Conseil
02 déc 2022

Lire en 85 mn le suspense de Catarina Viti "Le temps des cerises"

Catarina Viti, c’est l’art du tricot, une maille à l’endroit, une maille à l’envers.
Catarina Viti, c’est l’art de la boxe. Entre deux mailles, ça punch.
Catarina Viti, c’est l’art du suspense. Pour connaître la raison du pourquoi, il faut vraiment aller jusqu’à la dernière page.
Catarina Viti, c’est l’art du cadeau. Cette année, Noël a commencé le 22 novembre !

Lire gratuitement le roman de Catarina Viti Le temps des cerises

Suspense à lire gratuitement "Le temps des cerises" publié le 22 Novembre 2022 par Catarina Viti 

Synopsis

L'heure des règlements de comptes est arrivée : deux femmes se retrouvent au pied d'un phare. La vengeance peut-elle sauver le passé ?

Environ 85 minutes de lecture précise Catarina Viti qui fait ce cadeau de fin d'année à la communauté monbestseller.com.

Une phrase ou plus…

On devinait de suite qu'il ne serait pas pêcheur plus tard, ni maçon, ni aucun de ces métiers qui salissent les mains sans remplir les poches, à peine le ventre.

Je lui lis la lettre de sa Caisse de Retraite, la lui commente alors qu'elle garde posé sur moi un regard de tendresse dans lequel, j'hallucine peut-être, je crois lire l'ombre de la reconnaissance et de la compassion.

C’était un amour sans majuscule. Celui de nos parents, l’un pour l’autre ; celui de nos parents pour nous, et le nôtre pour eux. Celui de Marcel pour moi et de moi pour Marcel. Un amour comme une toile d’araignée, où chaque fil permet à tous les autres de tenir, et si un seul craque...

J’aurais aimé qu’elle me dise : je ne suis pas étonnée. Les gens de la « France d’en bas » doivent réunir un faisceau de circonstances favorables pour réussir à s’extraire de leur milieu. Leur talent, leur travail, leur acharnement même ne suffisent pas. Il leur faut encore arriver pile au bon endroit, au bon moment, le jour où personne de prioritaire n’est là pour leur souffler la place. Dans ces conditions, alors oui, peut-être bien que… Mais toi, Louise, tu n’as pas eu toutes ces chances. J’en suis peinée. J’espère toutefois que tu as réussi à te tailler une part de bonheur dans cette existence de merde.

Catarina Viti aime...

Quand Catarina Viti  ouvre un livre sur mBS, elle est sensible aux éléments suivants :

- Style & qualité d'écriture
- Originalité
- Enrichissement intellectuel
- Stimulation émotionnelle
- Densité de l’écriture

Bruno Guennec en parle… 

Roman noir ? Non, lumineux. Car il traite, me semble-t-il, d’abord, de « cette envie démentielle de dévorer la vie », de « notre disposition à entreprendre, à remonter la pente chaque jour, à y croire au point d’être capables de tout reconstruire après chaque tempête. » Un récit qui bouillonne de vie et d’humanité, comme dans ces très belles pages sur la préparation de Noël (je comprends le sens de votre cadeau à mBS) où se réconcilie cette micro humanité prolétaire figurée par les habitants de la Bambolina (la bambolina, l’enfance, la lumière, l’allégresse). Car, d’abord, ce livre est là pour « réveiller le diablotin de l’enfance » en nous. Pour nous aider à « retrouver la vie dévorante », « cette impression râpeuse, grouillante, à la fois grossière et resplendissante, misérable et sacrée » d’une enfance dans un milieu pauvre mais où l’on a conscience que l’allégresse est « du côté du peuple ; les riches n’ayant quant à eux que des occasions de se réjouir ». La lutte des classes perdue par les riches ? Pas tout à fait pourtant. Car, au sein de la richesse, existe une autre lutte entre celle, aristocratique, « trop bien éduquée », de Marie-Odile Altier, de Rose (sa mère) et de madame de Gallatin (sa grand-mère) et celle, trouble, arriviste, de Pierre Altier, mari de Rose et père de Marie-Odile. C’est cette dernière qui représente le mal dans ce microcosme, c’est-à-dire l’intrusion tragique du changement dans le monde stable et éternel de l’enfance. Ce changement disperse les habitants de la Bambolina et arrache Louise Mercier, héroïne et narratrice, à un « temps révolu », à « une société encore naïve et confiante », à « une enfance insouciante », à « l’amitié et la compétition entre deux filles de milieux opposés ». Le récit, très habilement mené, mêle deux temps : ce temps de l’enfance brisée par la tragédie, et celui des retrouvailles (longtemps après) des « deux filles de milieux opposés » : Louise et Marie-Odile, au cours desquelles Louise découvre que « la mort d’un ennemi n’a qu’un seul effet : effacer la dette et vous laisser seul avec la haine intacte que vous ne savez plus où poser. » Parce que « la mort nous prend vraiment pour des cons ». Parce que l’enfance ne se retrouve pas. Restent pourtant cet arracheur de dents si gentil, cette mère si aimante et confiante, et ce clic-clac partagé avec un chat qui ne supporte que nous. Et Seb, le patron du café, et la mer « lisse comme une soie tendue ». La vie, la solitude, mais partagées. J’ai retrouvé dans ce très beau livre votre connaissance si intime de l’humanité qui illuminait votre « roman en portraits », *Sweet Memory*. Et cette langue, si travaillée et si parlée, traversée de tant d’influences qu’on se croirait à la croisée de plusieurs cultures. Or cette profusion des langues qui nourrissent votre langue unique est propre à recréer la vie bouillonnante, âpre, de la Bambolina, c’est-à-dire de l’enfance, du mythe. Votre *Temps des cerises* a la densité et la force d’un mythe. Rien de noir, donc. Deux filles devenues femmes qui jouent au jeu de la vie. Ce jeu si sérieux où parfois « il ne s’agit pas de se contenter de dire des mots pour tuer, encore faut-il les prononcer de façon à anéantir ».

Et si vous disiez vous aussi à Catarina Viti ce que vous pensez de son suspense ?

En le faisant, vous saluez sa démarche de le publier sur monBestSeller.

 

Sacrés petits rigolos ! En voilà une à laquelle je ne m'attendais vraiment pas.
ça m'a fait tout drôle de voir ma binette en ouvrant la page d'accueil...
Merci.

Publié le 02 Décembre 2022
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