Annie Pic

Biographie

L'écriture, c'est un art très personnel.
Son pouvoir m'a permis à chaque étape de ma vie, d'élaborer mes pensées.
Je me passionne pour tout ce qui se confond avec l’imaginaire.
Peu importe où le délire, entre le rationnel et l'irrationnel, entraîne ma plume.

Annie Pic a noté ces livres

5
Bonjour Eric Brambilla. Fuir un univers noir ! Survivre grâce à l'homme qui n'en n'est plus véritablement un. Des apprentis sorciers au service de la science, une déshumanisation programmée pour un futur cauchemardesque. Côté bluette, y aurait-il un avenir pour Sarah et Dex ? Le sujet de votre roman ne pouvait que m'emballer. Malheureusement trop de détails partent dans tous les sens, au risque de faire décrocher le lecteur. Votre excellente documentation est bien restituée, mais s'éloigne de l'intrigue de par votre transcription largement détaillée. Dans cette foison de références philosophiques, citations, etc, l'essentiel de la trame s'y perd. À mon humble avis, tous ces travers de nos sociétés mériteraient d'être écourtés afin de laisser plus de place à l'aventure, ce qui rendrait l'ouvrage plus digeste. Toutefois je m'interroge, est-ce véritablement un roman d'anticipation ou plutôt un essai (œuvre de réflexion) ? Avec ma complicité d'autrice, Annie
Publié le 01 Juillet 2021
5
Bonjour Marie Morvan. Pour un premier livre vous êtes bien documentée. Votre prose est intéressante, la fiction et la réalité s'entrechoquent sous la fertilité de votre imagination. Vous faites le tour de la planète en prenant sa température et mesurant toutes ses incohérences ; bref tout un récapitulatif qui pour une bonne partie aurait mérité d'être seulement suggérée, évitant ainsi les longs commentaires répétitifs. Dans cette version d'une pandémie orchestrée par les dignitaires de chaque pays, vous induisez une société nihiliste qui servi par une écologie progressiste ouvre la voie au régime totalitaire. Sans oublier au sein de l'intrigue, un peu d'humanité avec Marie et Sandör se démenant pour servir la résistance jusqu'au bout de l'horreur. Belle performance ; mais petite réflexion personnelle, il m'a été difficile de rencontrer la touche féminine au bout de votre plume. Bien à vous, Annie
Publié le 23 Juin 2021
5
Bonjour Daniel BIENFAIT. Cette chronique sur le cours du temps, narrée à la première personne, relate les périodes d'interrogations durant lesquelles un voyageur temporel est pris au piège du passé, un demi siècle plus tôt. Jusqu'alors l'esprit serein, ses états d'âme vont se transformer peu à peu en questions existentielles, impliquant l'étrangeté de sa mission et les conséquences que cela va impliquer. Pourquoi le passage ne s'est pas ouvert en temps voulu ? Pourquoi était-il condamné à rester dans cette époque au risque d'interférer sur le cours du temps... Le processus est intéressant, mais un peu monotone. À mon humble avis, il manque de l'action. Difficile de maintenir l'intérêt du lecteur page après page, comment ne pas perdre le fil sur les différentes dates jalonnant le récit. En donnant plus de clarté à la présentation ? D'autant que, comme le relève Gaspard de Gévaudan la typo n'aide pas à la lecture. Je comprends votre motivation, mais essayez plutôt de mettre la partie concernée en italique. Avec ma complicité d'autrice SF. Annie
Publié le 19 Juin 2021
5
Bonjour William Brice. Vous dépeignez avec force détails, l'univers irrationnel, parsemés d'interrogations et d'addictions d'une petite geek. Le mal être, l'angoisse métaphysique de la jeune Liz, se répandent dans la violence de vos mots. Vous induisez la puissance de la suggestion hypnotique d'une I.A. pour détruire la valeur intrinsèque du sujet, face à l'aliénation cyber toxique, engendrée par l'interface de la communication. D'une envolée, vous révélez la victime, en l'occurrence, une geek perdue dans le chaos de ses douleurs. J'ai apprécié votre démarche littéraire, mais je ne suis pas tout à fait sûre que pléthore de phrases alambiquées, servent efficacement la trame. Cela dit, bravo pour votre performance. Annie
Publié le 18 Juin 2021
5
Bonjour Alix Cordouan. Au travers d'une écriture réaliste, nuancée, vous décrivez l'atmosphère et l''ambiance des années 1965 avec une précision chirurgicale. En respectant le tempo de l'époque, le portrait de la famille Constant reflète parfaitement la recette du patriarcat. Basée sur la dominance du père dont l'orgueil génère à la fois sa vacuité, la trame révèlera les failles. Cet homme prisonnier du qu'en dira-t-on, dont l'épouse Bernadette est entièrement soumise à son bon vouloir, entrainera leur déchéance, ainsi que celle de leur fils. Cette analyse psychologique sur l'errance du jeune Martin, se déroule au fil du temps, glissant dans les réminiscences, la hantise, la culpabilité, jusqu'à la victimisation. Comment Martin pourra-t-il exorciser ses frustrations, et se sortir d'une vie de misère, pour aller jusqu'à la rédemption ? La succession des instants de vie de Martin, se dévoilera progressivement et tout prendra sa place dans ce roman “Instants d'ombre et de lumière” dont les feuillets vont se perdre au gré des aléas de la nature. Merci Alix Cordouan pour ce partage. Bien à vous, Annie
Publié le 15 Avril 2021

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