Cela commence comme une comédie avec ce qu’il faut d’humour et de dérision... cela évolue, puis cela bouleverse. Tel est le livre que nous propose en lecture Albin Chambord.
Hommes et animaux traversent le même monde, parfois avec les mêmes mots. La souris Yékim, le chat Noumi, devenu El-Karim : ce « Miracle dans le miroir », celui qu’on attend longtemps, jusqu’à ce que l’on comprenne qu’il nous revient de l’opérer nous-mêmes... et qui peut nous être fatal.
Une très belle histoire, pleine d’amour et de sensibilité, dont certaines scènes nous tiennent en haleine avec brio.

La souris qui penchait comme chat ou Un homme presque parfait est une fable pour adulte absurde, drôle et profonde. La vie de Jean-Sébastien s’effondre du jour au lendemain. Rien ne semble pouvoir l’aider. Sauf une petite souris philosophe, qui l’observe en secret. Ce duo improbable traverse une suite d’événements aussi comiques que déstabilisants. Un roman tendre et lumineux qui explore la fragilité humaine.
Albin Chambord s’est établit au Canada il y a 35 ans. Romancier de cœur, ses œuvres sont marquées par une profonde humanité, un humour discret et une sensibilité spirituelle. Son écriture interroge ce qui façonne nos existences et ce qui, parfois, les fissure pour mieux les éclairer.
Des phrases courtes qui pulsent , concises, claires qui en disent long sur le caractère complexe et fantasque du personnage principal. Un homme qui semble d'apparence un huberlulu, un zozo déconnecté de la réalité alors qu'il est en réalité malin comme un singe et a plus d'un tour dans son sac. Votre récit illustre bien le fait qu'un brigand doit ne rien laisser au hasard et doit réaliser un gros travail de préparation pour mener à bien ses sinistres projets. " La morale pouvait bien s'enrhumer". On peut dire que vous êtes capable d'avoir le sens de la formule amusante, parlante et donc efficace.
Un livre, une comédie remplie de charmes multiples... où les animaux philosophent et sortent du cadre, et complètent le travail des humains, les uns les autres se répondant de Tel-Aviv à Toronto : "Ici, mon garçon, il faut connaître les couloirs invisibles pour sortir du labyrinthe, répondit Menahem en lui faisant un clin d’œil. et "Non. Tu n'as rien à me devoir. Moi, je crois que si on peut changer un tout petit bout du monde pour quelqu'un d'autre, même un tout petit peu, alors ça vaut la peine. Même si ce quelqu'un n'est pas reconnaissant. Même si personne ne le sait. Même si ça ne rapporte rien du tout. Un excellent moment de lecture ponctué de cet humour que j'aime tant.
C’est pour ce partage, ces échanges, vos avis, vos suggestions, vos critiques qu’il a publié son roman sur monBestSeller.
Ah une histoire avec des animaux : super !