@Sandra Bulot "Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie", écrivait à raison Albert Camus. / Mais pour les autres, ceux qui choisissent la vie, il convient, au-delà de l’incommensurable peine et de la commisération, de se libérer du sentiment de culpabilité imposé à perpette par un disparu qui, en procédant à son propre choix, s’est débarrassé en bloc du sien tout en le laissant en héritage… / Plus facile à écrire qu’à faire… Mais vous y êtes parvenue, me semble-t-il, par ce récit spontané, ce melting-pot foisonnant et désordonné, qui est d’autant plus efficace qu’il exprime en temps réels un flot de pensées, d’analyses et de sentiments fluctuants. / Merci pour ce partage très percutant. Amicalement, Michèle

@Laurence Tallergé Jolie mise en situation à la fois réaliste dans les détails et profonde dans la réflexion... Et je suis bien d'accord : comme il est bon ce moment où, en secret, isolé comme l'on peut, on se consacre à ce "produit brut, encore tiède et bien vivant à transformer". Merci pour ce partage, avec lequel je me suis sentie en phase, et bonne soirée. Amicalement, Michèle

Bonsoir @Elen R. Terrible histoire qui sent le vécu, en dépit d'une péripétie finale probablement romancée... Mais j'imagine à quel point ça a dû être salvateur de l'élucubrer. / Les mots, les situations et les réactions des victimes sonnent juste. Ils font vraiment froid dans le dos pour qui a connu la violence... / Que les associations telles F'Âmes soit bénies ! car le sentiment de solitude est le pire des ennemis à combattre. Au-delà des épreuves, c'est souvent lui qui pousse à l'effacement, pour peu qu'il soit accentué par des jugements suspicieux et destructeurs. / Un récit vraiment très convaincant... à part, peut-être, le chapitre du point de vue de Julien, car même avec la meilleure volonté, il est impossible de voir clair dans les mécanismes et réflexions de tels personnages. / Sinon, pour ce qui est de la forme, c'est un sans faute... au sens propre et au sens figuré ;-)... La plume, la structure, le rythme... Votre roman se lit d'une traite. / Merci pour ce partage qui m'a profondément touchée et bonne soirée. Amicalement, Michèle

@Alhéna Skat Vous finissez votre série en beauté, ma chère amie... Que de poésie, de belles images et de nobles sentiments pour accompagner la naissance d'Aveline ! @Michel CANAL a raison, vous avez le don de nous propulser vers cet état de l'enfance où la magie abreuve nos imaginations assoiffées d'émerveillement, et ceci en quelques pages, en quelques mots choisis, créateurs d'ambiance féerique... Tout un art... Merci à vous, à Sir Jan, pour cette série dense et généreuse. Je vous embrasse affectueusement, Michèle

@Stephane Biret Merci pour ce résumé clair et quasiment exhaustif. Il convient de distinguer les personnes instables, égocentrées, dotées d'une propension à la violence (physique ou verbale), des pervers(es) narcissiques. De trop nombreuses victimes font souvent l'amalgame, mais leurs profils diffèrent. / Vous pointez ce qui doit alerter dès le départ chez les PN : un engouement brutal et passionné au masculin, des compliments excessifs, alors qu'en général, les hommes sont un peu plus lents que les femmes dans la déclaration de leur flamme. Vient ensuite la première réaction verbale violente, qui doit alarmer lorsqu'elle prend appui sur un événement anodin, car le(a) PN ne peut admettre un avis opposé au sien. Si cela est confirmé dans le temps par une attitude différente en public ou en privé, une absence d'affect et un total hermétisme à la souffrance d'autrui, une tendance à se poser en victime en déformant les faits et en tentant une inversion accusatoire, alors le compte est bon, si j'ose dire ;-). La versatilité, les retournements de veste, la mauvaise foi et l'amnésie sélective sont de bons indices aussi... En bref, on ne mettra jamais trop en garde contre ces êtres toxiques. / Merci pour ce partage bienveillant et bonne journée. Amicalement, Michèle