poussés à l'extrême, espérant ainsi provoquer le rire tout en glissant, en filigrane, un message presque subliminal.
Si j'ai réussi à atteindre cet équilibre, j'en suis comblée.
Merci pour votre commentaire, très encourageant.
Annie
@Annie Pic. Pas simple de faire cohabiter ainsi tous ces personnages dont la grille de lecture du monde et des relations entre individus est tellement différente. Il faut du talent pour les explorer un par un et leur faire dire ou leur attribuer des comportements cohérents avec leur vérité intérieure. Vous dites que cette comédie est absurde ... pas tant que cela. Elle revendique une certaine authenticité et pose la question de la complexité de notre société de sapiens, tant la diversité des points de vue sur la définition du bonheur est grande. L'exercice n'était pas simple. Il avait même les allures d'un défi. Je crois qu'il a été relevé avec succès. Bonne semaine / Bonne continuation.
@A.P.Gounon
Chère Anne,
L'écriture théâtrale n'est, à mes yeux, pas si éloignée des autres formes de littérature. Pour ma part, je la trouve même plus jubilatoire, car tout passe par le dialogue, les silences, les tensions...
Pour cette pièce, j'ai eu tendance à pencher vers l'absurde, car j'aime explorer, dans mes propres fictions fantastiques, le flou entre réalité et perception : les manifestations surnaturelles, la fragilité mentale des personnages, le mystère, la peur, le malaise...
Mais je m'emporte...
Un grand merci à toi, pour ta lecture, ton commentaire encourageant et tes trois petits cœurs, réconfortants.
Avec mon amitié. Je t'embrasse,
Annie
@Zoé Florent
Pour la distribution, c'est encore loin... mais j'ai ma petite idée que je dévoilerai en temps voulu.
Et si cela se concrétise, je suivrai ton conseil pour le petit coup de pub. ;-)
@Annie Pic Il est vrai que le thème élu est passionnant, et je comprends ta double motivation, si ta troupe t'a encouragée à l'écrire et que tu auras le plaisir rare de la jouer... Quel rôle te réserves-tu ;-) ? En tout cas, n'oublie pas de faire un petit coup de pub par ici, voire un tribune, lorsqu'elle se jouera.
Bonne soirée, chère Annie ! Je t'embrasse,
Michèle
@Zoé Florent
Chère Michèle, ravie que ma pièce t'ait plu... et encore plus touchée qu'elle ait su séduire une allergique de l'absurde !
Merci pour ta lecture attentive et ton commentaire généreux.
Écrire pour le théâtre ne m’a pas semblé difficile, sans doute parce que j’en lis beaucoup… Et puis, sollicitée par mes amis, je m'y suis finalement prêtée.
Ce thème : les ébats amoureux, nos failles, nos fuites, me semblait correspondre à une époque où les repères s’effritent et les relations se déforment. Si la pièce continue de faire l'unanimité au sein de la troupe à laquelle j'appartiens, nous la jouerons très probablement à la rentrée 2026.
D’ici là, j'espère recueillir d’autres avis !
Avec toute mon amitié,
Je t'embrasse.
Annie