Le cèdre

16 pages de Vanessa Michel
Le cèdre Vanessa Michel
Synopsis

Un cèdre, des petits garçons et un ballon.
Une première journée de printemps.

Publié le 12 Mai 2025

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26 commentaires , 12 notes
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Un immense merci à vous, pour votre retour et ses compliments, associé à trois jolis cœurs.
« La qualité du texte avant tout », écrivais-je à Cortex il y a peu...
Quelques auteurs d'MBS m'ont aidée à révolutionner mon écriture en quelques mois, par leurs conseils à la fois judicieux et bienveillants. Je leur en serai toujours infiniment reconnaissante ! Tout cela sans compter l'apport (un peu inconscient) qu'il y a à découvrir ici des textes de qualités... Je me pencherai avec plaisir sur vos écrits également. Encore merci à vous et belle journée @Robert C.

Publié le 04 Août 2025
3
@Vanessa Michel Une jolie nouvelle bien écrite dans un style simple et parfois poétique avec un vocabulaire soigné et une fin inattendue. J'apprécie aussi vos échanges avec vos lecteurs, qui témoigne de votre honnêteté et de votre dévouement à votre travail d'écriture déjà bien visible dans la qualité du texte. Je vais lire d'autres textes de vous dès que j'en aurais le temps.
Publié le 04 Août 2025

Hop, validé !
Encore merci et belle journée à vous @Cortex

Publié le 14 Juillet 2025
C.3

Vous avez bien raison de vouloir laisser les commentaires, cela participe à l'esprit d'atelier souhaité par Bruno. Mais je préfère ne pas l'imposer et attendre l'autorisation du destinataire, sait-on jamais, il y a des personnes qui préfèrent que la cuisine reste dans les coulisses :)
Pour revenir au texte, je trouve votre mélange très réussi ! et tout résonne !
Bonne journée @Vanessa Michel

Publié le 14 Juillet 2025

Cher Cortex,
J'ai opté pour une sorte de mélange de vos suggestions et des miennes. Cela donne: "Le tout petit se fige, d’étonnement s’emmure. Il se dit que lorsqu’on est seul, exclu, on ne peut plus se fier à personne.
Il est vexé. D’une manière inconsolable. Mu par un profond silence."
Par contre, je suis comme Bruno, j'aimerais bien que vous laissiez vos commentaires si cela ne vous dérange pas. J'apprécie tellement de faire progresser le texte - et de partager le plaisir de passer plusieurs jours sur un mot, une virgule... C'est précieux !
J'attends votre avis, naturellement. Il ne s'agit peut-être pas du point final... Bonne soirée. @Cortex

Publié le 13 Juillet 2025

@Vanessa Michel

"Le tout petit se fige, mu par un profond silence."
(se mouvoir dans une position fixe est possible :) et "silence" résonnera avec "personne"

Publié le 13 Juillet 2025

Se taire n'est pas tomber des nues, être scotché de surprise. J'ai besoin de cette idée de saisissement.
Et couac alors, n'est-ce pas un brin suranné ?
Non, non, c'est à réfléchir encore !!! Si je change je veux absolument conserver le sentiment ;-)
Belle journée et merci Monsieur Cortex.
Le tout Petit, saisi, se tait/ s'est tu ? @Cortex3

Publié le 13 Juillet 2025
C.3

@Vanessa Michel

"Le tout petit s'est tu"
ou bien, avec un peu de fantaisie, mais qui va bien avec le rythme de la phrase et a pour écho "inconso-la-ble" :
"Le tout petit s'est tu, d'un couac."

(commentaire furtif :)

Bon dimanche !

Publié le 13 Juillet 2025

Merci beaucoup pour ce retour détaillé @Cortex, uni à trois cœurs généreux.
J'aime bien avoir les perceptions sur les parenthèses, que je désire travailler - et je suis rassurée quand elles tombent juste.
J'ignorais que "tomber des nues" était à ce point ringard et éculé… Je vous crois naturellement, mais cela m'embête parce que j'aime faire rimer. Et si je l'enlève, mes exclu / bu et entendu vont se sentir un peu perdus. Je vais y réfléchir…
(...).

Publié le 13 Juillet 2025
3
Jusqu'à l'exaspération injuste d'un petit garcon sous le regard d'un cèdre (indifférent), c'est toute la frustration que vous décrivez en opposition à la force de cet arbre... un aveu d'échec de l'humanité ? j'aime l'usage des parenthèses (un murmure à l'attention du lecteur), tant que cet usage n'est pas systématique (et ça ne l'est pas ici) Petite remarque : éviter une métaphore/ formule usitée comme "tomber des nues" (sauf si l'on s'en moque, qu'on l'utilise avec ironie). Toujours chercher l'inédit, ce que vous faites très bien par ailleurs ! un beau texte évidemment @Vanessa Michel
Publié le 12 Juillet 2025

Quel résumé surprenant, pour qui aurait lu l'intégralité de cette nouvelle... Bonne journée @Nicola Niclass

Publié le 24 Juin 2025
3
Bonjour, Une histoire rurale, qui décrit avec subtilité et pleine de tendresse, la vie quotidienne de la campagne. www.nicola-niclass.ch
Publié le 24 Juin 2025

Je vous remercie infiniment @josette brondeau, d'avoir passé un moment sous ce cèdre, et d'avoir pris le temps de me faire un aussi gentil retour. Bien cordialement.

Publié le 04 Juin 2025

Bonjour @Vanessa Michel
Merci pour ce bon moment poétique passé à l'ombre de ce cèdre.
Que devrai-je dire qui n'a pas été dit dans tous les commentaires ?
Sensibilité dépeinte avec émotion
La fin m'a interpellée.

Publié le 04 Juin 2025

Merci beaucoup pour ce retour et les jolis cœur @Ange-François
Mon cèdre n'est pas épique, c'est vrai, mais il s'agit quand même d'un être d'une profonde bonté ;-) Bien cordialement.

Publié le 22 Mai 2025
3
Joliment écrit et un épilogue effectivement inattendu il, même si j'aurais préféré une fin "à l'aigle du casque" de Victor Hugo, le cèdre tenant la place de l'aigle d'airain,naturellement. Bravo quand même !
Publié le 22 Mai 2025

Merci beaucoup @Hubert, pour le compliment et pour les petits cœurs, qui me font très plaisir. Bien cordialement.

Publié le 22 Mai 2025
3
Très belle écriture, avec une fin surprenante
Publié le 21 Mai 2025

Merci pour ton passage et les jolis cœurs @Comte de Clermont
J'ai naturellement eu une pensée pour le Cèdre de la Poterne ;-)
Bien à toi.

Publié le 14 Mai 2025

Cher Laurent,
Merci pour ton retour exhaustif et les cœurs généreux.
Je suis contente que la poésie ait pu percer, et je réfléchis aux parenthèses, qui sont très importantes dans mon roman en cours, qui n'est pas écrit à la première personne. Je vais mettre plus de vigilance en relecture.
Changer une taille, une typo, mettre en italique, en capitale, sont des moyens précieux d'apporter un peu plus que les mots. C'est très visuel, mais ça peut suggérer avec délicatesse. N'EST-CE PAS @gaspard-off ? ;-) Bonne soirée.

Publié le 14 Mai 2025

Chère Catarina,
Je suis très touchée de votre retour et quadruplement ravie aussi que mes choix (assumés) de mise en page aient pu faire tilt de votre côté.
Quant à la description que vous me conseillez avec raison d'écrémer, il s'agit de mon au revoir, attendri et reconnaissant, à mon ancienne écriture... Une sorte de baiser d'adieu, que je pense peu retoucher. Cela dit, rien n'est figé.
Naturellement, sans la petite fille de monsieur Linh, ce Cèdre aurait été bien différent... ça me sert tout le temps, je ne m'en lasse pas ;-) Encore merci et belle soirée à vous @Catarina Viti

Publié le 14 Mai 2025
3
Olala! Quel fin! Cèdre, arbre du Liban. Si cher à mon cœur.
Publié le 14 Mai 2025
3
Zut, la note.
Publié le 14 Mai 2025

Bonjour @Vanessa Michel,
Intéressante idée, je trouve, ce cèdre qui trône au centre de ta nouvelle, comme un clocher dans un village. On retrouve ta palette de couleurs et ton écriture sensorielle, auxquels tu associes volontiers ta poésie sans en faire des tonnes. Les personnages sont bien campés, même lorsqu'ils sont à peine évoqués, et ton petit garçon fait écho à quiconque a été le plus petit, celui qui doit plus en faire pour obtenir ce que les autres ont naturellement. J'ai trouvé l'usage des parenthèses moins pertinent que dans ton récit précédent parce que celui-ci n'est pas mené à la première personne, mais cela reste très subjectif. La tension narrative est là, et on se demande où tout cela va mené. Maintenant je le sais, mais je ne le dirai pas. Tu as cet avantage de voir le texte, et de réussir a lui donner une forme visuelle, comme à la fin, qui me laisse imaginer ce que donnerait ton écriture en calligrammes.

Publié le 14 Mai 2025

Beau texte, Vanessa. Ou devrais-je dire : « je trouve ce texte beau ». Vous tenez un sujet très fort, et vous expérimentez une manière de le mettre en littérature (une solution parmi d’autres, mais voilà : vous cherchez, vous enrichissez votre palette, vous ouvrez les possibles, vous tentez, et c’est cela qui me semble réjouissant au-dessus de tout).
Ce que j’ai particulièrement aimé : votre façon de travailler les mots comme on travaille en peinture. Vous êtes en train de créer une écriture de peintre. On sent le mouvement des pinceaux, des couteaux. On voit presque le moment du passage de la palette à la toile. Au centre de cette toile : le cèdre du Liban. Choix judicieux pour ce que cet arbre représente et la façon dont le peintre peut le représenter. Le cèdre du Liban, c’est un peu la Sainte-Victoire de Cézanne : inépuisable. (Je pense que vous pouvez écrémer le texte à son endroit... faire plus confiance à la force de votre sujet et à votre manière de le poser sur la toile).
Le désespoir du petit, c’est autre chose : le vent dans les branches, l’arrivée de la tempête (Turner, Martin, Hokusai). L’explosion finale est parfaite et je suis ravie (ravie, ravie, ravie) de voir enfin un écrivain compter sur la mise en page pour traduire un sentiment.
Bien entendu que la mise en page est aussi une ressource !
Bonne continuation, Vanessa.

Publié le 14 Mai 2025

Vraiment Michèle, j'aimerais beaucoup que tu laisses tes impressions ici s'il te plaît.
Il ne me semble pas hors-sujet de parler de mon écriture sous une de mes publications. Au contraire ! Tous les avis sincères m'intéressent.
Suspense... J'aurai la surprise de ta décision au réveil ! ;-)
Bien à toi @Zoé Florent

Publié le 14 Mai 2025

Chère Michèle,
J'ai toujours écrit de cette manière, en français j'étais sur-notée ou sous-notée selon les profs. Je ne lis que des auteurs classiques (c'est ce que j'aime) et j'essaye juste d'épurer actuellement, de trouver un nouveau rythme. J'écris depuis mes douze ans. Tu peux penser que j'écris mal, aimer ou pas le résultat, mais je t'assure qu'il s'agit d'un prolongement NATUREL de mon cœur et de mes pensées. Ma plume n'essaye pas de poser !
Je suis persuadée que la recherche de poésie n'exclut ni le fond ni la sincérité. Ton cœur, pour sa part, apprécie d'autres refrains. Il n'y a aucun jugement de valeur à cela, d'autant que même sur les nouvelles des autres, on a souvent des avis et des sensibilités bien différents.
Le fait que tu aies été la seule à avoir préféré la première version complètement foirée du Grand froid est révélateur. Tu aimes quand je fais du journalisme (ou du journal intime), pas quand j'écris ou quand je crée. Parce que : tu n'aimes pas mon écriture. Cela ne me blesse pas, cela ne me dérange pas. J'ai l'impression que tu voudrais donner des arguments, des raisons. Cette recherche d'objectivité n'a pas lieu d'être selon moi.
Bérangère me dit qu'elle trouve mon écriture boiteuse. Elle ne rentrera jamais dedans, puisque ma syntaxe et ma ponctuation la repoussent d'office et l'empêchent d'atteindre la potentielle beauté et les émotions. Ça m'ennuie, parce que j'adore ce qu'elle fait, mais je l'accepte et je le comprends parfaitement. Et je suis contente qu'elle me le dise franchement.
Je persiste : je te remercie de toujours lire, parce que toujours des choses te dérangent.
Sinon, pour te répondre (...). Bonne nuit @Zoé Florent

Publié le 13 Mai 2025

Chère Valérie,
Un immense merci pour votre retour et ses jolis cœurs enthousiastes. Je suis contente que mon cèdre ait pu diffuser un peu de ses arômes et de sa musique jusqu’à vous.
Je prends votre bravo comme un bel encouragement.
Bonne soirée @Valérie Pison2

Publié le 13 Mai 2025

Cher Monsieur Sombrero au front haut,
Je suis ravie de votre retour et des ptits coeurs. Vos impressions comptent beaucoup à mes yeux.
Pour être honnête, et j’en suis confuse, je suis prise d’un amour fou, d’une incontrôlable passion pour les parenthèses. Cela fait déjà quelques mois, je vous le concède… J'essaye de me contenir, mais ces sentiments sont encore difficiles à apprivoiser et à canaliser. J’y pense, pour le roman qui contient une parenthèse (même dans son titre)...
Mais si si, ça va le faire, je croise les doigts !
Bonne soirée Pierre et à bientôt @Pierre Sansberro

Publié le 13 Mai 2025

Chère Michèle,
Je n'ai pas recherché la prouesse stylistique ou l’épate’. En fait, j'essaye simplement de m'améliorer, en fonction des conseils que je reçois, notamment ici, et qui résonnent en moi et dans ce que je souhaite créer.
En dehors du premier paragraphe (mais c'est volontaire, car je désirais une symbolique forte du cèdre), je trouve cette nouvelle plutôt resserrée. Elle est récente, c’est donc mon point de vue immédiat – qui compare à ce que j’écris habituellement. J'ai publié des choses de natures et de styles différents sur MBS, et nous devons nous rendre à l'évidence : tu n'es pas particulièrement sensible tant aux formes, qu'au fond de ma plume - en très grande règle générale.
Je te remercie donc d'autant plus pour ta fidélité, et de continuer malgré tout à me lire et à me commenter à chaque publication. Belle soirée et à bientôt @Zoé Florent
P.S. : Et merci aussi pour le "au pied" que j'ai allégrement ignoré à chacune de mes relectures ;-)

Publié le 13 Mai 2025

Cher Joker,
Pour ma part, je ne connaissais pas « amphigourique » !... Obombrer (aube ombrée), je l'ai lu le mois dernier dans « Derrière l'Épaule » de Sagan, me semble-t-il, quant aux fleurs, elles parsèment agréablement les chemins ici. Elles sont féériques !
J'aime beaucoup votre exercice de style, la phrase d'origine et sa traduction banlieusarde… Allez, plus que 97 versions à créer et peaufiner !
Encore merci pour votre retour chaleureux, suivi de près par les petits cœurs surprise. @Joker38.0
P.S.: Je vous laisse découvrir ce qu’il advient du bas de la page 6...

Publié le 13 Mai 2025
3
Je suis fan! beaucoup apprécié la tension qu'il y a tout au long de la nouvelle: on sent le petit garçon monter en pression, et nous aussi. C'est dans un style très vif et en même temps vos descriptions restent poétiques et particulièrement bien menées: on sent le cèdre bruisser sous la brise printanière; Bravo @vanessa michel
Publié le 13 Mai 2025
3
note oubliée...
Publié le 13 Mai 2025
3
Chère Vanessa! Une de vos nouvelles, les plus émouvantes, et de plus remarquablement écrite. J'adore le passage du petit frère, mais moins les parenthèses! Et la fin me laisse perplexe! Faut dire que parfois, je suis un peu bas du front! Amicalement. Pierre
Publié le 13 Mai 2025
3
@Vanessa Michel Mignonne histoire que celle de ce petit garçon spécial, à la fois émouvant et énervant. Émouvant de par son sentiment de solitude, énervant de par sa vision déjà très négative du monde… du moins pour son âge. Mais elle devient secondaire, cette histoire, sous ta plume aussi singulière qu’affirmée et poétique (la description du cèdre). La concernant, j’ai juste trouvé bizarre la réplique finale du petit… la police un peu grosse aussi (à mes yeux, hein ;-) !)… /// En ce qui concerne la forme, c’est indubitablement une belle prouesse stylistique, même si par goût personnel, je préfère un style plus épuré, moins riche, qui saurait rester dense, intense... Mais ce qui compte est ton goût, pas le mien, et cette nouvelle est une totale réussite dans ce sens. /// Merci pour ce beau partage, bises et bonne fin de journée, Michèle
Publié le 13 Mai 2025

Bravo @Vanessa Michel  (et quelle jolie chute) ! Quel talent pour réussir à livrer un texte poétique avec un (tout) petit aussi chiant et tellement obnubilé par le foot. Moi, je lui aurais mis une poupée entre les mains en lui disant : « eh, mon pote, va chouiner dans ton coin et cours manifester pour la déconstruction du genre ! »

J’ai tout juste eu une interrogation avec une construction : p6 (dernier paragraphe) : « ...de ressentir avec lumière ».
Je ne sais pas trop, mais pour la musicalité (à défaut peut-être du sens), j’aurais bien vu :
« ... avec l’éclat d’une aube naissante. »
Ou encore
« … comme si le soleil dictait ses émotions. »

Un autre truc chouette avec votre Nouvelle, c’est que j’y ai appris trois mots nouveaux (« malachite », « stellaire holostée » et le verbe « obombrer »). Pour voir si j’avais tout bien compris, j’ai essayé de les rassembler dans une même phrase, malgré tout un peu absconse :
« Obombrée par la malachite d’une stellaire holostée en rut cosmique, ma conscience tangua comme une gondole sous acide. »

ce que j’aurais traduit, dans mon jargon de banlieue par :

« Frérot, j’sais pas c’qu’y avait dans cette tisane chelou, mais j’ai vrillé sec, genre une fleur zarbi m’a foutu l’ombre verte direct dans le crâne. »

Encore bravo à vous.

Publié le 13 Mai 2025

Merci infiniment Bruno pour ce retour et les jolis petits cœurs.
Je suis très touchée, parce que j'ai eu l'idée il y a une dizaine de jours. J'ai laissé reposer mon premier jet papier et tapé seulement hier.
Donc si la narration et les mots te parlent, que tu y perçois un rythme et, je l'espère, une qualité, ça veut vraiment dire que mon écriture progresse. Et puisqu'elle se modifie très très vite depuis MBS et que je n'ai pas encore de recul, ton retour m'est d'autant plus précieux.
C'est chouette ! Merci, merci @Bruno Bonheur

Publié le 12 Mai 2025
3
Je suis très impressionné par la force et la qualité de ton texte, Vanessa. Ce petit garçon (entre deux âges) est criant de vérité et tu mènes le récit avec une grande maîtrise du drame jusqu'à la chute. Ton style s'affirme, c'est âpre et précis, ferme, enraciné, assumé. Un tableau parce que le cadre est fixe, mais où tu peins les mouvements des corps et des sentiments : tes mots soulèvent beaucoup d'images et d'émotions. Un texte de toi, où toute ta sensibilité artistique s'exprime, grâce à la palette très étendue de tes constructions syntaxiques (ruptures notamment) et à la nuance de tes mots et synonymes. Bravo pour ce nouveau texte où le cèdre, tendre, fort, éternel et spectateur est peut-être une image de l'artiste qui, tel un Dieu bon, s'émeut de la colère et de la douleur humaines.
Publié le 12 Mai 2025