Bonjour, merci pour le partage de cet amusant et intéressant recueil de pensées thématiques, avec des références appropriées, ce qui ne gâche rien, au contraire !
C'est un bel essai. Chacun y trouvera sa voie pour chercher le bonheur. Ne le dites à personne, mais je l'ai trouvé. Merci pour ce travail philosophique.
Merci pour ces 15 pas de rėflexion sur le bonheur. Je partage plusieurs de vos points de vue, la vie est cependant plus complexe... J'ai apprécié la forme originale de votre essai, sous forme de dialogue avec le lecteur, les nombreuses citations qui donnent envie d'ouvrir des livres ou d'admirer des toiles, l'humour et les poèmes qui concluent chaque partie.
@beltege
Oui il y a un fond commun entre toutes les sagesses.
Mais mes références sont occidentales et j'aborde des problèmes contemporains comme la folie évaluative.
Merci pour votre lecture.
@Philippe RIBAGNAC
J'avais compris, en lisant votre livre, que vous étiez un ami de la philosophie et votre commentaire, fin et très positif, le confirme.
Je suis d'accord avec la plupart de vos remarques et nos "divergences" devraient plutôt être qualifiées de nuances.
Plus précisément :
1) Bonheur et état d'esprit poétique ne sont que deux noms pour la même chose.
2) La contemplation précède l'action ou en résulte, elle permet d'élever l'esprit pour mieux créer.
3) Ma seule divergence : les êtres humains se ressemblent beaucoup, trop à mon goût, je suis , ici, plus pessimiste que vous.
4) Je crois dans la science mais je me méfie de la techno-science aliénante, et vous aussi, il me semble ?
Je suis très heureux de vous compter parmi mes lecteurs.
@Le philosophe 2
Je viens d'achever avec grand intérêt ces 15 pas élégants et même virtuoses, qui toutefois ne m'ont pas amené au "bonheur" car j'ai la chance de vivre déjà, depuis l'enfance et en quasi permanence, dans cet état d'esprit "poétique" que vous mettez à juste titre en avant :
"Un état de satisfaction intérieure, d'estime et d'amour de soi" écrivez-vous page 25, et je partage tout à fait cette définition.
Mais la contemplation, même celle venant d'un être aussi cultivé que vous l'êtes, n'est pas selon moi suffisante : le summum de la félicité vient à mes yeux de la démarche créatrice elle-même, y compris dans des domaines non "artistiques" au sens habituel, telle qu'elle est VÉCUE DIRECTEMENT PAR CELUI QUI CRÉE (c'est le thème principal de mon livre "L'argent d' autrui" également sur MBS). Vous devez d'ailleurs connaître personnellement cette félicité qund vous écrivez vos poèmes tel que superbe haïku que vous livrez en fin d'ouvrage...
Autre point de désaccord : "voir les autres comme ils sont" (page 34) ne veut pas dire grand chose, tant l'être humain est polymorphe et sans cesse en proie à l'hétéronomie.
Enfin, je considère contrairement à vous (et à Heidegger !) que la science est notre seul outil d'authentique libération : elle donne son sens à tout l'évolution de l'univers et peut seule permettre à l'esprit d'accéder - même si c'est électroniquement - à l'ÉTERNITÉ (dont le besoin n'est-il pas à la base de tut amour et de toute poésie ?).
En tout cas, merci pour ce texte très bien ficelé, d'une grande sensibilité, dont l'élégante érudition procure un vrai plaisir de lecture.
@Le philosophe 2
Le bonheur, c'est un très grand sujet :
Cher ami,
Trouver une définition du bonheur est considéré par moi comme une mission impossible. Même les grands philosophes d'hier et d'aujourd'hui ne se sont pas trop mouillés là-dessus.
En tous cas, Bravo pour ce texte que je partage en partie avec vous et que vous terminez par une citation de je ne sais plus qui, mais ça ne fait rien, l'idée a accroché mon esprit, "si tu veux être heureux, il faut habiter la terre comme un poète". Je vous donne raison. Bravo ! Rien que cette phrase, mérite cinq étoiles.
FF
@Opticon Tessour
Je vous remercie pour votre lecture bienveillante.
Je ne peux que vous approuver : cette manie de la notation contamine tous les rapports humains.
Votre conclusion sur l'univers et les questions métaphysiques correspond , exactement à mes réflexions actuelles.
Si le problème vous intéresse :
Bonjour et merci pour ce livre. Il est paradoxal de devoir noter un livre qui critique la manie actuelle de tout noter (sur quoi, je suis entièrement d'accord). Mais bon, comme je l'ai bien apprécié, pas de problème. Après, il y aurait tellement à dire sur le bonheur... Chacun aspire au bonheur, mais il n'y a pas de recette miracle. Seuls des gourous pourraient le prétendre. Certes, une philosophie de la vie peut y aider. Votre livre va dans ce sens. Mais il y a aussi les aléas de la vie, et le tempérament acquis et inné de chacun. Certains sont plus chanceux que d'autres. Pour ceux qui n'ont pas trop à s'occuper de survivre (les sans-abri, les gravement malades, etc. ont d'autres soucis immédiats), il faut sans doute réapprendre à savoir s'émerveiller de la vie elle-même et de tout ce qu'elle apporte, et faire partager cet émerveillement. Après tout, vivre est une chance, et elle nous est comptée, entre un néant avant et un néant après. Sauf pour les croyants, mais un au-delà féérique paraît bien illusoire. Sur le long terme (celui de l'Univers, des milliards d'années), tout cela n'a certes pas d'importance. Mais dans notre présent, tout est important. Bref, merci pour ce moment (celui de la lecture de votre ouvrage), comme disait une non philosophe que je ne citerai pas...
Merci cher "collègue" @Le philosophe 2 de votre réponse qui me touche. Vous avez raison d'être optimiste car tout passe alors mieux dans la gorge même si comme disait Claudel, ce sont toujours les pessimistes sui ont raison.
Effectivement, j'ai sans doute eu tort de prendre Fourier au premier sens mais certains auteurs, surtout classiques, me sont sacrés.
j'ai peur que le désir soit une drogue addictive et destructrice, finalement tel l'argent.
Le Français est une convergence heureuse des langues méditerranéennes, et germaniques principalement, à l'image de la géographie.
Bonne suite philosophique dans la clarté comme vous faîtes.
@KRYDECE
Je vous remercie pour votre lecture attentive et bienveillant. Par tempérament, je suis plutôt optimiste : si le désir est "l'essence de l'homme", alors un désir bien dirigé peut conduire au bonheur.
Fourier est souvent très ironique : il ne faut pas prendre sa lecture de Molière, au pied de la lettre !
Oui, l'argent peut être un bon serviteur, mais c'est le plus souvent un exécrable maître.
Je voulais juste indiquer qu'il est fort paradoxal de voir le Français des Francs devenir un obscur patois du Nord !!
Don juan, comme tous les mythes a de multiples lectures : qui possède la bonne clef ?
Bonjour @le philosophe 2
Il semble qu’il y ait une différence importante entre nous, c’est que vous êtes un philosophe et je suis un littérateur. J’aime bien la forme de votre ouvrage même si je le trouve dans le fond plus optimiste que le mien finalement : des réflexions philosophiques illustrées de courts constats en vers libres, non comme moi ! Je pense que le désir est l’essence de la l’homme et qu’il est la fourchette qui creuse la tombe. « Le désir meuble notre vie et construit notre mort ». Le bonheur est inscrit dans la constitution des Etats-Unis mais on ne décrète pas le bonheur pour tous, on s’y efforce comme vous écrivez dans une certaine résignation, une sorte de stoïcisme antique. Si on ne tue pas le désir, c’est lui qui nous tue, se ramener à des plaisirs simples. Sans illusion, fin du désir… D’un seul coup surgit Fourier ramenant Molière aux cocus, a-t-il seulement lu l’école des femmes, le Tartuffe et le Misanthrope, Don Juan : il faut alors réduire Fourier à son épicerie lyonnaise. Comme disait Georges Marchais, de meilleur bon sens que Fourrier, un cocu est celui qui est trompé deux fois par la même personne. Le rire est la dernière des libertés à tomber, vous avez raison, il faut rire, même de soi, ce qui est rude mais salutaire pour nos egos. Par contre, il nous faut lutter contre notre ego, donc changer mais cela ne changera pas le monde mais nos lunettes pour l’observer. Je ne pense pas que l’argent soit le mal, c’est un outil : le mal est dans sa répartition et dans son action dans le monde, l’outil est neutre. Donner est le mieux que l’on puisse faire mais il ne faut pas oublier que la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit, Napoléon Bonaparte. Dans notre monde matériel, l’amour comme tout est tributaire de l’argent, tout s’achète, c’est une question de prix. Je ne pense pas qu’il y ait rupture entre les Gaulois et les Francs venus du Nord ou de l’Est car, contrairement aux « cow-boys », ils n’ont pas fait table rase et se sont même vite raccrochés aux rites du bas-empire romain. J’ajoute que les grands pays, dans leurs très grandes majorités, sont très récents dans leurs constructions actuelles, même la France achevée au Second Empire. La vraie langue des Francs sera le roman issu du latin parlé dans la capitale des Parisis, mâtiné ultérieurement d’Oc. Don Juan n’est pas réductible à Rocco Siffredi, car Don Juan n’est pas qu’un exécutant, bien au contraire, c’est un joueur, un séducteur, un provocateur, un libertin athée et immoral au sens fort qui séduit plus qu’il ne jouit. En fait, il y des victimes victimantes et des victimes bourreaux, c’est bien vu, pouvons-nous sortir de ce couple infernal sachant que les relations humaines sont des compétitions, sinon des combats plus ou moins mouchetés. Il est quand même ardu de nier son passé, comme dit Freud, l’enfant est le père de l’homme, une maison ne pourra « oublier » qu’elle a été mal construite. La frontière est ténue entre l’amour et l’amour propre. N’avons-nous que la sensualité pour accueillir ou sinon des sentiments, des communions. Les nymphéas de Monet n’existent que dans la lumière, il faut donc quitter la pénombre. Il faut dépasser les étiquettes et décrypter les richesses que l’on peut extraire, Heidegger en est un paradigme. Quinze petits pas importants : lors d’un voyage, le plus important est le premier pas. En conclusion, une vaste connaissance générale clairement présentée, grande sagesse mais lourd programme pour l’homme !
@Eric Brambilla Je vous remercie pour cette lecture attentive et bienveillante. Je suis désolé si mes écrits sont équivoques : il va de soi , que pour Spinoza, le désir n'est jamais manque.
Une chose me surprend pourquoi avoir peur de la lucidité et de la sagesse ? C'est le chemin le plus sûr vers un bonheur solide !
Je vous propose de lire le prélude de ces 15 pas, qui aborde la question, importante pour votre réflexion , de Dieu :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Je me lance dans votre essai. J´y retrouve de nombreux thèmes (désir, bonheur, illusion...) que j´aborde à travers ma philofiction, D.E.X.
En p3 il me semble déceler une petite incohérence. Pour Spinoza, le désir est, comme vous le dites, l´essence de l´homme, ce qui lui permet de s’affirmer. Mais ce n´est pas, comme vous le suggérez ensuite sur la même page, un manque. Au contraire, Spinoza remet en question la définition du désir comme manque. Pour lui, ce n’est plus le symptôme de ce qui fait défaut à l’homme mais ce qui lui permet de s’affirmer. Non plus une absence, un vide inéluctable car déterminé, mais une présence, un moteur (qu´il faut savoir guider pour atteindre le bonheur). Vous revenez ensuite sur le concept, mais il y a une certaine confusion.
Par contre, je suis entièrement d´accord sur le fait que l´enfant/adolescent qui perdure en chacun de nous est une des clés du bonheur. Doit-on satisfaire ses caprices, les réprimer, les dépasser, les orienter pour faire son bonheur et celui des autres? Libéré de la routine abrutissante et mortifère du servage social et de la compétition, l´homme peut en effet retrouver le bonheur perdu que lui procurait la sensation d´apprendre, de découvrir, de comprendre, d´expérimenter ce qui l´intéresse vraiment. Mais face à l´inéluctable qui se rapproche, ce bonheur, toujours éphémère, parfois égoïste, perd rapidement de sa saveur sans une quête de sens et d´éternité.
Ainsi, vous parlez de bonheur lucide, comme si la sagesse pouvait apporter le bonheur. Une forme de paix, d´ataraxie, peut-être, mais aucune garantie de bonheur. Sagesse et lucidité sont souvent la pire chose qui puisse arriver à une âme sensible. Il faut une carapace, lourde à porter, pour accepter ce monde tel qu´il est sans garder un esprit simple et une âme d´enfant. Ce sont eux avec qui l´on peut le plus facilement partager des moments de bonheur, qui apportent un baume à l´âme du cocu de la vie qui a perdu ses illusions (et parfois bien plus).
Avez-vous des enfants? Il y a une identité qui n´est pas factice et qu´on ne peut renier sans se renier, c´est la famille, ses enfants. Pour de nombreux parents, cela signifie aussi l´angoisse de leur assurer un présent et un futur décent, bien loin de toute considération philosophique.
Sinon j´aime beaucoup les raisons qui vous poussent à l´auto-édition. Je les partage.
@Bruno Guennec
Je vous remercie pour cette recommandation.
Oui ces 15 pas sont liés à ma poésie :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/14695-quelques-poemes-oublies
Ce livre est la suite de :
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
@Michel CANAL
Quel plaisir de vous lire ! Un livre est une bouteille à la mer et j'ai la chance d'avoir trouvé le lecteur idéal : bienveillant et attentif !
J 'ai essayé de résumer des années de vie, de lectures et de méditation dans cette conversation entre amis : votre commentaire me rassure, tout cela n'a pas été vain.
Oui j'aime la poésie , la lecture la philosophie et ce livre, ô combien impur, est le fruit de tout cela.
Certes ce chemin est solitaire, déserté, aride, mais il me semble mener ( un peu) vers le bonheur.
Je pense que l'on peut sortir des aliénations , de l'évaluation , de la haine identitaire, de la pornographie etc :car un désir plus grand nous détournera vers ces faux biens : celui de donner plutôt que de recevoir.
Si nous cherchons le sens d'une présence , nous recontrerons la poésie :
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
@Le philosophe 2, excellente leçon de vie que vous nous donnez là, sur le ton d'une discussion avec un ami, le temps de faire quinze pas ensemble. La vie est trop courte pour perdre son temps à détester qui que ce soit. Faire la paix avec son passé est une façon de ne pas compliquer son présent.
Concernant la forme, notre amie @lamish a relevé un mélange informel de dialogues, de poèmes et oeuvres partagées. Elle a raison car le rapport à la littérature, à la philosophie, à la peinture et aux poètes est omniprésent. J'ajouterai le découpage équilibré en trois parties : ce qu'il faut comprendre (le temps de discourir les cinq premiers pas), ce qu'il faut éviter (les cinq pas suivants) et ce qu'il faut rechercher (les cinq derniers pas). Cela peut paraître simple, naturel, tant la forme est légère. Que nenni, c'est un gros travail de recherche (pour les exemples et les références).
J'ai beaucoup aimé les explications à chaque pas. J'en retiendrai les plus importantes. Au 6ème pas (sortir de la fascination pour "l'haec tria"), formulation sage de Spinoza : chercher ce qui, dans cette vie, peut avoir le plus d'importance, se détourner des faux biens qui nous déçoivent et nous aliènent (richesses, honneurs, volupté). Au 9ème pas (sortir de l'évaluation permanente), mais comment, quand notre société nous y contraint ? Au 15ème pas (habiter en poète sur cette terre) : c'est le chemin poétique qui mène au bonheur. Un chemin d'écoute, de réceptivité, d'imprévu, de liberté.
Mais que tout cela serait difficile ! Quelle sagesse faudrait-il pour emprunter le chemin qui offre peu d'attraits : ni argent, ni sexe, ni gloire, fût-ce pour un bonheur lucide, adulte et poétique ? Merci pour ce partage très riche d'enseignement avec ces quinze pas vers le bonheur.
@lamish
Chère Michèle,je vous remercie pour cette fort gentille critique.
Oui, j'ai essayé d'écrire des choses graves, en fait l'essentiel de cette vie, tout en privilégiant une forme légère, amicale, poétique.
Paradoxalement, cela demande un long travail d'écriture, et il m'aurait été impossible de publier cet essai en Septembre !
Ce qui nous rend notre monde si triste c'est la mort du désir : je suis d'accord avec vous, il y a du sexe partout et de l'érotisme nulle part.
C 'est pour cela que je propose de »sortir de la pornographie ».
Merci pour votre réponse ! Je vais plonger dans Le sens d'une présence, alors, qui semble donc en lien avec ce que j'aborde (et je poursuis la lecture en parallèle des Quinze pas vers bonheur ce week-end) ! Cet autre ouvrage de votre esprit était déjà dans ma bibliothèque, d'ailleurs !
Je suis d’accord avec vous : la philosophie est échange et partage.
Il ne s’agit en aucune façon d’imposer son point de vue, ni d’évaluer.
Vous noterez que, pour moi, pour être heureux, il faut sortir de la logique de l’évaluation permanente !
En revanche, sur la question du bonheur adulte, nos positions divergent.
Pour moi le bonheur est adulte !
Je, vous, nous sommes adultes : pourquoi nous renier et revenir vers une enfance « irréelle « ?
Ajoutons que Freud et Vallès (et d’autres !) ne voient ni bonheur , ni innocence dans l’enfance !
L’âge adulte est, c’est le sens du mot, plein développement de soi et donc bonheur.
« Ce monde d'adultes, froid et implacable, et ses enjeux parfois cruels « n’est pas un monde adulte : c’est un monde mutilé !
Enfin, ce que vous décrivez comme bonheur de l’enfance correspond à ce que je nomme Le sens d’une présence ;J
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Bonjour à vous, le philosophe !
Je n'apposerai pour l'heure aucune note car je n'ai pas fini ma lecture (et puis je ne considère pas que ce genre de traité philosophique mérite d'y porter une notation, une appréciation ; cela ne ferait qu'en galvauder la portée et le sens). Je vais, toutefois, continuer à vous lire car cela m'intéresse au plus au point. Parait-il que dans la formulation "l'humain tend vers le bonheur", il faut comprendre par ce "tend" qu'il n'y accède jamais.. Donc je suis curieux et gourmand de découvrir vos idées !
Nonobstant ces remarques, je tiens à revenir sur le premier pas sur lequel je ne suis point d'accord. Mais cela n'en fait pas un faux-pas pour autant ! A mon sens, le bonheur réside justement dans l'enfance. Mais non dans sa forme physique et dans son époque, non. Davantage dans l'enfant intérieur qui habite chacun de nous et qu'il faut entretenir et préserver. Et pas simplement pour faire plaisir à Saint-Exupéry qui déplorait dans son Petit Prince que les grandes personnes avaient fini par oublié. Non, selon moi le bonheur vient de ce que notre enfant intérieur nous permet de conserver la spontanéité, le sens de l'émerveillement, notre fantasque petite étincelle d'imprévisibilité et cette forme d'innocence virginale tellement attendrissante et légère. "La beauté de l'enfance est de ne jamais finir" comme disait l'autre (Hugo ou Prévert, j'avoue que je ne sais plus. Mais les deux sont formidables donc attribuer à l'un revient à rendre hommage à l'autre...) ! Comme le disait l'ami Stig Dagerman dans "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", il faut savoir dire stop et se permettre un pas de côté en dehors des formes figées de la société. "Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome." C'est cela, je crois, que notre enfant intérieur nous permet. Tourner le dos à ce monde d'adultes, froid et implacable, et ses enjeux parfois cruels en s'offrant de porter notre regard à l'intérieur de nous-même pour retrouver l'innocence offerte par l'enfance. Sans pour autant renier la réalité du monde extérieur et de la société, non. Mais simplement s'offrir un peu de répit. Je pense que le chemin du bonheur peut commencer par ce premier pas très candide mais tellement libérateur et lumineux. Puis au-delà même de nous permettre de sortir un instant des formes figées de la société, ce retour à l'enfant en nous permet simplement de faire également un pas de côté hors du carcan rigide de notre propre entité adulte qui, parfois, tend à assombrir le tableau de notre propre humanité si l'on se perd trop dans certaines considérations trop en lien avec la société et la place que l'on y occupe. Je pense que c'est bénéfique. Enfin c'est un point de vue comme un autre. Et c'est ce que j'aime dans la philosophie, c'est l'échange et le partage plutôt que la vision que beaucoup en ont, et qui veut qu'à l'instar de la politique chacun défend son bout de viande en restant sur le petit rocher de ses convictions sans chercher à comprendre l'école de l'autre ni même l'écouter.
" Quinze pas vers le bonheur " est le Conseil de lecture du week end. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : http://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/6957-ebook-es.... Bonne découverte et bonne lecture ! Et n'oubliez pas de laisser ici un commentaire après votre lecture, l'auteur vous en sera reconnaissant.
@Menn
Je vous remercie pour votre lecture bienveillante et intelligente.
Vous avez très bien compris les dits et les non-dits de mon texte : c'est un vrai plaisir!!!
Amicalement
Bravo et merci pour cet essai philosophique qui devrait être, à mon avis, d'utilité publique. Merci pour ces quinze petits pas, 10 petits mètres, vers la recherche du bonheur, du bons sens, de la bienveillance, donner plus que recevoir, ne rien attendre, être patient......J'ai aimé aussi l'originalité de la construction de ce livre. Il est écrit sous la forme d'un dialogue avec un interlocuteur imaginaire qui pourrait être lui, elle ou moi , illustré de citations de philosophes notoires. A chaque pas parcouru, le texte est émaillé de haïkus superbes qui illustrent les propos et les confortent.
J'ai beaucoup aimé aussi car je l'ai reçu comme un écho à ma propre philosophie de la vie.
Bonne continuation . Sans rechercher la gloire, cette gloire si éphémère qui donne faussement l'impression d'exister, j'espère sincèrement que de nombreuses personnes liront votre essai .
Ce livre est noté par
@LAULAULA
Je vous remercie pour votre commentaire.
Je suis heureux d'avoir pu faire avec vous ces quelques pas vers le bonheur.
@alain.lamoliatte
C'est avec plaisir que j'ai pu faire ces quelques pas vers le bonheur en votre compagnie !
@Agate Ourlane
Merci pour ce retour. J'ai essayé de parler des choses les plus importantes de la vie, tout en restant léger et poétique !
@beltege
Oui il y a un fond commun entre toutes les sagesses.
Mais mes références sont occidentales et j'aborde des problèmes contemporains comme la folie évaluative.
Merci pour votre lecture.
@Philippe RIBAGNAC
J'avais compris, en lisant votre livre, que vous étiez un ami de la philosophie et votre commentaire, fin et très positif, le confirme.
Je suis d'accord avec la plupart de vos remarques et nos "divergences" devraient plutôt être qualifiées de nuances.
Plus précisément :
1) Bonheur et état d'esprit poétique ne sont que deux noms pour la même chose.
2) La contemplation précède l'action ou en résulte, elle permet d'élever l'esprit pour mieux créer.
3) Ma seule divergence : les êtres humains se ressemblent beaucoup, trop à mon goût, je suis , ici, plus pessimiste que vous.
4) Je crois dans la science mais je me méfie de la techno-science aliénante, et vous aussi, il me semble ?
Je suis très heureux de vous compter parmi mes lecteurs.
@Fernand Fallou
Merci pour ce bienveillant commentaire !
vivre en poète , parfois Heidegger peut atteindre le sublime !
@Opticon Tessour
Je vous remercie pour votre lecture bienveillante.
Je ne peux que vous approuver : cette manie de la notation contamine tous les rapports humains.
Votre conclusion sur l'univers et les questions métaphysiques correspond , exactement à mes réflexions actuelles.
Si le problème vous intéresse :
https://www.atelierdesauteurs.com/text/952631232/des-milliards-de-chemins
je vous remercie.
Merci cher "collègue" @Le philosophe 2 de votre réponse qui me touche. Vous avez raison d'être optimiste car tout passe alors mieux dans la gorge même si comme disait Claudel, ce sont toujours les pessimistes sui ont raison.
Effectivement, j'ai sans doute eu tort de prendre Fourier au premier sens mais certains auteurs, surtout classiques, me sont sacrés.
j'ai peur que le désir soit une drogue addictive et destructrice, finalement tel l'argent.
Le Français est une convergence heureuse des langues méditerranéennes, et germaniques principalement, à l'image de la géographie.
Bonne suite philosophique dans la clarté comme vous faîtes.
@KRYDECE
Je vous remercie pour votre lecture attentive et bienveillant. Par tempérament, je suis plutôt optimiste : si le désir est "l'essence de l'homme", alors un désir bien dirigé peut conduire au bonheur.
Fourier est souvent très ironique : il ne faut pas prendre sa lecture de Molière, au pied de la lettre !
Oui, l'argent peut être un bon serviteur, mais c'est le plus souvent un exécrable maître.
Je voulais juste indiquer qu'il est fort paradoxal de voir le Français des Francs devenir un obscur patois du Nord !!
Don juan, comme tous les mythes a de multiples lectures : qui possède la bonne clef ?
Encore merci pour votre lecture.
Bonjour @le philosophe 2
Il semble qu’il y ait une différence importante entre nous, c’est que vous êtes un philosophe et je suis un littérateur. J’aime bien la forme de votre ouvrage même si je le trouve dans le fond plus optimiste que le mien finalement : des réflexions philosophiques illustrées de courts constats en vers libres, non comme moi ! Je pense que le désir est l’essence de la l’homme et qu’il est la fourchette qui creuse la tombe. « Le désir meuble notre vie et construit notre mort ». Le bonheur est inscrit dans la constitution des Etats-Unis mais on ne décrète pas le bonheur pour tous, on s’y efforce comme vous écrivez dans une certaine résignation, une sorte de stoïcisme antique. Si on ne tue pas le désir, c’est lui qui nous tue, se ramener à des plaisirs simples. Sans illusion, fin du désir… D’un seul coup surgit Fourier ramenant Molière aux cocus, a-t-il seulement lu l’école des femmes, le Tartuffe et le Misanthrope, Don Juan : il faut alors réduire Fourier à son épicerie lyonnaise. Comme disait Georges Marchais, de meilleur bon sens que Fourrier, un cocu est celui qui est trompé deux fois par la même personne. Le rire est la dernière des libertés à tomber, vous avez raison, il faut rire, même de soi, ce qui est rude mais salutaire pour nos egos. Par contre, il nous faut lutter contre notre ego, donc changer mais cela ne changera pas le monde mais nos lunettes pour l’observer. Je ne pense pas que l’argent soit le mal, c’est un outil : le mal est dans sa répartition et dans son action dans le monde, l’outil est neutre. Donner est le mieux que l’on puisse faire mais il ne faut pas oublier que la main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit, Napoléon Bonaparte. Dans notre monde matériel, l’amour comme tout est tributaire de l’argent, tout s’achète, c’est une question de prix. Je ne pense pas qu’il y ait rupture entre les Gaulois et les Francs venus du Nord ou de l’Est car, contrairement aux « cow-boys », ils n’ont pas fait table rase et se sont même vite raccrochés aux rites du bas-empire romain. J’ajoute que les grands pays, dans leurs très grandes majorités, sont très récents dans leurs constructions actuelles, même la France achevée au Second Empire. La vraie langue des Francs sera le roman issu du latin parlé dans la capitale des Parisis, mâtiné ultérieurement d’Oc. Don Juan n’est pas réductible à Rocco Siffredi, car Don Juan n’est pas qu’un exécutant, bien au contraire, c’est un joueur, un séducteur, un provocateur, un libertin athée et immoral au sens fort qui séduit plus qu’il ne jouit. En fait, il y des victimes victimantes et des victimes bourreaux, c’est bien vu, pouvons-nous sortir de ce couple infernal sachant que les relations humaines sont des compétitions, sinon des combats plus ou moins mouchetés. Il est quand même ardu de nier son passé, comme dit Freud, l’enfant est le père de l’homme, une maison ne pourra « oublier » qu’elle a été mal construite. La frontière est ténue entre l’amour et l’amour propre. N’avons-nous que la sensualité pour accueillir ou sinon des sentiments, des communions. Les nymphéas de Monet n’existent que dans la lumière, il faut donc quitter la pénombre. Il faut dépasser les étiquettes et décrypter les richesses que l’on peut extraire, Heidegger en est un paradigme. Quinze petits pas importants : lors d’un voyage, le plus important est le premier pas. En conclusion, une vaste connaissance générale clairement présentée, grande sagesse mais lourd programme pour l’homme !
@Eric Brambilla Je vous remercie pour cette lecture attentive et bienveillante. Je suis désolé si mes écrits sont équivoques : il va de soi , que pour Spinoza, le désir n'est jamais manque.
Une chose me surprend pourquoi avoir peur de la lucidité et de la sagesse ? C'est le chemin le plus sûr vers un bonheur solide !
Je vous propose de lire le prélude de ces 15 pas, qui aborde la question, importante pour votre réflexion , de Dieu :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Je vais lire , avec plaisir, votre ouvrage.
Bonjour,
Je me lance dans votre essai. J´y retrouve de nombreux thèmes (désir, bonheur, illusion...) que j´aborde à travers ma philofiction, D.E.X.
En p3 il me semble déceler une petite incohérence. Pour Spinoza, le désir est, comme vous le dites, l´essence de l´homme, ce qui lui permet de s’affirmer. Mais ce n´est pas, comme vous le suggérez ensuite sur la même page, un manque. Au contraire, Spinoza remet en question la définition du désir comme manque. Pour lui, ce n’est plus le symptôme de ce qui fait défaut à l’homme mais ce qui lui permet de s’affirmer. Non plus une absence, un vide inéluctable car déterminé, mais une présence, un moteur (qu´il faut savoir guider pour atteindre le bonheur). Vous revenez ensuite sur le concept, mais il y a une certaine confusion.
Par contre, je suis entièrement d´accord sur le fait que l´enfant/adolescent qui perdure en chacun de nous est une des clés du bonheur. Doit-on satisfaire ses caprices, les réprimer, les dépasser, les orienter pour faire son bonheur et celui des autres? Libéré de la routine abrutissante et mortifère du servage social et de la compétition, l´homme peut en effet retrouver le bonheur perdu que lui procurait la sensation d´apprendre, de découvrir, de comprendre, d´expérimenter ce qui l´intéresse vraiment. Mais face à l´inéluctable qui se rapproche, ce bonheur, toujours éphémère, parfois égoïste, perd rapidement de sa saveur sans une quête de sens et d´éternité.
Ainsi, vous parlez de bonheur lucide, comme si la sagesse pouvait apporter le bonheur. Une forme de paix, d´ataraxie, peut-être, mais aucune garantie de bonheur. Sagesse et lucidité sont souvent la pire chose qui puisse arriver à une âme sensible. Il faut une carapace, lourde à porter, pour accepter ce monde tel qu´il est sans garder un esprit simple et une âme d´enfant. Ce sont eux avec qui l´on peut le plus facilement partager des moments de bonheur, qui apportent un baume à l´âme du cocu de la vie qui a perdu ses illusions (et parfois bien plus).
Avez-vous des enfants? Il y a une identité qui n´est pas factice et qu´on ne peut renier sans se renier, c´est la famille, ses enfants. Pour de nombreux parents, cela signifie aussi l´angoisse de leur assurer un présent et un futur décent, bien loin de toute considération philosophique.
Sinon j´aime beaucoup les raisons qui vous poussent à l´auto-édition. Je les partage.
PS: p4 répétition de "du jour au lendemain"
@Bruno Guennec
Je vous remercie pour cette recommandation.
Oui ces 15 pas sont liés à ma poésie :
https://www.monbestseller.com/manuscrit/14695-quelques-poemes-oublies
Ce livre est la suite de :
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Je vous remercie.
@Michel CANAL
Quel plaisir de vous lire ! Un livre est une bouteille à la mer et j'ai la chance d'avoir trouvé le lecteur idéal : bienveillant et attentif !
J 'ai essayé de résumer des années de vie, de lectures et de méditation dans cette conversation entre amis : votre commentaire me rassure, tout cela n'a pas été vain.
Oui j'aime la poésie , la lecture la philosophie et ce livre, ô combien impur, est le fruit de tout cela.
Certes ce chemin est solitaire, déserté, aride, mais il me semble mener ( un peu) vers le bonheur.
Je pense que l'on peut sortir des aliénations , de l'évaluation , de la haine identitaire, de la pornographie etc :car un désir plus grand nous détournera vers ces faux biens : celui de donner plutôt que de recevoir.
Si nous cherchons le sens d'une présence , nous recontrerons la poésie :
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Encore merci !
@lamish
Chère Michèle,je vous remercie pour cette fort gentille critique.
Oui, j'ai essayé d'écrire des choses graves, en fait l'essentiel de cette vie, tout en privilégiant une forme légère, amicale, poétique.
Paradoxalement, cela demande un long travail d'écriture, et il m'aurait été impossible de publier cet essai en Septembre !
Ce qui nous rend notre monde si triste c'est la mort du désir : je suis d'accord avec vous, il y a du sexe partout et de l'érotisme nulle part.
C 'est pour cela que je propose de »sortir de la pornographie ».
Amicalement.
Philippe.
@Nicolas Fumo Vous avez de bonnes lectures ( sourire) .
Merci pour votre réponse ! Je vais plonger dans Le sens d'une présence, alors, qui semble donc en lien avec ce que j'aborde (et je poursuis la lecture en parallèle des Quinze pas vers bonheur ce week-end) ! Cet autre ouvrage de votre esprit était déjà dans ma bibliothèque, d'ailleurs !
@Nicolas Fumo
Je suis d’accord avec vous : la philosophie est échange et partage.
Il ne s’agit en aucune façon d’imposer son point de vue, ni d’évaluer.
Vous noterez que, pour moi, pour être heureux, il faut sortir de la logique de l’évaluation permanente !
En revanche, sur la question du bonheur adulte, nos positions divergent.
Pour moi le bonheur est adulte !
Je, vous, nous sommes adultes : pourquoi nous renier et revenir vers une enfance « irréelle « ?
Ajoutons que Freud et Vallès (et d’autres !) ne voient ni bonheur , ni innocence dans l’enfance !
L’âge adulte est, c’est le sens du mot, plein développement de soi et donc bonheur.
« Ce monde d'adultes, froid et implacable, et ses enjeux parfois cruels « n’est pas un monde adulte : c’est un monde mutilé !
Enfin, ce que vous décrivez comme bonheur de l’enfance correspond à ce que je nomme Le sens d’une présence ;J
http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
Amicalement .
Bonjour à vous, le philosophe !
Je n'apposerai pour l'heure aucune note car je n'ai pas fini ma lecture (et puis je ne considère pas que ce genre de traité philosophique mérite d'y porter une notation, une appréciation ; cela ne ferait qu'en galvauder la portée et le sens). Je vais, toutefois, continuer à vous lire car cela m'intéresse au plus au point. Parait-il que dans la formulation "l'humain tend vers le bonheur", il faut comprendre par ce "tend" qu'il n'y accède jamais.. Donc je suis curieux et gourmand de découvrir vos idées !
Nonobstant ces remarques, je tiens à revenir sur le premier pas sur lequel je ne suis point d'accord. Mais cela n'en fait pas un faux-pas pour autant ! A mon sens, le bonheur réside justement dans l'enfance. Mais non dans sa forme physique et dans son époque, non. Davantage dans l'enfant intérieur qui habite chacun de nous et qu'il faut entretenir et préserver. Et pas simplement pour faire plaisir à Saint-Exupéry qui déplorait dans son Petit Prince que les grandes personnes avaient fini par oublié. Non, selon moi le bonheur vient de ce que notre enfant intérieur nous permet de conserver la spontanéité, le sens de l'émerveillement, notre fantasque petite étincelle d'imprévisibilité et cette forme d'innocence virginale tellement attendrissante et légère. "La beauté de l'enfance est de ne jamais finir" comme disait l'autre (Hugo ou Prévert, j'avoue que je ne sais plus. Mais les deux sont formidables donc attribuer à l'un revient à rendre hommage à l'autre...) ! Comme le disait l'ami Stig Dagerman dans "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier", il faut savoir dire stop et se permettre un pas de côté en dehors des formes figées de la société. "Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome." C'est cela, je crois, que notre enfant intérieur nous permet. Tourner le dos à ce monde d'adultes, froid et implacable, et ses enjeux parfois cruels en s'offrant de porter notre regard à l'intérieur de nous-même pour retrouver l'innocence offerte par l'enfance. Sans pour autant renier la réalité du monde extérieur et de la société, non. Mais simplement s'offrir un peu de répit. Je pense que le chemin du bonheur peut commencer par ce premier pas très candide mais tellement libérateur et lumineux. Puis au-delà même de nous permettre de sortir un instant des formes figées de la société, ce retour à l'enfant en nous permet simplement de faire également un pas de côté hors du carcan rigide de notre propre entité adulte qui, parfois, tend à assombrir le tableau de notre propre humanité si l'on se perd trop dans certaines considérations trop en lien avec la société et la place que l'on y occupe. Je pense que c'est bénéfique. Enfin c'est un point de vue comme un autre. Et c'est ce que j'aime dans la philosophie, c'est l'échange et le partage plutôt que la vision que beaucoup en ont, et qui veut qu'à l'instar de la politique chacun défend son bout de viande en restant sur le petit rocher de ses convictions sans chercher à comprendre l'école de l'autre ni même l'écouter.
@jezzabel Jolie formule !
@monBestSeller Quel honneur !
Je vous remercie !
" Quinze pas vers le bonheur " est le Conseil de lecture du week end. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : http://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/6957-ebook-es.... Bonne découverte et bonne lecture ! Et n'oubliez pas de laisser ici un commentaire après votre lecture, l'auteur vous en sera reconnaissant.
Et je vous invite à rechercher le sens d'une présence ;http://www.monbestseller.com/manuscrit/le-sens-dune-presence-essai
@Chris Martelli Heureux d'avoir fait quelques pas avec vous... vers le bonheur !
@Menn
Je vous remercie pour votre lecture bienveillante et intelligente.
Vous avez très bien compris les dits et les non-dits de mon texte : c'est un vrai plaisir!!!
Amicalement