Michel Laurent

J’ai aimé dans votre livre la justesse du regard social (même si la remarque de Pierre Polie sur l’absence de déterminisme me semble tout à fait pertinente). J’ai été également séduit par la puissance immersive de votre écriture. Le récit, vif et incarné, rend les scènes très visuelles. Les dialogues sonnent justes, les personnages sont nuancés, et la tension dramatique s’installe avec naturel, notamment autour de la figure intrigante de Victor. Vous savez avec brio mêler réalisme cru et suspense. Sans doute trouve-t-on quelques longueurs et répétitions inutiles de certaines situations, de même qu’un usage excessif et appuyé des métaphores, au risque de faire retomber la tension. Mais au final, l’ensemble reste solide, porté par une voix singulière et prometteuse. On attend avec intérêt vos prochaines œuvres, qui gagneront encore en force avec un resserrement narratif.

Bravo, vous faîtes parfaitement vivre votre histoire, dans un style direct et précis. Ce texte mérite une suite, me semble-t-il, en allant peut-être jusqu’au roman, en restant dans ma même veine. Votre Nouvelle aurait pu intégrer un ouvrage collectif qui va sortir la semaine prochaine chez L’Harmattan et qui s’intitule « Le côté noir du tableau – Les souffrances à l’école » . Votre texte montre que décidément, il n’y a pas que les ânes qui s’appellent Martin ! *** Attention, une bourde orthographique, p. 2 : « quelle est belle... » ***

Et bien-sûr les coeurs...

Et les étoiles oubliées...

Et la note...