Conseil
01 sep 2025

Plus tard tu seras rien, un Livre le+ dérangeant

Trop facile à dégommer ce bouquin, facile aussi de dire c'est génial ! Alors il faut en rester aux sensations, au rythme difficile à soutenir de la vie haletante d’un étudiant sans grand point d'intérêt...à ce personnage qui ne sait pas pourquoi il est heureux ou malheureux, il n'est ni l'un ni l'autre d’ailleurs. Il ne s’ennuie pas, mais il ne se passionne pas. Il encaisse la vie comme elle vient. Et la langue qui l’accompagne est celle de ses errements, de cette quête sans visibilité et sans vision. Une langue parlée et vécue, plutôt qu’écrite. C'est une gifle, et ça marche…

J’ai eu mon bac à 20 ans parce que j’étais pas foutu de l’avoir avant.J’ai eu mon bac à 20 ans parce que j’étais pas foutu de l’avoir avant.

Synopsis

Au milieu des années 2010, dans une France qui promet tout mais n’offre rien, un jeune homme plein de rêves parcourt son pays dans l’idée de devenir quelque chose.
Des usines aux concours de rap, des lectures de Bukowski aux relations amoureuses sans lendemain, des amitiés qui tiennent ou qui s’effondrent, Plus tard tu seras rien est un roman générationnel, féroce et désenchanté.
Cette errance est pour toutes celles et ceux qui ont essayé de croire en quelque chose. Et qui, à défaut, ont décidé d’en faire un livre.

Daryl Nicolas

Je m'appelle Daryl Nicolas. J'ai écrit quatre livres en parallèle de mes jobs alimentaires et du chômage. J'y parle d'usine, de précarité, d'amour qu'on consomme comme une vidéo Tiktok, et d'amitiés qui s'effondrent à mesure qu'on avance.
Pour ça, je n'hésite pas à utiliser un style brut, incisif, avec un argot actuel, proche parfois de la vulgarité, mais jamais gratuitement.
Mon dernier roman s'appelle Plus tard tu seras rien. C'est une partie de celui-ci que je voulais vous partager. Il est disponible sur Amazon et a déjà trouvé un petit public, grâce aux réseaux sociaux que j'entretiens depuis des années.
Aujourd'hui, je cherche de nouveaux lecteurs, un vent frais, une autre manière de diffuser mes textes. Ce site me parait bien.
Bonne lecture à tous.

Ils ont aimé

Christian Vogel
@Daryl Nicolas. C'est un OVNI. Je ne pensais pas qu'un roman écrit avec le langage contemporain rendrait le récit aussi vivant. C'est bluffant. Pour le récit en lui-même, n'importe quel étudiant récent ( encore bloqué dans cette usine à gaz que sont les facs, prépas et IUT, ou ceux qui ont découvert l'atroce réalité du monde du travail avec son côté LinkedIn capitalo-sectaire) se reconnaitra à 100% dans l'histoire. La galère, les cours, les petits boulots et le manque d'espoir, c'est The Walking Dead, l'arbalète en moins. Bravo, il va directement se frayer un chemin dans ma bibliothèque. Ah et une dernière chose, je crois qu'il y a un problème de mise en page ( une demi-douzaine de pages blanches au début et une transition étrange des chapitre d'une page à l'autre). Sinon c'est génial!

Catarina Viti
Bonjour Daryl !
Je vous trouve formidable. J'espère, mais vous faites tellement plus, vous, qu'espérer que votre livre va être lu, partagé et votre nom d'écrivain résonner.
Le secret de votre réussite tient en peu de mots... vous êtes à fond dans ce que vous faites ! Vous êtes criant de sincérité.
En plus... vous avez tant de choses à dire (certaines à chuchoter, d'autres à hurler).

Vous aussi, dites à Nicolas Daryl ce que vous pensez de son témoignage

C’est pour cela qu’il le publie gratuitement sur monBestSeller.       

 

76 CommentairesAjouter un commentaire

Ses vidéos sur YouTube sont très réussies, je verrai pour le livre...

Publié le 03 Octobre 2025

Tout cela reste, au final, une tempête dans un verre d'eau. Comme souvent !

Publié le 08 Septembre 2025

Merci @Michel Laurent , je vous préfère dans ce registre qui me semble bien plus mesuré.

Publié le 04 Septembre 2025

@Michel Laurent. Je ne peux que vous donner raison sur ce que vous dites (j'apprécie beaucoup le passage de votre livre à ce sujet d'ailleurs) mais les choses sont ainsi faites. Ni vous ni moi ni pouvons rien mais je crois que la meilleure stratégie à adopter est de ne pas trop se prendre la tête avec tout ça, d'autant plus que les compteurs sont effectivement un peu opaques et ne veulent pas dire grand-chose. Si Daryl parvient à trouver un éditeur, tant mieux pour lui, c'est qu'il a un public. En revanche, il ne faut pas tomber dans le lynchage, on vaut mieux que ça et le type qu'on lynche n'est qu'un type qui essaye de s'en sortir, comme nous.

Publié le 04 Septembre 2025

@Christian Vogel Vous avez raison : il n’y a pas plus de corrélation entre talent et compteurs qu’entre âge et talent. Néanmoins, l’opacité de ces classements interroge : un ouvrage d’un médecin, indisponible et ancien, accumule pourtant des louanges chaque mois. Dès lors, difficile de leur accorder une valeur réelle. Les commentaires, eux, ont du sens : agréables ou critiques, tant qu’ils sont argumentés, ils nourrissent la réflexion et l’envie d’écrire. Quant au “bon goût”, il est mouvant : ce qui reste, ce n’est ni le bruit des chiffres ni les jalousies passagères, mais le plaisir de lire et de confronter les points de vue.  « Daryl a de nombreux abonnés, ce n'est pas un crime que de leur signaler que son roman est disponible sur mbs » dîtes-vous avec raison. Cela prouve qu’il a le talent nécessaire pour mener une campagne de pub efficace. S’il ne réussit pas en littérature, il aura toujours d’autres sources de succès, dans le domaine du marketing en particulier, ce qui n’a rien de péjoratif.

Concernant la gloire littéraire et le succès « populaire », il faut garder la tête sur les épaules. J’ai écrit cette anecdote, dans un bouquin l’an passé :

« J’ai fait récemment un cauchemar. Mon premier roman venait d‘être publié et j’avais été convié à une séance de dédicaces, au prestigieux Salon International des Libraires. Arrivé une bonne heure en avance, je me tenais, nerveux, derrière le petit bureau que les organisateurs avaient mis à ma disposition, une pile conséquente d’exemplaires de mon ouvrage à portée de main. À ma gauche, un footballeur de renom trônait fièrement, bousculé par une foule en délire. L’ouvrage qu’il avait cosigné avec un journaliste spécialisé s’envolait comme des petits pains. La pile était renouvelée tous les quarts d’heure. Les fans, principalement des adolescents bruyants, brandissaient des ballons de foot et des posters à faire dédicacer par la vedette, tout en criant des slogans improbables que je ne comprenais pas.

Chaque "clic" d’appareil photo en direction du footballeur résonnait dans mes oreilles comme un coup de canon. Les regards des fans déchaînés glissaient sur moi comme des pingouins sur un toboggan. J’avais l'impression d'être un figurant égaré dans un film de zombies.

Deux personnes s'arrêtaient enfin devant mon bureau. Une lueur d'espoir s'allumait dans mes yeux, vite éteinte par la question : "Excusez-moi, savez-vous où se trouve la sortie?" Plus tard, une vieille dame s'approchait timidement et me demandait une signature. "Ma première admiratrice" pensais-je. Non, elle voulait juste un autographe pour compléter sa collection.

À la fin de l'après-midi, j’avais signé deux livres, dont l'un pour un ami complaisant. Le footballeur, quant à lui, avait épuisé son stock de stylos et d’ouvrages. Je repartais avec mon carton de livres sous le bras en me disant que la prochaine fois, je ferai mes dédicaces chez moi. Mon chat sait apprécier, lui, mes talents littéraires. »

Publié le 04 Septembre 2025

@Cortex
Cher M. Cortex, c'est avec un bonheur stroboscopique que j'ai pris connaissance de votre bafouille, et croyez bien que je regrette de n'y avoir rien compris, hormis que vous étiez quelque chose comme la Joconde, le Discobole, la Neuvième de Beethov ou les Mémoires d'outre-tombe - et de cela je vous félicite. Sachez donc que, dorénavant, je ne m'adresserai plus à vous qu'avec la plus extrême révérence, même si cela me vaut une dorsalgie carabinée. Mais quand on aime, on ne compte pas ses lombaires.

Publié le 04 Septembre 2025

@monBestSeller
Je prends bonne note de votre remarque et je vous présente d'humbles mais cotonneuses excuses pour vous avoir tiré de votre engourdissement. Dorénavant, avant de poster un commentaire, je prendrais soin de le soumettre, pour approbation, à mon stéthoscope de marine. En attendant, soyez bénis, vous et votre progéniture, et n'oubliez pas de présenter mes révérences calibrées à votre vieille maman. Bien à vous.

Publié le 04 Septembre 2025

@Michel Laurent, Il n'y a pas de corrélation entre l'âge et le talent mais il y en a peut-être une entre le talent et l'expérience. Pour autant, si on devait s'attendre à ce que chaque auteur (d'ici ou d'ailleurs) soit du niveau d'un Chateaubriand ou d'un Gogol, autant directement fermer la plateforme et les maisons d'éditions. Daryl a de nombreux abonnés, ce n'est pas un crime que de leur signaler que son roman est disponible sur mbs. L'objectif de cette plateforme est de faire reconnaitre son travail, rien n'empêche un public déjà constitué de découvrir gratuitement un extrait (plutôt long) sur mbs. Si tel n'était pas le cas, on ne pourrait pas glisser le lien amazon menant aux livres autopubliés.

La qualité d'un texte n'est pas quelque chose de vraiment objectif. Les avis varient d'un lecteur à l'autre. J'écris dans un registre totalement différent de celui de Daryl mais je ne prétends pas lui être supérieur pour autant. Il y a aussi des livres sur la plateforme, qui en fonction des genres, ont nettement moins de vues/notes/commentaires que d'autres. C'est comme ça. Un livre de SF est-il inférieur à du Mélissa da Costa? Tolkien vaut-il moins que d'Ormesson? C'est au lecteur d'en décider. Pour ma part, ils ont tous une place dans ma bibliothèque.

Je remarque aussi qu'avant que Daryl ne prennent la première place, beaucoup critiquait (à tort ou à raison) l'auteur qui avait cette première place. Et maintenant c'est au tour de Daryl, et j'ai le sentiment qu'après lui, ce sera encore un autre. Il y a une grande part de jalousie pure dans le jugement de beaucoup. Je vais être honnête, je n'ai pas beaucoup de notes non plus sur mon livre et je n'en fais pas une maladie. C'est de l'écriture, le monde entier s'en fout complètement. Une infime minorité d'auteurs sont publiés et sur cette infime minorité, ceux qui vivent de leur plume se comptent sur les doigts d'une main (sévèrement amputée).

Quant à être les gardiens du bon goût, au temps où le young adult et les romans érotiques pour ado pulvérisent les ventes des académiciens... c'est peine perdue en plus d'être particulièrement glissant comme terrain.

Publié le 04 Septembre 2025

@Christian Vogel
Je comprends votre point de vue même si je ne le partage pas entièrement.
Par exemple, tout le monde sur monbestseller n'a pas la même perspective.
Pour ma part, je suis le premier à avoir commenté cette recommandation et j'étais parti dans votre sens : le témoignage d'une génération perdue.
Après le vieux con que je suis devenu pourrait ajouter que toutes les générations sont perdues et c'est la source du génie de Balzac ou de Flaubert.
Mon seul regret c'est que nous nous sommes égarés dans de vaines invectives, en oubliant ce point essentiel.

Publié le 04 Septembre 2025

@Christian Vogel On s’épuise à brandir l’argument de l’âge comme s’il s’agissait d’un talisman critique. Qu’il ait 19, 29 ou 79 ans, qu’importe : Radiguet a écrit son chef-d’œuvre adolescent, et d’autres ont pondu des médiocrités à un âge canonique. Le talent ne suit pas l’horloge biologique. Si le texte est mauvais — et il peut l’être, surtout quand il est porté artificiellement par un engouement de circonstance —, alors il est parfaitement légitime de le dire. La complaisance n’a jamais fait pousser une plume, et être encensé suppose aussi d’accepter d’être descendu. L’âge n’est pas l’argument ; la qualité du texte, si.

Publié le 04 Septembre 2025

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