Chère Monique Louicellier, dans cet extrait, ressort immédiatement la fragilité de l'âme. Entre le rêve et la réalité, le délire se confond dans la noirceur du cauchemar, et le réveil en est d'autant plus angoissant.
Fidèle à vous-même, vous argumentez d'une plume habile, quelquefois un peu rude, mais tellement vibrante, la détresse de l'âme, lorsqu'elle se confronte à l'existence corporelle.
La jeunesse qui s'envole, fait prendre conscience de l'éphémère de nos vies successives. À longueur de temps, notre fil de vie se rogne, nos corps vieillissent, se transforment, et notre âme immuable est désorientée.
Dans cet extrait, ressort immédiatement la fragilité de l'esprit, si ténue entre le rêve et la réalité. Le questionnement sur les désirs inassouvis, la poursuite éphémère du bonheur, la fausse mort induisant des délires cauchemardesques, et il y aurait encore tant à lire...
Merci Monique pour ce partage.
Annie
Publié le 14 Juillet 2023