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En rangeant nos cartons et archives cette semaine, voilatipas que je retombe sur une fiche publicitaire distribuée au Salon du livre à nos débuts.

Nostalgie et curiosité mêlées, comme quand on retrouve un vieux bulletin scolaire d’enfant ou l’on découvre que l’image que l’on s’était faite de soi est souvent en contradiction avec la réalité, je parcours. Ce dépliant coloré, nous pourrions presque le réécrire aujourd’hui, tel quel. 

Voilà les mots d’ordre qu’il mentionnait :
 

Liberté d’expression :

Oui, nous n’avons jamais censuré un écrit. D’ailleurs nous n’en n’avons pas le contrôle. C’est la discipline des lecteurs qui opère quand il y a des abus ou des transgressions graves, ou même trop de fautes.

Échangez, partagez :

C’est sur ce point que nous mettons l’accent depuis quelques mois. Le dialogue est essentiel, vous êtes sur le site pour qu’on vous lise et qu’on parle de vous. Alors lisez et parlez des autres, c’est la meilleure promotion que vous puissiez faire de vous-même et de vos écrits, et du même coup du site.

Le lecteur est seul juge :

C’est peut-être là, le cœur de notre vocation. On pestifère sur les Maisons d’édition, les circuits fermés, les tours d’ivoire, les germanopratins. Face à cela, monBestSeller veut créer un nouvel écosystème exclusivement basé sur l'échange, la tolérance, le conseil et le gôut des lecteurs. Ce qui importe, c’est que ces lecteurs soient francs et objectifs, non pas autocentrés sur leurs propres ouvrages, mais ouverts sur la communauté.

Les auteurs indépendants ont le droit d’être lus :

Comment pourraient-ils l’être si monBestSeller n’existait pas. Un souvenir, un roman, des poèmes, un témoignage… comment les faire connaitre, comment promouvoir ses écrits ? Avec 5 à 6000 visiteurs par jour, la mission est accomplie.
Car même si, pour beaucoup, l’édition importe, la nécessité d’écrire, de partager, de confier, d’échanger sont aussi la vocation du site. 

Solidarité Auteur-Lecteur :

Là on le sait, des Bêtas-lecteurs, des corrections, des conseils, des Face à Face, même des traductions ont été faites. Cette solidarité que nous prônons, nous la pratiquons, nous mêmes par la gratuité du site.

En un mot, pour le prochain Salon du Livre en 2023, nous ne renierions pas ce que nous avions écrit en 2013.
Nous parlerions sans doute d'avantage du Prix Concours  de l'auteur indépendant qui nous a permis d'amener de nombreux écrivains à l'édition tel que Cathy Bonidan pour "Le parfum de l'hellébore" ou Melissa Da Costa pour "Tout le bleu du ciel".
Si la constance est la clé de la réussite, nous avons réussi.

Christophe Lucius