Catarina Viti

Biographie

Actuellement en pause écriture pour rénovation de forme et de fond, j'ai malgré tout commis quelques textes où dominent le "noir", le volcanisme vésuvien (origines napolitaines), ainsi qu'une certaine dose de "Réalisme Magique".
Depuis deux ans, je m'intéresse surtout aux autres auteurs.
Avec deux intrépides garçons tchadiens, nous mettons (contre vents et marées) sur pied une véritable maison d'édition au Tchad. En fait, nous tentons de construire une littérature dans le désert.
L'expérience me fascine.
Au but, je préfère le chemin.

Catarina Viti a noté ces livres

3
Le théâtre n'est pas fait pour être lu mais pour être joué. Je suis donc bien en peine de me faire une idée réelle de votre pièce. Je l'ai lue cependant, jusqu'au bout, et je n'ai pas bien compris pour quelle raison vous ne l'avez pas postée en totalité, car, s'il y a quelque chose à découvrir, cette chose se trouve dans le dernier acte, non ? Votre idée contient une part intéressante : crime ou délit de grossesse... n'était-ce pas l'occasion rêvée pour tordre méchamment le cou à la fatalité d'être femme (biologiquement, s'entend), briser quelques vertèbres cervicales au prétendu "instinct maternel". En un mot, faire de cette pauvre fille enceinte une nouvelle Antigone renversant les tables, défiant les interdits, piétinant les reliefs d'une pensée stérile ? Un beau théâtre de la cruauté ? En tout cas, merci pour le partage. Cordialement, Catarina
Publié le 23 Janvier 2019
3
Eh bien, moi, je vous les mets les étoiles. Voilà, c'est fait. N'en parlons plus. J'ai lu vos deux textes (en accélérant un peu par moment, je vous avoue). Vous savez quoi ? Je trouve votre démarche sympathique. Probablement votre métier... il y a un petit quelque chose en plus. Une forme d'amour simple qu'on ne trouve pas chez les intellos. Voici maintenant mes remarques (et vous en ferez ce que bon vous semblera) Je suis un peu délicate en matière d'écrits érotiques -c'est comme la pâtisserie : si on se goure dans la recette ça devient vite écœurant ou juste raté. Avez-vous lu Amalia Rodriguez Quelques jours dans la vie de Julie ? Si non, vous devriez. Il y a beaucoup à apprendre chez elle. Vous l'aurez compris, j'ai préféré la Rue de Rivoli à l'Avenue Foch. Si vous avez envie de persévérer dans l'écriture de vos petites fantaisies, il va falloir bosser. Bosser dur, même. Je vais vous en apprendre une bien bonne : écrivain est un métier... comme tapissier. Avant même de vous lancer dans les grandes manœuvres il faut envisager de faire du propre : apprendre à présenter vos textes, arrêter avec les erreurs de typographie et virer un max de fautes d'orthographe. Si ce que je vous dis ne vous paraît pas aberrant et sans fondement, faites-moi signe, je vous transmettrai la marche à suivre. Très cordialement.
Publié le 22 Janvier 2019
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Cher Yannick, je suis toute joyeuse de te laisser ce commentaire. Je connaissais déjà ce texte pour l'avoir lu il y a quelques mois. A cette époque, j'avais relevé des maladresses dans tes descriptions (les images n'étaient pas toujours bien nettes, le style manquait d'assurance, les phrases s'étouffaient un peu, etc.). Aussi, quelle joie de découvrir tout le travail que tu as accompli ! Ce n'est pas parce qu'on se connaît qu'il faut s'envoyer des fleurs, au contraire ! Là, je te dis vraiment mon impression. Je suis heureuse pour toi et pour tes jeunes lecteurs. ça y est : tu as trouvé un rythme, une aisance, un assurance dans la construction, tout ce qui fait que ton petit dragon un personnage espiègle et sympathique. Bravo à ton travail ! Bravo à toi. Amicalement, Catarina.
Publié le 22 Janvier 2019
3
Il y a indéniablement de la recherche et un souffle particulier dans votre texte (que je trouve infiniment plus intéressant que Bientôt etc.) Vous y prenez de grands risques. Bravo. Mais plus les risques sont grands, plus la lecture se doit d'être sûre et, en conséquence, l'écriture magistralement maîtrisée. Pour la part que j'ai lue -avec grand plaisir!- j'ai relevé des maladresses dans la ponctuation, coupant le rythme ou altérant le sens, des divagations dans les temps de conjugaison créant le trouble et parfois quelques imprécisions de langage, des inversions malheureuses. Vous n'avez pas choisi la voie de la facilité. J'espère que vous allez vous accrocher à ce texte de toutes vos forces car il est bourré de potentiel. Avec toute ma très cordiale sympathie.
Publié le 17 Janvier 2019
3
Bonjour Nadine. Le burn-out est un véritable fléau d'entreprise, non traité à temps et correctement soigné il peut conduire au suicide. Même soigné, il laisse des traces sur le corps et l'esprit. Je suppose que la suite de votre ouvrage décrit la reconstruction physique mentale et morale : ce long chemin que vous avez parcouru. Je me permets de vous signaler deux petites choses en passant. Je me trompe peut-être, et vous êtes seule juge. Votre titre m'a interpellée (un bon point, direz-vous) merci accolé à burn-out me semble osé si l'on part du principe que ce livre s'adresse à des personnes en train de vivre la situation. Auriez-vous pensé cela au moment où la chose vous arrivait ? Il est clair que cela apporte une notre d'optimisme, mais quelque chose me chiffonne quand même. Mon autre remarque concerne la présentation du texte. Quand on est très éprouvé par un problème aussi grave, on a besoin de mettre de l'ordre dans ses idées, de pouvoir se concentrer (sans que cela exclue l'humour) or, je ne sais pas si la présentation graphique de votre texte et les petites illustrations sont vraiment pertinentes. Enfin, voilà, tout cela est certainement sans importance. Ce qui compte vraiment c'est que vous ayez écrit ce livre et qu'il vous fasse du bien. Grand merci pour le partage.
Publié le 16 Janvier 2019

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