Michel Laurent

Biographie

Auteur de romans, nouvelles, fictions brèves et pièces de théâtre, je suis passionné par les formes d’écriture mêlant absurde, onirisme, humour et regard critique sur le réel. J'explore, à travers mes récits, la frontière trouble entre la raison et les émotions qui gouvernent les relations humaines. Mes personnages cherchent à comprendre comment le désir, la peur ou le manque façonnent nos liens.

Michel Laurent a noté ces livres

2.01
J’aime beaucoup le titre, moins la mise en page trop peu aérée pour une lecture en ligne confortable. L’écriture est plutôt maîtrisée, sans qu’il s’agisse pour moi de la qualité principale du livre. La redondance des qualificatifs alourdit le propos : les « grands yeux analytiques », ils auraient pu n’être que grands, « l’abomination innommable », à défaut d’être nommée, aurait peut-être pu ne pas être qualifiée, « la clarté luminescente » éblouit trop le lecteur. Enfin il ne s’agit là que de mon goût personnel... Qui m’aurait fait, si j’avais eu à mener un tel suspens, rechercher par le style la rapidité. En page 23 par exemple, j’aurais bien vu le recours à un zeugma, cette figure de style qui offre des raccourcis saisissant du genre : « il montait allègrement l’escalier puis, dans un même élan, sa jeune voisine ». Bon, j’arrête de vous titiller, en trouvant globalement l’affaire bien menée. Mais pour moi, la frustration majeure, c’est quand le suspens se termine, où plutôt ne se termine pas, en faisant buter le lecteur sur la mention « à suivre ». Là c’est cruel, vraiment cruel. Alors j’ai fait à mon tour appel au tueur aux trompe-l’oeil qui m’a conseillé d’amputer mon appréciation d’un coeur pour n’en laisser que deux. Le troisième viendra probablement avec la suite...
Publié le 22 Mai 2024
3
@Philippe Clausels Une première nouvelle, avec quelque chose d’envoûtant dans la simplicité de l’écriture. Bien au-delà du name dropping, un florilège de célébrités venant exprimer leur tendresse à l’auteur qui les rencontre dans ses rêves. Evocation discrète de la douleur de la perte de son fils. Vent léger, lourd souvenir. /*******/ Puis des micro-nouvelles ou plutôt des pensées poétiques en prose. La douce folie intérieure de P. Clausels, ses délires oniriques. De jolies balades tout en couleur. /*******/ Bravo à vous et merci pour ce moment.
Publié le 15 Mai 2024
3
Ô rage, ô désespoir... Sublime nouvelle, très bel hommage, superbe écriture. Par la richesse de votre vocabulaire et le balancement des phrases, le lecteur commence par partager, en compagnie de villageois attablés à la terrasse d’un café, le calme apaisant d’un apéritif champêtre et convivial. Puis la même précision de l’écriture et une nouvelle scansion du récit se mettent à résonner comme des coups de marteau dans la tête du lecteur, au rythme des pas du fauve mystérieux sorti des ténèbres. Avant de la lire jusqu’à sa dernière mention, j’ai moi aussi regretté cette note explicative finale. La nouvelle est en effet aussi limpide que glaçante. Pour qui a un minimum de mémoire ou de culture historique, les seules mentions de la Glane et de la bête monstrueuse permet au lecteur de saisir très vite l’allégorie de ce rêve. Bravo encore.
Publié le 16 Avril 2024
0
Une étoile, c'est assez ? s'écria la baleine (désolé, il faut bien se mettre au niveau de Maître Cliquentoc)
Publié le 24 Février 2024
3
Votre nouvelle, @Celine DENIS, est intéressante et fort originale. Il y a certainement un petit travail à faire sur la forme (activez en particulier la césure des mots dans votre traitement de texte. Il semble y avoir un problème de mauvais codage sur certains indicateurs de fins de paragraphe - la dernière ligne d’un paragraphe ne doit pas être justifiée, car généralement incomplète). Pas spécialement porté sur la pratique SM, celle que vous décrivez me semble relativement soft et ne me dérange pas. Je crois que l’on peut voir les rites vaudous et la sorcellerie comme des récits fantasmagoriques. Il peut y exister la même métamorphose que celle par laquelle notre inconscient habille, en les travestissant, nos refoulements. Il ne faut pas croire ces rites étrangers à notre culture occidentale. Notre civilisation moderne est peuplée de zombies. Si l’on n’en est pas convaincu, il suffit de prendre le métro le soir vers 17h et d’essayer de dénombrer le nombre d’addicts à leur smartphone. A en croire l’épistémologue et philosophe René Thom (le père de la théorie des catastrophes), les gens comme moi qui œuvrent dans la modélisation mathématique se comportent, avec leurs modèles, comme des sorciers vaudous avec leurs poupées lardées d’épingles. Le vaudou, comme les mathématiques, sont un culte à l'esprit du monde de l'invisible. Bravo à vous et continuez à exprimez dans vos écrits toute votre originalité.
Publié le 03 Février 2024

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