Actualité
Le 13 avr 2021

Prendre un pseudo ou pas en littérature

Hier, j’ai reçu un message de MBS. Je me suis inscrite sur MBS le 31 mars dernier, je suis nouvelle et ne sais pas forcément comment les choses fonctionnent, par ici. Ma question à l’origine de cette conversation était : « j’ai cru voir passer une information sur votre site comme quoi il est préférable de publier sous son vrai nom. Pouvez-vous m’éclairer ? »
Ah, c'est vous, je ne vous avez pas reconnu.e.s :-)Ah, c'est vous, je ne vous avez pas reconnu(e)

La réponse de MBS :

« Construire une notoriété est un dur travail. Alors passer de son vrai nom à des pseudos de mails et pseudos d’auteurs risque d’entraver ce travail. Reste à savoir les vraies raisons qui vous y poussent. Pourquoi se cacher d’écrire ? Quoi qu’il en soit, si vous êtes sur les réseaux, votre vrai nom apparaîtra tôt ou tard pour les lecteurs qui s’intéressent à vous. Voici des articles pour y réfléchir » :

https://www.monbestseller.com/actualites-littéraire/1665-pourquoi-prend...
https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire/10547-le-pseudo-en-l...

 

Je me suis dit que plutôt que de répondre directement à mon interlocuteur, j’allais en faire une tribune, parce que je pense que le sujet pourrait intéresser d’autres personnes.

Je pense qu’il y a autant de noms de plume que de raisons d’en prendre un. Mais je vais uniquement parler pour moi ici et me garder de faire des spéculations sur les raisons qui pourraient pousser d’autres personnes à prendre un pseudonyme littéraire.

Prendre un pseudonyme littéraire est pour moi la meilleure manière de compartimenter mes différentes activités. Par exemple, je suis une artiste-peintre autodidacte et j’ai besoin, pour cette activité également, d’utiliser un autre nom. Je ne parvenais pas à signer mes toiles avec mon vrai nom, j’avais un réel blocage à le faire. Et je ne pouvais donc pas utiliser ce nom d’artiste pour écrire mes romans, il m’en fallait un qui ai une énergie dédiée à l’écriture, tout comme j’en ai un dédié à l’énergie de la peinture. Ce sera peut-être un raisonnement tordu pour certains, et d’autres le comprendront tout à fait. C’est ainsi que je raisonne, je n’y peux rien.

Mais il n’y a pas que cette raison qui me pousse à prendre un pseudonyme littéraire.

J’ai été publique, durant quelques années et j’avais une chaîne YT sur laquelle se pressaient une dizaine de milliers d’abonnés. La notoriété dont parle MBS, j’en suis revenue. Je sais qu’elle n’a pas que du reluisant. Je sais sa face cachée. J’ai été confronté à la nature humaine dans ce qu’elle a de plus mesquin, de plus vil. Et je ne souhaite pour rien au monde revivre cela. Cette expérience n’a pas que des mauvais côtés, elle m’a permis de me positionner, de savoir ce qui était réellement important pour moi : la notoriété, ou simplement m’exprimer ?

Je vais être honnête, la notoriété je l’ai recherchée. Et la vie m’a remise à ma place à cause de cette expérience désagréable. L’impression d’être dans une arène prête à me faire bouffer par des lions affamés de chair et des spectateurs assoiffés de sang. NON MERCI.

 

Ce que je veux, comme tout auteur, c’est être lue. Et ici, MBS nous offre cette place, et j’en suis profondément reconnaissante. C’est une lumière, toute petite pour le moment, certes, dans un paysage obscur où je n’y vois pas grand-chose.

La notoriété ? Je m’en fous. Mais alors, royalement. Je ne crois pas à cette croyance que l’on ait besoin de se montrer pour être lu. Ce n’est à mes yeux que du vent. Et je ne veux pas construire les choses sur du vent.

Dans un de ces articles, Christophe Lucius fait comprendre aux lecteurs qu’en prenant un pseudonyme littéraire, on construit sur du vent, que c’est une sorte de mensonge dès le départ, et que par conséquent, l’on doit s’attendre à ne récolter « que du vent ».

Je ne suis pas d’accord, car chacun a ses raisons de prendre un pseudonyme littéraire, et que cela ne veut en aucun cas dire que chaque démarche n’est pas authentique. Pour ma part, dans mon roman Tu refleuriras au printemps, j’ai parlé avec mon cœur, mon âme et mes tripes. Ceux qui l’ont lu pourront en attester.

 

Ce n’est pas parce que l’on se cache derrière un pseudonyme qu’il doit y avoir méfiance. Il faut pouvoir admettre que l’auteure a une histoire, un vécu, des blessures qui font qu’elle est incapable de revenir sur le devant de la scène de manière publique. Et que le simple fait qu’elle ait osé dépasser sa peur des éventuelles critiques négatives en publiant son roman est déjà un énorme bond en avant.

Enfin, le pseudonyme me permet de couper littéralement avec le nom du patriarche. Ce nom imposé à toute femme depuis je ne sais combien de temps. J’ai souhaité couper symboliquement de ma famille et de ce qu’elle représente à mes yeux, grâce à l’opportunité de devenir « une autre personne ». En somme, c’était une manière pour moi, de me redonner naissance, avec un nom qui me séduit, qui me touche et m’apporte une réelle joie.

 

Juno Chatelain

 

 

 

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18 CommentairesAjouter un commentaire

Très intéressants, tous ces échanges... Tout artiste a été amené à se poser cette question un jour, en effet, et à faire un choix. Mais comme le dit très justement @Juno Chatelain, rien n'est gravé dans le marbre : ce choix peut évoluer avec le temps. De même que @FANNY DUMOND, je ne pense pas que nous ayons à nous justifier de prendre ou non un pseudo. Cependant, je remarque que le raccourci entre "pseudo" et "masque derrière lequel on se cache" est bien trop souvent fait. Un pseudo n'est pas toujours une parade. Il peut aussi être l'affirmation d'une seconde vie que l'on choisit délibérément. Une re-naissance, en quelque sorte. Quand un nouvel être vient au monde, on a coutume de le nommer : le pseudo peut donc être le nom que l'on choisit de donner à cette part de soi qui émerge. D'ailleurs, je comprends tout à fait ce besoin de ne pas utiliser le même pseudo suivant l'activité créative que l'on mène : on ne montre pas la même facette de soi quand on peint, quand on écrit une nouvelle érotique, quand on chante... On n'est pas dans la même "énergie", pour reprendre les propos de @Juno Chatelain, même si toutes ces facettes forment un tout. Au final, je ne dirais pas qu'il est plus courageux d'écrire sous sa véritable identité. Nombre d'entre nous protègent avant tout leurs proches. Le véritable courage, à mon sens, c'est de se confronter à soi-même lorsqu'on se lance dans l'écriture. Oser écrire, c'est déjà du courage. Et, surtout, se confronter au regard de l'autre en publiant ses écrits, comme le dit à juste titre @Annie Pic. Après, le nom en bas du texte... c'est juste une affaire de choix.

Publié le 29 Avril 2021

@Juno Chatelain, @FANNY DUMOND, @Blanchet Rachid, @Eva Verna, @Kroussar, @lamish, @monBestSeller, @Annie Pic, @Christiane PABLO MORA, @Parthemise33, @Thalia Remmil, @LadyAutrice1800... par ordre d'entrée en scène et excusez-moi si j'oublie quelqu'un.
Je sais, j'arrive une fois de plus comme les carabiniers d'Offenbach... tant pis, cela a tendance à m'amuser.
Le pseudonyme peut s'avérer une sorte de "nécessité vitale". Imaginons au début des années 1980 un jeune auteur plein des illusions de ses 20 ans. "Dilettante professionnel", il envoie régulièrement à diverses revues littéraires des textes de son cru signés de son patronyme... hors, notre apprenti scribouillard est affligé d'un nom de famille fort connu en littérature. Croyant par dessus tout en la "bonne étoile de sa plume", il ne se soucie pas plus des refus polis - au mieux - que des silences suscités par sa prose. Un jour, un interlocuteur fort avisé lui dit "Jeune homme, vous avez sans doute beaucoup de talent... mais, vous avez choisi un pseudonyme trop ambitieux !" Produisant, naïvement, sa pièce d'identité notre plumitif eut droit à un toussotement gêné assorti d'un "Je ne retire rien quant au talent... je vous conseille juste de prendre un pseudonyme" Je crois bien que Boris Phillips est né ce jour là !
Personnellement, je n'utilise qu'un seul pseudonyme quel que soit le genre dans lequel j'écris avec plus ou moins de bonheur. A quoi bon multiplier les pistes puisque nos manies de syntaxe, de sémantique ou de lexicologie nous trahiront toujours à un moment ou à un autre ? Quant à se couvrir derrière plusieurs noms de plume afin de "booster" son audience... c'est une malhonnêteté que je n'envisage même pas !
Amicalement et avec humour.
Philippe.

Publié le 21 Avril 2021

Bonjour@LadyAutrice1800 @Parthemise33 et à vous tous. Etant donné que j'ai pour habitude de répondre à mes correspondants, j'apporte mon expérience sinon je ne suis guère amatrice de donner des justifications sur le pourquoi je prends un pseudo pour certains de mes écrits. Lorsque j'écris, c'est moi tout entière et c'est ensuite que je m'interroge sous quel nom faire éditer mes ouvrages. Lorsque j'utilise mon pseudo c'est pour protéger mes proches, j'écris seule certes, mais je ne suis pas seule dans cette histoire. Mon véritable patronyme m'engage vis à vis d'eux. Je n'ai pas choisi mon pseudo par hasard, il a une signification pour moi (comme pour nous tous). Mes lecteurs se le sont approprié à tel point que certains qui connaissent mon véritable prénom continuent de me prénommer Fanny, lors de nos échanges ! Bien cordialement. Fanny

Publié le 20 Avril 2021

Assez d'accord avec @FANNY DUMOND et @Juno Chatelain. Chacun peut avoir ses raisons propres pour prendre ou pas un pseudo, et cela relève de l'intimité et de la liberté de choix.
Et d'ailleurs, mis à part l'auteur ou autrice même, qui peut savoir quand on utilise un pseudo (hormis, évidemment, ceux qui sont de l'ordre de "Toto12345") ?

Publié le 19 Avril 2021

@Juno Chatelain, J'ai écris un article à ce sujet car c'était un questionnement important pour moi lorsque j'ai publié mon premier roman. Aujourd'hui, je reste campée sur ce choix d'avoir pris un nom de plume, car justement c'est mon choix ! Dans nos parcours de vie, la question du choix quelquefois se résume à subir, alors pour moi qui ne me cache absolument pas n'ayant rien à cacher, le pseudo est un peu cette affirmation que j'existe en tant qu'auteure et que je compte bien le faire valoir. C'est peut-être aussi mon chemin pour trouver ma place ; une place que j'ai bâti seule, car l'écriture est réellement la seule entreprise que j'ai mené par et pour moi-même. Une belle journée à vous. Thalia

Publié le 19 Avril 2021

 
@lamish @Kroussar @FANNY DUMOND @Blanchet Rachid et tous les autres intervenants "De même que les comédiens, attentifs à couvrir le rouge qui leur monte au front, se vêtent de leur rôle, de même au moment de monter sur la scène du monde, où je ne me suis tenu jusqu'ici qu'en spectateur, je m'avance masqué (larvatus prodeo)..."  (René Descartes).
Pseudo or not pseudo? That is the question. En fait, que l’on avance masqué ou pas, ce qui compte c’est le talent, n’est il pas ? Certains sont plus à l’aise en se présentant cachés, d’autres préfèrent jouer la transparence. Question de goût et de personnalité. Les génies seront reconnus, les gentils, indulgents et les trolls, teigneux. Un, voire plusieurs pseudo, peuvent permettre au lecteur de juger l’œuvre sans les à priori, préjugés et préventions attachés à un patronyme et à l’auteur de se démultiplier façon miroirs à multiples facettes. Ne nous y trompons pas, un masque décoré peut en dévoiler pas mal sur le caractère du créateur et de ses œuvres. Quant à une carrière facilitée ou pas... La liste de ceux (et celles) qui se sont présentés au grand bal du monde, masqués, et que le succès a tutoyé est si longue que son énumération en serait fastidieuse. En résumé, faites ce qu’il vous plaira, et les vachettes seront bien gardées. Merci Bisous Merci à tous pour vos sujets qui poussent à la réflexion.

Publié le 18 Avril 2021

J’ai tellement hésité à publier sur MBS, qu’après avoir eu le culot de me lancer je n’ai pas envisagé une seule minute un pseudo. Je n’ai pas osé publier ma photo, par pudeur, crainte, pour garder encore un peu un certain anonymat ? C’est en recevant les commentaires sur mes écrits, qu’il m’est apparu la nécessité de montrer mon visage, comme un remerciement. J’ai encore une fois hésité… et elle est partie… à l’envers ! (Encore un petit masque ?)

Publié le 15 Avril 2021

@monBestSeller ; @lamish ; @Pantinois ; @Juno Chatelain ;
/n
Merci à vous tous et toutes pour vos vœux et pensées, cela fait plaisir.
/n
Eh oui, comme le dit si justement Pantinois, il n'y a ni champagne, ni bûche... mais d'énormes bouquets de fleurs, des dizaines de bâtons d'encens, des offrandes en pagaille qui seront partagées avec les plus démunis... 

C'est avant tout un événement religieux qui se fête dans la joie et le recueillement. À quatre heures cette nuit, nous avons accueilli la déesse de la nouvelle année, Preah Neang Montea Tevi, qui nous protégera de toutes les calamités terrestres. Croyance ancestrale, quand tu nous tiens... Amicalement, Jean-Claude dit Kroussar.

Publié le 14 Avril 2021

Publier ses écrits gratuitement sur des plateformes, c'est déjà une preuve de courage.
Dévoiler ce que l'on porte en soi, dénoter sa vérité, cela désigne un souci de reconnaissance, intense, ultime, parfois douloureux.
Alors affronter les lecteurs, se confronter à leurs critiques sous son vrai nom ?
Tout dépend de la capacité d'indépendance, en raison de sa personnalité authentique.
Décider de se révéler sans fausse modestie, pour sa propre réalité, sans se leurrer, sans se mentir à soi-même, c'est tout un art du soi.
Ou alors utiliser un ou plusieurs pseudos pour garder l'anonymat, et exister différemment ?
Selon le contexte, il ne faut pas perdre de vue que cela reste périlleux. Devenir un autre, peut nuire à l'estime de soi. Pour éviter la dépersonnalisation et ne pas se comporter selon l'attente d'un lectorat, il faut s'affronter en affrontant les autres.
Pour les deux cas, il faut savoir rester lucide. Ne pas se laisser griser par les commentaires élogieux, sirupeux, et encenseurs. Car ces mêmes commentateurs peuvent se révéler toxiques du jour au lendemain.
***
L'écriture est l'art de la pensée, elle dévoile le tracé sinueux du labyrinthe où va se perdre l'auteur.
Annie Pic

Publié le 13 Avril 2021

Oui, bonne année à @kroussar qui se trouve en 2565 ! M'étonnerait qu'on fête la bonne année ainsi chez lui… Fêtons-la plutôt à sa/leur manière !
Et puisque la machine à voyager dans le temps a fonctionné… Comment ça se passe, dans le futur ?
:)
P.

Publié le 13 Avril 2021

L'entité de ma réponse par mail est dans l'article, je n'ai jamais parlé de vent. On me rend bien bavard... Allez Champagne et bûches (avec @kroussar)!
PS : N'est pas Emile Ajar qui veut !

Publié le 13 Avril 2021

Le pseudo est à la fois un jeu avec les lecteurs, une carapace contre un environnement défavorable, un bouclier contre les coups portés, une honnêteté vis à vis des lecteurs (sous tel pseudo j'écris du polar, sous tel autre de l'érotique, sous tel autre de la SF etc), c'est aussi une addiction, parfois !… et tant d'autres choses. Mais il n'est nul besoin de prendre un ou des pseudos pour certains ou certaines : il y a des gens qui se présentent sous leur vrai nom mais leurrent le monde : sous la gentillesse se cache la violence ou même la haine, sous couvert de main tendue, il y a un piège qui se referme etc. Et que dire des bipolaires et des schizophrènes ?
Pour finir, que penser de cette remarque qui m'estomaque quelque peu : " Christophe Lucius fait comprendre aux lecteurs qu’en prenant un pseudonyme littéraire, on construit sur du vent, que c’est une sorte de mensonge dès le départ, et que par conséquent, l’on doit s’attendre à ne récolter « que du vent ».
Cela semble à la fois sentencieux et faux ! Faux parce que l'histoire de la littérature est truffée de ces auteurs qui ont pris un pseudo, ou dix, pour qu'on ne juge que leur œuvre et non l'oeuvre de… et sentencieux, ma foi ! comme toute sentence, elle porte en elle son propre poison !
P.

Publié le 13 Avril 2021

@Kroussar Alors Champagne et bûche ce soir ! happy new year.

Publié le 13 Avril 2021

@Eva Verna j'écris de la même manière sous mon véritable patronyme que sous mon pseudo (les quelques personnes qui sont au courant peuvent en témoigner). Ce que je voulais exprimer, c'est que l'utilisation d'un pseudo (comme l'ont fait et le font la plupart des écrivains et autres artistes) ne regarde que moi et je ne vois pas pourquoi je devrais m'en justifier comme le fait @Juno Chatelain qui s'interroge sur ce conseil ? Ce n'est pas la première fois que ce sujet est remis sur le tapis ici quand, sur d'autres plateformes d'écriture, cela n'a jamais été évoqué. "Normalement", lors de notre inscription nous donnons nos véritables coordonnées, comme je le fais auprès de mon éditeur. Et pour terminer, je rejoins @Kroussar Jean-Claude, chacun a ses raisons intimes de ne pas se dévoiler, surtout lorsqu'il s'agit de témoignages ! Et après tout, ne sommes nous pas tous anonymes ici, non ? A part être très très curieuse, ça m'avance à quoi de savoir que Trucmuche est le véritable patronyme d'un auteur ? Je n'apprécie pas une lecture d'après un nom ! Bonne fin de journée à tous. Cordialement. Fanny

Publié le 13 Avril 2021

Ah ! J'oubliai ! Bonne année à tous les membres de monBestSeller.

Non, rassurez-vous Kroussar ne devient pas fou, pas encore... Mais il vit dans un pays qui a son propre nouvel an : Le nouvel an Khmer, et les anciens pays de l'Empire continuent à le célébrer, chaque année, au mois d'avril, généralement environ une semaine après la Pâques juive. Ainsi, nous entrons dans l'année 2565, date de la mort Bouddha. Alors que ce dernier vous protège.

Publié le 13 Avril 2021

Chacun a ses raisons de prendre un pseudonyme, et cela n'altère pas l'authenticité, dans la mesure où il ne sert pas de paravent pour se défouler. Pour ma part, dans mon témoignage, j’ai parlé avec mon cœur, mon âme et mes tripes (eh oui, vous n'êtes pas la seule @Juno Chatelain ). Ceux qui m’ont lu connaissent l'origine de mon pseudo, un hommage à une famille décimée par la folie des hommes. Merci pour cette tribune. Cordialement Jean-Claude dit Kroussar.

Publié le 13 Avril 2021

@ FANNY DUMOND
@Blanchet Rachid
Il ne s'agit absolument pas de se justifier ou de s'excuser de prendre un pseudo, c'est inintéressant, le vrai sujet c'est de comprendre pourquoi on en prend un.
Pourquoi l'anonymat (puisque le pseudo peut être considéré comme une forme d'anonymat) est une force nouvelle pour se dévoiler, trouver le courage de dire, ou bien , au contraire de se cacher, de dire des choses qu'on n'assumerait pas autrement.( Sur internet toutes les agressions, injures ou attaques sont émises par des pseudos). Merci pour toutes ces nuances évoquées. Et justement, Rachid, la vraie question n'est-elle pas de savoir si l'on "parle avec son âme, son coeur et ses tripes" de la même façon avec un pseudo ou sans.

Publié le 13 Avril 2021

Pourquoi se justifier et surtout s'excuser d'écrire sous pseudo ? Tout ce ceci me dépasse.

Publié le 13 Avril 2021