Actualité
Le 26 Jan 2022

monBestSeller, un site pour tous, malheureusement pour certains ...

Cet article s'adresse à tous ceux qui ont eu la gentillesse et l’intérêt d’intervenir sur le fonctionnement du site, ses défauts, ses avantages, ses limites… Et aux autres bien-sûr. Car oui, les remarques sont bienvenues. Plutôt que de répondre isolément à des interrogations, nous ferons 3 thèmes pour expliquer ce que nous voulons que monBestSeller soit aujourd'hui. Avec vos commentaires bien-sûr.
monBestSeller : un site littéraire ? Un site démocratique ?monBestSeller : un site littéraire ? Un site démocratique ?

monBestSeller n’est pas un site littéraire ?

La littérature, c’est une aventure retranscrite par les mots : celle des mondes imaginaires, des sentiments rêvés ou vécus, des humeurs et de la vie intime, de l’histoire et des réflexions.
Bien naïf comme définition, vous nous direz. A dessein.

monBestSeller n’est pas un site littéraire : ceci est annoncé comme une victoire, une découverte… Qu’en dire ?  Sans doute ce n’est pas à nous de répondre, mais peut-être que ce n'est pas la vraie question ?

Tout dépend de la définition qu'on en donne et nous vous apportons quelques éléments pour vous forger une opinion. Chacun peut apposer "oui" ou "non" derrière chacune de ces assertions. Un site littéraire, est-ce un site qui :

  • Un site qui permet de mettre en lecture gratuitement ( ?) des œuvres, des écrits déposés par des amateurs avertis ou non d'écriture : romans, essais documentés, biographies sauvages. De révéler des écrivains à des lecteurs et des éditeurs, qui sans monBestSeller, ne les auraient pas rencontrés. 
  • Un site qui ne sélectionne pas (ou si peu) les écrits.
  • Un site qui, par un club de lecteurs et des interventions isolées met en avant un ou deux livres par semaine pour en présenter un par mois aux éditeurs. Un site qui suscite des échanges, des polémiques, des compliments….
  • Un site qui s’entoure d'éditeurs dans son rendez-vous annuel du Prix Concours, et qui permet parfois à des auteurs anonymes d’être repérés et édités.
  • Un site qui permet de détecter des talents d’écrivants ou d’écrivains qui n’auraient jamais vu le jour, et pour qui l'édition n'est pas nécessairement une fin en soi.
  • Un site qui ouvre des débats sur des sujets afférants à la littérature et qui donne la parole à tous ceux qui veulent la prendre
  • Un site dont les écrits comprennent des fautes (eh oui). La forme parfaite ne dit pas le talent.
    Certains se seraient bien sûr moqués de Gide, Balzac, Flaubert… qui fournissaient des manuscrits truffés d’erreurs !
  • Un site qui supprime des commentaires les injures et l’auto-contemplation de voyous « tristes sires » qui ne discernent pas la nuance entre humour et aigreur. (Pour l’information de tous, nous refusons de modifier des commentaires sévères qui ne sont pas injurieux ou blessants, malgré les requêtes. Que celui ou celle qui a vu un commentaire légitime être supprimé nous le fasse parvenir, nous le (re)publierons immédiatement.).
    En revanche, oui nous supprimons les insultes systématiquement sur demande et ce qui nous parait ne pas faire partie de ce que l’on a coutume d’appeler « la décence».
  • Un site qui propose des tutoriels, pas nécessairement toujours les plus académiques et les plus complets mais qui ont pour principe de donner des indications, des conseils, des encouragements et de stimuler l’envie d’écrire et d'aller voir plus loin.
  • Un site qui prône la bienveillance. Oui, bienveillance n’est pas nécessairement bêtifiante, mais synonyme d’égards et de respect. Les critiques respectueuses sont toujours beaucoup plus signifiantes et porteuses que les injures.

Qu’est ce qui peut remplacer la démocratie ? L’élitisme !

-      … Et puis oui, nous réitérons et nous signons, tous ceux qui écrivent sont bienvenus : ceux pour qui l’écriture est une libération, une catharsis, un exercice de style, une fantaisie. Ceux qui ont une histoire à raconter, (une seule sans pour cela se sentir (ou être) écrivain), ceux qui ont du talent et que le système a isolé...
Ceux-là aussi font partie de notre communauté. Et le site en est fier.
Quand 15 % des Français écrivent, nous pensons que nous pouvons élargir les 0,9 % qui sont édités à quelques milliers d'autres qui méritent d'être lus.

« Démocratiser l'écriture, telle est la finalité nous dit quelqu’un que nous aimons beaucoup, qui ajoute : " Et  je ne vous apprendrai rien : le principe de la démocratie est le nivellement par le bas. ». 
Eh bien c’est dit, en effet l’objectif du site c’est d’être démocrate. Ou plutôt ouvert à tous. Car les sites littéraires élitistes « consacrés » existent déjà. Et ils sont bons. Ils n'ont pas besoin d'un concurrent supplémentaire.
Des élus s’y retrouvent, et échangent pour reconstruire un univers "pour eux" sur le net (Joie de se retrouver entre soi)

La différence, au-delà de cette forme de dominance apparente, c’est que leur but n’est pas de proposer et de faire lire les livres de leurs membres afin de les faire connaitre et éventuellement les promouvoir, mais de parler d’ouvrages déjà existants, d’évènements et de phénomènes littéraires. C’est bien, mais ce n’est pas notre but.
Simple question de vocation.

monBestSeller, c’est le contraire de l’entre soi. C’est : 

- que les doués aident les moins doués, 
- que les expérimentés repèrent et soutiennent des talents qui écrivent peu, parfois maladroitement, 
- que des talents isolés se fassent repérer par des lecteurs, une maison d’édition, ou même un seul lecteur, 
- que certains qui ont une histoire « urgente » à partager puissent le faire,
- qu’on puisse s’y amuser, mener des exercices de style comme « Rencontre au château », mise en poème d’un texte de prose… 
- que ceux qui maitrisent la langue puisse faire paraitre des tutoriels sur toutes les nuances de la langue française
- qu’on encourage les écrivains de tous horizons
- qu’on enseigne, qu’on s’informe, qu’on se rencontre, qu'on se dispute…

Oui, si cela est un nivellement par le bas nous voulons le nivellement par le bas. Car les élites savent se retrouver entre elles et n’ont pas besoin de monBestSeller pour cela… Rien de nouveau sous le soleil !

Alors monBestSeller, un site littéraire, ou un fourre-tout ?

Pour vous dire la vérité, ce label accolé (ou pas) n’est pas notre principal sujet de réflexion.

Un site pour tout, sans doute pas. Pour tous, Oui, effectivement, nous y tenons.
C’est notre spécificité, c’est un espace d’accueil pour tous les écrits, pour tous ceux qui ont un besoin viscéral de s’exprimer par les mots (ou qui n'ont d'autres moyens de s'exprimer). Très talentueux, talentueux ou pas talentueux.
Chacun s'y reconnaitra ou reconnaitra les autres et fera son tri. 

Ce n’est pas le nivellement par le bas que nous cherchons, c’est une élévation de ceux qui écrivent, qui ont besoin d’écrire pour se mesurer à des lecteurs, qui jamais n'aurait pensé qu'un espace aurait pu être attribué à leur prose.  "Célébrons ceux qu'on ne célèbre pas". Les bonnes surprises sont nombreuses.
Et les grands talents le resteront. Ils ont eux aussi toute leur place sur le site.

Nous cherchons l’élévation de tous ceux qui s’essaient à l’écriture. Pas la sanction. Ni l’humiliation. 
 

En parallèle, par la puissance du site, nous voulons que les talents, que les amateurs avertis soient vus et s’épanouissent. Et que ceux-là, aussi, se donnent une chance supplémentaire d’être vus avec nous.

Certains écrivent bien, et n’ont pas de talent (les champions du formalisme), certains sont de vrais écrivains (…), d’autres encore ont du talent mais écrivent mal., d’autres enfin (et souvent parmi les bons) ont la modestie d’évaluer le chemin qui leur reste à parcourir, d’autres…

Oui, nous ne voulons pas choisir, c'est à vous de choisir. Et c'est un long chemin, que l'on peut quitter (quand on veut) que nous vous proposons.

Il est bon que chacun débatte dans cette foire que nous voulons joyeuse et polémique, et que chacun trouve les raisons d’y participer, de râler, d’admirer, de changer de rôles, d’en sortir ou de faire des allers et retours. 

Notre rôle, dans ce cadre, est de multiplier les raisons de venir et de participer, car plus on vient, plus le site est puissant, et plus vous avez de chance d’être entendus et d'être lus.

Plus il y aura de monde, plus votre voix portera.

 

 

La semaine prochaine : Pourquoi ce sont les auteurs qui paient ? 

 

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37 CommentairesAjouter un commentaire

@Damian Jade
J'adore votre humour ;)
"à moins de me mordre la queue, chose que je préfèrerais éviter si j'en avais la souplesse"
Et, au risque de me répéter, je suis ravie qu'un site comme celui-ci m'ait permis de découvrir des auteurs comme vous !
A très bientôt, dans vos prochains ouvrages :)

Publié le 17 Septembre 2022

@monBestSeller
Merci pour cette mise au point que je découvre aujourd'hui, en fouillant dans vos archives (fort intéressantes, d'ailleurs !). Le sujet parait toujours d'actualité, avec plus ou moins d'amertume pour certains.es. (Je ne suis pas une grande fan de l'écriture inclusive, ceci dit, qui rend la lecture parfois pénible.) Bravo pour cette brillante synthèse, avec des objectifs qui, de mon point de vue, sont tout à fait à votre honneur, et auxquels j'adhère totalement.

Publié le 17 Septembre 2022

De plus en plus d'auteurs sont édités... De moins en moins de lecteurs parcourent les lignes.
Métro, train, bus... Tous avaient leurs lecteurs assidus.
Aujourd'hui, téléphone est mon ami. Je parcours des infos, je zappe à droite et à gauche, je papillonne et je ne réfléchis plus autant.
Des questions ? Pourquoi voulez-vous que je me pose des questions ! Je trouve toutes les réponses que je veux sans même avoir eu le temps de m'interroger sur... oh et puis on s'en fout !

Quelle dystopie !
Oh là là !
Regardez tous ces transports de foules qui sont vides de ces passionnés qui autrefois cachaient cette double page de journal pour empêcher l'autre derrière-lui, lui voler la lecteur de quelques lignes au-dessus de son épaule.
Les livres et les nouvelles ouvrent des fenêtres sur des idées nouvelles, originales, surprenantes ou apaisantes.
Les livres ne doivent pas être des cris dans la nuit où même l'écho est étouffé.
Merci à ce site qui permet aux auteurs de trouver des lecteurs et aux lecteurs de découvrir tant d'auteurs.
Allez, prenez le bus monBestSeller, et avec un peu de chance, quelqu'un se penchera sur votre épaule pour essayer d'y capter furtivement ces lignes interdites et si bien couvées, comme ce baiser volé d'adolescent qui a gravé à jamais ce souvenir si doux duquel vous refusez de vous détacher...

Publié le 21 Mars 2022

Je pense que chacun y voit son chemin personnel avec les limites imposées.
Je m'y suis posé l'espace d'un temps.

Publié le 09 Février 2022

@Malik Panafoué
« L'Art poétique » de Verlaine est un poème très compliqué à analyser. L'ayant lu et relu depuis plusieurs années, j'y vois quelques injonctions du poète, j'y vois aussi quelques contradictions, j'y vois surtout la mise en avant de la musique, entendons par là, la musicalité des mots, le rythme de la poésie.
Premier vers : "De la musique avant toute chose". Ensuite il me perd un peu (parce que je ne suis pas poète) dans sa conception des vers, notamment impairs. Mais ce que je retiens avant tout, c'est cela : de la musique. Puis il met en avant, il me semble, l'art de la méprise. Sous-entendu, c'est ce que je comprends : on ne va pas tout mâcher au lecteur, il faut qu'il travaille un peu, lui aussi. C'est donc, ce que je nommerais l'art de mêler le dit et le non-dit. (On sait que toutes les poésies ne sont pas accessibles d'entrée). Il met aussi en avant l'art de la nuance et le choix du bon mot.
Si on transporte cela à la prose et les débats sur le fond et la forme (dans lesquels n'entrent pas vraiment les débats sur la grammaire, l'orthographe et la ponctuation qui sont, certes, importants, mais de la mécanique, on est dans le cambouis, dans la salle des machines), Verlaine est loin d'opposer les deux, mais il demande (beaucoup d'injonctions) qu'on y mette quand même tout ce qui est énoncé avant : musique (sonorité des mots, rythme de vers, etc), des nuances, choix du bon mot et le juste équilibre entre le dit et le non dit.
Cet Art poétique de Verlaine est fabuleux car il donne des clés et en même temps, on sait bien que Verlaine s'est baladé dans différents univers de la poésie et s'est donc, lui-même, trahi. Comme quoi, rien n'est gravé dans le marbre.
Bref, vive la musicalité des textes, le choix des mots, la lecture entre les lignes… « Et tout le reste est littérature », dernier vers de « L'Art poétique » qu'on pourrait presque réduire à ces deux vers, donc :
« De la musique avant toute chose,
Et tout le reste est littérature. »
Mais c'est quand même mieux si cela est sans faute(s) de français.
Cordialement

Publié le 04 Février 2022

@monBestSeller
Pour ma part, je suis bien heureuse de pouvoir participer au vécu de ce site qui permet à quiconque de choisir ce qu'il veut publier ici. Littérature, roman ou non, humeurs, essais ou avis peu importe... Car tout cela forme une belle communauté où s'exprimer et c'est peut-être tout ce qui compte au final. Merci de nous accepter tel que nous sommes.
Amicalement
Maureen

Publié le 04 Février 2022

Bonne année 2022

Publié le 31 Janvier 2022

@monBestSeller, chaque début d'année nous invite (normal, c'est la période des voeux, des bonnes intentions…) à apprécier l'existence de ce site que vous avez eu l'excellente idée de créer en 2014.
L'année dernière (le 6 janvier 2021), le thème était "monBestSeller : l'année 2021 sera littéraire ou ne sera pas". Que l’année 2021 nous aide tous à construire un monde meilleur ou la lecture et l’écriture prennent la place qu’elles méritent.
Le 11 janvier, une tribune de Catarina Viti posait la bonne question : "Pourquoi publier sur monBestSeller ?" Son articulation était encourageante (ou prometteuse) : "Pour rencontrer ses pairs" ; "Pour apprendre à se détacher de son oeuvre" ; "Pour s'aguerrir à la critique".
Cette tribune avait eu beaucoup de succès.
Cette année, votre article s'adresse à tous ceux qui ont eu la gentillesse et l’intérêt d’intervenir sur le fonctionnement du site, ses défauts, ses avantages, ses limites… avec 3 thèmes pour expliquer ce que vous voulez que monBestSeller soit aujourd'hui.
Quelle bonne idée !
Le premier point est surprenant au premier abord, comme s'il prenait le contrepied de l'an passé par la question : monBestSeller n’est pas un site littéraire ? Heureusement, à travers une série de 12 assertions qui ont valeur de "charte" auxquelles j'ai répondu OUI, vous répondez à la question.
Si toutefois quelqu'un avait encore un doute, vous ajoutez plus loin un corollaire à cette question : "Alors, un site littéraire, ou un fourre-tout ?" Vous l'argumentez d'une manière que je partage dont je cite quelques points majeurs : "Un site pour tous… nous y tenons" ; "un espace d'accueil pour tous les écrits " ; "ce n'est pas un nivellement par le bas que nous cherchons, c'est une élévation de ceux qui écrivent, qui ont besoin d'écrire pour se mesurer à des lecteurs".
On peut être dérouté un instant par votre paragraphe : "Qu’est ce qui peut remplacer la démocratie ? L’élitisme !". Avant d'être rassuré par : "nous réitérons et nous signons, tous ceux qui écrivent sont bienvenus…" ; "Ceux-là aussi font partie de notre communauté. Et le site en est fier." ; "Démocratiser l'écriture, telle est la finalité nous dit quelqu’un que nous aimons beaucoup…" ; "en effet l’objectif du site c’est d’être démocrate. Ou plutôt ouvert à tous…"
Naturellement, on ne peut que se réjouir, si l'on est auteur, des deux paragraphes complémentaires : "monBestSeller, c’est le contraire de l’entre soi." et "Nous cherchons l’élévation de tous ceux qui s’essaient à l’écriture. Pas la sanction. Ni l’humiliation." qui ont aussi valeur de charte.
C'est sur ce dernier point qu'il y aurait beaucoup à dire, d'autant que le troll peu sympathique envers les auteurs débutants et envers ceux qui l'ont combattu jusqu'à le faire exclure à différentes reprises, est de retour, sous un nouveau pseudo bien sûr, ayant déjà fait plusieurs petits en moins d'un mois… et si l'on en croit sa demande — ici et sur ses différentes pages — pourquoi son dernier a disparu. Son talent n'a d'égal que son style singulier qui pourrait être accepté comme étant de l'humour s'il n'était doublé de loufoquerie et méchanceté outrancière aboutissant, à chaque retour, à son exclusion volontaire ou contrainte.
Merci pour votre site, certainement le plus intéressant pour nous auteurs dans sa catégorie.
Merci pour cet article dont le titre s'avérait prémonitoire au vu des commentaires qui ont démontré par leur diversité ce qu'elle peut avoir de meilleur et de "hélas" confirmant votre fin de titre : "malheureusement pour certains…"

Publié le 31 Janvier 2022

Un article rafraichissant ! Voilà un site qui a de l'idée, et qui trouve un moyen d'utiliser les technologies récentes qui s'offrent à nous pour faire de l'innovation dans un monde de l'édition qui ronronne beaucoup. C'est assez rare pour être souligné !

Publié le 30 Janvier 2022

@FANNY DUMOND
Ah oui ! Plus d'1/2 siècle avant JC ! Comme quoi !
Merci d'être descendue de votre arbre et de nous avoir fait apprécier cette citation.

Publié le 28 Janvier 2022

Bonsoir@Pantinois

Je suis descendue de mon arbre, où je vivais heureuse, pour vous dire que j’ai dégusté et savouré chacun des mots de votre si subtil anthropomorphisme et vous applaudir ! Bonne soirée à vous. Bien cordialement. Fanny l'ara et mère aux chats en même temps. Une histoire de Titi et Gros minet, quoi ! comme dirait ma petite-fille ;-)

« Les temps sont mauvais. Les enfants n’obéissent plus à leurs parents et tout le monde écrit un livre »
Éloge de l’éloquence - Cicéron 106 - 43 avant J. C. !!!

Publié le 28 Janvier 2022

@Lamish ter
Continuons… Chat me fait plaisir que vous m'ayez lu !

Publié le 28 Janvier 2022

Merci @Christiane PABLO MORA et @madline4, j'en ronronne de plaisir !

Publié le 28 Janvier 2022

@pantinois
J'aime la parabole du chat... je m'y reconnais parfaitement.
Merci.

Publié le 28 Janvier 2022

C'est la foire, sur mBS : excellent article! On vient sur le site avec son bagage, le mieux présenté possible et souvent avec les moyens du bord : tout le monde n'est pas correcteur, graphiste, etc, etc...Il n'y a qu'à regarder certains nominés ou encore futurs édités (le seront-ils tous?)de l'année dernière pour se rendre compte que cela n'a guère d'importance pour les éditeurs. Et oui, ils ont leur machine de guerre pour faire tout cela, alors...On parle des endroits à renforcer, des failles, du talent, du succès? Tous les éditeurs vous le diront : "On a une entreprise à gérer!", voilà pourquoi votre livre n'entre pas dans notre charte "bankable"(trop court, le final à revoir, genre hors catégorie pour notre maison, etc...). La littérature du XXIème siècle n'est pas celle des Marcel ou des Victor ou des idiots de la famille, heureusement! Elle est ouverte à tous les genres, tant mieux. Et tant pis pour les conservateurs si persuadés qu'il faut faire de la vraie littérature, sur ce site, pour être édité. On est pas mal, ici, non? Entre amateurs...

Publié le 28 Janvier 2022

monbestseller est un endroit où l’on vient, la première fois, sur la pointe des pieds. Souvent, on trouve cela « magique », parce qu’unique. Ensuite, on s’enhardit, comme un chat errant qui cherche son nouveau domicile. On vient bouffer dans la gamelle, on se glisse sur une chaise pour faire un petit somme, on recherche les caresses des locataires et du propriétaire… et si c’est le cas, on s’enhardit encore un peu plus, on prend ses aises et on commence à réclamer ce que l’on croit être notre dû. Et comme tout bon chat, on fait vite comprendre au propriétaire qu’il n’est plus chez lui, mais chez nous ! Qu’il faut nous laisser de l’espace, que le fauteuil, là, n’est plus à lui, mais à nous…

L’écrivain mBS est un chat. Et le chat fait pipi pour marquer son territoire, il griffe, crache, montre sa bonne et mauvaise humeur, il veut bien qu’on s’occupe de lui, mais au moment où il a décidé qu’on s’occupe de lui ! sinon, qu’on lui foute la paix, il pionce !

Je suis un chat, comme beaucoup ici. Je veux ma petite place, j’aime bien qu’on me complimente, qu’on me trouve beau, mais j’aime aussi me mettre à l’écart, trouver un placard pour pioncer tranquille. J’aime qu’on m’apporte mes victuailles, dès que mon estomac réclame. Et je n’aime pas trop qu’on me fasse dégager du canapé si j’y suis, je n’aime pas trop les papouilles des uns ou les coups de pied au cul des autres. Pourtant, j’ai élu domicile dans cette baraque et figurez-vous, c’est la mienne désormais, au désespoir du proprio qui ne sait plus comment me faire déguerpir. Et dans ma grandeur de chat, je tolère que d’autres viennent. Mais n’abusez pas trop, ma patience de chat a ses limites !

Pantinois

Publié le 28 Janvier 2022

Ce qu'il faut comprendre, c'est que si vous n'êtes pas mis en avant, ou nominés ou publiés, ou si vous n'avez pas vos propres lecteurs en dehors du site, c'est juste parce que vous n'avez pas assez de talent. Il faut l'accepter. Se plaindre ne changera rien. Le monde du divertissement est trop complexe, vous ne pouvez saisir toutes les subtilités de ce marché. Vos petites opinions sur ce que doit être un texte, ce qu'est la littérature, vos études, vos diplômes, vos souffrances, vos goûts, vos idées, tout le monde s'en branle grave. Soumettre un manuscrit, c'est se soumettre tout court. Pas de demi-mesure. Ne faites pas les vierges à minuit à l'hôtel. Alors pondez un bon livre ou faites silence.
Les mecs de MBS, tout comme les éditeurs, ils posent de l'argent sur la table, et ils veulent en gagner... Ta vie, tes rêves, ton ego, tes nuances, ta syntaxe du feu de dieu... Ils s'en branlent à un point que tu ne peux même pas imaginer. On est là pour faire de l'argent. C'est un métier. Alors tu as le talent ou tu l'as pas? Tu connais déjà la réponse...

Publié le 28 Janvier 2022

Bonjour,
Un article intéressant qui mène à un débat fort intéressant qui ne date ni d'aujourd'hui, ni d'hier, ni d'avant-hier. J'imagine qu'on se posait la question même à l'époque de l'Antiquité. Pourtant, elle revient sans cesse au goût du jour.

Alors, monBestseller, un site littéraire ou un fourre-tout? Tout dépend en effet de la définition que l'on donne au mot "littéraire".

Pour moi, la littérature est une affaire de goût. Je vais aimer un livre pour les émotions qu'il va me faire ressentir, la forme qu'il va adopter, l'histoire qu'il va raconter, les personnages auxquels je vais m'identifier, le message qu'il va faire passer. Ainsi j'aime peu les grands classiques français comme Maupassant, Flaubert, Zola à qui je préfère la littérature anglophone comme Emily Bronte,Elizabeth Gaskell ou Edgar Allan Poe. Dans un genre tout à fait différent, j'adore Conan Doyle et Mary Higgins clark qui ont pourtant une plume différente. Enfin, j'apprécie aujourd'hui Amélie Nothomb ou Aki Shimazaki. J'aime aussi les mangas. J'aime la poésie (des auteurs connus comme d'autres moins connus). J'aime différents genres littéraires et différents styles.
Sur monBestseller, je découvre différents genres, différents styles. Je découvre des nouvelles plumes. Des plumes que j'aime bien, des plumes que j'aime moins. Il en faut pour tous les goûts.
Sur monBestseller, j'apprends des échanges et des écrits de chacun.

Finalement, pour moi, le site monBestseller est un "fourre-tout littéraire" qui permet l'élévation de celui qui écrit. Un site sur lequel j'apprends et je prends plaisir à partager et à échanger.

Au plaisir de vous lire

Publié le 28 Janvier 2022

Nous avons finalement très bien choisi le titre de cet article...
Ici se retrouve (aussi) la douleur de certains qui vilipendent le monde de l'édition pour sa vulgarité ou son élitisme. monBestseller s'en trouve le réceptacle. Très bien.
Nous ne sommes pas une Maison d'édition et nous ne voulons ni ne pouvons l'être. Et beaucoup persistent à nous en attribuer les fonctions. Nous donnons un espace d'écriture à ceux qui n'en n'ont pas. Nous n'avons ni le talent de Gallimard, ni la force de frappe de TF1. Nous offrons autre chose...
Oui venez tous comme vous êtes, mais "au mieux" de ce que vous êtes. C'est notre raison d'être.

@Catarina Viti En outre Marion Desjardins a été mise en avant sur le site. Qui d'autre l'aurait mise puisqu'aucune Maison d'edition ne l'a prise, (pamphlet contre l'édition) Il faut être cohérent. Quand à l'auteur dont vous nous parlez, mentionnez le, s'il n'a pas déjà été repéré, c'est cela monBestSeller, ce n'est surtout pas une guerre de tranchée ou un jeu de devinette.

Publié le 28 Janvier 2022

@madline3. Lu.

Publié le 28 Janvier 2022

@madline3, je ne faisais que citer.
Mes positions personnelles, vous les connaissez, et depuis longtemps. Elles ne changent pas. Comme d'ailleurs, rien ne change ici.
C'est bien malgré moi que j'ai été entraînée dans cette polémique (dont au demeurant, je n'ai rien à braire). J'aurais pu ignorer, c'est vrai, mais ce n'est pas ce que j'ai fait. De vous à moi, je ne comprends même pas de quoi l'on cause tant. Les choses sont pourtant simples : de nos jours, tout le monde pense pouvoir écrire des livres pour la bonne raison que les livres encensés par la critique et vendus à tour de bras (ou l'inverse) sont généralement d'une insignifiance navrante (aussi bien dans la forme que dans le fond). Du coup, les vocations se multiplient et saturent le paysage d'une production devant laquelle certains (j'en fais partie) n'arrivent pas à s'extasier.
A partir de ces éléments factuels, on mélange tout, on secoue, on sert un cocktail plus que bizarre : il suffit pour s'en convaincre de lire cette page avec un minimum d'attention.
Les textes postés sur ce site sont majoritairement des brouillons sans lendemain, car, n'en déplaise aux empathiques, pour écrire un livre qui ait de la gueule, il faut marner. Et puis avoir quelque chose à dire. Des idées. (Mais même les idées dérangent de nos jours. Il est préférable d'avoir celles de tout le monde et de ne jamais sortir de l'ornière de la moralité à deux sous).
mBS est une entreprise, support de communication et support de diffusion de textes. En ce sens, on y vient "comme on est". Que pourrait-on faire d'autre ?
La question serait plutôt : comment en repart-on ? Identique ? Différent ? (moi, je sais ce que je dois, non au site, mais à deux de ses membres -vous êtes l'un, Hubert Letiers fut l'autre.)
Une autre question me semble plus intéressante que ce petit débat sans queue ni tête : "Que fait-on, ici, des vrais livres, ceux qui arrivent aboutis ?"
Un de ces livres vient de rentrer.
C'est un livre magnifique.
En le lisant, je ne peux m'empêcher de repenser à un auteur -Marion Desjardins- venue ici un peu par hasard, trois fois éditée chez Gallimard par le passé... je crois que son livre n'avait même pas franchi le seuil du Best of.
Voilà.

Publié le 28 Janvier 2022

@Constantin Malheur2 L'esthétique étant le beau, il s'agit bien de goût et de couleurs.
On parle de ce qui fait éprouver une émotion. Il n'y a pas plus subjectif que cela, puisque chacun éprouvera, ou pas, sa propre émotion et rarement la même que son voisin, devant la même oeuvre, littéraire ou pas.

Si la définition de la Littérature est qu'on lui reconnaît une finalité esthétique, je le comprends comme "on" (tout un chacun), "reconnaît" (voit en ses oeuvres, de façon subjective), une "finalité" (une volonté, un but, une direction, pas nécessairement une réussite), "esthétique" (qui a suscité une émotion, qui a touché).
Ce que je différencie de la qualité (moins subjective et plus... qualifiable) à laquelle, peut-être, vous vous réferrez.
Si je ne suis pas touché/ému par Justin Bieber, je lui reconnaîs bien des qualités (de chant, de danse, d'énergie, d'audace...).
Celui qui ne sera pas touché par un livre pourra toujours lui reconnaître, aussi, bien des qualités d'écriture, de richesse du vocabulaire, d'originalité syntaxique, de gestion de la ponctuation, de créativité, de suspens, de maîtrise des personnages... mais s'il est resté totalement insensible, il ne fera pas partie de ceux qui lui reconnaissent une dimension (ou une finalité) esthétique suffisante.

Je crois vraiment que c'est un débat qui se poursuit depuis un moment et sur lequel nous avons deux visions assez différentes. Et je n'ai pas pour objectif de vous faire changer d'avis.
Je distingue, pour ma part, que :
- La qualité se reconnaît, se valorise, se quantifie et se qualifie, s'apprécie, s'améliore.
- L'émotion se vit, sans règle, sans effort, sans maîtrise, sans calcul et donc sans jugement.

On peut juger de la qualité d'un écrit, c'est-à-dire qu'on peut exprimer froidement et objectivement qu'il faut corriger les fautes et la syntaxe, que les personnages sont peu fouillés, que la fin manque de cohérence, etc... mais on ne peut pas juger du fait que le livre n'ait pas provoqué d'émotion, qu'il n'ait pas touché le lecteur (lequel est bien libre de le faire savoir, au demeurant).
Car un livre touchera toujours quelqu'un, d'une façon ou d'une autre, et nous, auteurs, avons bien peu de prise sur cette histoire-là.
Combien de gens ont été totalement insensibles aux Misérables ? Tous des sans-coeur ? Peut-être. Peut-être pas. Que vallent leurs avis ?
Pour moi, pas grand-chose, sauf lorsqu'ils se basent sur la qualité de l'oeuvre et non sur ce qui n'a pas été ressenti. Sauf s'ils arrivent (grand art) à expliquer pourquoi le style de l'auteur, l'histoire, les personnages ne pouvaient pas les toucher, les émouvoir.

Mais là on rentre dans de la haute critique littéraire, selon moi.
Et, je l'avoue, j'ai plaisir à en lire, parfois (après m'être fait ma propre opinion).
Voilà, j'espère avoir apporté davantage de précision à ma pensée, sans chercher à vous convaincre ni à faire durer le débat ; et respectueusement.

Publié le 28 Janvier 2022

@madline3
Vous me trouvez cocasse. Je vous trouve ridicule, prétentieuse, acariâtre et vulgaire. Ni votre pseudo @madline3 ni votre photo de profil — masculine — ne me parlent. La paranoïa survient en général plutôt chez les hommes, vous faites exception.

Publié le 27 Janvier 2022

@Constantin Malheur2 La partie vote pour le livre du mois étant la partie qui m'intéresse le moins, je n'y ai pas porté attention dans mon commentaire. Je me suis contenté d'établir que ce qui fait littérature pour l'un ne le fera pas nécessairement pour l'autre.
Je vous rejoins, cependant, sur la nécessité d'avoir des gages de fiabilité et de compétence lorsqu'on on met en place une sélection (livre du mois, concours...).
Mais, sur ce sujet, qui, je le répète, ne m'intéresse que peu, je n'ai pas la compétence nécessaire pour dire qui serait compétent (à moins de me mordre la queue, chose que je préfèrerais éviter si j'en avais la souplesse).

Publié le 27 Janvier 2022

Le rock 'n roll, c'est la musique du Diable !
L'homosexualité, c'est contre-nature.
Le blanc, ce n'est pas une couleur.

Donc, la Littérature, c'est celle que je valorise, et uniquement celle-là, si on poursuit la même logique...
Et deux grands amoureux de Proust se battront jusqu'aux confins de l'éternité pour départager "Du côté de chez Swann" et "À l'ombre des jeunes filles en fleurs" sans jamais réussir à élire l'un plutôt que l'autre comme représentant suprême de la Littérature.

Quand il y a bataille de mots, je m'en remets toujours à la définition la plus communément acceptée, souvent le dictionnaire (comme les juges s'en remettent à la loi et à la jurisprudence pour dire ce qui est juste).
Et ma foi... cela me semble aussi simple que peu présomptueux :
Littérature : Ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique.

Et comme les goûts et les couleurs ne se discutent pas (sauf jusqu'aux confins de l'éternité et un peu après), à quoi bon dire, chacun, ce qui est esthétique et ce qui ne l'est pas ?
Au mieux, et c'est à mon avis tout l'intérêt du site, nous pouvons dire ce qui nous a touché, comment, pourquoi, ou pas. Et accompagner ceux qui se lancent dans l'aventure, non encore chanceux d'être corrigés par des professionnels.

Oui, lorsque le nombre de fautes surgit davantage que le propos de l'auteur, j'ai tendance à écourter ma lecture.
Mais seulement dans ce cas. Dans les autres cas, je la poursuis, je prends sur moi, et je découvre ce que l'auteur a bien voulu partager, gratuitement.
Parfois je l'en remercie, parfois je lui signale quelques améliorations qui me semblent atteignables, et parfois je me tais, conscient que l'effort restant à faire est probablement trop important.

La forme m'importe. Beaucoup.
Mais la forme sans le fond m'ennuie.

Alors, à choisir, je préfère une histoire qui me parle (comme j'écouterais un conteur sans pouvoir relever ses fautes d'orthographe), qu'un texte parfaitement lêché, dénué de profondeur, ou de créativité, ou d'humour, ou de sens, ou de poésie, ou de folie, ou d'absurde, ou de je ne sais quoi d'autre qui m'intéresse.

La Callas avait ces quelques bleuseries et erraillements qui donnaient de l'humanité à sa voix presque trop parfaite. C'est exactement cela qui la rendait si touchante, émouvante, accessible jusque dans les classes les plus populaires. Démocrate. Grandiose et accessible.
La perfection, outre le fait qu'elle n'existe évidemment pas, est chiantissime, et surtout faite d'une totale insensibilité.
L'amélioration, en revanche, est une promesse pour soi (auteur) et pour autrui (lecteurs).

Choisissons : voulons-nous que les auteurs s'améliorent, ou qu'ils fuient honteux ?

monbestseller.com est, à mon humble avis, un site sur lequel des auteurs partagent leurs écrits.
De fait, il y a de tout.
Et c'est ce tout qui fait un monde.
Le non tout, c'est l'exclusion, l'élitisme, la dictature de l'excellence, le mépris de l'effort modeste, la prétention de celui qui a suffisamment reçu, l'ignorance de celui qui croit savoir.

Publié le 27 Janvier 2022

Salut, ô @monBestSeller !
L'ennui avec ces tribunes, c'est, notamment, qu'on y mêle tout avec n'importe quoi, et surtout hors du contexte d'origine.
Je n'aurais jamais ramené ma fraise dans ce débat-lage, cher Christophe, si je n'avais eu le sentiment que certains de mes propos avaient, comme dirait un célèbre footballeur dont j'oublie présentement le nom, été "la goutte d'eau qui avait mis le feu aux poutres".
Alors, je voudrais revenir, non sur mes déclarations (voir plus bas), mais sur le contexte : Un échange à propos de la qualité des textes postés ici.
Echange tellement passionné et hors cadre, qu'il m'a semblé naturel de préciser qu'ici n'est pas le lieu où l'on "fait littérature" (dans le sens d'une recherche artistique, de l'affinement d'un art : l'écriture, de la poursuite d'un idéal, d'un amour pour la langue, etc.), mais où l'on vient "comme on est"; un lieu offert à ceux qui ne sont pas" tombés dedans quand ils étaient petits", et, si possible, à ceux qui seraient, a priori, le plus loin de l'écriture.
Il ne me semble pas avoir sorti une grosse connerie.
Ensuite, dans un autre contexte (sur lequel je n'ai pas remis la main), j'ai énoncé l'idée, le poncif devrais-je dire, que la "démocratisation est le nivellement pas le bas".
Et, ici encore, je n'ai vraiment pas l'impression de dire une grosse connerie. N'en déplaise aux wokes, c'est le principe même de la démocratie que de tendre à placer les hommes à pied d'égalité. Et, effectivement, il est plus facile au grand nombre de sauter 50 cm plutôt que 2m50.
Il n'était pas question de la démocratie telle que conçue ou vécue par mBS. C'était une réflexion d'ordre général (et quand je dis "réflexion", c'est vraiment au sens de réfléchir le sens commun).
Quant à votre clin d'œil sur les écrivains qui resteront etc. Ma liste serait sans doute différente, mais là encore n'est pas le sujet. Qui sait à quoi ressemblera la société dans 20 ans ? Pour l'imaginer, il faudrait déjà être des gamins, ce que nous ne sommes plus depuis longtemps. Mais en s'esquichant un peu les deux neurones qui se battent en duel dans nos vieilles cervelles, on peut supposer que demain ne sortira pas du même tonneau qu'hier. Et pour ce qui concerne l'expression écrite... combien de bacheliers 2021 seraient en mesure de passer les épreuves du Certif 1930 ?
Tout cela nous le savons. Et dans mon esprit, il n'y a aucun jugement (honnêtement, je n'ai ni le temps ni la place pour juger, et encore moins l'envie), pas de nostalgie (je n'en ai pas pour ma propre existence, alors, vous pensez bien...), ni acrimonie, ni rancœur, ni rien de rien, en fait. Je constate. Je remarque. Basta. Et, en conséquence, je pense que le courant général de la "littérature" n'est pas ascendant, mais descendant.
Cela posé, ma formation en énergétique Traditionnelle chinoise m'a appris que rien n'est définitif, tout se transforme et que toute manifestation dans la nature est cyclique.
Le temps de la créativité, de l'effort, du goût du risque et de la provocation reviendra. Les tables tourneront. Les couillons d'aujourd'hui seront les cadors de demain, nos best-sellers seront tombés dans l'oubli, ce qui est en haut sera en bas et lycée de versailles.
Bon, j'arrête. Comme on dit : "Le chien siffle et le train dépasse".

Publié le 27 Janvier 2022

Pour moi, MBS est principalement un lieu de rencontres littéraires pour amateurs. Lieu gratuit où l’on peut entrer, rester… ou partir.
Aucun intervenant ne parle de plaisir. Voir publiés ses écrits, qui pendant des mois ont porté et apporté tellement de sensations, de sentiments, de réflexions ; recevoir parfois un commentaire, une appréciation ou quelques critiques… sans avoir pour objectif le jackpot de l’édition…
Alors pas de plaisir pour vous amis ???
Plus de transparence, moins d’agressivité, plus de générosité, plus de confiance….
Je n’aime pas la définition : « le principe de la démocratie est le nivellement par le bas » prétendre à l’excellence pour des amateurs en écriture est peut-être trop ambitieux, mais aux progrès et au soucis d’amélioration, pourquoi pas. (Merci aux commentaires de l’équipe, à ceux des intervenants, aux tutoriels proposés, aux conseils donnés, aux livres publiés).
MBS n’est pas une ONG.
Ce site sera ce que nous voudrons qu’il soit, sans oublier que dans toute équipe il faut aussi un leader, MBS joue ce rôle.
A bientôt.

Publié le 27 Janvier 2022

@Catarina Viti
Ah il ne faut pas jeter tous les bébés avec l'eau du bain : Houellebecq, Modiano, Ernaux, Mabanckou, Pennac, Mbougar Sarr, Makine, Fernandez, Maalouf, Orsenna.. (pour ne citer que ce qui me vient à l'esprit et sans citer la fin du XX) et beaucoup d'autres resteront. Et je pense que tous les siècles ont eu leur Levy, leur Bussy et leur legardinier, leur chick lit sans gâcher leur siècle et sans le marquer non plus. Nostalgie quand tu nous tiens.

Publié le 27 Janvier 2022

@Kailijinn : tout à fait d'accord. Ce qui n'empêche pas que tout auteur doit se plier à une discipline maximale par rapport à ses moyens (et ses moyens financiers aussi)
@Christian Vial: Plutôt d'accord, La Callas atteint le firmament malgré quelques (rares) failles

Publié le 27 Janvier 2022

@monBestSeller
Merci de votre réponse. Mais à mon tour de ne pas comprendre. C'est quoi que vous ne comprenez pas ? Ça me ferait plaisir d'expliciter ce qui vous parait sibyllin.
Pour les manuscrits : j'avais bien compris ! Mais vous feignez de ne pas comprendre à votre tour … sur mBS, les gens donnent à lire au public leurs textes manuscrits… les auteurs édités donnent à lire au public des textes édités. Ils n'ont pas publié tels quels leurs textes, avec leurs fautes. C'est une nuance, ce me semble, à prendre en compte. Leurs fautes leur appartenaient ! C'est nous qui allons les lire sur leurs manuscrits ! Ils ne nous les ont pas "infligées".
Cordialement
PS : non je ne suis pas obsédé. Vous mettez un texte, je réagis ! Est-ce cela de l'obsession? Alors, tous les intervenants ici sont obsédés. Pourquoi ai-je droit à cette gifle?

Publié le 27 Janvier 2022

@Jules Desmarets Merci de l'intérêt que vous portez au site. Et vos développements dont je ne comprends pas toujours la teneur prouvent qu'il vous obsède, et c'est le but. Tant mieux.
Quand aux auteurs classiques truffés de fautes, je ne parlais évidemment pas des livres édités/ publiés mais des manuscrits(les références sont données).

Publié le 27 Janvier 2022

Cher @Marcel Flaubert, La démocratie selon mBS, c’est d’accueillir presque tous les écrits, presque tous les débats, presque tous les commentaires.
Mais ce n’est pas de demander de juger quel sera le livre sélection du mois ! Nous en sommes en charge appuyé par le club de lecteurs, il se trouve que depuis que le site existe, nous avons accumulé une expérience pour déterminer quels livres peuvent plus donner envie aux éditeurs du jury de les publier.
-En 2021, 3 sur les 10 sélections, + 3 en dehors des sélections,
-en 2020, idem, 3 sur les 10 sélections, + 3 en dehors des sélections,
-en 2019, 2,
-en 2018, idem, 3 sur les 10 sélections, + 3 en dehors des sélections…
Grâce à monBestSeller, ces auteurs ont rencontré un éditeur, ont été édités, et quels que soient leur nombre de ventes, nous avons fait une partie de notre métier d’être un tremplin.
Et la première marche du tremplin, c’est comme vous le faites et comme le font beaucoup des membres du mCL, de nous indiquer les livres qui méritent selon vous des mises en avant, que nous suivons pour la plupart.

Publié le 27 Janvier 2022

Très étonnants certains de ces commentaires. L'invective à la bouche, certains reprochent aux autres d'être à cheval sur l'orthographe ou la grammaire ! Et traitent ces derniers de besogneux ! d'aigris ! Donc, vouloir le meilleur serait une tare dont il faudrait avoir honte. Bizarre ! Bizarre ! Je vous assure mon cher cousin que vous avez dit "Bizarre".
Autre chose : ceci serait un sempiternel débat ! Ce qui sous-entend qu'on en a déjà débattu ici et que c'est bon, merde alors ! on ne va pas recommencer encore ! Ben si ! C'est quoi, la date de création de mBS ? 2015, 16 ? Et ceux qui arrivent en 2022, ils n'ont le droit que d'enfiler les chaussons des autres? Allez-y ! On a déjà débattu : mettez les liens de ces débats et qu'on n'en parle plus ! Ouh ! là ! Mais à ce titre, on aurait clos à peu près tous les débats de la terre, en passant de la naissance du monde à la GPA et on n'aurait plus à y revenir puisqu'on aurait déjà débattu !
Moi, ce qui m'interpelle dans ce texte de mBS, c'est qu'entre les lignes l'équipe nous dit : on a créé mBS, dites-nous donc ce que c'est ! On voudrait bien le savoir ! Un site littéraire (gros mot, semble-t-il selon le texte de mBS), un magasin de dépôt et vente, un club sado-masochiste… Cochez la case et dites-le nous !
Pour en finir sur les textes des grands auteurs "truffés" d'erreurs… Disons sur un texte publié/édité de Balzac (puisque l'exemple est pris) vous trouvez une faute toutes les 150 pages (et encore !!!!! 200 pages, 300 pages), ce sera le bout du monde ! Est-ce cela que l'on nomme "truffé" de fautes ? Et pour Gide, latiniste et traducteur (entre autre) de Conrad, je ne l'imagine pas non plus "truffer" de fautes ses textes ! Les liens, monsieur et madame mBS que vous mettez illustrent que ces écrivains-là n'étaient pas infaillibles, mais n'illustrent pas qu'ils truffaient de fautes leurs textes !!!!!
Ceci dit, j'ai acheté du foie gras pour Noël et le producteur m'avait assuré qu'il était truffé. En le découpant en belles tranches d'un bon centimètre, à bonne température, accompagnées d'un liquoreux bien frais, j'ai compris que le mot "truffé" pouvait avoir un sens très large.
Cordialement

Publié le 27 Janvier 2022

Juste pour poursuivre sur la question des fautes d'orthographe et de syntaxe, même si je trouve que leur surnombre peut freiner et gêner la lecture, je trouve que les écrits sur monbestseller (en tous cas ceux que j'ai lus jusqu'à maintenant) n'ont pas trop de complexes à avoir quand on sait que certains livres édités et publiés sont bourrés de faute... Je suis notamment en train de relire un livre qui comporte au moins une faute à chaque page (et pas des compliquées...). Alors, que quelqu'un qui écrit seul un roman et n'a pas de relecteur/correcteur derrière-lui fasse quelques fautes ne me semble pas choquant comparé à des maisons d'édition dont c'est le métier. Ce qui n'empêche pas bien sûr de les signaler à l'auteur pour qu'il s'améliore et les corrige afin de fluidifier la lecture.

Publié le 27 Janvier 2022

Le site, @monbestseller est on ne peut plus ouvert à toutes et à tous, c’est ce qui fait mon attachement pour lui, même si je semble peu participer, au moins depuis 24 mois en tout cas… Ceux qui vous reprochent un « nivellement par le bas » sont de tristes sires sur lesquels il ne faut pas s’arrêter.
Les fautes d’orthographe, de conjugaison, j’ai envie de dire que pour ce que j’appelle le « cambouis », il faut laisser ça aux besogneux, aux aigris en manque d’imagination, chacun son rôle. Je ne veux pas dire par là qu’il faut écrire n’importe comment, mais enfin, c’est une réalité et même bien heureusement, il y a quantité de romans "très mal écrits", mais qui sont hyper intéressants.
Louis Belcastel, l’éditeur iconoclaste de mon roman, STRAPONTINS, le dit mieux que moi :

— Ce type, comme tu dis ! Il a quelque chose qu’aucun auteur n’a chez nous… Je
ne le démasque pas encore… Ça viendra… Tenez ! pour faire un parallèle avec la
variété : combien de ces artistes qui chantaient trop bien, durant les années 90 à 2000 ;
de belles voix, de magnifiques voix… Combien en reste-t-il sous les projecteurs ? Pour
la plupart, le rideau est tombé comme une guillotine ! Et les autres, les différents ? Ils
sont toujours là, soutenus par des défauts à rendre fous les meilleurs professeurs de
chant… Le parfait, le formaté, c’est chiant.

Publié le 27 Janvier 2022

Yihaaa ! "La personne que vous aimez beaucoup" recadrait un échange houleux à propos de la qualité des textes postés sur le site, en soulignant que le lieu et le débat n'étaient pas en phase à cent pour cent.
Voici ce qu'elle écrivit alors :
"Mais, sans blaguer, je n'invente rien et je ne polémique pas davantage, ce n'est pas moi qui définis les lignes du site et elles sont claires : mBS est un endroit où l'on vient "comme on est", où l'on poste ce qu'on a écrit sans complexe, où les buts sont clairement dits : démocratiser l'écriture et (je cite toujours en toute sérénité) permettre à toute personne, et surtout à celles les plus éloignées de l'écriture, de s'autoriser à écrire et à exposer leurs écrits.
Il existe des sites à ambition littéraire (fabula.org, par exemple)."
Je n'ai pas trouvé trace de :
" Et je ne vous apprendrai rien : le principe de la démocratie est le nivellement par le bas".
Mais cela ne m'étonnerait pas de moi. (Peut-être : "la démocratisation est le nivellement par le bas"). Ce qui, entre nous, revient à dire qu'il fait jour à midi.
Cher Christophe,
Le débat sur la qualité qui agite en ce moment les coulisses du site en dépasse largement les limites. C'est un débat général, lequel ne se cantonne pas à la "production de textes" (volontairement, je n'emploie pas le mot "littérature"), mais à la totalité de la production ""artistique"". Pour peu qu'on ait un tout petit peu de goût -je sais, c'est subjectif-, un minuscule bagage culturel, un tantinet d'exigence (l'exigence étant souvent le prolongement du désir), on ne peut que se sentir las devant le spectacle.
Littérature, pas littérature ? Depuis combien de temps le roman est-il considéré comme faisant partie de la littérature ? Au temps de Gabriel Naudé, des Flaubert et Proust (qui n'étaient pas encore nés, tant s'en faut) auraient été considérés par le grand bibliothécaire comme : " des esprits faibles submergés par les passions et par les impulsions irrationnelles", indignes donc de figurer dans une bibliothèque royale.
Eh bien, disons que quatre siècles et des poussières plus tard, après avoir été remplies de volumes qui auraient donné la nausée à Naudé, nos bibliothèques regorgent de books que des lecteurs qui ne savent pas, ou qui refusent de courir avec leur époque jugent avec sévérité.
Laissez donc ces doux rêveurs à leur 18e siècle. Laissez-les pinailler sur la ponctuation, délirer à propos de syntaxe et autres fariboles qui ne servent plus à rien. De toute manière, ils ne feront pas le poids. L'époque est à la quantité, et ces rêveurs sont encore bercés dans les bras de la qualité. L'époque est au like. Quoiqu'ils disent, ces rêveurs, les likes auront leur peau, la peau de leurs songes, de leurs rêves, de leurs désirs. Laissez-les s'endormir, ils seront bientôt morts. Déjà, ils ne bougent presque plus, étouffés sous la masse de la production de "lis tes ratures" (je sais, je sais, c'est lourd. Mais que c'est lourd !). Voilà, bientôt on n'entendra plus parler d'eux. Ils sont cuits. Finis. Raides. Ridiculisés par le feel-good, la chick lit, la 21th Century Lit'. Mac Do nique Vatel ! Les temps changent. Tiiiimes are chaaaangin' chantait le barde. On va les enterrer, eux, leur langue acérée, leur rancœur, leur passéisme... qui sait : leur jalousie. Aux chiottes, les vieux, les casse-burnes, les empêcheurs de liker en rond. Point. Et même Trois Points. Passons.

Publié le 26 Janvier 2022

@ Constantin Malheur2... Oui, c'est le thème favori de ceux qui en font :-))
https://www.topito.com/top-ecrivains-fautes
https://information.tv5monde.com/culture/les-fautes-de-francais-des-grands-ecrivains-67960
https://www.vanityfair.fr/culture/voir-lire/diaporama/les-grands-ecrivains-aussi-faisaient-des-fautes-d-orthographe/24545
https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/quiz-francais/les-dix-plus-belles-fautes-d-orthographe-des-ecrivains-francais-20210729

Publié le 26 Janvier 2022