Michel CANAL

@Alhéna Skat, une petite histoire sympathique, agréable à lire. Elle est comme les premières interrogations des enfants curieux de découvrir en interrogeant les adultes. On est touché par leur franchise et leur innocence. Ils ne savent pas encore ce que sont le mal, le mensonge, la trahison, le calcul. Merci pour ce moment de fraîcheur. (Juste à signaler un dialogue qui doit être rattaché au précédent à la fin de la page 1 puisque c'est encore l'Ombre qui s'exprime). Avec toute ma sympathie. MC

Un drôle de sujet pour cette nouvelle, @Ann LIERE. Mais après tout, n’est-ce pas un sujet — hélas — dans l’air du temps ? Ce qu’il faut en retenir, c’est le fil conducteur qui emmène le narrateur à la conclusion de sa pensée, celle qui a inspiré le titre. C’est précisément le cheminement de sa pensée qui est intéressant, raconté avec humour ou dérision. D’ailleurs, que serait le sujet si le narrateur n’était pas médecin légiste ? Vous avez l’art de composer une histoire — singulière il faut bien le dire, de celles dont on parle rarement — et d’accrocher le lecteur. J’ai remarqué aussi, accessoirement, que dans vos écrits publiés ici vous avez ce qui pourrait s’apparenter à une signature : une touche légère d’érotisme pudique, presque subliminale, qui pourrait passer inaperçue aux yeux de certains. Mais comme pour tous vos écrits, chère Ann, vous n’ignorez pas par quoi vous péchez, que je me ferai un plaisir de vous signaler en aparté. Continuez dans la même veine, pour le plaisir des lecteurs. Merci pour ce partage. MC

Voilà, bien illustré, @Ann LIERE, cet incipit imposé par le concours : « Courir sur la plage, à l'aube, accompagné du vol des goélands était un plaisir absolu que rien ne pouvait gâcher... ". On se laisse emporter par cette histoire. Tout y est pour l’apprécier : la plage, le vent, la pluie, les goélands, la tendresse d’un compagnon attentionné, la présence d’un chat borgne mais d’autant plus en demande de câlins, l’appétence pour ce petit déjeuner copieux... et bien sûr l’essentiel : cette lettre qui devient le "personnage principal", tant pour son mystérieux contenu avant de la sortir de la bouteille qui lui a permis de parcourir (probablement) un long périple, qu’après la traduction des sentiments exprimés par ce fils à l’âme de ses parents décédés, qu’il ne reverrait jamais, et son devenir pour un ultime périple. C’est décrit avec une grande sensibilité, le souci du détail (jusqu’à la durée de vie des goélands, l’odeur des gâteaux, la longueur de la cicatrice sur l’épaule...). J’ai beaucoup apprécié. Votre récit atteint l’humain dans ce qu’il peut avoir de sentiments et de valeurs. Il y a bien quelques fautes et la présentation mériterait un formatage moins capricieux (la conversion peut-être d’un logiciel à un autre), mais juste à signaler pour rectification, ce qui n’enlève rien à l’essence même du contenu (allusion à l’écrit et à sa bouteille).

Histoire douloureuse qui interpelle, mais histoire très bien écrite sur le thème de l'amour. J'ai beaucoup apprécié. Cordialement. MC

Une idée originale, @Christian Payen, faire du soldat inconnu, peut-être héros malgré lui — mais on ne refera pas l'Histoire — un révolutionnaire dans l'âme depuis l'école primaire dans son Berry natal. Un hussard rouge pour prendre le contrepied de son instituteur hussard noir de la République. On retrouve le ton habituel de vos écrits sur cette guerre qui semble vous inspirer : sans fioritures, brut, haché, pur jus, un style qui convient aux propos et à la personnalité du personnage. Mais je ferai deux remarques, cher Christian : toujours le reproche d'un texte écrit trop petit, pas suffisamment aéré et publié en format A4 qui en fait un pavé peu agréable à la lecture ; cette fois trop de fautes d'orthographe qu'une relecture suffirait peut-être à corriger. Cependant, c'est toujours un plaisir de vous lire. En faire un acteur coopérant avec les gilets jaunes qui ont vandalisé l'Arc de triomphe, il fallait le faire tout de même ! Sacré farceur ! Avec toute ma sympathie. MC