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On ne naît pas écrivain, on le devient !

On ne naît pas écrivain, on le devient ! Cette phrase à peine remaniée de Simone de Beauvoir permet de faire le point sur notre vision.  Malgré les instruments de formatage du monde du livre, il n’existe pas de figure gravée dans le marbre de « l’auteur type, talentueux et artiste » 
Et il n’est pas nécessaire de rêver de devenir le second Marcel Proust — refusé lui aussi par Gallimard  — pour se revendiquer « écrivain ». Être libre d’écrire, c’est être libre, tout simplement.

Un manuscrit se corrige, une absence de talent. Non.

Et l’exigence, direz vous. Bien sûr, il en faut. Bien sûr, la syntaxe et l’orthographe sont importantes. Signe d’effort et de respect. Mais elles ne doivent pas être un prétexte pour nier la qualité d’un contenu, d’une réflexion, d’une histoire. Un manuscrit se corrige, une absence de talent et de message. Non.
Et si un seul lecteur vous apprécie. C'est déjà une victoire.

Pour la défense d’une littérature décloisonnée

Chacun, vous, comme Shakespeare, a le droit de coucher ses mots sur le papier. Et tout le monde, Molière autant que vous, doit se voir offrir la possibilité d’atteindre un public de lecteurs. 
Nous nous battons contre les préjugés, les esprits étriqués qui « réservent » l’écriture aux élites. Nous militons pour défendre une littérature décloisonnée, ouverte à tous, iconoclaste, et qui permette à chacun de trouver la place qui lui revient, tant qu’il trouve un lecteur. Et tant mieux s'il en trouve des milliers.

Finies l’autocensure et la timidité de mauvais aloi.
 Qui que vous soyez, d’où que vous écriviez, vous en avez le droit. Et l'espace pour le faire.