Michel CANAL

Biographie

Après une carrière militaire ponctuée de mutations ou séjours en France, Outre-mer, Afrique et Balkans, modestement auteur, je suis venu à l'écriture pour relater une histoire sentimentale en deux tomes :
— L'éveil de Claire - Ou l'émancipation d'une jeune femme trop sage (294 pages)
— L'éveil de Claire - Journal intime (331 pages)
suivis beaucoup plus tard du petit troisième :
— L'éveil de Claire - Courrier "très intime" (30 pages)
Et d'autres en fonction des circonstances, comme en témoigne ma page d'auteur.

Michel CANAL a noté ces livres

3
Chère @Anne Loréal, me croirez-vous ? Lorsque j'ai eu connaissance du premier tome de Constance Deschanel fin 2016, que je m'y suis introduit par curiosité historique au vu des commentaires élogieux d'amies auteures dont j'apprécie la pertinence, j'ai su que j'aurais le plaisir de m'y plonger avec toute l'attention requise dès que le temps me le permettrait. Sa reconnaissance par le livre le + "Saga de l'année" en février, suivie de votre nomination au prix Concours de l'Auteur Indépendant ont confirmé ma première impression. Il me restait à vous lire, sachant que vous emporteriez mon choix pour la sélection finale. Pourquoi ce choix ? — J'ai apprécié cette saga déroulant le parcours courageux de ce personnage d'exception, de nature indépendante et déterminée, singulier pour l'époque puisque Constance, contribuant à la naissance du monde moderne se retrouvera à la tête des industries sidérurgiques Wallace (5 usines en France et en Angleterre) et en sera propriétaire pendant 50 ans. Un thème bien choisi, brossant en les opposant, d'une part le destin des jeunes femmes bien nées qui aurait dû être le sien, d'autre part, à travers le refus de l'avenir qu’on lui aurait imposé au décès de son père, sa conception du bonheur ne correspondant pas au schéma traditionnel, l'exercice d'un métier auquel sa curiosité intellectuelle l'avait préparée. — J'ai apprécié votre écriture, exprimée par le récit des souvenirs d'une vie bien remplie que relate Constance, et je rends un hommage appuyé de connaisseur à votre énorme travail de recherche pour coller à la réalité de la période (1842-1924) durant laquelle vous situez son itinéraire : la vie simple, tranquille et heureuse en bord de Loire, à Bourg-le-Vieil, d'une jeune fille de la bourgeoisie modeste auprès d'un père moderne diplômé de l'Ecole des Mines, qui l'encourage à nourrir des rêves auxquels les jeunes filles n'ont d'ordinaire aucun droit, l'initie aux mathématiques, à la physique, à la chimie, à l'astronomie, à l'étude des matériaux, aux techniques des machines à vapeur ; l'internat dans une institution de jeunes filles, l'Ecole du Saint-Esprit de Bonneval, dont la vocation était, dans un esprit de morale étriquée et conservatrice, de « Donner une éducation des plus solides, développer toutes les vertus et les principes pour en faire des jeunes filles accomplies » ; la dure condition des ouvriers et pire, des femmes dans une fonderie de province puis à Paris ; la mutation du monde industriel de la sidérurgie, jalonnée par la course effrénée vers le progrès technique, pour répondre à un besoin exponentiel en raison du développement des chemins de fer notamment. En imaginant Constance Deschanel, vous l'avez élevée au niveau des seules trois femmes d'exception que je connaisse qui se sont démarquées durant cette même période : Florence Nightingale (1820-1910) que vous avez citée, Marie Curie (1867-1934) et Alexandra David Néel (1868-1969). — J'ai aussi apprécié que Constance Deschanel s'insère à la charnière de l'évolution des droits accordés aux femmes, que le poids de l’Histoire et des traditions a maintenues sous tutelle de l’homme jusqu’à une époque récente. Alors que dans les faits, mariées sans leur consentement puis confinées dans leur rôle de mère et de ménagère, leurs mœurs jalousement surveillées, enfermées dans un système entravant toute tentative d’indépendance, les femmes n’avaient quasiment aucun droit, durant cette période, Julie-Victoire Daubié a été la première bachelière en 1861, les femmes ont eu accès aux universités en 1880 et La Sorbonne s’est ouverte aux jeunes filles, Blanche Edwards a été en 1881 la première femme reçue au concours de l’externat en médecine (Des étudiants ont brûlé son effigie au boulevard Saint-Michel), l’École Centrale s'est ouverte aux femmes en 1918. — Enfin, pour conclure, vous nous avez livré là, par un récit parfaitement structuré, des descriptions remarquables, une très détaillée, juste et intéressante étude de moeurs sur la bourgeoisie de la seconde moitié du 19ème siècle, la condition misérable des ouvriers dans l'industrie, et tout de même quelques personnages sympathiques qui ont contribué au bonheur de Constance. Merci infiniment, Anne Loréal pour le plaisir que j'ai eu à vous lire. Avec toute ma considération.
Publié le 27 Novembre 2017
3
@Dany Boutigny, encore une excellente reprise de ce qui pourrait être (est probablement) un fait divers. Tu excelles pour nous pondre des nouvelles qui percutent... et dans celle-là c'était la totale : dispute, bagarre, vengeance, préméditation, meurtre sanguinolent, un couteau en plein coeur. Dommage que l'on ne sache pas si Mathilde est blonde. Je ne me serais pas privé de dire : "Il faut toujours se méfier des blondes". Et oui, Fabrice s'est bien fait avoir... c'est bien connu, les hommes sont faibles, ne résistent pas toujours aux femmes qui leur sortent le grand jeu ! Chère Dany, j'ai bien aimé le style fluide et la manière de nous mener en douceur vers le suspense qui nous attend au tournant. La chute est parfaite, surprenante elle aussi. Avec toute ma sympathie.
Publié le 09 Octobre 2017
3
@ValeriAnne, le moment est venu de vous exprimer mon ressenti. Je vous avais déjà révélé lors de ma prise de contact après vous avoir découverte grâce à la NewsLetter, combien le sujet m’intéressait. Le plus difficile dans mon commentaire sera d’être concis car il y a tant de choses à dire. Je vais essayer d’être sélectif et ordonné. Tout d’abord, l’histoire. Elle est admirable et intéressante à souhait (pas seulement parce qu’elle a trouvé en moi l’écho particulier et la sensibilité nécessaires pour s’ouvrir à ce sujet). Vos personnages sont bien choisis, bien campés, évoluant ensuite de manière judicieuse. Vous avez su décrire un contexte accessible à tous pour évoquer l’interaction entre le monde visible (le nôtre) et le monde invisible dans lequel des "entités" viennent en aide à ceux qui sont à la fois réceptifs et méritants. Sans dévoiler l’intrigue, cerise sur le gâteau, votre histoire est bien construite, progressive pour évoluer vers une fin surprenante mais tellement satisfaisante. Votre découpage en courts chapitres est astucieux pour rebondir sur une suite sans lasser le lecteur. Venons-en à votre style d’écriture. Vous aimez écrire et ça se sent. On vous suit aisément. Qui avait dit : "Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement" ? Vous savez accrocher le lecteur, le guider jusqu'où vous souhaitez l’emmener, entretenir le suspense, tempérer son impatience juste ce qu’il faut. Vos descriptions de paysages sont merveilleuses, empreintes à la fois d’une touche de réalisme et d’impressionnisme. De plus, qui ne serait pas sensible aux lieux dans lesquels vous entraînez le lecteur ? Marseille, les calanques de Cassis, la beauté si particulière de l’arrière pays, les îles du Frioul… Par contre, désolé pour Geneviève et Marinie, il y aura à envisager un très gros travail de corrections en tous genres (dommage que vous l’ayez mis sur Amazon en l’état, c’était prématuré). Je ne détaillerai pas ici, ça n’intéresse que vous. Contactez-moi par l’intermédiaire de mBS si vous le souhaitez. Je vous donnerai en aparté quelques pistes et vous proposerai mon entraide si vous me la demandez. L’essentiel est l’histoire et l’écriture pour impacter les lecteurs. L’orthographe, un fléau par les temps qui courent, fait défaut à tant de personnes (quels que soient le niveau d’instruction et le métier exercé, gens de lettres ou non) qu’elle ne doit pas vous faire culpabiliser… les corrections sont le stade ultime de l’oeuvre d’un auteur. Je n’en tiendrai pas compte pour la notation, vous accordant cinq étoiles pour le plaisir que j’ai eu à lire "Une deuxième chance". Avec ma solidarité d’auteur de la communauté mBS pour qui le partage n’est pas un vain mot, et toute ma sympathie. MC
Publié le 04 Juin 2017
3
Réveil tardif pour passer au polar façon @Claude CARRON, que j'ai découvert en fait grâce (ou à cause) des vifs échanges avec la spécialiste des commentaires acides (que je ne nommerai pas pour ne pas m'attirer les foudres de sa vindicte après en avoir astucieusement réchappé). Au vu de certains commentaires d'amateurs du genre, je confirme qu'il y a un "style CARRON" qu'il ne sied pas de comparer à d'autres. Vous devez je suppose trouver un certain plaisir en écrivant vos polars, maniant l'humour, la science policière, l'ambiance particulière d'une équipe autour d'un commissaire à nul autre pareil, auréolé d'une réputation. Merci pour ce bon moment de lecture, ces rappels historiques, cette incursion dans un langage propre au polar et qui est une autre façon d'écrire. Merci pour ce partage. Longue vie au commissaire FLAMBERGE et à son équipe. MC
Publié le 10 Février 2017
3
Merci @Cathy Bonidan pour ce roman captivant en deux parties (que j'ai eu le bonheur de lire, que dis-je, de savourer dans son intégralité). Il accroche le lecteur à travers les personnages "clés" de la première partie — Anne, la nièce du directeur du centre psychiatrique Falret, sa cousine Martine, son amie Lizzie (avec laquelle elle entretient secrètement un échange épistolaire), l'adolescente surdouée et anorexique Béatrice qui a ouvert un journal, le jeune autiste Gilles, le jardinier Serge, l'aide de cuisine Marie — tout en traitant le difficile, délicat et dérangeant sujet des maladies mentales telles l'autisme et l'anorexie dans l'univers plus global des asiles psychiatriques à une époque où les aliénés vivaient l'enfer carcéral, subissaient des traitements barbares (lobotomie, stérilisation) jusqu'à l'évolution par des méthodes avant-gardistes plus douces dans les années soixante, telle la psychothérapie. Une phrase porteuse d'espoir illustre cette évolution : « Un enfant autiste peut apprendre à lire ! » Dans une deuxième partie à 60 ans d'intervalle, un chef-d'oeuvre d'investigation, Sophie scotchera le lecteur par sa quête des personnages évoqués précédemment, leurs témoignages étant essentiels pour la rédaction de sa thèse, intitulée initialement « L’évolution des conditions de vie dans les hôpitaux psychiatriques parisiens de l’après-guerre à la fin des années soixante. » Avec l'aide de Gabriel et de son frère Mathieu, en possession d'archives sauvées de l'incendie du Centre Falret, de Sylvaine, amie de Gabriel travaillant à la mairie de Paris, elle remontera la piste jusqu'à Martine, Marie et Lizzie, accèdera au journal de Béatrice, aux correspondances entre Anne et Lizzie. Le titre de sa thèse deviendra : « De l’aliéné au malade : la vie quotidienne des adolescents internés en psychiatrie entre 1950 et 1965 ». Deux phrases de l'épilogue résument le roman : « Passé et présent ne font qu'un et le futur viendra bientôt les rejoindre. L'important est que tous ces moments, mis bout à bout, forment un jour une histoire, la nôtre. » Cathy Bonidan n'a pas développé que l'univers psychiatrique dans ce roman à tiroirs. Elle a évoqué aussi au gré de ses personnages la botanique, la maladie d'Alzheimer et une merveilleuse histoire d'amour entre Anne l'universitaire et Serge le jardinier illettré, dont on retiendra cette phrase : « Mais il n'est pas une minute de chaque jour où je ne le cherche du regard, et si je l'aperçois, tous mes sens convergent vers lui, au point que j'en perds presque la vue et l'ouïe… » Enfin, destin ou hasard qui fait bien les choses ? Dans Le parfum de l'hellébore, Sophie écrit un roman évoquant l'histoire d'Anne, découvre qu'un éditeur a publié son manuscrit… et le manuscrit de Mel Pilguric, Double voie, lauréate du Prix Concours monBestSeller de l'Auteur Indépendant 2015, est publié par les Editions de La Martinière. Est-il nécessaire que je recommande Le parfum de l'hellébore ? En espérant que mon commentaire ait été à la hauteur de votre talent, Cathy. Avec toute mon amitié et mon admiration. MC
Publié le 05 Février 2017

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Le tome 8 de "Macron, Napoléon des temps modernes ?" est publié. J'ai le plaisir de le mettre aussi en lecture gratuite sur notre plate-forme monBestSeller. Bonne lecture à celles et ceux qui souhaitent revivre le fil d'actualité de nos dirigeants, de nos institutions et des événements qui ont secoué la France depuis le 9 juin 2024. J'ai donc commencé l'écriture du tome 9, qui prend le relais dans la chronique du second quinquennat à compter du 15 septembre 2024, soit après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre et la formation de son Gouvernement.

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