Annie Pic

Bonjour Laurance Tallergé / La souffrance des mots justes... Voilà la hantise première de tout créateur. Comment gérer ce flot de pensées qui fuse à l'oral et s'effiloche à l'écrit ? Chacun peut connaître la page blanche ou noire. Cet étrange mélange où l'inspiration se cheville au désir d'écrire et se heurte à la frustration des idées qui s'échappent. J'ai apprécié ce texte lucide et juste. Merci pour le partage. Annie

À chaque être son histoire... et quand vient l'heure du bilan, la reviviscence du passé s'impose. J'adhère parfaitement aux ressentis dans ce monde en perpétuelle évolution. La certitude d'un ailleurs, qui enlace, engloutit, et accompagne, guide le voyage intemporel. L'artiste, l'écrivain, est en lien direct avec cet au-delà. Pas encore mort, pas tout à fait vivant, l'esprit erre dans l'imaginaire. Et le Madura, vaisseau de l'espace et du temps, efface les heures pour mieux accueillir l'indéfinissable... jusqu'à la ligne d'arrivée. Était -ce cela la vérité ? Merci pour ce roman d'aventure singulier. J'ai pris un vrai plaisir à suivre le périple des Âmes noyées. Annie

Damian jade / Armand, Lucien, Max, et Damien... et le délit d'aimer. Des mots, justes et brulants, comme autant de maux qui s'entrechoquent en battement douloureux — mais troublants, presque enivrants. L'attirance incontrôlable, décrite avec intensité : d'un homme à un autre homme, d'un corps à un autre corps. L'envie irrépressible, impossible à ignorer. Puis le poids de la culpabilité, les désirs tordus, les silences à payer. Damian, votre texte est poignant, douloureux et incisif. Il bouscule l'âme. Heureusement, le temps, lentement, atténue peu à peu la société et ses jugements. Amicalement, Annie

Chère Alhéna Skat / Heureuse de découvrir à nouveau votre plume, à la fois délicate et brillante. Votre conte est un pur plaisir, au pays mystérieux des fées. Votre univers m'a replongée dans la douce béatitude de l'enfance, là où l'on pouvait encore rêver d'un monde empreint de magie, et de poésie. Là où, malgré les fées cruelles, les reines capricieuses, et autres créatures troublantes, les histoires se terminaient toujours bien.  Toutes mes félicitations pour la beauté de votre couverture et votre mise en page. Amicalement, Annie

Cher Fernand Fallou / La mémoire, pièce fondamentale de notre existence. Comment vivre, comment survivre, si tout s'efface à chaque instant ? Où vais-je ? Qui suis-je ? Sans mémoire, on ne se pose pas ces questions, puisque l'on ne sait rien. Sans souvenirs, il n'y a même pas la pensée. Les gestes, à quoi servent les gestes ? Que veut dire un sourire ? Pourquoi tu pleures ? Tout est vide de sens... Toi, tu perds la mémoire, et les machines la gagnent. Tu l'as implanté dans l'inanimé, au cas où tu ne te souviendrais plus... Mais comment as-tu fait ? Tu as oublié ! Bravo Fernand. Votre réflexion nous bouscule, que reste-t-il de nous sans la mémoire ? Rien. Merci pour la véracité de votre texte. Annie