Un chef d'entreprise, atteint d'un cancer incurable, met à profit le peu de temps qu'il lui reste pour comprendre coûte que coûte, au vu de la science moderne, où peut bien nous mener l'apparente absurdité du monde.
Ce qu'il va découvrir sera stupéfiant :
bien au-delà du fameux pari de Pascal énoncé dès le 17ème siècle par ce génial mathématicien, la physique quantique la plus récente autorise aujourd'hui à penser que malgré la mort, nous pourrions bien tous finir par nous réveiller dans un éternel paradis électronique !
Le but de ce livre - de forme romancée pour en faciliter la lecture, mais reposant sur une démarche rigoureuse et parfaitement documentée - est d'offrir au lecteur les clés d'une authentique clairvoyance sur cette question fondamentale de l' "au-delà".
@A.P. Gounon
Tout d'abord, je maintiens avoir VRAIMENT apprécié le début de votre "Cycle d'harmonie", en trouvant très inspirante l'idée de base d'une 5ème dimension constituée par l' Harmonie. Mais peu à peu, j'ai eu l'impression que la force de cette belle trouvaille se diluait dans de pures descriptions sacrifiant trop selon mon goût à l'esthétisme aussi fin et riche soit-il.
Concernant mon "Homme qui ne voulut pas mourir idiot", j'apprécie l'intérêt de vos remarques : vous êtes manifestement une grande romantique attirée irrésistiblement par ce que vous appelez le "panache". J'ai été comme vous mais peu à peu je suis devenu beaucoup plus sensible à l'élégance intellectuelle du "rasoir d' Ockham" que j'évoque souvent dans le livre. Et on a tort de croire que la rationalité serait l'ennemie du rêve et de l'art : au contraire, ma modeste expérience de compositeur de musique m'a appris à quel point la rigueur d'esprit est un préalable fécond pour qui cherche à créer...
Sur vos deux "pinaillages" (plus pertinents qu'impertinents !) :
1 - Comment ne pas croire en l'homme quand on voit que toutes les avanies de l' Histoire n'ont pu entraver l'essor irrésistible des arts et des sciences que ne cesse de produire le génie anthropique : mon culte du paradis n'a pour prophètes ni Moïse ni Jésus, ni Mahomet mais Platon, Galilée, Bach, Mozart, Kant, Beethoven, Nietzsche, Picasso, Einstein et tant d'autres génies qui d'ores et déjà ont radicalement et définitivement transcendé notre existence !
2 - Comme je vous l'ai déjà écrit dans nos échanges sur "nec plus ultra", désactiver l'algorithme "ennui" ne peut pas être la garantie du bonheur , car l'ennui est lui-même une composante fondamentale du bonheur : l'ennui, c'est quand on ne s'attache à rien, et le bonheur c'est la lutte contre ce vide en trouvant sans cesse des points d'attachement durable en ce monde absurde à la base... Il est donc indispensable que l'ennui reste en permanence en embuscade pour motiver notre quête du bonheur. Sinon, c'est un bonheur FIGÉ, synonyme de nécrose psychique !
En tout cas, merci encore pour ces stimulants échanges.
Bien à vous
Philippe
@Zoé Florent
Chère Zoé,
Tel le Phoenix renaissant de ses cendres, Michèle réapparaît, resplendissante, sur ce site, à ma grande joie !
Je n'oublie pas que c'est à vous que je dois mon seul petit cœur jamais obtenu ici, et relire votre commentaire d'alors est un plaisir profond.
je vais dès que j'aurai un peu de disponibilité aller voir votre page Facebook.
Bien à vous
Philippe
@Camille Descimes
Être lu par vous, je le confirme, est un privilège : merci du fond du cœur Camille, en espérant pouvoir vous lire également à nouveau si vous décidez de donner encore libre cours à votre magnifique talent d' ecrivaine.
Il faut activer le téléchargement pour qu'on puisse le télécharger
Le livre se lit facilement, je confirme! :) C´est après que ca se complique! :D
De la question de l´Esprit, dont nous avions discuté, il est évident que lui supposer une origine démiurgique crée plus de question que de réponses et ne peut servir de base à un raisonnement. Il reste du domaine de la Foi.
Pour ce qui est de la faculté auto-organisatrice (quantique ou autre) de l´univers, si l´on admet le possible rôle catalyseur de la conscience l´observant, c´est un peu le problème de la poule et de l´œuf. Si cette conscience nait de la faculté auto-organisatrice de l´univers, alors comment l´univers aurait-il pu naitre sans cette conscience. Vient alors la question du Temps et de sa relation avec la matière, et de savoir si l´univers de chaque observateur, ou conscience, se cristallise, ou non, à l´émergence de cette conscience (comme un jeu vidéo qui s´initialise pour chaque joueur lorsqu´il démarre sa partie). Assistons-nous a une compétition de consciences pour façonner l´univers? Ou serions-nous, au final, le seul réalisateur, acteur et spectateur d´un grand film ou les seconds rôles ne seraient que ceux que nous créons. D´autres options ouvriraient de nombreuses portes, en particulier celle de millions de réincarnations, nous projetant, à tour de rôle, dans le corps d´un veau où d´un boucher.
Votre roman, Philippe, est une fiction. Très intéressante, qui donne à réfléchir et donne espoir (ou désespoir pour ceux qui croyaient pouvoir se libérer du monde le jour venu). Mais il reste une pure fiction car nous manquons de données pour en faire une théorie qui dépasserait les autres. Y croire, et ainsi réfuter d´emblée toute autre possibilité, ne serait rien de plus qu´une œuvre de foi (comme d´autres croient en un Esprit transcendant ou immanent).
Il faut donc rester humble. Vos livres respectifs prennent des positions antagonistes, comme deux faces d´une même pièce, campant sur leurs positions. Moi je préfère me faire l´avocat du diable et faire tourner la pièce comme une toupie pour voir les faces les unes après les autres (même si ce n´est pas encore bien évident dans le tome 1). Et bien que la somme des hasards puisse sembler bizarre, sans la capacité d´étudier des univers alternatifs, il faut se résigner à accepter que nous vivons dans le meilleur des mondes générés possibles, que la vie puis l´intelligence y sont apparus et qu´il est plus que probable que nous soyons un jour en mesure de créer une conscience artificielle et qu´elle souhaitera conserver, autant que faire se peut, les intelligences naturelles pour les étudier (comme nous souhaitons préserver le patrimoine génétique de toutes les espèces). Peut-être que ce sera sous la forme décrite dans votre roman. A moins que nous ne soyons déjà dans sa matrice :D .
PS: @Yvar BREGEANT, la question du libre-arbitre, qui est tout aussi complexe et fondamentale, est centrale à mon roman, D.E.X. Je suis certain que vous la traitez dans vos romans (que j´ai commencé) mais n´y suis pas encore parvenu. On en rediscutera, j´en suis convaincu. La discussion sera d´autant plus intéressante lorsque nous aurons lu nos livres respectifs.
Candidats-lecteurs, ce livre n'est PAS DU TOUT DIFFICILE à lire, contrairement à ce que pourraient faire penser les derniers commentaires reçus de spécialistes emportés par leur passion :
Je suis certes très honoré de l'énorme intérêt qu'ils veulent bien porter à mon ouvrage, mais l'image la plus juste de mon bouquin est beaucoup plus SIMPLE : c'est celle qu'a écrite Lamish dès sa parution :
" Fascinant, passionnant, sont les premiers qualificatifs qui me viennent à l’esprit, car votre "physique quantique pour les nuls » (dont je suis !) m’a littéralement alpaguée au point de ne "vous lâcher, hier, que contrainte par d’incontournables contingences quotidiennes.
"J’ai aimé les touches d’humour, la présence de contradicteurs, l’accessibilité des "raisonnements et l’humanité du personnage principal. J’ai souri en le voyant tomber dans les "pièges de ressentis dont il connaît pourtant les moindres rouages et réactions chimiques… "Comme quoi une personne avertie n’en vaut pas deux. Mais comment s’opposer à de si "douces sensations servies sur un plateau par le hasard ? Mon empathie m’a encline à "l’absoudre sur le champ, cela va de soi.
"Personnellement, je ne nourris pas de méfiance vis-à-vis des IA, mais ma défiance est totale "face aux intentions de ceux qui les créeront ; ceux pour qui la résurrection des consciences ne "sera probablement pas une priorité, en dehors de la leur. Cela ne m’empêche cependant pas "d’espérer que les intentions de certains créateurs seront bonnes au point de souhaiter "ressusciter quelques belles âmes objectives qui nous font toujours si cruellement défaut que "religions et superstitions ont encore un bel avenir dans une conscience collective qui réfute, "dans un réflexe légitime, le grand vide post-mortem.
"Merci infiniment pour vos recherches et pour la synthèse ludique que vous en avez faite. Ce fut "un véritable plaisir de vous lire sur un sujet qui, en temps normal, est prometteur d’une bonne "prise de tête. Amicalement, Michèle
(Publié le 23 Juillet 2020)
Bonjour Philippe,
En toute objectivité, je ne pense pas que le tome 1 de ma « saga » vous parlera beaucoup, car, même s’il est visiblement plaisant à lire, il n’a pour but que de poser un cadre de l’énigme de nos origines sans pour l’heure y répondre. Je pense que vous êtes quelqu’un qui aimez la recherche aussi le tome 3 vous parlera bien davantage et vous aurez peut-être l’occasion de constater, même s’il ne traite pas directement de la question des origines, mais des croyances des anciennes civilisations, qu’il éclairera sans doute cette question de notre origine indirectement, en apportant le témoignage de ce en quoi croyaient réellement tous nos ancêtres.
Sans doute aussi le tome 4 (il est déjà écrit, mais j’attends de sortir le 3 pour le diffuser) vous parlera beaucoup, car j’ai jugé nécessaire de l’écrire pour faire la démonstration de l’inanité de la pensée scientiste qui sous-tend depuis le XIXe la pensée occidentale (puis mondiale), en effectuant une analyse de ses postulats et arguments scientifiques, couplée à une remise en perspective historique extrêmement révélatrice quant à sa réelle nature.
Il sera non seulement très intéressant d’en faire la démonstration, mais c’est aussi à notre époque une absolue nécessité ! Il faut en effet impérativement prendre conscience que c’est ce socle scientiste aujourd’hui totalement dépourvu de fondement qui continue pourtant, contre tout bon sens, d’innerver la pensée « moderne » et qui, à l’instar d’un paquebot avec un terrible effet d’inertie (le même que pour le réchauffement climatique, maintenant on le sait, mais il est trop dur de faire machine arrière) l’entraîne vers sa fin et celle de la planète. En effet, cette croyance scientiste a des conséquences très lourdes. Au prétexte de sa prétendue suprématie sur la compréhension des choses de la nature comme sur les civilisations antérieures qui savaient pourtant s’y adapter, le scientiste en blouse blanche n’a cessé de se comporter en apprenti sorcier et de tout détruire et au final, s’est couvert de honte et de sang tout autant que les prêtres en habit d’apparat des religions obscurantistes traditionnelles qu’il honnissait (ce que l’on peut comprendre) et qu’il s’était targué de bien mieux remplacer.
Je vais donc m’efforcer de nous débarrasser de ces deux gigantesques versions mensongères de l’histoire (religions obscurantistes et religion scientiste) tout en m’attelant à proposer les réelles versions de l’histoire entre lesquelles il nous est par contre encore possible de choisir.
Si je reviens au scientisme, je vous rappelle qu’il a commencé par Auguste Comte qui a théorisé l’évolution humaine civilisationnelle et individuelle comme étant stratifiée peu ou prou de la manière suivante : Stade 1 : Animisme, totémisme, polythéisme = enfance ; Stade 2 : monothéisme = adolescence : Stade 3 : athéisme ou scientisme (science élevée au rang de religion) = âge adulte.
Toutefois, cette vision pyramidale de la civilisation et de la pensée humaine dont le suprême aboutissement serait l’homme blanc avec sa technologie, si elle est certes bien flatteuse pour notre ego, s’avère, dans les faits, totalement battu en brèche par toutes les avancées faites dans de nombreux domaines scientifiques (biologie, sciences de la préhistoire, psychologie…).
A cet égard, même si vous ne le faites pas exprès en disant cela, je ne peux pas ne pas relever dans le descriptif que vous faites de votre évolution personnelle le parallélisme entre d’un côté l’adolescence que vous associez à la croyance en la transcendance, et l’âge adulte que vous associez à une forme d’athéisme (?) en faisant du Hasard la Conscience Première.
On croirait relire du Comte n’est-ce pas ? ;)
J’ai ainsi souvent constaté de prime abord dans mes rencontres une forme de condescendance des partisans du scientisme vis-à-vis des partisans de la croyance (transcendante ou immanente), et cherchant à voir dans leur démarche de croyance soit celle d’une faiblesse de raisonnement intellectuelle (manque de rationalisme, méconnaissance des sciences…) soit celle d’un manque de force morale (peur de la mort et adoption de la croyance comme béquille, besoin d’un père ou d’une mère de substitution, etc…) voire les deux ou tout cela à la fois.
Je ne sais pas si c’est là la conclusion à laquelle votre cheminement personnel vous a conduit et peut-être est-ce-là le regard que vous portez sur celles et ceux qui croient « encore ».
Toutefois, ce sont là, à mon sens, deux arguments (inconséquence scientifique et faiblesse morale) qui n’ont pour objet que de faire diversion et qui ne sauraient masquer la « réelle réalité ».
En effet, le croyant en une Conscience Supérieure (le vrai, c’est-à-dire pas l’illuminé), assoit (doit asseoir) sa croyance sur plusieurs piliers dont l’un est assurément aussi celui de la raison pure couplée à une science exacte.
Il n’a simplement pas besoin de voir et de tout comprendre pour croire. A la manière du scientifique qui induit la présence d’un grand corps céleste par son action sur son environnement, il induit la présence d’une conscience planificatrice par l’analyse de l’extraordinaire ordonnancement de l’Univers (et du monde quantique qui le sous-tend) qui ne peuvent être le fruit d’un hasard par nature borné, limité, non infini.
Cette logique était d’ailleurs la pensée fondamentale des déistes fondateur des Lumières
Et là où l’incroyant en une conscience supérieure n’éprouvera aucune difficulté à finir par devoir, en fin de compte, attribuer au couple Hasard/Energie strictement les mêmes vertus et caractéristiques que celles que le croyant affecte à la Conscience Première (caractère incréé, sans commencement ni fin, auto-régulateur…), le croyant juge simplement plus sage, plus logique, plus scientifique (en vertu de la définition même du Hasard qui nécessite un cadre et reste limité et fini) de continuer d’attribuer ces mêmes vertus à cette Conscience Première capable de penser et d’organiser.
Fondamentalement, leur connaissance est en effet est la même.
Sur ce point ils se rejoignent, mais c’est la conclusion qui change.
Permettez-moi alors de prendre juste un exemple pour bien comprendre comment s’établit, en réalité, la relation de l’un à l’autre :
Imaginons deux frères jumeaux se passionnant l’un comme l’autre pour l’étude de la biologie de la conception.
L’un des frères en vient à conclure par sa propre analyse de la biologie que, puisque le spermatozoïde qui l’a conçu est le fruit d’un très grand hasard (car celui qui a fini par passer la barrière de l’ovule de sa mère, après bien des déboires et des frétillements, y est tout de même parvenu seul parmi des millions de concurrents) et bien il n’est en fait pas le fruit de l’union de ses parents, mais celui d’un mécanisme biologique très complexe, soumis aux lois du hasard. De sorte que, parce qu’il impute sa naissance aux seules lois de la biologie et du hasard, il en vient progressivement à nier le rôle de ses parents dans sa génération et enfin va jusqu’à couper les ponts avec eux ; après quoi il invite son frère jumeau à faire de même.
Son frère jumeau, lui, avec la même connaissance, part du principe que si le mécanisme de la biologie de la conception est certes très complexe (et à vrai dire, un mystère pour la science encore largement incompris) et si certes, les règles du hasard y sont utilisées comme variables parmi d’autres (afin de permettre la variété), pour autant, il ne peut nier que l’acte fondateur, géniteur de sa vie est la fusion de ses deux parents et que sa conscience, sa vie, sa liberté sont un don de leur part. Il ne lui vient pas à l’idée d’aller jusqu’à substituer le processus biologique à ses parents.
A vrai dire, leur rôle et présence est pour lui d’une telle évidence qu’il ne se pose même pas la question.
Cette conviction n’est de sa part, ni une question de manque de maturité, d’intelligence, de connaissance, de faiblesse de caractère ou émotionnelle … c’est juste une évidence factuelle. Peu importe d’ailleurs si lui et ses parents s’aiment ou pas, si ce sont de « vrais parents » au sens affectif du terme ou de simples géniteurs. La relation émotionnelle qu’il a avec eux n’est franchement pas le débat.
Et si son frère jumeau qu’il aime comme lui-même vient donc lui soutenir le contraire, que va-t-il penser de lui ?
A vrai dire, les bras vont un peu lui en tomber. Il va pour sa part simplement constater que son frère a, temporairement en tout cas, perdu son bon sens, en se laissant submerger par sa connaissance des processus biologiques au point de leur attribuer jusqu’à l’origine même de sa génération, au point de substituer le moyen à l’auteur/trice de ses jours.
Ainsi le vrai croyant en une Conscience supérieure va alors tout faire pour aider son frère qui n’y croit pas/plus, à revenir progressivement à la raison pure, car il sait qu’à l’échelle de l’humanité, interchanger le dieu Hasard avec la Conscience ou l’Esprit primordial(e) aura de terribles conséquences, que nous constatons tout autour de nous.
C’est pourquoi, de ce point de vue, Philippe, même si j’aimerais que l’on tombe d’accord, je ne peux pas appeler l’Esprit, la Conscience originel(le) responsable de notre origine commune, « Hasard » car les confondre est à mon sens trop grave vis-à-vis de Lui/Elle, de nous, de notre famille universelle, et change absolument tout quant à la direction que nous devons donner à nos vies et à notre planète.
Car si cette Conscience Primordiale Universelle nous a conçus, quel était donc son projet ? Il serait extrêmement intéressant de le connaître, n’est-ce pas ?
Ceci dit, on aura le temps, je l’espère, d’en rediscuter ensemble.
J’aimerais pouvoir accoucher de mes prochains tomes d’abord et avoir ensuite votre retour critique quand ils sortiront (si l’on me prête vie !) afin de voir si en quoi que ce soit j’ai, au moins partiellement, peut-être atteint mon but de donner un éclairage nouveau à ces questions.
En attendant, je vous souhaite en tous cas le meilleur pour votre prochain livre et m’en vais de ce pas moi aussi m’atteler à la césure du tome 3. Rendez-vous en fin d’année ou début d’année prochaine.
Fraternellement ;)
Yvar
@Yvar BREGEANT
Bonjour Yvar
Merci pour le très grand intérêt de vos nouveaux commentaires.
J'accepte tout à fait votre parallèle audacieux avec mon expérience amoureuse relatée dans "Passion et flétrissures" !
J'ai effectivement éprouvé une sorte d'amertume, teintée d'angoisse, lorsque j'ai fini par me convaincre vraiment de l'absence d'un esprit transcendant (quel que soit le nom qu'on lui donne), susceptible de venir au secours de nos âmes ballottées et torturées.
C'est un peu comme à la fin de l'adolescence, lorsqu'on sent, la gorge serrée, qu'on est définitivement émancipé de ses parents et qu'on doit désormais affronter seul son destin...
Je persiste à penser que la "mer de Dirac" se suffit à elle-même et qu'y introduire l'idée d'un "esprit" n'apporte rien de concret.
On peut bien sûr gloser à l'infini sur le pourquoi de ce vide quantique primordial, ainsi que sur ce que l'on voudrait encore qualifier de mystères métaphysiques alors que depuis Planck, Einstein et Bohr, des explications ont TOUJOURS fini par être trouvées à ce qu'on croyait radicalement incompréhensible.
Même la rupture de symétrie que vous évoquez entre matière et antimatière est aujourd'hui considérée comme explicable (léger excédent initial de matière sur l'antimatière, ayant "survécu" à l'annihilation du choc entre ces deux composants du modèle standard de la mécanique quantique.
Dans mon livre, je rends compte également des théories récentes (tel le principe dit de "balançoire" tenant aux INTERFÉRENCES ondulatoires des particules élémentaires) pouvant peut-être permettre de surmonter le mystère de l'énergie noire et de la matière noire.
En conclusion, il me semble que nous ne sommes pas en fait bien éloignés dans nos réflexions :
Ne suffit-il pas, tout bêtement, d'appeler "conscience première" - selon vos termes- le hasard primordial inhérent à la mer de Dirac ? Car une fois adopté le terme de "Conscience première", vous n'êtes pas en fait plus avancé que moi, et nous n'avons à nous mettre sous la dent, vous comme moi, que la marche vers la singularité technologique, seul aboutissement convaincant de l'esprit humain.
Le temps me manque en ce moment car je suis en pleine écriture d'un prochain livre, cette fois sur le thème de ma vie professionnelle d'avocat fiscaliste, mais dès que j'aurai repris mon souffle, je promets d'aller voir votre propre ouvrage.
Bien à vous
Philippe
Bonjour, Philippe, je prends connaissance de votre retour. Il n’y a rien de péremptoire dans votre attitude. Vous êtes à la recherche de sens, ce que démontre la conclusion de votre réflexion qui finalement se rapproche de la quête religieuse ou mystique même si sous forme électronique. Il est évident que vous avez réfléchi profondément à la question et même si je ne partage pas vos conclusions, je loue votre démarche qui selon moi est loin d’ailleurs loin d’être purement intellectuel. Je décèle, et peut-être que je me trompe, en vous, une forme d’abandon, et de regret de cœur de le faire, de la notion d’idéal, de sublime. Même si l’analogie est désaxée, cela se retrouve peut-être même dans cette passion amoureuse que vous avez eue et relatez dans un autre de vos ouvrages et que vous n’avez pu vivre totalement, jusqu‘au bout, comme au fond vous l’auriez intimement sans doute profondément souhaité. Et puis, quand bien même votre attitude serait par d’autres jugée, péremptoire, je ne suis personne pour juger ou condamner. Moi-même je peux donner l'impression d'être trop affirmatif. Mais nous sommes les uns pour les autres des messagers, et même si nous avons nos propres idées, notre tâche doit consister à véhiculer de l’information, en conscience, avec la plus pure intention (et c’est ce qui compte) et tant que faire se peut, la plus exacte possible afin d’aider tout un chacun à faire les bons choix.
Pour revenir à notre sujet, il est important, je crois, de reposer le principe que la matière, qui est régie par les lois spécifiques de la physique « n’est que » de l’énergie concentrée et figée. Quant à l’Énergie, elle n’est « que » de l’énergie, avec pour domaine invisible qui lui a été dévolue pour créer notre univers, celui de la quantique avec ses lois spécifiques. Chacun de ces deux grands domaines, le monde physique, l’univers d’un côté, et le monde quantique, énergétique (la mer de Dirac) de l’autre, sont donc distincts, avec ses propres lois, même s’ils interagissent et sont imbriqués ». On pourrait aussi rentrer en chacun d’eux pour se rendre compte qu’ils sont structurés par strates ou champs. Même si une loi est susceptible d’être applicable dans plusieurs champs, elle n’y aura pas la même influence. Par exemple la gravité à l’échelle humaine a une influence infime tandis qu’à l’échelle des grandes masses, elle est capable de déformer l’espace-temps. On peut ensuite aller s’intéresser plus dans le détail aux grandes lois maîtresses de chacun des champs et ainsi de suite …
Mais si nous gardons de la hauteur de vue et restons au niveau de ces deux grands domaines, il faut aussi comprendre que l’énergie, et ce qui en découle, le monde physique, reçoit nécessairement une influence, en provenance d’un troisième domaine, celui de l’Esprit.
Pour prendre un exemple avec l’être humain, de la même manière que notre esprit produit une intention, qui est ensuite véhiculée par un processus électrochimique pour activer notre main afin de matérialiser une action, il y a une influence, une intention, qui innerve l’énergie quantique (le processus électrochimique et nerveux par analogie au corps) pour lui donner un sens, une direction dans le but de se matérialiser en quelque chose fait de notre main.
Le piège consiste souvent à éluder l’étape pourtant initiale et fondamentale de l’Esprit, de l’intention, ce qui conduit alors à deux étapes:
L’on va attribuer au processus énergétique comme ayant en soi, intrinsèquement, les caractéristiques de l’Esprit et de l’intention que l’on a oblitéré, alors même que ce process énergétique, n’est « rien d’autre » aussi techniquement complexe soit-il, qu’un « véhicule de transport » de l’intention, de l’Esprit.
L'étape subséquente est alors généralement d’affecter à cette énergie un Hasard tout puissant, comme élément directif et régulateur, en lieu et place de l’Esprit, pour expliquer la matérialisation de l’action, du monde, puisqu’il faut bien admettre que somme toute, il existe.
Pour en revenir au corps, c’est comme si l’on disait que le processus électrochimique et nerveux, même si très complexe, est le décisionnaire, ou qu’une voiture se meut d’elle-même sans influenceur au volant.
Je crois que pour comprendre cette erreur d’omission de la première étape, une intention consciente et directrice, et aux deux erreurs successives qu’elle implique, il faut alors se pencher :
En 2, sur la réalité de la « toute-puissance » du Hasard pour se rendre compte qu’il est loin de l’être en ce qu’il est par nature borné et régi par des lois probabilistes. On se rend alors compte que croire au Hasard tout-puissant relève en fait de la superstition. Si l’on rajoute à cela le nombre et l’extrême précision et calibrage des lois et constantes universelles (physiques ou quantiques), cela ne tient plus et comme le dit justement Éric, cela fait beaucoup (trop) de hasard, que ses limites mathématiques propres sont bien loin de pouvoir supporter.
En 1, sur l’origine de l’influence et se poser la question : Que serait l’univers quantique pris dans son entier, sans une influence, une action sur lui, par interaction avec son autre milieu, son milieu autre que lui-même, sans une action en provenance du milieu du domaine de la pensée qui le régit pour l’orienter ? Ce serait un monde en parfait équilibre instable, et qui ne prendrait aucune direction et ne se figerait jamais en rien, tout comme notre corps, s’il ne reçoit aucune impulsion, il ne bouge pas et ne crée rien.
Prenez l’exemple de la rupture de symétrie. Normalement, matière et antimatière devraient être en parfait équilibre. Les scientifiques ne s’expliquent pas pourquoi la matière a prévalu dans notre univers, pourquoi l’équilibre matière antimatière a été rompu en faveur de la matière conduisant ainsi à la permission de la formation de notre univers. Comment a-t-il pu être rompu sans une action, une influence pour la rompre ? Et si cette influence n’avait été exercée qu’y aurait-il eu ? Rien, ou plus exactement le monde quantique resté à l’état latent, équilibré en toutes ses parties, une mer de Dirac plate de laquelle rien n’aurait émergée, reflet d’une conscience inexistante ou en mode électro-encéphalogramme plat et ne créant rien.
Ceci nous permet de comprendre, si l’on en revient à nos expériences menées sur Terre de l’état quantique que nous avons évoquées, qu’en effet, si aucune action ne vient s’exercer sur un état quantique, il ne se fige pas. Il reste immuable. Il ne se fige en effet que si sur lui est exercé une action, par exemple celle exercée par un photon, lequel provient nécessairement du milieu avec lequel l’état quantique latent est en interaction. Mais, outre la conscience de l’observateur présent, ce milieu avec lequel l’état quantique observé est en interaction est lui-même rempli de consciences qui agissent sur le monde, et donc nécessairement sur le photon qui est venu le déstabiliser. En quelque sorte, ce photon qui vient perturber l’état quantique et lui faire prendre forme n’est pas inassujetti à l’influence de l’Esprit, que ce soit celle des esprits conscients humains qui agissent sur lui sur Terre, directement ou indirectement, et encore bien moins à l’influence directe ou indirecte de l’Esprit qui l’a fait émerger du vide et qui a façonné le milieu qui l’entoure.
Il faut ainsi concevoir, je crois, l’énergie quantique et tous ses particules comme de l’argile, susceptibles d’être façonnées par l’influence de l’Esprit, sans lequel il resterait à l’état latent, tout comme sa résultante, la matière et toutes ses particules sont aussi de l’argile dans notre monde que nous devons en partie façonner à notre tour en usant de notre libre arbitre pour en faire nous aussi un monde (tant qu’à faire, meilleur !). L'argile-énergie quantique est ainsi façonné par la conjonction de l'action des consciences qui de toutes parts l'influencent par leur action sur son milieu.
Je rajouterai un troisième point d’analyse à faire. Vous pensez que rajouter l’hypothèse d’une conscience extrinsèque rajoute plus de questions, c’est-à-dire quant à son origine propre. Autrement dit, si l’on postule qu’une conscience supérieure existe, il faudrait se poser le problème de son origine ce qui n’a pour l’heure pas de réponse et d’explications et puisque cela n’en a pas vous jugez préférable de passer cette possibilité au fil du rasoir d’Ockham.
Posons-nous alors deux questions :
La première : Combien de choses comprenons-nous de l’univers et de ses lois, physiques ou quantiques ? 95% ? 80% ? 50% ? Force est de constater que de l’univers physique, nous ne comprenons du modèle physique en place que 5% de son fonctionnement. Énergie noire et matière noire qui en constituent les 95% restants nous sont strictement inconnues. Même si un petit bout de chemin a été fait, nous restons aveugles de son mode de fonctionnement, tout comme nous sommes aveugles du mode de fonctionnement de la quantique avec ses propriétés si particulières (intrication, superposition d’états…), sans parler de la théorie du tout pour les unifier l’un et l’autre.
Allons-nous donc passer au fil du rasoir d’Ockam l’existence des éléments de l’univers que nous ne comprenons pas, simplement parce que notre compréhension en est limitée ? Si nous ne devions vivre qu’avec ce que notre esprit voit et comprend notre univers ne serait-il pas bien limité ? Au demeurant empêcherait-il ces choses que nous ne comprenons pas d’exister et de s’imposer à nous ? Ne faut-il pas admettre, même si nous devons tendre à les comprendre, à accepter que des choses qui, pour l’heure, nous dépassent, existent ? Peut-on donc dire raisonnablement de choses qu’elles n’existent pas simplement parce qu’elles dépassent notre entendement (présent) ?
Ce que nous a permis de comprendre Einstein est, à tout le moins, que pour comprendre un problème donné, il faut apprendre à quitter son référentiel terrestre, apprendre à voir les choses sous un autre angle, et accepter qu’il puisse y avoir un référentiel auquel pour l’instant nous n’avons tout bonnement pas accès. Ceci peut nous aider à comprendre qu’un Esprit originel puisse être la cause originelle et ne pas avoir d’origine, de commencement, même si cela n’est pour l’heure donc, en tous cas, comme tant d’autres choses autour de nous, pas compréhensibles pour notre esprit humain.
La deuxième question à se poser est : est-ce que, maintenant, le fait de choisir comme vous le faites Philippe, pour cause première de l’univers, l’immanence énergétique, résout le problème de la limitation présente de mon entendement ?
Pour mieux comprendre, reprenons la question préalable à laquelle nous sommes toutes et tous confrontés : Étant donné que toute conséquence a une cause, à un moment donné, je dois décider si ajouter ou pas à l’équation l’existence d’une Conscience originelle comme Cause première originelle pour expliquer la formation de l’univers. D’un côté, si j’accepte cette idée, cela implique que je puisse comprendre la propre origine de cette Conscience originelle, ou comprendre qu’il/elle soit sans commencement ni fin. Et et si je ne puis comprendre cela, et bien je dois admettre que cela est ainsi.
D’un autre côté, si je n’accepte pas cette idée, ou qu’elle me rebute, alors je dois trouver une autre explication.
À cette étape, le choix que vous faites Philippe, que beaucoup d’entre nous ont fait ou ont pu faire, est donc celui de l’autre explication en disant : « Pour ma part, comme je ne puis comprendre l’origine d’une Conscience originelle et que je ne puis admettre de ne pas la comprendre, je préfère pour ma part ne pas attribuer la cause première à une Conscience originelle, mais plutôt à l’énergie, dont l’existence, elle, a au moins la mérite d’être connue, même si elle est tout autant incomprise ».
Notez cependant qu’en formulant votre pensée, vous constaterez qu’au final, en croyant en un vide quantique, une mer de Dirac n’ayant ni commencement ni fin, comme meilleure explication de la formation de l’Univers, vous lui admettez exactement ce que vous vous refusiez d’admettre comme étant possible à la Conscience première : savoir de n’avoir ni commencement ni fin. Vous admettez aussi de ne pouvoir comprendre cette mer quantique, car quel est l’esprit humain qui peut comprendre un vide sans temps ni espace, incréé ou pas ?
Est-ce alors, d’un point de vue strictement rationnel et je dirais juste et équitable de refuser comme possible pour l’Esprit ce que vous admettez sans trop de difficultés pour l’Énergie ? Pourquoi dans un cas, faire de la question de l’origine du premier un problème insoluble et dans un autre cas cela devient-il parfaitement soluble, acceptable et en quoique que ce soit davantage à portée de notre compréhension ?
Ce qui est applicable à l’un, logiquement, devrait être aussi applicable à l’autre.
Je fais alors appel, avec un petit clin d’œil, à votre fibre de juriste ;) !
Mon message est donc qu’il nous faut continuer de chercher à comprendre les mécanismes du vivant, mais aussi que nous devons lâcher prise et admettre humblement comme possible, parce qu’autour de nous tant de choses impossibles sont factuelles, qu’une Conscience première a été la cause première de l’univers, même si nous ne pouvons à ce jour comprendre qu'elle n'ait eut un commencement (et n'aura pas de fin) au même titre que tant d'autres choses que nous ne comprenons pas et dont pourtant nous acceptons ou formulons l'existence.
Je m’excuse en tous cas pour ce si long message, mais encore une fois, vraiment, je trouve rare et précieux de pouvoir confronter nos points de vue sur cette question de fond qui innerve tant le sens de notre vie, ce qui contribuera sans doute à nous éclairer, nous faire avancer l’un l’autre et peut-être aussi d’autres que nous, qui sait ?
Amicalement,
Yvar
@Yvar BREGEANT
Tout d'abord, je tiens à vous dire l'immense plaisir d'obtenir une aussi riche et intéressante réaction à mon modeste ouvrage :
Quel soulagement de ne pas se senti seul à se préoccuper CONCRÈTEMENT de l'éternité possible de nos âmes, en voyant que des esprits sincères et bien documentés comme le vôtre partagent les affres de cette quête (vécue réellement comme essentielle et déterminante de chacun de mes actes, alors que le courant de l'existence voudrait nous éloigner en permanence de tout souci à trop "long terme"...) !
Mais je ne puis, hélas, vous suivre sur le terrain d'une conscience supérieure "observatrice" qui définirait le monde réel :
J'attire en effet votre attention sur le fait que cette interprétation de l'expérience des deux fentes de Young faite par le grand Heisenberg en 1927 et plus ou moins admise par Bohr, a été dés le départ contestée par Schrödinger, puis par Feynman, qui ont considéré que l'observateur n'est rien de plus qu'un fragment du monde matériel comme n'importe quel autre élément de matière dont la simple interférence (même dénuée de la moindre "conscience"!) suffit à provoquer l'effondrement du paquet d'ondes.
Le prix Nobel de physique Eugène Wigner, après avoir défendu votre thèse au début des années 60 a abandonné ce point de vue quelques années plus tard.
Certes votre thèse reste défendue tout particulièrement encore aujourd'hui par le physicien Amit Goswami, mais cette position radicale est loin d'être partagée par tous ses confrères.
Ma (très modeste) CONVICTION personnelle est , comme l'écrit notamment Blandine Pluchet
p.155 de son excellent ouvrage "La physique quantique pour les nuls", que :
"C'est l'interaction avec l'environnement (air, lumière etc...) dans lequel baigne l'objet macroscopique qui lui fait perdre ses propriétés quantiques : TOUTE INTERACTION (la rencontre d'un photon, d'une molécule...) agit comme une mesure et perturbe l'objet".
Donc, nul besoin que l'interaction provienne d'un "conscience".
Fidèle au "rasoir d' Ockham" , je m'en tiens donc résolument à l'explication la plus simple, celle de l'immanence. Car introduire l'hypothèse d'une conscience extrinsèque pose une infinité de questions auxquelles il est impossible de répondre, ce qui ne fait que me semble-t-il nous égarer, alors que l'éternité purement technologique à laquelle je crois a l'immense mérite de ne dépendre que de nous, les humains !!! C'est ça qui selon moi, CHANGE ABSOLUMENT TOUT dans l'approche de notre destinée. On se dispense enfin de toute intervention divine (ou assimilées) terme ne faisant en fait que masquer une pure ignorance du futur et une ABDICATION DE L'ESPRIT face à la métaphysique.
j'ai décidé une fois pour toutes de me révolter contre ce "tournage en rond" où on veut nous expliquer l'univers par des mystères : au départ, il y a le VIDE quantique, la "mer de DIRAC", ça répond clairement à toutes nos interrogations sur le "avant " aussi bien que sur le "après" : il n'y a ni l'un ni l'autre mais un vide quantique perpétuel aux dimensions illimitées sur lequel flotte temporairement le monde macroscopique généré par les chocs de particules...
Pardon pour mon attitude un peu péremptoire, mais telle est vraiment la conclusion de toute ma vie.
Amicalement, avec le projet d'aller voir la page de votre propre livre dès que j'aurai un minimum de liberté.
Philippe
Philippe, bonjour, je me permets de m’inviter sur votre page car les questions que vous abordez avec Éric, sont, je pense, absolument essentielles et il est très important de réussir à les clarifier
Si je résume votre pensée, Philippe, le monde quantique est auto-organisé par nature (même si vous n’utilisez pas le terme d’incréé d’Éric) ; il aurait, par une loi auto-organisatrice qui le compose, créé le monde matériel, lequel aurait ensuite de lui-même créé l’intelligence naturelle, puis bientôt artificielle laquelle sera elle aussi bientôt à même de faire émerger, étape ultime, une conscience électronique dont il nous appartient par nos choix de déterminer si son cadre de vie sera un enfer ou un paradis électronique.
Je note aussi ce qui vous a fait quitter la transcendance, la croyance en un grand architecte, savoir le triste constat que l’homme n’est visiblement mu que par ses hormones.
Pour ce qui est de votre vision du monde, Éric a attiré votre attention sur un point qui est à mon sens absolument essentiel. Il dit à un moment donné :
« sans moi pour l´(l’univers) observer, il n´est, au final, que néant ».
Sur ce point, Éric a raison en ce sens que, s’il est une chose que la quantique a permis de comprendre, et notamment l’expérience des fentes de Young (ou celle du chat de Schrodïnger) c’est que les particules quantiques ne « choisissent un camp », quittent ainsi leur état de superposition pour se figer en des particules de matière qu’en présence d’un observateur, d’une conscience.
Ce constat a littéralement mis le feu aux équations car, qu’est-ce qu’il signifie concrètement sinon qu’il faut qu’il y ait une conscience supérieure observatrice pour qu’une particule de matière instable se fige, pour que le champ infini des possibles à l’état latent (c’est-à-dire le monde quantique) devienne un univers 3D matériel et visible ? (certes un hologramme, une projection d’écran (ce que vous appelez une écume macrocosmique) dans laquelle nous nous trouvons, mais un peu plus que cela car avec toutes les caractéristiques tangibles d’une réalité, où plaisir comme souffrance sont bien réels).
Ainsi, ce qui actionne le passage de la quantique à la matière, et cela a été démontré par l’expérience, est la Conscience de l’observateur qui contraint en quelque sorte le monde quantique à se figer en un état donné et quitter son univers probabiliste, et pas comme vous l’indiquez une faculté auto-organisatrice propre qu’aurait la quantique.
De sorte que, sans une conscience supérieure qui l’a observé à son origine, l’univers ne serait tout bonnement pas apparu et serait demeuré à l’état latent. Sinon, serait-il là ? Étions-nous là, vous ou moi, ou nos ancêtres pour observer l’état latent quantique et lui faire choisir la voie de quitter cet état pour qu’apparaisse la matière de notre univers d’avec le Big Bang?
Que recherchait donc cette Conscience en générant un univers matériel de cette façon, ainsi sous-tendu par un univers quantique, avec un champ des possibles infinis, sinon à générer un gigantesque espace de liberté où chaque créature dotée d’une conscience et de libre arbitre, serait susceptible ensuite, à son tour, comme lui, de façonner à partir de l’argile du monde quantique, qui peut être tout et son contraire, le monde matériel visible, tel qu’il (ou elle) l’entend ? La quantique n’est-elle ainsi pas que l’expression concrète, même si invisible, mais rendue maintenant manifeste par la science, de l’existence du libre arbitre ?
Si vous deviez demain créer un monde matériel dans lequel vous voudriez donner à chaque être le libre arbitre, la liberté, vous devrez impérativement le sous-tendre avec un champ des possibles infini à sa base. C’est (in)visiblement ce qui a été fait ! Charge ensuite à chacun(e) chacun de façonner cette matière latente, cette argile-quantique, là où il se trouve en fonction de ses propres choix.
Vous noterez qu’a cette Conscience originelle je n’affecte aucun titre car il peut revêtir différentes acceptions religieuses ou philosophiques entre lesquelles il va falloir aussi réfléchir et choisir.
Mais c‘est un point de départ nécessaire.
C’est pourquoi placer dans votre raisonnement l’émergence de cette conscience en fin de course, ou comme auto-émergée du monde quantique, alors que c’est l’inverse (la Conscience domine la quantique et la fait se figer en un monde de matière), est à mon sens une erreur fondamentale, et à cet égard, purement scientifique.
Dans mon tome 4, je m’efforcerai de faire la démonstration que le scientisme, de ce point de vue de la quantique, s’en retrouve pris totalement à son propre piège, car, après avoir tourné le dos depuis la fin du XIIIe siècle à la métaphysique et au champ d’action de la conscience qu’ont toujours privilégié toutes les écoles de pensée (y compris d’ailleurs jusqu’aux pères fondateurs de notre république qui étaient des déistes, ne l’oublions pas ! c’est-à-dire des anticléricaux, mais pas des athées pour autant car partisans de la raison pure, ils ne se trompaient pas de coupable quant à la raison de l’obscurantisme séculaire), voici que le scientisme se voit purement et simplement aujourd'hui contraint si l'on y réfléchit à se dédire totalement puisque la Science, la vraie, a fini par prouver que la Conscience qui avait donc été balayée d’un revers de main moqueur (Il n’avait pas besoin de cette hypothèse ! suivant la phrase de Laplace à Napoléon) est, fondamentalement, cela même qui permet à l’univers matériel d’exister !!
Il y a franchement de quoi mourir de rire si ce mouvement scientiste n’avait pas aussi été à la source de l’accélération si rapide de la destruction de notre planète.
Puisque nous parlons de conscience, j’en viens à ce qui vous a fait abandonner l’idée d’une transcendance, qui, de ce qui transparaît dans vos propos, reste quelque chose en lequel vous auriez aimé croire, mais que vous vous êtes résolu à abandonner parce que sans fondement scientifique ou rationnel. Vous avez renoncé en constatant la faiblesse humaine.
Je vous invite alors Philippe, s’il vous plaît, à réfléchir à la chose suivante : ne prenez pas pour exemple la grande majorité d’entre nous qui sommes certes mus par leurs hormones. Ce choix-là est juste le plus répandu car c’est tout bonnement statistiquement celui de la facilité, mais, fondamentalement, il relève d’un choix, ce qui implique donc qu’un autre est aussi possible. Prenez plutôt pour exemple les cas, certes moins nombreux, mais tout aussi réels, de femmes et d’hommes qui sont morts et vivent encore par pure idéalisme, pour quelque cause que ce soit, pour leur dieu ou pour leur patrie, pour leur famille ou parfois même pour sauver un inconnu qu’ils ne connaîtront jamais et qui ne leur en sera peut-être jamais parfaitement reconnaissants.
Qu’est-ce que prouvent ces myriades de personnes, quelles que soient donc leurs croyances ? Qu’il y a bel et bien en eux, quelque chose, pour le coup, oui, qui nous dépasse, quelque chose de troublant, qui va bien au-delà du simple réflexe de survie de l’homme ou de l’espèce, quelque chose qui relève d’un choix qui a été pour eux en l’occurrence de ne pas accepter de céder à leurs hormones qui leur hurlaient pourtant comme aux autres d’aller se planquer, ou de faire l'autruche, mais plutôt leur choix a été, conscient et assumé, de faire primer l’autre avant eux-mêmes, quitte à y passer.
J’ai lu que des membres de votre famille avaient donné leur sang pour la patrie. Qu’est-ce donc qui les a ainsi mus à cet ultime sacrifice ? Leurs hormones ? Je pense quant à moi, tout le contraire, un pur idéal conscient. Qu’importe au fond si nous, nous serions peut-être demain bien incapables de les imiter. Ils sont par leur mort le témoignage vivant, que ce choix conscient et ce choix de conscience existent.
Qu’est-ce donc là, ce que vous qualifiez justement de « sublime », sinon, associé au libre arbitre, qu’une pure manifestation de la « conscience humaine », si spécifique à l’être humain, telle une partie de celle-là même qui est au fondement de notre univers ?
Mon message est donc que vous n’abandonniez pas Philippe l’idée d’une conscience transcendante (ou immanente nous verrons) car il y a, à mon sens, réellement de puissants témoignages tant scientifiques qu’humains qui attestent de son existence.
J’espère, en marge de ce site (ou pas) d’avoir l’occasion d’échanger avec vous ou Éric sur ces points car ce type de questionnement est très important puisqu’elle est au fondement de toute croyance.
Bien Cordialement
Yvar
@Eric Brambilla
Vous m'avez parfaitement compris, Éric. Et ça ne me surprend pas venant de l'auteur d'un livre aussi profond et pénétrant que D.E.X.
Ma "révolution" philosophique est bien celle là : notre liberté n'existe qu'à travers l'aptitude à s'émerveiller et à construire ainsi dans ses neurones le plus bel environnement possible, car l'éternité n'est pas un "au-delà", ni un autre monde, ni ce "Royaume" différent de notre réalité dont parlait le Christ :
Ce sont les particules élémentaires composant nos cerveaux qui sont ELLES-MÊMES d'ores et déjà l'éternité, et qui attendent simplement d'être réactivées par l'ultime technologie.
PAS PLUS QUE NOUS N'AVONS CHOISI L' UNIVERS OÙ NOTRE NAISSANCE NOUS A JETÉS, NOUS NE POURRONS ÉVITER LA SINGULARITÉ TECHNOLOGIQUE VERS LAQUELLE L'ÉVOLUTION ANTHROPOCÉNIQUE NOUS PROPULSE INEXORABLEMENT !
Comme déjà pour notre vie macroscopique provisoire, l'éternité quantique pourra donc être à la fois la meilleure ou la pire des choses ! Optimiser son esprit avant qu'il soit définitivement sauvegardé tel quel dans le grand "disque dur" n'est donc pas un luxe réservé aux rêveurs et aux idéalistes, mais une tragique priorité !
Ainsi le but de la vie s'éclaire et, curieusement, rejoint la morale religieuse : préparer son paradis (électronique) en enrichissant sans cesse son "âme" (elle aussi électronique).
@Philippe RIBAGNAC
Si je pousse jusqu´au bout le raisonnement de votre livre, je crois que la perfection de l´âme (et peut-être la venue d´une conscience cosmique) ne sont pas une option, c´est bien une condition sine qua non pour atteindre l´éternité, sans quoi, nous ne ferions que créer un nouvel enfer, éternel cette fois.
@Philippe RIBAGNAC
Cher Philippe,
Ce phénomène aussi déplaisant qu'il soit ne peut et ne doit pas modifier nos objectifs qui sont de faire lire de vrais et de bons textes, d'animer une communauté, et de faire venir un public large sur le site. Nous nous concentrons sur cette tâche et personne n'est dupe des manipulations des uns et des autres, qui se ridiculisent plus qu'ils ne se valorisent. Faites nous parvenir des adresses mails et nous les supprimerons. Comme vous le savez nous mettons en avant, grâce entre autres au club des lecteurs sur la NL et sur le best of, les ouvrages qui se démarquent.
Bien à vous
L'équipe mBS
Ne pensez-vous pas que la SINCÉRITÉ et la CRÉDIBILITÉ de votre "palmarès" du nombre des lectures exigeraient un contrôle minimum des consultations multiples de la part de personnes s'inscrivant successivement sous divers pseudonymes pour faire pencher massivement la balance en faveur de tel ou tel ouvrage à tendances politiquement partisanes, transformant un site littéraire en un référendum militant ?
Comment expliquer en effet la déferlante de prétendues "lectures" dont bénéficient certains auteurs se bornant de surcroît à ne publier que de simples extraits SANS LA MOINDRE ACTION DE PROMOTION sur MBS, ni le moindre commentaire permettant de comprendre l'intérêt littéraire en rapport avec des performances aussi extraordinaires ?
En outre, s'agissant de simples extraits, il parait peu cohérent de les présenter dans le même classement que celui des auteurs acceptant de publier l'intégralité de leur livre: ne mélange-t-on pas ainsi "les torchons et les serviettes" ?
Merci de bien vouloir me donner votre avis sur ces questions cruciales pour ceux qui, comme moi, essaient de jouer loyalement le jeu.
Merci Philippe,
J´attends votre retour et vos commentaires avec impatience. Vous comprendrez mieux où je veux en venir après avoir lu mon roman.
Je pourrais commenter votre réponse mais contactez-moi plutôt par email pour continuer cette discussion. N´hésitez pas non plus a me faire part de vos impressions au fil de votre lecture.
Mon email: eric_brambilla@hotmail.com
Bonne lecture,
Eric
@Eric Brambilla
Ce dialogue avec vous est un véritable privilège, tant votre approche est riche, fine et profonde.
Du coup, j'ai immédiatement mis votre propre livre dans ma bibliothèque : ça va prendre un peu de temps car je suis un lecteur plutôt lent (vieille habitude de juriste de disséquer chaque phrase !) et j'ai déjà plusieurs autres "casseroles sur le feu". Heureusement, votre style tel qu'il apparaît dans les premières pages se présente comme fort agréable ce qui facilitera les choses.
Je vous répondrai complètement après cette lecture. Mais dés à présent, je tiens à vous donner brièvement mes premières réactions à votre long et très instructif commentaire :
Grosso modo, je vous sens à peu près dans le même état d'esprit que celui que je connaissais moi-même il y a encore deux ou trois ans : le péché mignon d'idéalisme, qui est la marque honorable des gens de "bonne volonté" soucieux du bonheur de l'humanité.
Pour ma part, j'ai finalement décidé qu'il fallait faire l'effort de ne plus croire en rien de transcendant pour pouvoir -enfin !-dépasser ce constat stérilisant que nous faisons tous selon lequel, à partir d'un certain niveau de réflexion, "les choses nous dépassent" :
comme vous l'écrivez très bien vous-même, la question de l'origine du "grand architecte" se pose de façon encore plus saugrenue, et je suis obligé de constater qu'au final elle ne m'avance strictement à rien et pire, me faisait perdre du temps !
Ce qui m'a aidé à abandonner la transcendance, c'est le constat que le "sublime" est une notion strictement subjective, et quand j'analyse le comportement des hommes, je me dis que malgré tous nos fantasmes, nous ne valons en fait pas mieux que des pantins dont les ficelles sont les hormones et l'instinct "mécanique" de survie...
Pour parler clair, les aspirations de tout un chacun ne m'intéressent pas vraiment, aussi "nobles" puissent-elles être : la seule chose qui me captive c'est l'évolution de la matière qui parait INEXORABLE depuis qu'elle a autogénéré l'intelligence (naturelle puis artificielle). Cette flèche vers la singularité est le seul antidote qui m'apparaisse concevable à l'absurdité congénitale de l'univers.
Concernant précisément cette absurdité initiale, j'observe que -comme moi-même auparavant- vous avez beaucoup de mal à appréhender mentalement le concept d'éternité sous la forme de ce vide quantique primordial fondant totalement ma réflexion :
Vous parlez en effet de vide "incréé" alors que précisément le vide quantique, physiquement stable par nature, exclut toute idée de "création" fut-elle intrinsèque, car il n'a nul besoin d'un AVANT, pas plus d'ailleurs que d' un APRÈS (l'évolution ne porte que sur l'écume macroscopique projetée par le monde quantique sans affecter l'éternité des particules élémentaires).
Il n'y a pas d'intentions cachées, ni de "bonne idée de...", mais une froide mécanique quantique qui par les interférences aléatoires caractérisant précisément la nature ondulatoire des particules éternelles, parvient à rend "réelles" des particules normalement "virtuelles" .
La suite n'est que combinaisons mécaniques, ainsi que suffit à le montrer le processus mathématique d'auto-organisation permettant d'aboutir à des configurations que nous appelons naïvement le "sublime".
Mon idée, c'est simplement que cette "écume" macroscopique, indissociable du matériau quantique dont elle est exclusivement faite, a - par la mécanique de l'auto-organisation (elle-même inhérente au quantique) - mué vers l'intelligence (émanation du dualisme quantique ), et que cette intelligence va finir par réaliser le tour de force de raccorder le MACRO au MICRO par le canal de l'électron, dans le cadre d'une éternité électronique des esprits .
Mais je tiens énormément à l'aspect "positif" de ma vision des choses : la vie terrestre est enthousiasmante car elle permet d'emmagasiner un maximum de "provisions mentales" pour l'éternité (à partager alors avec les autres âmes électroniques).
Sur la plan de la forme, j'admets parfaitement vos remarques : mon problème a été de ne pas vouloir en même temps "le beurre et l'argent du beurre" : je veux dire par là qu'à un moment donné il faut choisir entre l'intelligibilité technique du propos et l'agrément littéraire : il m'a semblé tout compte fait plus facile pour le lecteur de disposer dès le "synopsis" du canevas précis de la modeste démonstration objet du livre : auteur vous-même dans le même contexte scientifique, vous savez mieux que personne à quel point ces notions avec lesquelles nous jonglons sont en réalité d'une immense complexité.
Mon seul but a été : comment être le plus possible intelligible.
A bientôt donc après vous avoir lu.
Très cordialement
Désolé pour la réponse tardive, il m´a d´abord fallu lire votre docu-fiction avant de vous répondre :-D Une chose est sure, vous avez plus ou moins suivi le même cheminement que moi dans votre quête. Le résultat est intéressant. Je m´excuse d´avance pour la longueur du commentaire, il y a tant à dire.
Il y a plusieurs choses que j´ai aimé dans votre livre, comme le rôle de l´électron dans l´immanence démiurgique et l´éternité, même si j´ai trouvé le chapitre sur le chaos déterministe un peu... chaotique.
J´aime beaucoup l´auto-citation en p2 mais le prologue m´intrigue, je le trouve décalé et plus empreint de mysticisme que le reste du livre. Perso, je le verrais plus en épilogue. La réflexion p22 sur l´âme est en complète opposition à sa réaction face à la mort de son frère. De même, le synopsis ferait une belle conclusion, résumant la pensée de l´auteur. Je trouve un peu dommage de le dévoiler si tôt dans le roman, enlevant ainsi une partie du suspens. Comme le héros de votre livre, je me demande s´il fallait tout déballer au début. Pour rendre le livre plus passionnant, il me semble que garder un peu de suspens sur la nature de sa découverte n´aurait pas fait de mal.
Je trouve par contre les personnages peu sympathiques et assez fades, ce qui limite l´empathie du lecteur, que ce soit envers le héros (pédant), sa conquête, Schneider ou les 3 acolytes. Le roman, vu du point de vue de Schneider, aurait peut-être eu plus de force et d´empathie (mourra-t-il avant d´avoir la réponse, doutes existentiels, regrets de sa vie passée...). Petit regret aussi sur la relation entre l´œil et le dualisme quantique, le double miroir, j´aurais aimé en savoir plus.
Sinon je trouve l´approche originale et les conclusions audacieuses. Je ne m´attarderai pas sur le style, qui me séduit moins que l´idée centrale. Je le trouve un peu lourd, surtout les passages de "credibility building", qui, même lorsqu´ils prétendent le contraire, manquent singulièrement d´humilité. Surtout si c´est pour citer un auteur controversé de pseudoscience juste après (même si conscience cosmique, psyché quantique et synchronicité sont des thèmes passionnants). Théories d´ailleurs liées a la question du libre arbitre, thème central de mon roman. Rien ne prouve que la conscience soit régie par des phénomènes aléatoires. Au contraire, notre expérience de tous les jours montre a quel point nous sommes terriblement prédictibles (et tant mieux pour les conducteurs). Mon roman laisse en suspens le rôle potentiel du hasard quantique dans la possibilité de l´existence d´une forme de libre arbitre. En ouvrant votre livre, j´espérais donc vous voir discuter de choses comme la place du hasard quantique dans la possibilité d´une forme quelconque de libre arbitre, ce que vous excluez d´emblée, alors même que le fonctionnement de la conscience est fortement quantique. Vous vous contentez de poser en affirmation que la liberté est une illusion alors que c´est une question complexe qui appellerait quelques nuances.
L´idée que la singularité puisse permettre une renaissance des consciences est séduisante et s´inscrit dans une vision transhumaniste cohérente de l´évolution. Mais je ne miserais pas tout sur la technologie. Je crois qu´il ne faut pas sous-estimer la vision de Teilhard de Chardin (dont je regrette l´absence dans votre livre). Je peux comprendre que vous souhaitiez garder vos distances avec la mystique et voir dans la cybernétique notre seule planche de salut éternel, mais n´est-ce pas sous-estimer la Nature que de ne pas croire en la possibilité d´une évolution biologique encore infiniment supérieure (comme des filtres successifs affinant la matière brut pour in fine créer une conscience supérieure). Certaines intuitions ésotériques rejoignent d´ailleurs de façon de plus en plus étonnante les délires scientifiques modernes.
L´univers que vous décrivez, ressemble a un hologramme (ou un écran de TV 3D géant). L´énergie illumine/matérialise, pour le temps de leur durée de vie, un faible nombre de particules alors que toutes les autres restent au stade virtuel en attente d´activation. Le parallèle avec nos jeux vidéos immersifs fait réfléchir (j´aborde aussi ce thème dans mon roman). Les lois de l´informatique, qui régissent nos jeux vidéos, ne sont pas les lois de notre monde physique, pourtant Super Mario ne connait qu´elles. On pourrait donc très bien imaginer que notre monde ait pu être généré par un autre dont les lois seraient entièrement différentes (plus d´Esprit, moins de matière?) et qu´il y ait des passerelles entre ces mondes (pour l´Esprit?). Je suis aussi surpris de vous voir tant parler du phénomène quantique de réduction du paquet d´ondes et omettre la question philosophique de la réalité, (ni de se poser la question de savoir si nous ne sommes pas, déjà, dans la matrice). Vous ne vous interrogez pas non plus sur les électrons qui auraient étés partagés par plusieurs êtres vivants, ni sur ce que cela peut vouloir signifier pour la capacité du dernier d´entre eux d´accéder par résonance, consciemment ou inconsciemment, à l´information qui s´y trouverait stockée (mémoire de vies passées, chamanisme...), rejoignant ainsi l´intuition orientale de la réincarnation, du karma... Pourquoi refuser la possibilité d´une technologie du vivant qui nous permettrait naturellement d´accéder à ces informations par l´élévation de nos consciences?
Qu´y avait-il avant le Big-Bang? Comme vous le dites, on ne peut créer quelque chose a partir de rien. L´hypothèse que le néant n´a donc jamais existé et n´existera jamais est cohérente. Mais qui/quoi/comment se créa ce „vide“ instable d'où émergea la matière ? Répondre le „hasard fait bien les choses“ me semble insuffisant. Mais n´est-ce pas ce que penserait Super Mario dans son jeu s´il prenait subitement conscience ? Il n´y a jamais eu que des bits, 0-1, qui soudain se sont auto-arrangés pour former les lignes de code qui le font vivre, lui et son monde, tout en se croyant libre de ses mouvements. Pas d´horloger, de software architect, ni de programmeur ou de joystick en vue :-D Et comme par hasard (toujours), ce vide incréé, autocréerait subitement des électrons, qui auraient la bonne idée de pouvoir contenir une forme de mémoire quantique puis de s´autoassembler afin de créer la vie. Décidément, ce monde aléatoire est bien fait! Parmi toutes les probabilités de mondes possibles issus du „vide“, il a fallu qu´on tombe sur le plus parfait, avec ses mathématiques divines, nées du pur hasard. Loin de moi la volonté de justifier leurs jobs a l´horloger ou au Grand Architecte, la question de leur origine se poserait alors de façon encore plus saugrenue et nous dépasse. Je trouve par contre que vous balayez bien vite la possibilité des multivers et univers fractals, qui ont, il me semble, autant de chance d´apparaitre que ne l´avait notre univers, surtout si l´on en sait si peu sur le vide quantique et les lois qui le régisse. Une infinité de Multivers, peut-être juste avant le Big-Bang, multiplierait la probabilité de créer un (ou plusieurs) mondes parfaits (ou pour le moins, stables).
Sans remettre en cause la question du hasard dans le passage d´un vide quantique immatériel vers le Big-Bang, le principe d´incertitude et l´aléatoire restent cantonnés au monde quantique, a l´infiniment petit. Je peux comprendre que notre intelligence naturelle, tout comme l' I.A., puissent être la résultante de cette évolution du modèle standard de la mécanique quantique. Je partage aussi l´intuition que cette évolution va se poursuivre pour nous mener, entre autre, vers la singularité, et éventuellement (et non pas inexorablement) vers (une forme) d´éternité électronique. Pourtant, celle-ci n´est que l´une des évolutions possibles pouvant se combiner avec d´autres, naturelles ou non (en particulier génétique, télépathique...). La biodiversité nous offre sur un plateau toutes les réponses que nous serons un jour en mesure de déchiffrer. La question de l´ADN me semble en effet fondamentale. Que la Nature puisse générer spontanément de si parfaites créatures, même après des milliards d´années d´évolution, pas certain que l´on puisse simplement exclure la possibilité d´un facteur externe (l´Esprit?).
Comme par hasard, les mystiques ont vite compris que la lumière (photons) étaient à la source de la création de l´univers. Ces mêmes mystiques qui ont imaginé qu´un Dieu puisse créer le temps et un autre, ou le même, la matière. Comment ne pas être interpellé par la vision de la création du monde par Mani: la lumière du royaume nitescent qui se fond dans le monde des ténèbres, celui de la matière, y ajoutant un nouvel élément, la mort, le plongeant ainsi dans un tourbillon chaotique. Ca rappelle un peu trop la naissance de l´espace-temps et le Big Bang, en plus poétique.
Alors, Dieu en (re)devenir de Renan, ou humanité se rassemblant pour rejoindre le Dieu Cosmique d'un Teilhard de Chardin? L´Homme, poussière d'étoile, être divin ou batard du hasard? Si les théories mécanistes ont eu leur heure de gloire, le finalisme n´est-il pas au final bien plus séduisant qu´un déterminisme aléatoire aveugle. Il nous a mené au miracle de la vie, qui émergea de la matière inerte pour créer l´intelligence sous toutes ses formes permettant ainsi observer la nature et le cosmos, lui donnant vie. Car sans moi, pour l´observer, le monde autour de moi n´existerait même pas. Quel paradoxe. Disparaitra-t-il à ma mort? Oui et non. S´il veut survivre, l´univers n´a d´autre choix que de me faire renaitre du néant, sous une forme ou une autre, pour l´éternité, car sans moi pour l´observer, il n´est, au final, que néant. La vie terrestre sert-elle a collecter le maximum de données ? Si oui, pour qui, pour quoi? Encore par pur hasard? Ca commence a faire beaucoup de hasard. Et votre idée du Salut Éternel, libéré de la matière et donc de la temporalité, permet de se poser la question: ne s´est-elle pas déjà produite? Avant la création de notre univers, ou dans un univers parallèle?
Mon roman, D.E.X, est lui aussi une recherche du sens de la vie et de la quête de l´immortalité. Si la science et la singularité y trouvent naturellement leur place et que les questions téléologiques et théologiques s´y étendent en toile de fond, je n´y fais pas, comme vous, d´étude épistémologique. Mon expérience du cancer et de la mort, par contre, sont malheureusement beaucoup plus empiriques et ont chamboulé mon propre esprit cartésien.
Et pour éviter tout malentendu futur, je fais aussi une petite place à Nietzsche et son éternel retour dans mon roman (mais pas dans le premier tome). :)
@Eric Brambilla
Vous faites partie de ceux qui auront su capter l'importance capitale de cette piste ouverte par la "singularité technologique" vers l'éternité électronique de l'âme ! J'en suis heureux et même carrément ému, moi le vieux chnoque qui comme tant d'entre nous, n'arrivais pas à trouver un sens à l'aventure humaine en restant prisonnier d'un cartésianisme stérile..
Heureusement, les concepteurs de la physique quantique (à commencer bien sûr par Einstein, gloire à lui !) ont appris à raisonner autrement en projetant d'abord ses intuitions, pour vérifier, seulement ensuite, leur compatibilité avec la science, au lieu de laisser paralyser son imagination par le conformisme de pensée.
La question du HASARD que vous soulevez est assurément capitale :
La physique quantique, dont la pertinence n'est plus contestée par personne aujourd'hui, nous apprend que le hasard -pur et dur- est bien une donnée objective fondamentale expliquant le mécanisme des particules élémentaires constituant les "briques" de l'univers entier.
Dans mon livre, je rappelle le raisonnement qui permet de comprendre en profondeur et d'admettre la RAISON D'ÊTRE DU HASARD LUI-MÊME :
- à l'origine de tout il y a le VIDE. Tout le monde peut comprendre une éternité tout bêtement sous la forme du vide, car le vide peut facilement être éternel vu que par définition il n'a pas besoin d'évoluer. Donc c'est la seule chose qui peut rester indéfiniment égale à elle même.
- mais rien, même le vide, n'est définissable en dehors de la physique quantique : donc le vide n'a pas un zéro figé, mais une infinité d'oscillations autour du point zéro, dont le somme algébrique est effectivement zéro. Ce sont très exactement ces oscillations perpétuelles qui ont généré les particules élémentaires, celles-ci ayant toutes sans exception cette nature ONDULATOIRE dont les vibrations ont pu, au gré des combinaisons du hasard, aboutir à des corpuscules (d'abord virtuels, puis réels par agglutinations ayant fini par dépasser dépassant le fameux seuil d'observabilité dit "mur de Plank").
- pour déclencher cette génération de la matière (jusqu'au stade macroscopique de notre monde actuel), il faut bien comprendre que LE MÉCANISME DU HASARD EST SUFFISANT : c'est là un enseignement décisif de la théorie physique du "chaos émergeant" (processus mathématique dit d' "auto-organisation") :
Donc le hasard pur SUFFIT, tôt ou tard, à générer des structures dont la sophistication est SANS LIMITES ! Car notre intelligence naturelle, tout comme l' I.A., ne sont que la résultante de cette évolution du modèle standard de la mécanique quantique, et c'est ce processus mécanique qui nous même inexorablement vers l'éternité électronique dont parle mon modeste bouquin.
A partir de ce constat, il ne sert plus à rien d'aller chercher d'autres explications aussi arbitraires qu'inutiles : pourquoi aller chercher un Dieu ou d' autres explications surnaturelles, dés l'instant où le simple hasard suffit à expliquer les créations les plus sublimes et les plus inouïes ?
(cf.le principe dit du "rasoir d' Ockham" : = toujours privilégier les raisonnements les plus simples et les plus directs).
Mon livre a pour objet d'essayer de bien expliquer tout ça : n'hésitez pas a bien le lire en entier.
Très intéressant votre réponse à A Drapier. Il y a juste un détail important qui m'intrigue. Croyez-vous vraiment que ce puisse être un "processus né du pur hasard,"?
C'est la fin de la récré. Au prochain commentaire entre vous deux, nous les supprimerons tous. Continuez autant que vous voulez sur vos messageries privées.
@Dominique LAURENT
Il est vrai que Dominique Laurent s'est contenté, pour sa modeste part, de m'accuser (sur la page de son - unique - livre, ou plutôt extrait de livre) :
- de délire total,
- de ne pas aimer mon pays,
- d'être un minable,
- d'être un esprit petit,
- de bassesse et de stupidité,
- d'être dans un "petit monde étriqué",
- d'être un monstre d'égoïsme,
- d'écrire des livres "consternants",
- de mériter le record des livres mal écrits,
- de ne pas me soucier de mes lecteurs,
- d'être d'un égoïsme inouï,
tout ça pour finir par UNE MENACE EN FORME DE CHANTAGE ce 10 juin 2021 :
"Ce commentaire constitue mon dernier avertissement à votre égard : si vous continuez à polluer ma page avec vos bêtises et vos attaque immondes (sic) et sans fondement, je vous rendrais (avec cette faute d'orthographe sur le s) la pareille, c'est à dire que j'irai sur les 4 pages de vos livres noter et commenter vos textes. A BON ENTENDEUR, SALUT "
Voila ce qu'écrit quelqu'un qui après s'être permis de me donner des leçons de morale, ose maintenant me menacer de dépôt de main courante,
et qui a effectivement mis sa menace à exécution en se répandant soudain - ce jour même, depuis 10 h- en propos infamants sur chacune des pages de mes livres (qu'il n'a bien sûr pas eu le temps de lire depuis sa crise de nerfs de ce matin).
Précisons les choses. Philippe Ribagnac est un harceleur. Je n'ai pas déposé de main courante contre lui car je pense que ce n'est pas son nom. Mais les faits sont là. Il a véritablement squatté la page de mon livre en y plaçant plus de dix commentaires en trois jours, me traitant de communiste, puis d'anarchiste, puis de royaliste... Il a ainsi largement outrepassé les règles minimales de savoir-vivre entre auteurs. Que j'ai plus de lecteurs que lui, c'est un fait, qu'il ne partage pas mes analyses, c'est très probable. Mais cela ne justifie nullement ce harcèlement continuel et ses injures répétées.
@Dominique LAURENT
J'ai eu beau vous expliquer (sur la page de votre pauvre et tristounet "2048") que "L'homme qui ne voulut pas mourir idiot" a été vérifié en détail et validé (avec enthousiasme) par le Professeur mathématicien et physicien Jean-Laurent Mallet, ce dont je détiens bien sûr la justification complète à votre disposition,
vous n'avez pu vous empêcher de déverser une nouvelle fois votre fiel , au seul prétexte qu'il s'agit d'un de mes ouvrages...
Quelle belle marque de respect pour le jugement du Club des lecteurs de MBS,
ainsi que pour les commentateurs qui m'ont chaleureusement remercié de la note d'espoir que ce livre donne de façon crédible pour l'avenir de l'humanité !
IL EST VRAI QUE,POUR LEUR PART, ILS SE SONT DONNÉ LA PEINE DE LIRE LE LIVRE, EUX....
@ Jordinateur
Il n'y a pas plus de geek que de beurre à la broche ! J'avais déjà 50 balais quand j'ai osé toucher pour la première fois un ordi... Il y a des retards qui se rattrapent mal.
Par contre on est sûr d'être en avance en commentant un livre sans perdre son temps à le lire.
Sans même le lire je dirais que c'est un geek qui écrit, sauf htlm/by.ly-230755-zuovg pour #etatsame
DEMANDE D'EXCUSES
C'est ce à quoi je souhaite malheureusement un couard parcours de trajectoire de ma part. Vous ayant déjà lu et apprécié, je me dois de mettre cette lecture en place. Je m'y attelle donc car j'ai eu plaisir à lire vos "contes"...
Les écrits restent, je réponds donc à votre commentaire en vous remerciant de m'avoir lu.
Ceci pour dire mon imaginaire fertile !!! Vous avez 100 % raison.
@Philippe RIBAGNAC votre réponse à mon propre commentaire témoigne aussi bien de la passion qui vous habite que de la largesse de votre pensée ! Philippe, merci pour votre sincérité, votre partage spontané, votre savoir, votre sagesse.
Amicalement, Aurelien
@ Aurélien Drapier
Donner envie d'échanger et de philosopher à des lecteurs exigeants tels que vous l'êtes, Aurélien, voila très exactement ce que je recherchais en m'attelant à ce "docu-fiction" !
C'est ce seul but qui m'a donné le courage d'aller au bout, et vous n'imaginez sans doute pas la masse effarante de notes en tous genres que j'ai dû accumuler et méditer pendant près de deux ans pour pouvoir accoucher d'un aussi petit livre... Forcément, il en est resté des traces dans mes efforts de démonstration, et je vous remercie de votre indulgence pour ce petit côté parfois ingrat du bouquin : effectivement, c'est le petit prix à payer pour avancer vraiment.
En fait, je ne suis pas tout à fait honnête car la personne que je voulais avant tout convaincre d'une vie éternelle, c'était moi-même ! En commençant ma recherche, je ne savais absolument pas quoi croire. Mais quand j'ai eu fini, j'ai constaté que contre toute attente j'avais réussi à faire entrer dans mon cerveau rétif de juriste cartésien une authentique foi en l'éternité (quantique) de l'esprit humain !
Le test de cette authenticité, c'est que malgré ma rationalité de vieux briscard revenu de tout, une véritable conviction du sens de l'évolution technologique du monde s'impose désormais à moi : comment ne pas avoir compris plus tôt que l'aventure technologique ne peut avoir d'autre sens que de nous conduire, implacablement et irréversiblement, à la singularité électronique !
Car tout d'enchaîne parfaitement : modèle standard primordial de l'infiniment petit, chaos déterministe générateur de la matière puis de la vie, évolution darwinienne de celle-ci, et désormais : anthropocène.
Ce que je trouve vraiment réjouissant dans ce processus né du pur hasard, c'est d'avoir pu constater la faisabilité technique d'une réactivation électronique perpétuelle de l'ensemble des nos sensations et sentiments, grâce à l'exploitation des données algorithmiques définitivement imprimées (intriquées) dans les particules de matière inerte composant nos gênes, neurones et synapses. Donc il ne s'agit pas d'un paradis mystérieux déconnecté de nos vies, mais d'un prolongement exponentiel de de celles-ci (expurgées de la dégradation physique et de la mort).
Voici donc, en définitive, à quoi sert la vie terrestre : collecter le maximum de données intéressantes pour nourrir l'"internet" universel de notre futur virtuel...
MERCI encore de votre lecture avisée.
@ Celiou
Objectif atteint : j'aurai réussi à vous sauver de l'irréflexion ! (je voudrais pouvoir ajouter ici l'émoticone d'un sourire, pour que vous ne pensiez pas que je me prends quand même trop au sérieux !!).
MERCI du "bon" livre, et de votre excellente note.
Bien à vous
Philippe
@ Gaby Oumar
Je suis ravi d'avoir pu capter votre attention sur ce sujet capital de l' "au-delà" vu à la lumière des avancées de la physique moderne. J'adore partager ainsi ce qui me tient vraiment à cœur, contrairement à tous ces sujets dérisoires qui nous font perdre notre temps...
Bien à vous
Philippe
@Sambabarman
Merci pour votre commentaire : parvenir à intéresser vraiment un lecteur, c'est ma grande joie.
Si vous envisagez de me lire encore, puis-je vous suggérer, dans la même ligne, "L ARGENT DES AUTRES", à moins que vous ne préfériez changer du tout au tout avec "PASSION ET FLÉTRISSURES" où entre autres, je fais -fugitivement- allusion à ma propre expérience de barman ?
Bien à vous
Philippe
@ MARGARETHE-MARIE
Merci pour votre commentaire positif. Le sujet de " L' homme qui ne voulut pas mourir idiot" étant plus philosophique que sentimental, et vu les mentions sur votre propre page d'autrice MBS, je pense que mon autre ouvrage intitulé "Passion et flétrissures" correspondra encore mieux à notre attirance commune pour le phénomène de la passion amoureuse si d'aventure vous voulez bien aller me retrouver dans ce livre comme vous le prévoyez dans votre message.
De mon côté, une fois terminées les lectures inscrites dans ma bibliothèque, j'irai voir votre page sur ce site.
Bien à vous
Philippe
Très bon livre que j'ai beaucoup apprécié avec pas mal de suspens comme je les aime et en plus j'ai hâte de vous retrouver dans d'autres aventures car la richesse du scenario m'a inspirée à écrire ma poésie avec plus de facilitée, ce qui ne m'est jamais arrivée auparavant.
Au plaisir de vous relire.
Cordialement
@Joelle.Dormant
Je suis heureux que l'originalité de l' "homme qui ne voulut pas mourir idiot" ait pu éveiller un peu l'esprit de la "belle au bois Dormant " !
@monBestSeller
Bonjour,
Vous pronez à juste titre le développement des échanges entre auteurs sur MBS, mais je constate avec étonnement que nombre de mes commentaires, comme dernièrement ceux que j'ai postés sur les ouvrages de Lamish "Autopsie onirique" et "Plages, michetonneuses et boat people", ainsi que sur le livre de Marion Deligny "Le secret de Louise" sont éliminés de la page de mon profil !!??
Je passe du temps à soigner mes messages critiques, et je considère ces zappages comme un manque de considération élémentaire.
Exemples pour mémoire :
Philippe RIBAGNAC
@lamish
Le plaisir de lecture est bien là, intense, et lui seul compte ! J'ai savouré cette "novella" d'une traite.
Tant pis si l'exploitation d'un rêve est un procédé un peu facile (l'un des critiques du "Masque et la plume" de dimanche dernier disait qu'il faudrait une loi pour interdire aux auteurs la manie croissante de raconter leurs rêves!). Et tant pis si les révélations attendues sur le site d'autoédition m'on laissé un peu sur ma faim.
Derrière le papillonnage élégant et l'épicurisme décomplexé affichés par l'héroïne, j'ai perçu une femme plutôt insatisfaite, inquiète de n'avoir peut-être pas jusqu'à présent su exploiter à fond et à leur juste valeur ses authentiques talents : est-ce le prix à payer de cette culture de l'immédiateté et de la permissivité inoculée jadis aux baby-boomers par le mouvement hippie ? Mais c'est aussi ce qui rend votre personnage émouvant et attachant.
Je sens en vous la capacité de dépasser ces atermoiements pour oser enfin pénétrer, par votre plume superbe, les dimensions du tragique et du sublime.
Publié le 05 Février 2021
Philippe RIBAGNAC
@ Marion Deligny
Ce livre est si finement -et délicieusement- écrit, il ménage si bien son suspense, qu’on pardonne la précipitation de l’autrice à accéder aux moments de bonheur en zappant certaines transitions, ce qui nuit alors un peu à la crédibilité : la survenue du petit-fils inconnu est presque aussitôt intégrée comme la chose la plus naturelle du monde, tout comme la découverte de son aptitude à jouer un beau jour du Chopin en virtuose alors qu’on n’évoquait jusque alors que du pianotage…Idem pour la retrouvaille du (faux) fils prodigue.
Je me suis délecté de la richesse du scénario et de ses rebondissements, de la justesse du vocabulaire et des citations poétiques, ainsi que de la superbe reconstitution historique de la fin des années 50. On joint ainsi l’utile à l’agréable en apprenant beaucoup de choses.
Sur ce dernier point et par pure taquinerie, j’ai quand même relevé un petit anachronisme page 24 : le petit Jeff parle du « jeu des 1000 francs », alors que nous ne sommes encore qu’en 1958, avant l’instauration du nouveau franc. Il aurait donc dû dire : « Cent mille francs par jour » (c’était le nom de ce jeu radiophonique à l’époque). J’ai aussi noté que Robert le Neveu est encore décrit comme maire de Carentan en août 1959 alors que les élections municipales ayant dû entraîner sa chute se sont déroulées dès le mois de mars de cette année-là. Ces détails n’enlèvent bien sûr rien au profond plaisir de lecture que j’ai éprouvé.
Je compte absolument sur vos explications : s'agit-il d'une censure ? Reposant sur quels principes ?
Philippe Ribagnac
@Stog
Vos commentaires m'intéressent beaucoup, par votre liberté d'esprit, vos propres connaissances et le sérieux avec lequel vous avez su mener la lecture : un retour comme le votre m'enrichit en contre-coup et suffit à justifier et récompenser tous mes efforts d'écriture !
Je tiens simplement à souligner que la "singularité technologique" n'est absolument pas à mes yeux une fin en soi : ce ne sera qu'un MOYEN - certes ultime et suprême - permettant l'épanouissement le plus complet possible de l'esprit humain, lequel gardera les orientations spécifiques déjà propres à chacun et continuera de se nourrir du souvenir de beaucoup de "déchets" comme vous dites. Et heureusement que la banque de données universelle en restera pleine à craquer, car Le film éternel de nos âmes électroniques aura plus que jamais besoin de continuer à s'alimenter de tous les contrastes entre "bien" et "mal", ombre et lumière, amour et haine que cette vie matérielle n'a d'autre but que de mettre au jour... Un film est vite ennuyeux sans la présence de salopards, a fortiori si ce "film" doit devenir éternel !
Je profite de ce message pour vous dire que je ne connais pas le Canada, mais que ma fille habite Québec depuis 10 ans (elle est prof à l'université LAVAL): votre message me touche d'autant plus. MERCI encore, cher Stog.
Bonjour@Philippe Ribagnac. Je viens de finir la lecture de votre texte. Je vois votre récit comme de la science en marche cherchant à élucider les fictions. Elle est sur le point d’accoucher d’un objet bien réel; la singularité technologique. Les prérequis commencent à se mettre en place :
-Je viens de lire une nouvelle récente sur l’ordinateur quantique : « Now, as detailed in its paper published in the journal Science, the Chinese team says its system, called Jiuzhang, completed a task in three minutes that would’ve taken a powerful supercomputer two billion years, according to Wired. »
- L’espoir de pouvoir résoudre le problème de production énergétique avec la fusion nucléaire semble de plus en plus réalisable. Ainsi que les autres points que vous avez nommés page 124.
J’ai dû faire plusieurs aller-retour chez Wikipédia. (Merci à Wiki) J’ai bien aimé les dialogues entre vous et Clémence, ils permettent de faire le lien avec de dernières trouvailles (théories) de la recherche scientifique. En quelque sorte, le sujet principal est la lutte à l’entropie. Pour un agnostique, la question est de savoir si la conscience individuelle peut survivre à la mort et échapper à l’anonyme conscience universelle. Cédric a partiellement raison. Mais, son Dieu caché pourrait se trouver dans l’éthique. Il ne faudrait pas que IA reproduise les travers de l’exploitation de l’homme par l’homme. La singularité technologique a besoin d’être sérieusement encadrée par ces questions. Il reste à espérer que l’évolution de notre civilisation permettra à ce que les promesses de l’anthropocène ne deviennent pas un molysmocène (âge des déchets). Les choix de nos sociétés sont souvent à contre-courant de la raison.( En disant ça, je pense à ce qui s’est passé ces quatre dernières années au sud de notre frontière.)
P.S.Je suis canadien.
Vous avez bien fait travailler mes neurones. Merci
@Stog
Oui, Stog, vous prononcez le mot décisif : SYNTHÈSE !
Nous sommes tous asphyxiés par une avalanche d'informations disparates tous azimuts, et ce dont nous avons de plus en plus besoin, c'est de savoir trouver la logique GLOBALE des choses sans retomber pour autant dans les préjugés de la rationalité classique à courte vue ni dans le grand vide où débouchent les dogmes religieux.
Si vous me lisez jusqu'au bout, je serai fort intéressé par votre avis final, car votre profil de lecteur m'intéresse tout particulièrement. Et dès à présent, sachez que je suis honoré d'avoir déjà pu capter votre intérêt, dont je tiens à vous remercier chaleureusement.
@Marion Deligny
Je salue votre propre sens de la synthèse, car vous employez LES deux mots qui à eux seuls donnent toute sa portée à mon travail : 1/ - Démonstration 2/ - Espoir.
Je suis profondément touché que vous ayez ainsi si bien perçu l'importance de l'enjeu. Un authentique espoir en l'avenir de l'âme n'est en effet possible qu'au prix d'un double courage :
- accepter de s'en tenir aux seules données compatibles avec la science;
- mais sur cette base- la seule solide- oser croire en l'extraordinaire et immortelle destinée de nos esprits !
Votre fille ne doit pas disposer de beaucoup de temps avec sa PACES mais si elle parvient quand même à me lire, je serai fortement intéressé par son avis. Je constate en effet avec mon propre fils que beaucoup de jeunes, dégoûtés par tous les boniments et ayant du mal à croire à l'avenir de notre pauvre planète, se ferment a fortiori à toute possibilité quelconque d'éternité pour l'esprit humain ....
Quoi qu'il en soit, sachez que votre commentaire me ravit : MERCI Marion.
@Zoulou56
Merci pour votre commentaire et votre notation. Je tiens à bien souligner que l'objectif de mon livre n'est pas de chercher à se faire plaisir en partant d'un a priori de spiritualité et d'amour pour broder à l'infini sur ces thèmes en prenant ses désirs pour la réalité, mais de s'en tenir rigoureusement aux seuls espoirs compatibles avec les données actuelles de la science.
Il me semble que c'est le seul intérêt véritable de ma démarche, car des rêveurs il y en a déjà tellement ne trouvez-vous pas ? Quant aux purs scientifiques, ils "bloquent" totalement dès qu'on leur parle d'immortalité de l'âme, alors pourtant que les lois quantiques permettent enfin de justifier ce concept d'éternité ! Bref, il y avait une place à prendre entre le rêve d'une part, et la prudence exagérée qui est de mise chez les physiciens d'autre part...
Si vous m'avez lu jusqu'au bout, vous aurez quand même pu voir que j'aborde très en détails les aspects philosophiques découlant de ma thèse de la résurrection quantique des esprits.
@ BANGRE
Votre commentaire est lui aussi fantastique pour moi ! Merci à vous d'avoir su capter ce que j'ai voulu exprimer de capital pour notre futur à tous.
@monBestSeller
Totalement étranger à votre microcosme, sans aucun copinage auprès de gestionnaires du site, j'avais pris mon parti de voir mon premier livre "Passion et flétrissures" rester snobé depuis plus d'un an malgré son succès constant (qui se poursuit, même sans aucune promo) auprès des membres.
Autant dire que j'ai été particulièrement heureux de voir "L'homme qui ne voulut pas mourir idiot" honoré comme "le Livre +" du 18 septembre. Pour une fois, il s'agit d'un intérêt pour l'intelligence scientifique et nous sortons des éternels psychodrames sociaux, sempiternelles histoires de cœur et de cul et autres bons sentiments...
Un grand MERCI donc à vous.
@ Benoît Otis
J'attache une importance particulière à cette notation venant d'un lecteur tel que vous.
Merci de tout cœur.
@ Benoît Otis
Je comprends et partage votre sentiment, mais je crois (hélas?) que l'avenir électronique de notre "âme" ne dépend pas de nous mais des lois de la physique et de l'usage que décideront souverainement d'en faire les ultimes représentants de l'humanité aidés par l' I.A., détenteurs de la singularité technologique annoncée par Ray Kurzweil et ses émules :
Ils auront alors en effet les moyens de ressusciter nos petits cerveaux, s'ils le jugent intéressant pour leur banque de données universelle future.
Car ce n'est pas l'irrationalité qui est capable de commander l'avenir mais bien cette évolution constante de la technologie, qu'on l'apprécie ou qu'on l'exècre. Ce ne peut être un hasard si toute l'histoire du monde nous conduit -implacablement- vers l'anthropocène...
C'est pourquoi j'ai voulu mener une réflexion sur la meilleure façon de nous préparer à cette perspective que nous devons avoir le courage d'envisager comme plausible...Pauvres choses que nous sommes, nous ne maîtrisons même pas notre éventuelle éternité ! Mais nous pouvons optimiser nos esprits.L'essentiel de mon livre porte sur cette démarche, qui au delà de l'aspect scientifique, est essentiellement d'ordre philosophique.
Je suis bien triste de pas avoir réussi à me faire comprendre de vous. Pourtant, mon message n'est pas si compliqué : nous devons avoir le courage et la modestie d'admettre que tout ne vient que du HASARD et arrêter de nous faire du cinéma sur le côté "magique" de la destinée humaine. En revanche, ainsi que j'ai essayé de vous le montrer sur des bases scientifiques sérieuses, il est raisonnablement possible d'avoir foi en cette résurrection électronique des consciences que la "singularité technologique" permet déjà d'entrevoir...
P.S. : Je vous confirme que ce que vous appelez mes "postulats" ne sont en fait pas les miens mais ceux de physiciens infiniment plus qualifiés que moi ! Il ne m'était pas possible de citer le détail de mes références dans le cadre de ce texte volontairement simplifié, mais comme dit dans mon "Avertissement au lecteur", tout peut être facilement vérifié à commencer par Wikipédia.
Et je crains d'être plus idiote après qu avant je n'ai aucune réponse,que des questionnements
Omis de dire que 99,,9/100 de l'humanité vivra sa vie sans jamais rien savoir de l'influence de la physique quantique .pardon d'être si beotienne
Et comme tout le monde,je traverserai avec amis ou damille des amis ou sans,le nez dans le guidon, la vie avec son lot d'espoir,de douleurs,de sens moral ou non,,mais nous sommes tous faits de chair,de sang,jamais influencés par des ondes .....j'espere! Déterminisme?
Soyons lucide et honnête,je .ne peux pas commenter ce livre.D"abord trop difficile,et je ne peux prendre de notes car ma main droite ne me permet pas pour l'instant
Il y a cette vphysique quantique ,dont le but me semble être une recherche de réponse à notre éternité
Je suis gênée par des postulats (petits encadrés ) que l"auteur,Nous donne ,comme des theoremes,sans preuve
Je vois seulement que d'un côté il y a ces magnifiques recherches qui font avancer la science et l'informatique, et je ne me lasse pas de regarder ľes extraordinaires prouesses de Thomas Pesquet
Grâce à cette mécanique quantique,
De l'autre côté notre spiritualité ne peut et ne pourra jamais être demontrable, malgré tous les théorèmes assénés
Beaucoup de chercheurs éminents ont trouve "une"foi" ou ne l'ont pas perdue. Alors?
Effectivement cher @Philippe RIBAGNAC,
À l’ère de l’interférence électronique, chaque individu devrait remettre en cause sa perception du monde. Nous voilà à présent dans l’univers de l’information quantique. Les énergies électromagnétiques qui nous traversent prennent le pas sur notre nature biologique et si notre corps obéit au langage ordinaire de ce que nous appelons la matière, que se passera-t-il lorsque à notre mort, notre esprit voudra explorer l’usine à souvenir ?
Nous ne pouvons imaginer, ce qui est peut-être déjà en action.
Notre potentiel dans cette vie est réservé à nos engrammes personnels. Nous sommes environnés par les ondes qui nous traversent et stimulent en permanence notre système cérébral. Elles nous assaillent, codifient le champ de notre compréhension et avivent notre puissance de raisonnement. Tout autour de nous l’énergie universelle interagit. Le contact est permanent.
Notre définition future de l'au-delà serait-elle tout simplement dans un programme source ?
Comme vous le soulevez dans votre analyse, notre ADN tridimensionnel puiserait dans cette fameuse banque de données et pourrait nous donner notre dimension holographique.
Nous deviendrions alors des entités conscientes de notre dimension astrale, nous saurions que notre trépas possèderait un sens.
Interconnectés les uns aux autres, l’harmonie qui suivrait notre mort, deviendrait l’extension de nos vies terrestres chaotiques.
Mais le débat reste entier.
Et si cet idéal de l'au-delà existait déjà ?
@Annie Pic
Vos observations sont au parfait diapason de mon enquête scientifique sur l'avenir possible de nos âmes : quel bonheur de partager ces pensées -tellement essentielles me semble-t-il - avec une personne telle que vous, dont l'intelligence s'est manifestement exercée depuis longtemps à ce type de réflexions à travers l'écriture de vos propres ouvrages où, à votre façon, vous explorez vous aussi la question du destin de l'esprit humain.
Vous soulevez à juste titre la question de savoir si l'âme humaine aura vraiment le désir de ce "paradis" électronique vers lequel semble nous entraîner irrésistiblement la physique quantique : en fait, j'ai bien peur que nous n'ayons pas d'autre choix... Et après tout, tel que je tente de le décrire, cet au-delà électronique n'est-il pas l'idéal de ce que nous pourrions souhaiter ?
@Agostini François-Xavier
Merci de votre message.
Mais il me parait difficile de juger et condamner dès à présent notre futur informatique, alors que nous n'en sommes qu'au tout début. Comme si les témoins des premiers trains à vapeur avaient eu raison de condamner définitivement les transports ferroviaires parce qu'à l'époque ils étaient incommodés par les escarbilles crachées par les locomotives...
Pensez aux progrès fantastiques que l'électronique a déjà permis dans le domaine médical ou dans l'accès universel à la culture.
D'autre part, on n'accumule pas seulement des connaissances dans un but utilitaire : c'est d'abord un immense et authentique PLAISIR, ne pensez-vous pas ?
@Palamède
Vous mettez le doigt sur toute la difficulté du défi lancé par mon petit livre :
tout le monde est (ô combien !) concerné par la possibilité d'un destin éternel pour l'humanité, mais très peu de gens veulent bien prendre un minimum de temps pour réfléchir intelligemment sur ce sujet, pourtant capital !
Et comment parvenir à garder l'intérêt de lecteurs non spécialistes sur plus de 200 pages sans jamais tricher sur l'authenticité scientifique du propos ?
Votre commentaire, dont je vous remercie pour la sincérité et la justesse, me confirme que l'intérêt d'un plausible au-delà électronique pour l'esprit humain mérite quand même bien un tout petit effort de compréhension : bravo à vous et "bienvenue au club" des "Schneidériens" !
@lamish
Quelle joie de trouver en vous une lectrice capable d'une aussi belle réceptivité et d'une telle ouverture d'esprit, alors que -comme vous le précisez- vous n'aviez pas de connaissances particulières en physique quantique.Ceci me donne envie de prendre connaissance de vos propres écrits, car quel que puisse en être le sujet, l'intelligence n'a pas de frontières et permet de tout rendre intéressant...
Votre commentaire est pour moi une récompense qui suffit à elle seule à justifier tant d'efforts pour rendre accessible cette matière a priori ingrate mais pourtant INDISPENSABLE pour qui veut enfin se mettre sérieusement à réfléchir au destin possible de son âme.
Je comprends parfaitement votre interrogation quant aux chances pour tel ou tel d'entre nous de voir sélectionner son propre esprit dans le paradis électronique rendu possible lors de l'inéluctable "singularité technologique": en fait je tente d'y répondre dans le livre (pages 142/143) où j'écris :
" ...je fais sans hésitation le pari que la même logique d’optimisation irrésistible des connaissances qui aura permis à la "supra-humanité" d’atteindre cette technologie, lui donnera le désir tout aussi irrépressible d’utiliser son pouvoir pour "ranimer" un maximum de consciences défuntes.
"Et je pense...que les créateurs du réseau électronique universel verront tout l’intérêt d’enrichir au maximum celui-ci avec le plus grand nombre possible de consciences individuelles…"
J'ajouterai que l'intelligence artificielle n'a pas d'autre but que celui du progrès de l'humanité, puisqu'elle est exclusivement conçue et programmée en ce sens.Comme pour l'arme atomique, la dissuasion face aux risques monstrueux de son contre-emploi devrait permettre de surmonter l'apocalypse.En tout cas, c'est là que je place ma foi, plutôt que dans la religion.
Merci encore de votre message, que je ressens délicieusement un peu comme celui d'un "âme-sœur" !
Marié et père de trois enfants, je suis avocat d'affaires à la retraite.
Je ne cesse désormais de me documenter sur la physique...
"L'homme qui ne voulut pas mourir idiot" est le "Livre le +" du 18 septembre. Retrouvez l’article qui vous donnera envie de le lire : https://www.monbestseller.com/actualites-litteraire-conseil/13602-lhomme.... N'oubliez pas de laisser un commentaire à l'auteur, c’est pour cela qu’il a publié son témoignage gratuitement sur monBestSeller.