Conseil
15 aoû 2025

Lire en ligne Les Chroniques du jardin Borély de Pierre Polie

Je suis très enthousiasmée par ce que j'ai lu. Il y a tellement de finesse, de réalisme et de poésie, autour d'un lieu qui en dit presque plus de nous que de lui. Vos personnages sont authentiques et attachants, vos descriptions exhaustives, mais ciselées, et l'ensemble de votre recueil, l'idée, l'écriture, les récits, les âmes, les cœurs et leurs saisons, se retrouvent sur un fil, composant un bel équilibre où rien ne manque - et où rien n'est de trop. C'est doux, c'est simple et c'est somptueux.
Vanessa Michel
(un des nombreux commentaires enthousiastes des premiers lecteurs de Pierre Polie)

Lire en ligne sur monBestSeller Les Chroniques du jardin Borély de Pierre Polie

Lire en ligne Les Chroniques du jardin Borély de Pierre Polie

Synopsis

Le jardin Borély vit au rythme des saisons. Au cœur de la ville, ses allées, bancs, arbres, fleurs deviennent des confidents silencieux. Le gel de janvier qui reflète la peine d'un veuf, un violoncelle oublié dans le froid de décembre, la valse d'un couple d'amoureux en mai, des histoires qui tissent les destins parfois croisés de personnages touchants.
Ces récits invitent à découvrir l’espoir et la beauté dans les instants éphémères d’un jardin, à entendre les histoires que plantes et fleurs racontent à ceux qui savent les écouter.

Pierre Polie

Pierre Polie est professeur de Technologie dans un collège du sud de la France. Lecteur, amateur de littérature contemporaine française et de polars français et américains. "Les Chroniques du jardin Borély" est mon premier recueil de nouvelles. 

Les commentaires de ses lecteurs

Catarina Viti

Très chère pierre parfaitement polie, votre recueil est mon coup de cœur. Clin d’œil, métaphore, symbole ? Votre pseudo colle pleinement à votre écriture. Je n’aurais pour rien au monde abandonné la lecture de vos nouvelles avant d’avoir accompli avec vous le cycle complet d’une année dans le parc. Toutes vos histoires sont belles, vraies, comme vos personnages dont on ressent chaque faille, chaque doute, chaque moment de faiblesse, et dont on attend la tranquille résurrection. Dans le chaos de cette ville (diamant brut pour les tailleurs de mots), vous avez dessiné un havre, un lieu de toutes les métamorphoses possibles. Vous avez réussi à capter l’instant, comme votre aquarelliste, Geneviève Pinson, qui, à la grâce d’une averse, a réussi à capturer la beauté du monde. Je ne sais comment vous dire MERCI.

ALICE HOUAN

Certains textes ne cherchent pas à séduire, ils nous capturent autrement : par leur lenteur volontaire, leur atmosphère suspendue, leur langue discrète, mais chargée. Le Jardin à la pierre polie est de ceux-là. Un manuscrit qui prend le risque du silence, du clair-obscur, du presque-rien — et ce risque-là, rare en littérature autoéditée, mérite d’être salué avec respect.

L’histoire (ou plutôt la trajectoire) s’inscrit dans une géographie intérieure où chaque élément — un souvenir, une lumière, une absence — devient une pierre de gué dans une traversée de l’intime. Il y a du poème dans la prose, du temps long dans les scènes, et une exigence de tenue émotionnelle qui me touche particulièrement.

Est-ce un roman ? Un récit ? Une sorte de cantilène méditative ? Peu importe, finalement. Car votre voix, elle, est claire : elle creuse. Elle ne bavarde pas. Elle construit un monde où la douleur ne se dit pas, mais s’imprime. Où les sensations deviennent des empreintes. Où le lecteur avance comme dans un jardin à demi sauvage, où rien n’est balisé, mais tout est offert à celui qui accepte de ralentir.

Et c’est là, peut-être, la principale condition pour entrer dans ce texte : ralentir. Accepter qu’il ne s’adresse pas au lecteur pressé. Qu’il résiste à l’instantané. Que son rythme est celui du vent dans les herbes hautes, pas celui d’un ascenseur narratif.

Cela n’exclut pas des zones plus faibles (j’y reviendrai si vous le souhaitez), parfois des flottements, des choix formels qui peuvent brouiller la lisibilité de l’ensemble. Mais ces failles ne ternissent pas l’essentiel : une singularité. Une ambiance rare. Une fidélité à une manière d’écrire qui ne triche pas.

Merci pour ce jardin-là. Il m’a obligée, moi aussi, à faire silence.

Zoé Florent

Vos nouvelles m’ont laissée dans le même état de perplexité que la lecture de "Gabriel est parti", de Gabriel Monestier. À savoir que j'ai partagé l'enthousiasme de @Catarina Viti, le temps de lire les quatre premières, mais que celui-ci s'est lentement émoussé au fil des pages... Si l'écriture s'avère parfaite ou presque (policée, poétique, dotée d'un vocabulaire riche et émaillée de nombreuses comparaisons), si réunir ces éclats de vie observés dans le jardin Borély fut une brillante idée, les redondances du style, la linéarité du rythme, le côté convenu des situations et des sentiments, ont progressivement étouffé mon engouement initial. /// En tant qu’informaticien, vous maîtrisez bien la tendance à l’emphase des IA, vous dégraissez juste ce qu’il faut, mais l’ensemble reste plus contemplatif que vivant, et la profondeur, plus théorique que singulière et réellement ressentie.

Michel Laurent

Il est des livres qui, dès les premières pages, imposent une évidence : celle d’une écriture habitée. La vôtre, à la fois fluide et ciselée, marie la poésie au rythme, avec une grâce rare. Pas d’emphase inutile, à mille lieues de la boursouflure tapageuse de ceux qui se regardent et s'écoutent écrire : seulement la justesse, et cette émotion qui s’impose naturellement au lecteur. Votre livre ne se contente pas d’être lu : il s’enracine.****** J’aurais aimé écrire cette phrase de votre prologue : « Créer un jardin, ce n’est pas planter des fleurs, mais penser le temps. » Elle est d’une telle beauté qu’elle semble suspendre le souffle. C’est une révélation en quelques mots : le jardin devient métaphore de la vie, et le temps, matière à façonner, à contempler, à aimer. On la lit, on la relit, et l’on sent qu’elle nous accompagnera longtemps. ****** Il y a dans votre approche, sinon dans le style, une résonance qui rappelle la petite musique de Modiano : ce talent rare de capter l’instant pour en révéler l’éternité discrète. Vous tissez ainsi une œuvre qui ne se contente pas de raconter : elle éclaire, elle console, elle élève.

Vous aussi, laissez un commentaire sur son recueil, Pierre Polie vous répondra

C’est pour ces échanges avec vous qu’il publie ses textes sur monBestSeller.

 

@Catarina Viti Chère Catarina,
Je vous lis bien et votre plume acérée n'a rien d'artificiel. Elle pique avec une précision chirurgicale. Vous êtes l'Ambroise Paré du sarcasme. Votre formule choc « prendre les lecteurs pour des CONS » m’a titillé les synapses. Pas parce qu’elle est vulgaire, mais parce qu’elle suppose une intention malveillante là où il y a souvent juste… de la curiosité. Et puis, entre nous, les lecteurs ne sont pas si naïfs. Ils savent lire entre les lignes, sentir le souffle d’un texte, percevoir son authenticité. L’IA est un outil, et l’outil ne fait pas l’imposteur, pas plus que le marteau ne fait le charpentier. Et si l’IA propose une tournure qui claque sa race de Chateaubriand, pourquoi bouder son plaisir ? Je suis ici pour apprendre, pour échanger, pour m’amuser aussi. Et si parfois l’humour ne passe pas, eh bien… c’est le risque du jeu. Mais je refuse de croire qu’il faille choisir entre rigueur et légèreté, entre exigence et bienveillance.
Recevez ces Merci Bisous Merci algorithmiques et taquins, et comme le disait Maurice le poisson, qui a chourré la formule à Oscar Wilde : La conformité est le dernier refuge des gens sans imagination.

Publié le 18 Août 2025

@Parthemise33
Bonjour, si les auteurs étaient « coupables », ce ne serait que d’une seule chose : prendre les lecteurs pour des CONS.
C’est tout.
Je pose la question, Parthemise : souhaitez-vous être prise pour une conne ?
Vous pouvez, c’est votre droit.
Mais ici, la question est encore légèrement différente :
« De nos jours, avec les nouvelles technologies, toute plateforme comme mBS doit-elle laisser des auteurs factices se faire passer pour de véritables auteurs ? »
Vous me lisez bien ?
Aucune moraline là-dedans.
Juste une question qui pourrait (devra ?) devenir juridique un jour prochain.
mBS n’est pas « une bande de copains », c’est aussi une entreprise avec une responsabilité citoyenne, éthique.
Que les auteurs A.I. aillent s’amuser sur leur compte personnel, ou sur Kindle, mais peut-être pas ici ?
Il faut reprendre les fondamentaux : mBS est une chambre de test, un lieu où l’on vient pour se « frotter les uns aux autres », pour « polir » nos textes, travailler sur nous-mêmes, apprendre à se voir soi-même, se connaître, s’accepter et accepter les autres. Et vous savez, chère Parthemise, car vous êtes ici depuis longtemps, que ce n’est pas chose facile, tout cela.
Donc, non, mBS n’est pas une plateforme ouverte à de faux auteurs, à de faux livres,
non, les auteurs mBS ne sont pas des programmeurs de prompt, des empileurs de réponses A.I., des stakhanovistes du Lego.
@Dylan-jo KAYUBI. Merci.

Publié le 18 Août 2025

@Catarina Viti et tous les autres intervenants J’ai parcouru vos échanges avec une curiosité presque scientifique. L’auteur est-il innocent ? Coupable ? Coupable d’être innocent ? L’absence de preuve devient-elle soudain preuve d’absence ? On frôle le thriller métaphysique et le claquage de claxybulle. Et puis, cette question existentielle : IA or not IA ? Shakespeare aurait adoré.
Petite suggestion, en toute modestie : pourquoi MBS ne créerait pas une rubrique spéciale « Rédigé avec le concours gracieux de l’intelligence artificielle » ? On y gagnerait en transparence, le lecteur pourrait jouer au critique éclairé, et l’auteur humain éviterait de s’étrangler à chaque commentaire. Ce serait de l’éclate pure.
Et tant qu’à faire, poussons le bouchon (comme Maurice, le poisson) : organisons des concours de nouvelles écrites par IA. J’dis ça, j’dis rien… mais franchement, ça claquerait sa race de Chateaubriand
Merci Bisous Merci, et rappelez-vous cette phrase de Margaret Atwood: « chaque nouvelle technologie est utilisée pour raconter des histoires ».

Publié le 17 Août 2025

Ceci est une lettre ouverte
*
Je suis mordue par le doute, et je voudrais ici parler du livre de Pierre Polie. J’ai lu ce livre, je l’ai aimé profondément. J’y ai trouvé un fond. Pas un de ces fonds plombant, mais un fond simple et clair, parcouru par les courants de véritables valeurs humaines. Certes, le style est très lisse… si j’osais, je dirais « poli ». J’ai pensé que c’était volontaire. Une façon pour l’auteur de s’effacer derrière ses personnages, qui, eux-mêmes s’effacent derrière la nature, qui elle-même s’efface derrière le passage du temps. Et rien (si ce n’est la fin, un peu trop capillotractée) ne m’a heurtée dans cette démarche qui me semblait, au contraire, de bon aloi.
*
Puis le doute s’est immiscé. Certains m’ont questionnée. Ne trouves-tu pas que ? Ne te semble-t-il pas évident que ? Longtemps, j’ai refoulé ces arguments en argumentant à mon tour.
Puis est venu le moment du climax. Et vu que je m’étais impliquée pour ce livre que j’aime toujours, j’ai posté un commentaire sur la page de Pierre (appelons-le ainsi) pour lui demander la « vérité » à propos de son texte. Et comme j’étais salement remontée, j’ai conclu mon message par : une mauvaise réponse ou pas de réponse signifieront un « aveu ».

Le lendemain, Pierre avait retiré son texte. Ce que j’ai pris pour un aveu.

Ce que j’ignorai, c’est que Pierre m’avait répondu — je l’ai appris hier — avant de supprimer son livre.
Ce que je sais, c’est que si j’avais lu cette réponse, je n’aurais pas agi comme je l’ai fait. J’aurais dit à Pierre : « sois le bienvenu ». Voici la réponse de Pierre qui m’a été communiquée.
*
Madame,
J’ai l’impression d’être face à un tribunal littéraire : accusations, mauvaise réponse, aveu… Et c’est très désagréable et nouveau pour moi.
J’ai l’impression que redire « non » je n’ai pas utilisé d’IA pour imaginer, concevoir et écrire les nouvelles en levant la main droite et dire « je le jure » sur livre Le Procès de Kafka ne suffirait pas.
Alors, que dire quand on est « innocent » ?
Comment être convaincant ?
Parler, peut être expliquer que depuis longtemps, j’écris pour moi et j’ai eu l’idée d’imaginer des histoires qui se dérouleraient sur plusieurs mois, comme dans un collège, dans un maison de retraite, une bibliothèque ou sur une plage le temps d’une saison estivale, de me servir du temps et des saisons et tirer le fil des histoires de cette façon.
En ce qui concerne mes Chroniques, j’ai voulu utiliser un style naïf, simple, peut être trop épuré finalement.
En tout cas depuis quelques jours, c’est compliqué de lire certains des commentaires et ça m’attriste
Comme vous, Madame, j’ai des valeurs encrées (je laisse la faute d’orthographe, sacré lapsus !) d’honnêteté transmises par mes parents et que j’essaie de transmettre à mes enfants et à mes élèves.
Je pense que vais arrêter d’écrire et de lire seulement et de préparer la rentrée scolaire, ce qui est le cœur de mes préoccupations en cette fin du mois d’août
Pour fuir toute polémique, d’ici ce soir, je vais supprimer mon livre et mon compte.
En tout cas, sur mBS, j’ai trouvé des pépites et des auteurs qui écrivaient avec leurs tripes et justesse.
Je resterai un lecteur.
Bien cordialement et bonne continuation

Publié le 17 Août 2025

Aucune preuve à proprement parler ne pourra être apportée. C’est justement derrière ce fait que s’abriteront les menteurs : « vous n’avez pas de preuves ».
Mais on peut faire deux choses :
1) exprimer ses doutes (ses soupçons de mensonge) et poser la question directement à l’auteur (ce qu’a fait Catarina Viti).
2) critiquer le manuscrit pour ses défauts : en effet un auteur qui propose dans son manuscrit (généré ou non) des situations, des personnages et des expressions stéréotypés à ses lecteurs doit s’attendre à être critiqué pour cela. Cela est juste : le droit d’exposer gratuitement son manuscrit s’accompagne d’un devoir d’ouverture d’esprit face aux critiques potentielles.
Et rien n’empêche de critiquer un livre déjà mis en vitrine (best of). Les choix de mise en avant ne sont pas des garanties de qualité : seulement le reflet de commentaires positifs, en particulier déposés par les membres du club de lecture mais pas seulement.

Publié le 16 Août 2025

@Michel Laurent
J'ai beaucoup aimé ce livre pour de multiples raisons.
La seule chose qui soit idiote dans cette histoire, c'est la couardise de l'auteur.
Cela nous montre que pour être un écrivain il faut un certain courage.

Publié le 16 Août 2025

@Catarina Viti Tout comme vous, je pensais ce livre écrit par un « humain ». Tans pis pour cette erreur, ce n’est pas bien grave, nous nous tromperons encore. Mais, en ce qui me concerne, j’aurais plutôt tendance à dire « tant mieux », parce que cela prouve que, dans ce domaine, l’IA a vraiment progressé par rapport à ce que j’imaginais (je ne reprends pas ici mon plaidoyer sur le lien futur entre IA et créateurs). Il n’en reste pas moins que, quel qu’en soit l’auteur, ce texte contenait une superbe métaphore sur le temps, l’un de mes sujets de réflexion préféré.

Publié le 16 Août 2025

J’adresse à toute la communauté mes excuses pour avoir conseillé avec enthousiasme la lecture de ce livre généré par une IA.
Je suis profondément peinée d’avoir, par mon attitude, alimenté des pratiques qui, non seulement n’apporteront rien à l’écriture (ni d’ailleurs à la littérature), mais contribueront à défaire la communauté que nous avons réussi à ériger et à maintenir malgré tous vents et marées. Des pratiques qui n’ont pour nom que fainéantise et couardise.
*
Je remercie monsieur J.C.C. (Pierre Polie) d’avoir réussi à manifester un réflexe de lucidité en se retirant.

Publié le 16 Août 2025

@Dylan-jo KAYUBI
Bonjour Dylan,
Si cet auteur est parti, c’est qu’il n’a pas voulu répondre à la question toute simple que les lecteurs sont en droit de lui poser.
LES AUTEURS ONT ENTIÈREMENT LE DROIT DE FAIRE FABRIQUER LEURS LIVRES PAR LES IA
mais pareillement
LES LECTEURS ONT LE DROIT DE SAVOIR CE QU’ILS VONT LIRE
C’est aussi simple que cela.
En revanche, ce que nous vivons depuis des mois sur le site
>> nous ouvrons des textes idiots, dont nous reconnaissons aussitôt la marque
>> nous posons ouvertement la question à l’auteur qui « noie » le poisson, quand il ne délègue pas même ses réponses à l’IA, à l’instar de monsieur Kuyate, sans doute car
>> il se sait incapable d’écrire une phrase correcte,
>> il a autre chose à faire,
>> il est relié directement à un chatbot,
>> il méprise totalement le lecteur (en espérant toutefois vendre des milliers de livres)
Monsieur Polie est parti, car il n’a pas voulu dire simplement : « Oui, j’ai utilisé une IA pour rédiger mes nouvelles ».

Publié le 16 Août 2025
Conseils
A lire dans les actualités
Inscrivez-vous à la Newsletter