Trop facile à dégommer ce bouquin, facile aussi de dire c'est génial ! Alors il faut en rester aux sensations, au rythme difficile à soutenir de la vie haletante d’un étudiant sans grand point d'intérêt...à ce personnage qui ne sait pas pourquoi il est heureux ou malheureux, il n'est ni l'un ni l'autre d’ailleurs. Il ne s’ennuie pas, mais il ne se passionne pas. Il encaisse la vie comme elle vient. Et la langue qui l’accompagne est celle de ses errements, de cette quête sans visibilité et sans vision. Une langue parlée et vécue, plutôt qu’écrite. C'est une gifle, et ça marche…
J’ai eu mon bac à 20 ans parce que j’étais pas foutu de l’avoir avant.Au milieu des années 2010, dans une France qui promet tout mais n’offre rien, un jeune homme plein de rêves parcourt son pays dans l’idée de devenir quelque chose.
Des usines aux concours de rap, des lectures de Bukowski aux relations amoureuses sans lendemain, des amitiés qui tiennent ou qui s’effondrent, Plus tard tu seras rien est un roman générationnel, féroce et désenchanté.
Cette errance est pour toutes celles et ceux qui ont essayé de croire en quelque chose. Et qui, à défaut, ont décidé d’en faire un livre.
Je m'appelle Daryl Nicolas. J'ai écrit quatre livres en parallèle de mes jobs alimentaires et du chômage. J'y parle d'usine, de précarité, d'amour qu'on consomme comme une vidéo Tiktok, et d'amitiés qui s'effondrent à mesure qu'on avance.
Pour ça, je n'hésite pas à utiliser un style brut, incisif, avec un argot actuel, proche parfois de la vulgarité, mais jamais gratuitement.
Mon dernier roman s'appelle Plus tard tu seras rien. C'est une partie de celui-ci que je voulais vous partager. Il est disponible sur Amazon et a déjà trouvé un petit public, grâce aux réseaux sociaux que j'entretiens depuis des années.
Aujourd'hui, je cherche de nouveaux lecteurs, un vent frais, une autre manière de diffuser mes textes. Ce site me parait bien.
Bonne lecture à tous.
Christian Vogel
@Daryl Nicolas. C'est un OVNI. Je ne pensais pas qu'un roman écrit avec le langage contemporain rendrait le récit aussi vivant. C'est bluffant. Pour le récit en lui-même, n'importe quel étudiant récent ( encore bloqué dans cette usine à gaz que sont les facs, prépas et IUT, ou ceux qui ont découvert l'atroce réalité du monde du travail avec son côté LinkedIn capitalo-sectaire) se reconnaitra à 100% dans l'histoire. La galère, les cours, les petits boulots et le manque d'espoir, c'est The Walking Dead, l'arbalète en moins. Bravo, il va directement se frayer un chemin dans ma bibliothèque. Ah et une dernière chose, je crois qu'il y a un problème de mise en page ( une demi-douzaine de pages blanches au début et une transition étrange des chapitre d'une page à l'autre). Sinon c'est génial!
Catarina Viti
Bonjour Daryl !
Je vous trouve formidable. J'espère, mais vous faites tellement plus, vous, qu'espérer que votre livre va être lu, partagé et votre nom d'écrivain résonner.
Le secret de votre réussite tient en peu de mots... vous êtes à fond dans ce que vous faites ! Vous êtes criant de sincérité.
En plus... vous avez tant de choses à dire (certaines à chuchoter, d'autres à hurler).
C’est pour cela qu’il le publie gratuitement sur monBestSeller.
Réflexion d'ordre général : à partir du moment où l'on hante tant l'esprit d'un auteur, est-ce à dire qu'on a envahi son champ d'action et de pensée, est-ce à dire que cette emprise est celle que l'on éprouve devant une œuvre d'art, où plus rien ne compte ni ne vaut devant le spectacle d'une œuvre qui nous dépasse. Est-ce à dire que la mienne prendrait la valeur d'un art que je ne soupçonnais pas si intense. Est-ce à dire que je souhaite cette expérience à chacune et chacun ici, que d'emplir avec tant de force et de présence, l'esprit d'un auteur, au point de le lui faire perdre. Est-ce à dire enfin que j'aurais touché quelqu'un avec mes textes ? de cela je le savais plus ou moins, mais j'ignorais leur pouvoir, cette capacité qu'ils avaient d'être si vivants, si glorieux d'une certaine manière, si réels. Car enfin mon œuvre n'est-elle pas devenue son obsession. Merci, je suis infiniment touché de votre émoi, Yolanda.
@Yolanda Potatoe 2 :
Parfois le vitriol fait place à l'ennui.
Et moi je préfère être une gourdiflote assermentée qu'un personnage de... (mettez le ou les auteurs arthritiques que vous voulez ; ce n'est pas ce qui manque sur le site, n'est-ce pas, M. Cortex ?)...
PS : Oh, zut, M. Cortex, pardonnez-moi. J'ai oublié que vous, vous êtes un artiste.
Je me demande quel est l'intérêt, pour l'auteur moyen, de défoncer son petit camarade. On peut très bien avoir un avis mitigé sur un livre sans pour autant insulter l'auteur et son public. Daryl et moi sommes, au sens sociologique -et même biologique!- de la même génération. Il y a très peu de jeunes auteurs aujourd'hui parce que les éditeurs sont frileux et que le népotisme reste très présent. Pour une fois, il y en a un qui trouve le moyen de pondre un texte qui reflète parfaitement la vie actuelle.
Personne n'a songé un seul instant que Daryl décrit une traversée du désert? Un périple à travers la culture du vide vers l'El Dorado de la littérature où il est beaucoup plus épanoui. C'est ça le sens du texte. C'est Coup de Foudre à Notting Hill avec l'écriture. Ah mince, Daryl s'est mangé une fléchette saveur datura, lui coupant l'envie de s'améliorer et de continuer à écrire.
Il débute dans l'écriture, soyez un peu indulgents, bon sang! Un type écrirait comme Chateaubriand que vous diriez "pfff c'est chiant et ampoulé". N'allez pas me faire croire que vous êtes incollables en littérature et que chaque auteur est un futur Proust ou un futur Lamartine. Le texte de Daryl n'est peut-être pas parfait, mais il a le mérite d'exister, il y a passé du temps et c'est d'autant plus difficile que c'est autobiographique.
Et puis j'ai une question plus générale, ça nous avance à quoi de s'envoyer des scuds? Vous pensez que les gens (y compris les éditeurs) vont s'intéresser à une plateforme qui tient plus de l'arène que du consensus bienveillant? Vous pensez qu'un éditeur va publier des types qui vont dire que les écrits des autres sont creux et superficiels? Si vous êtes si sûrs de la médiocrité du texte que vous avez sous les yeux, pourquoi ne pas écrire pour faire mieux que Daryl? Nous sommes sur cette plateforme pour échanger, s'améliorer et il n'y aura bientôt plus rien parce que l'on aura dégoûter tout le monde de l'écriture. Ayez l'humilité d'imaginer, le temps d'une seconde que non, vos textes pas plus que le mien, ne seront parmi les plus lus du site et après? Il n'y a rien de grave à ça! Personne ne joue sa vie avec une plume! Les compteurs ne sont pas nécessairement trafiqués! Vous les faites monter vous-mêmes en vous fritant sur sa page!
Je préfère être paysan d'un royaume verdoyant que roi d'un champ de ruines.
Pas mal le résumé, par contre "punchingball" ? Tu parles ! T'en as pas un pour infliger 1% de dégât. La prose de mes "détracteurs" est un peu trop aseptisée à mon goût, ça sent un peu trop le certificat d'études ! Heureusement, j'ai commencé à écrire quand certains n'avaient pas encore de ride ici ; cf Michou (@Michel Laurent) merci pour ton texte fait avec l'IA. Heureux de constater que même avec ce genre d'outil révolutionnaire, tu n'es pas capable de pondre un texte intéressant. Eh ouais, on ne se sert pas d'un marteau si l'on n’a pas les poignets musclés. Et se m*st*rb*r sur ses textes, ça ne suffit pas !
Je reviens demain mettre la fessée à qui la voudra. En attendant, il y en a qui ont un travail. (Pas tous à la retraite les potes.)
Edit : je précise, au cas où, que ce message n’est évidemment adressé qu’à deux personnes. On reste souvent fixé sur le négatif mais j’ai reçu aussi beaucoup de belles critiques. Merci à leurs auteurs. Et bouh les méchants. Non, merci aussi quand même. Tout le monde a le droit de s’exprimer. J’étais aussi dans mon droit en ce qui concernait celui de répondre.
Ah mais on n'a pas fait la paix du coup ?
Puisqu'on parle IA, je lui ai soumis les commentaires de Bichette. Verdict ? "Une charogne au bord du chemin, qui ne se remettra jamais de ne pas sentir la rose." La chose est trop jolie pour que je ne vous en fasse pas part...
@phillechat5
Vous avez été sans doute trop sage pour l'IA !
Je suis très déçu : je n'apparais point dans ce résumé !!!
Merci pour ce spectacle, mesdames (s ?) et messieurs. Je viens de passer 20 minutes à faire un copier coller de vos prestations pour que l'IA nous fasse un résumé… pour les nouveaux arrivants, qu'ils ne se cassent pas le cul à tout lire . Voici donc, ce qu'elle a pondu en 5 secondes chrono :
Sur MonBestSeller, un jeune auteur publie un texte en langage parlé. Élu “Livre +”, il déclenche une guerre civile littéraire. Les gardiens du bon goût s’étranglent, les snobs s’indignent, les trolls s’échauffent. Michel Laurent compare le style à un ado sous Lexomil, Yolanda Potatoe repeint le chien de sa voisine, Catarina Viti philosophe entre deux douches, et Bichetdenis 1G distribue des électroencéphalogrammes plats. Daryl Nicolas, lui, encadre, encule (verbalement), recadre, ironise, remercie, puis recommence. Il devient le punching-ball officiel du forum, le héros malgré lui, le “jeune” qui fait trembler les académiciens de salon. Les commentaires fusent, les insultes s’enchaînent, les citations de Céline pleuvent comme des grenades syntaxiques. On parle de buzz, de fille manipulatrice, de paradigmes glissants, de macramé, de steak surgelé et de toilettes. Le compteur grimpe, les egos explosent, les messages s’effacent, se réinvoquent, se contredisent. Catarina offre un livre au centième commentaire, Thierry paie sa tournée, Robert C. abandonne, Cortex revient encore. Personne ne lit le texte, mais tout le monde le commente. Et c’est peut-être ça, la vraie littérature : un grand brouhaha où l’on s’écharpe pour exister, où chaque mot devient une arme, chaque virgule une provocation, chaque pseudo une identité en guerre. MonBestSeller n’est plus un site, c’est un théâtre. Et dans ce théâtre, le drame est permanent, la comédie involontaire, et le public hilare ou horrifié.
Pages