Annie Pic

Bonjour Sossé, Entre rêve et réalité, Alex fait son choix. Dommage que son propre univers ne soit limité qu'à Claire. L'entre-deux aurait pu lui permettre de comprendre la raison de son existence. Hormis son obsession pour Claire, il n'y a pas d'introspection. Pour ma part, avant de rencontrer son guide, il eût été intéressant que son errance lui permettre de remonter dans les profondeurs de sa psyché. L'accroche est intéressante, mais j'aurais préféré plus de teneur dans la façon d'aborder le sujet. Belle journée. Annie

Bonjour Philippe Manne, dans votre essai, vous énoncez les préceptes à la suite les uns des autres, sans rien pouvoir définir car nous ne savons rien ! Nous sommes éternellement voués à une remise en question sur notre vie et notre propre fin. En ce bas monde la maîtrise de l'existence est un véritable parcours du combattant. Notre intelligence a ses limites. Mais l'Intelligence créatrice, celle qui est censée avoir tout ordonnancé, qui est-elle ? La grande organisation réalisée pour notre venue sur terre, découle-t-elle d'une autre dimension ? Si tel est le cas, comment notre finalité a-t-elle été pensée ? Et par qui ? Depuis plus de 2000 ans qu'un supposé hybride (Jésus) est né sur terre pour facilité l'éveil et prouver notre pérennité, nous ne sommes guère plus avancés. La plupart du temps les religions n'ont servi qu'à propager la discorde, et les philosophes malgré toutes leurs théories, ont dû, et doivent encore se contenter de rebattre le sujet ad vitam æternam. Conclusion : c'est au plus profond de nous-même que réside (peut-être) l'évidence que nous nous refusons de voir.

Bonsoir Saphir Demetria, Vous racontez votre histoire de vampire d'une écriture simple et visuelle, mais aussi d'une manière linéaire, prévisible et sans suspens. Les paragraphes se ressemblent dans leur teneur, particulièrement la répétition de l'attirance d'Abby, et des victimes qui se succèdent. À mon humble avis, le potentiel de l'histoire se perd dans les éternelles turpitudes du vampire et la passivité de sa future victime. Le cocktail finit par s'étioler. Mais rassurez-vous, cela n'est que mon ressenti de lectrice, ce qui n'enlève rien à votre talent d'autrice.

F.J. Lécollier la qualité de votre prose, fluide et efficace, fait son effet. Vous tenez-là un thème qui mériterait plus de puissance dans l'intrigue. L'histoire située en 2154, laisse présager une épopée galactique, sous fond d'approche psychologique, avec à la clé, les dérives d'un professeur illuminé, devenu dangereux à vouloir manipuler les cerveaux humains. Dommage, il disparaît trop rapidement, et avec lui, le sel du conflit. L'enfant des étoiles aurait mérité de révéler un mystère bien plus grand que sa passivité, et son caractère, un peu trop gentillet. Le cocon est trop confortable, cela ne le met pas au service d'une véritable intrigue. Très vite la saveur du début s'étiole, pour laisser place à un déroulement sans surprise, et à une fin consensuelle. Ce roman possède une certaine finesse et aurait pu, au fil du récit, s'enrichir de la raison d'être de cette enfant extraterrestre, baptisée Elvira par le professeur qui s'est rapidement emparé de la créature. De quelle constellation venait-elle ? Pourquoi cet embryon extraterrestre dérivait dans l'espace ? Quelle était la véritable raison de son abandon ? D'où la fin qui m'a laissé un goût d'inachevé. Bien entendu ce commentaire n'est que subjectif et personnel, et cela n'enlève rien à votre talent d'autrice. Annie

Bonjour J. Laurent, quelle est la frontière entre le génie et la folie ? L'analyse est subtile, profonde, douloureuse, justifiée. Votre plume sert l'émotion en alternative avec la souffrance, les mots sont justes, les diverses références littéraires appropriées, et le tout est étayé par un récit abouti. Bravo et merci pour ce bon moment de lecture. Annie