Bonjour Alix Cordouan.
Au travers d'une écriture réaliste, nuancée, vous décrivez l'atmosphère et l''ambiance des années 1965 avec une précision chirurgicale.
En respectant le tempo de l'époque, le portrait de la famille Constant reflète parfaitement la recette du patriarcat. Basée sur la dominance du père dont l'orgueil génère à la fois sa vacuité, la trame révèlera les failles.
Cet homme prisonnier du qu'en dira-t-on, dont l'épouse Bernadette est entièrement soumise à son bon vouloir, entrainera leur déchéance, ainsi que celle de leur fils.
Cette analyse psychologique sur l'errance du jeune Martin, se déroule au fil du temps, glissant dans les réminiscences, la hantise, la culpabilité, jusqu'à la victimisation.
Comment Martin pourra-t-il exorciser ses frustrations, et se sortir d'une vie de misère, pour aller jusqu'à la rédemption ?
La succession des instants de vie de Martin, se dévoilera progressivement et tout prendra sa place dans ce roman “Instants d'ombre et de lumière” dont les feuillets vont se perdre au gré des aléas de la nature.
Merci Alix Cordouan pour ce partage.
Bien à vous, Annie
Publié le 15 Avril 2021