@Ann LIERE Bonjour Ann,
C'est moi qui vous remercie ; infiniment. Pour votre lecture attentive et votre commentaire sensible qui me ravissent ; pour votre note généreuse aussi.
J'ai écourté la fin, il est vrai, de crainte de sombrer dans les lieux communs. Au départ, j'avais prévu une issue heureuse pour l'ensemble des intervenants, mais j'ai craint qu'elle ne soit un peu trop à l'eau de rose ; j'ai donc préféré laisser libre court à l'imagination de mes lecteurs.
Merci encore et bonne soirée ! Amicalement,
Michèle
Merci pour ce joli conte de Noël. Une écriture fluide, des drames qui se dévoilent avec pudeur et sans misérabilisme, un récit qui avance au gré des points de vue et actions des différents protagonistes pour finalement former un cercle de vie après un cycle de mort(s)... Bref une belle histoire au réalisme douloureux mais qui refuse cependant la perte de l'espoir et affiche même une certaine foi en l'être humain pour peu qu'il accepte de se confronter à lui-même, à sa vérité. Comme d'autres, il me semble que ce "Noël inattendu" constituerait une bonne base de scénario.
Petit bémol si je peux me permettre... Le dernier chapitre que j'ai trouvé trop rapide et moins fouillé que les précédents. Je vous souhaite une belle journée. Ann
@Jean-Pierre BARBERINE Bonjour de nouveau, Jean-Pierre. Ça me fait plaisir de dire encore bonjour à cette heure-ci... Souvenirs, souvenirs :-) !
Cette histoire de Noël, je l'ai voulue humaine sans sombrer dans le mièvre. Je l'ai voulue nous ; nous tous. Comme un rappel de ce petit quelque chose à la fois solide et discret qui nous lie.
Mille mercis ! Ton commentaire m'a beaucoup touchée !
Un abrazo fuerte !
Michèle
@Zoé Florent , bonjour Michèle ! après ma lecture hier soir d' "Un noël inattendu" je tenais à te féliciter pour cette belle idée de destins croisés qui tissent un conte de noël original, très bien pensé, compassionnel mais sans flonflon. La distribution de la narration entre les différents points de vue des personnages est très bien vue, de même que la circularité du récit (avec cette fin fûtée). En peu de pages on s'attache à ces Colette, Céline et autre Bernard et Salomé. C'est, dans le fond, très visuel et en lisant j'imaginais très bien un court métrage adapté de ta nouvelle. Tant au niveau du format que du sujet ça collerait parfaitement ! C'est aussi une forme de célébration des hasards et des rencontres, de tout ce qui peut changer la vie pour peu qu'on y soit un peu sensible. Merci donc pour ce récit touchat et plein d'humanité... Un abrazo !
Publié le 11 Mai 2023
@Zoé Florent , bonjour Michèle ! après ma lecture hier soir d' "Un noël inattendu" je tenais à te féliciter pour cette belle idée de destins croisés qui tissent un conte de noël original, très bien pensé, compassionnel mais sans flonflon. La distribution de la narration entre les différents points de vue des personnages est très bien vue, de même que la circularité du récit (avec cette fin fûtée). En peu de pages on s'attache à ces Colette, Céline et autre Bernard et Salomé. C'est, dans le fond, très visuel et en lisant j'imaginais très bien un court métrage adapté de ta nouvelle. Tant au niveau du format que du sujet ça collerait parfaitement ! C'est aussi une forme de célébration des hasards et des rencontres, de tout ce qui peut changer la vie pour peu qu'on y soit un peu sensible. Merci donc pour ce récit touchat et plein d'humanité... Un abrazo !
@Kroussar Bonjour Jean-Claude,
Le premier titre m'avait valu bien des blocages et critiques, oui. Même feu notre ami Bossy me l'avait reproché ; à sa manière, donc gentiment. Depuis a été édité beaucoup plus choquant ici ; j'ai essuyé les plâtres, en quelque sorte ;-).
Sinon, quelques changements dans la forme que j'ai affinée, tu as raison, et, personnellement, la perte de mon beau frère adoré qui m'avait inspiré le personnage de Nicolas.
Merci pour ta seconde lecture et ton commentaire qui me ravissent,
Michèle
Oh "Putain de Noël", c'est très inattendu ! N'est-ce pas ?
J'ai l'impression qu'il y a quelques petits changements. Mais il est possible que ce soit moi qui ait changé ? Probablement !
En-tout-cas, ce fut un second plaisir de lecture.
@A.P. Gounon C'est moi qui te remercie infiniment, Anne. Je suis toujours bluffée par le hasard des rencontres qui tombent à point nommé malgré les improbabilités multiples. Mille mercis pour la douceur de ton commentaire, tes étoiles chaleureuses... Je suis en train de découvrir ton monde, et déjà je voyage, alors que je n'ai lu qu'une vingtaine de pages...
À très bientôt pour mon retour de lecture. Amicalement,
Michèle
Chère Michèle, Noël est passé mais je l'ai retrouvé avec ton délicieux conte.
Ta bienveillance, ta tendresse pour l'espèce humaine font de toi l'écrivain idéal pour un conte de Noël. On voudrait y croire et, grâce à toi on y croit ! Les personnages sont attachants, les dialogues naturels, le style parfait...
Merci pour cette échappée dans un monde de douceur.
La couverture est très belle.
Anne
@Monique Louicellier Mille mercis, Monique ! Votre commentaire me touche d'autant plus que j'ai lu votre confidence sur mon autre page, que vous avez su forcer sur une première mauvaise impression, ce qui est rare et fait de vous une personne rare, du coup ;-).
Je file vous répondre de ce pas...
Bonne journée et merci encore !
Michèle
@Zoé Florent
J'ai adoré !
Votre illustration de couverture est très belle au fait...
J'ai donc lu pour de vrai, en me débarassant du diablotin posé sur mon épaule et ce fût une juste appréciation cette fois (je l'espère en tous cas...).
Ce conte de Noël m'a enchantée !
J'ai beaucoup aimé l'enchaînement des séquences par l'expérience qu'en avait chaque personne et tous ces gens qui se croisent et se retrouvent pour faire une conclusion si douce, mais au fond encore réaliste.
Beaucoup d'humilité, de tendresse, d'empathie.
Une très douce et belle écriture.
J'ai encore les personnages gravés en tête !
Merci !
@Donovan Letch Je comprends. Chacun voit midi à sa porte ;-). Cependant, blinder ses sensibilités revient à se méfier de tous. Je n'ai jamais voulu accorder aux mauvais coucheurs croisés le droit de me priver de quelque belle rencontre ; de celles qui les effacent en deux coups de cuillère à pot, comme par magie ; et comme je n'ai jamais eu à le regretter... Courage ! Retapez-vous vite !
Surtout ne changez rien. Restez vous-mêmes avec un coeur gros comme ça. C'est une espèce en voie d'extinction et c'est regrettable. Ma conception du cynisme, n'est pas l'égoisme qui se rit du malheur mais blinder sa sensibilité pour éviter les déceptions et les crève-coeurs à répétition. Des leçons de vie qui vous apprennent à vous méfier de l'angélisme apprises tout jeune.
@Donovan Letch Mille mercis pour votre commentaire agréable, particulièrement avisé.
"Cynisme en système de survie", m'écrivez-vous ? Ce mode de survie fait de plus en plus d'adeptes, particulièrement dans le milieu littéraire, ce que je comprends en dépit de ma volonté de ne jamais lui céder, même dans les pires moments, tant je suis incapable d'y trouver quelque réconfort. Je ne suis pas assez "perchée" pour ne pas flirter avec le désabusement, lorsque les circonstances s'y prêtent, mais idem, cet état m'insupporte vite, tant il me gâche la vie.
Tout cela pour vous dire que j'ai particulièrement apprécié ce retour de la part d'une personne antagoniste avec laquelle je partage, cependant, non pas ce défaut, mais cette qualité obsolète de la parole donnée ;-).
Pour terminer, lorsque Bernard (et non Salomé) dit "Je n’ai pas besoin qu’on me prenne en pitié, vous savez. Je suis bien dans la rue. En plus, j’avais déjà prévu ma soirée", il est bien évident qu'il ne fait pas l'apologie de la situation de sans-abris mais qu'il tente maladroitement de garder sa dignité face à une "bourgeoise" qui leur propose, avec Salomé, de les inviter.
Il me reste à vous souhaiter un bon rétablissement en vue, je l'espère, d'un retour fringant chez MBS avec "Le divorcement", que j'ai hâte de découvrir.
So long, my friend ;-)...
J’ai décidé il y a quelques semaines de quitter le site pour des raisons et de santé et autres et je n’ai pas l’intention de basculer dans les 20èmes adieux au Music Hall de Maurice Chevalier mais comme je m”étais engagé à vous fournir mon ressenti sur “ Un Noël inattendu “, j’ai dû attendre que mes yeux soient suffisamment reposés. J’ai ce défaut obsolète de respecter la parole donnée, et me voici, me voilà tel un phœnix à la petite semaine ressuscité ponctuellement de ses cendres pour la bonne cause avant de retourner à sa chère solitude…
Résultat des courses : l’écriture a une belle amplitude à des lieux de tout frémissements d’ordre minimaliste. C’est votre marque de fabrique et c’est très bien. J’aime personnellement - et c’est pas un scoop ! -donner du délié à mes phrases frappées au coin des vieux démons de la digression chronique que vous avez si bien perçu. (Je suis plutôt admiratif des minimalistes en tant que lecteur mais je m’y refuse en tant qu’auteur car je n’ai pas une vocation de garçon boucher tels ces héroïques écrivains dont le seul passe-temps consiste à dégraisser leurs écrits encore et encore à coups de couteau et de scie égoïne. Tout à leur honneur car il s’effacent courageusement derrière leur récit mais très peu pour moi.)
Écriture donc tout en amplitude, très balancée, très maîtrisée avec une alternance bienvenue de phrases plus brèves et dynamiques pour éperonner le rythme. A la vérité, le style épouse subtilement le fond en ce sens que les réflexions intérieures penchent vers l’amplitude qui colle à la pensée, alors que dialogues et actions répondent à un tempo plus saccadé que vous avez bien rendu.
La structure en plusieurs volets contribue à donner un aspect fragmenté qui casse opportunément la linéarité du récit et ménage des respirations.
Le texte est riche en fulgurances et pépites variées :
cf Érudit patenté
Nombril démesuré
Intarissable casse-pieds.
Reste le fond où je suis mauvais juge ayant érigé le cynisme en système de survie. Cf La chute et l’happy end à l’avenant. Et le recoupement soudain des destins dans le genre films américains des années cinquante pour lesquels j'avoue une certaine tendresse .On ne fait pas de littérature avec des bons sentiments dit-on – sauf en ce qui concerne les contes de Noël - si bien que ça m’incline à la mansuétude. Puis, c’est frais, bien dit et ça vient du cœur. Donc je me retire sur la pointe des pieds mon noir cynisme en bandoulière pour ne pas gâcher ce bel unanimisme.
PS Juste un bémol : quand Salomé dit “ Je suis bien dans la rue”. Je peux vous assurer qu’aucun SDF n'émettra une telle assertion, les ayant fréquentés du temps de mon errante jeunesse.
Cette fois je quitte le site pour de bon. Bye, bye… So long...
@Annie Pic Bonjour, Annie, et merci infiniment pour vos charmant commentaire, généreuse notation et indéfectible fidélité de lectrice, qui sait passer outre son genre de prédilection. Je réalise qu'il y a un sacré bout de temps que nous suivons nos publications respectives, et cela me ravit ;-).
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle-Zoé
Bonjour Zoé Florent. Creuser le sillon des sentiments, reléguer le trop plein des frustrations passées, activer les résolutions, c'est la valse des singularités !
Dans un style sobre et élégant, la chaîne de solidarité s'affaire, et la magie opère !
Bravo Michèle ! Un texte qui vous ressemble dans la finesse et la générosité des personnages.
Amicalement, Annie
@Donovan Letch Ah, bien, je me doutais que vous le capteriez ;-)...
Aïe, une maculopathie... Je n'ose imaginer l'inconfort lié à cette dégénérescence maculaire, mais je suppose que la lecture sur écran doit être un véritable calvaire... Alors oubliez "Noël" et reposez votre vue, je ne vous en voudrai pas ;-).
J'ai deux romans à terminer, actuellement, dans ma B.V. Dès que ce sera fait, je ne manquerai pas de lire Fabre d'Églantine et vous ferai un retour.
Bonne journée !
Michèle-Zoé
PS : merci pour ma bio un peu spéciale, je vous l'accorde :-).
Bien reçu le message subliminal.
C'est gentil de votre part.
Peut-être vous pouvez vous mettre sous la dent ce petit roman auto-bio sans prétention :
Fabre d'Eglantine Là où finit le ciel. Disons, les 10 premières pages, cela fera une nouvelle un peu étoffée.
Pour le moment, je ne peux rien lire à cause de ma DMLA, mais je mets "Noel" dans ma bibliothèque pour des jours meilleurs et j'ai trop aimé votre bio incisive et bienveillante à la fois.
@Parthemise33 Oh, dear lady Annie, what a surprise ! Non, je plaisante, je m'attendais à vous lire puisque vous avez mis "Un Noël inattendu" en bibliothèque ;-).
Il va donc falloir que je pose ma frêle carapace pour vous répondre franchement : oui, j'aime la magie de Noël ; au point d'enquêter l'année durant pour trouver des cadeaux qui feront assurément mouche. Les autres fêtes aussi. Quand ma fille et ma nièce étaient encore à la maison, je me faisais une joie de leur concocter moult surprises, le jour de Pâques ; elles en parlent encore ! Mais - car il y en a toujours un, de ces satanés "mais" - mon époux ne partage pas cette inclination. Alors je fais comme Céline : je louvoie, je calcule, je compose… et au final, nous finissons par faire la fête ;-) ! Noël est également et malheureusement générateur d'un contraste qui révèle un peu plus la misère humaine. Nous y sommes très sensibles, l'un comme l'autre. C'est peut-être ce qui lui vaut cette petite appréhension annuelle...
Mille mercis de ce nouveau passage qui salue ce conte moderne. Mille mercis pour votre délicieux commentaire, sa généreuse constellation, et à bientôt de lire votre prochain défi, avec FF.
Bisous et bonne fin de journée,
Michèle-Zoé
@Zoé Florent Contrairement à certaines personnes ;-), j'aime la période de Noël et toute la guimauve qui va avec. J'assume mon plaisir à regarder des films Santa Klausiens pour la plupart américains, un plaid sur les genoux et une tasse de chocolat à la main. Enfin, pas tout à fait : cette année, le thé glacé a remplacé le chocolat chaud, et le plaid dort encore dans l'armoire. Il n'y a vraiment plus de saisons ! Permettez-moi de penser, avec une certaine malice, que vous aussi, vos avez été touchée à l'insu de votre plein gré par la magie de Noël. Cette rencontre fortuite de trois de vos personnages cabossés par la vie et qui réveillonnent ensemble, et votre Céline qui dompte son mari etc... si ce n'est pas de la magie de Noël, alors je suis la femme à barbe. En tout cas, c'est un beau récit tout en fluidité et en tendresse que vous nous représentez sur le site. Merci bisous merci, chère Michèle, pour cet urban christmas tale très agréable à lire et à relire
Bonjour @Wilfrid TETARD
J'ai souri et même ri à vous relire, car votre copier-coller est parfait ; que la répétition de la phrase "Des personnages clairement définis mais dont la personnalité n'est pas diluée dans un flot de rebondissements." ne manque pas à l'appel ; qu'avec le recul, j'ai mieux interprété les trois points de suspension entre parenthèses qui suivent cette répétition. "Paparrain" vous avait un tantinet trop bousculé, je le sais bien ;-). Mes écrits n'échappent pas à mes humeurs, et comme je suis nulle en distanciation ;-)...
Une suite ? Ce voeu a souvent été formulé, mais je ne l'ai pas satisfait, de peur de tomber dans les lieux communs de retrouvailles pathos, d'histoires d'amour mièvres, cousues de fil blanc... sans compter que je n'aime pas me replonger dans mes anciens écrits.
Pour conclure, je vous remercie infiniment pour votre nouveau post et sa salve étoilée. Ils me ravissent comme au premier jour !
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle
PS : non, pas de modifications en dehors de quelques coquilles résiduelles gentiment signalées et la suppression de points de suspension dont j'ai tendance à abuser.
Bonsoir, Michèle,
Ayant remis la main sur le texte initial ainsi que sur la correspondance que nous avions eue à l'époque, je me permets d'en faire (par fainéantise) une copie ci-dessous... J'avoue ne pas avoir recherché les modifications discrètes suggérées par Lucas car, dans mon souvenir, le texte était suffisamment bon pour ne pas nécessiter d'amélioration majeure.
"Me voilà au regret de vous décevoir : "Un noel inattendu" est sans aucun doute mon texte préféré de votre part ; un livre que je n'aurais pas renié si mon nom avait figuré à la place du vôtre comme auteur car je n'aurais pas vu la nécessité de modifier une ligne, une simple virgule. Pourquoi ? Des personnages clairement définis mais dont la personnalité n'est pas diluée dans un flot de rebondissements. Un style plus paisible, sans doute ; une histoire douce où l'action est presque imperceptible, tout n'étant que suggestions. Des personnages clairement définis mais dont la personnalité n'est pas diluée dans un flot de rebondissements. (...)
Une chose est certaine : j'ai la conviction que ce texte aurait pu donner lieu à un format plus long qu'une nouvelle. Il y a là la matière, les personnages...
Encore merci et bonne soirée !"
Merci toutefois de me signaler si j'ai raté quelques modifications majeures : je crois que j'aurais le même plaisir à le relire que j'en ai eu en première approche !
Amicalement et à bientôt,
Wilfrid
@galodarsac Oh la belle surprise en ce dimanche soir ! Merci ! Mille mercis !
Même si cela ne se commande pas (en panne sèche durant quelques mois, je suis bien placée pour le savoir), je vais tâcher de bien négocier mon nouveau démarrage, promis ;-).
Bises et bonne soirée,
Michèle
Quelle joie que de redécouvrir Céline, Bernard et les autres dans ce chassé-croisé magique qui pourrait remplacer avantageusement bien des contes de Noël ! Merci Zoé d'avoir offert à nouveau ce petit bijou aux lecteurs de MBS... Avec un titre plus heureux, je suis d'accord avec Lucas Belmont sur ce point. Ne t'arrête pas en si bon chemin !
@Mary Montcalm Oui, je comprends votre lecture, mais pour moi, c'était plus un coup de gueule, un besoin de se mettre un coup de pied au cul pour sortir de ce qui, vous avez raison, ressemble à une frustration issue d'accumulations stériles.
Le fait que votre roman soit long ne me posera pas de problème, rassurez-vous... À moins que je ne baille dès les premières pages, ce qui me semble peu probable au vu des commentaires et distinctions reçues ;-).
Bonne soirée et merci encore pour vos retours dont j'apprécie la sincérité.
Michèle
Bonjour @Mary Montcalm
Merci infiniment pour votre généreuse notation et votre commentaire impliqué, avisé, auquel je vais tenter de répondre au mieux, dans l'ordre de vos remarques.
J'ai écrit deux romans chorals, en plus de cette nouvelle, et le seul conseil que je pourrais vous donner serait de choisir des personnages dans la peau desquels vous pouvez vous glisser avec facilité, pour plus de crédibilité. C'est ce qui fait que, ayant du mal à m'identifier aux personnages sombres, je leur attribue toujours un second rôle, par exemple.
Sinon, que le partage de mêmes valeurs fasse ressembler tout le monde à tout le monde, je ne suis pas vraiment d'accord. Céline est hypersensible tandis que les sensibilités de Colette disparaissent derrière un caractère plus trempé, par exemple. Pour ce qui est du langage, je n'ai jamais eu envie de forcer le trait du verbe pour différencier les protagonistes de mes histoires ; je trouve que ce procédé sombre souvent dans la caricature, le préjugé, lorsque je le lis... Mais ce ne sont que mes goûts et avis ;-).
En ce qui concerne l'imbrication Colette-Céline, elle est juste le fruit d'une rencontre imprévue dans le métro, rien de plus.
Enfin, que vous ayez cru que ce récit s'orienterait vers un détachement de Colette (qui, il est important de le préciser, n'est ni jalouse ni mesquine ;-)) fait peut-être écho à votre propre vécu, car c'est la première fois que je reçois cette lecture de sa situation. À mes yeux, le fait qu'elle mette un terme à son enfermement, s'ouvre aux autres, à la vie, prouve la réussite de sa catharsis et laisse imaginer ses rancoeurs envolées.
J'espère vous avoir suffisamment éclairée.
Je vais prendre le temps de vous lire bientôt...
Bon dimanche. Amicalement,
Michèle
@Fernand Fallou Mille mercis pour cette nouvelle distribution d'étoiles ; pour ton gentil commentaire aussi. Ils me ravissent !
Pour les macarons (de chez Fauchon, en plus, et Dieu sait s'ils sont bons !), je suis bien d'accord. En grande gourmande, je crois que j'aurais du mal à m'en séparer aussi facilement que Céline ;-).
Bises et bon dimanche,
Michèle
Chère @Zoé Florent
J’avais déjà lu ce texte, il y a longtemps. Avec un montage très original, très organisé qui te ressemble et que tu as utilisé dans d’autres textes. De là à donner mes macarons qui viennent de chez Fauchon à un ou une SDF ! On va revoir cette scène. ;-) Problème de gourmands. Très beau conte moderne de noël avec une très jolie fin.
Bravo !
FF
@Camille Descimes Bonsoir Camille,
C'est à vous que je dois cette décision de remettre un de mes écrits en ligne, et je vous suis reconnaissante d'avoir restauré ma confiance en cette plateforme, de m'avoir aidée à sauter le pas.
"Mère Teresa", "Soeur Emmanuelle", "bon sang mais c'est bien sûr" :-) ! Incroyable que personne ne m'ait fait la remarque avant ! Une nouvelle pourtant lue des centaines de fois... Dorénavant, je vous surnommerai "oeil de louve-cervière" ;-).
Pour conclure, c'est moi qui vous remercie ; pour vos lecture, adorable commentaire et lumineuse constellation.
Bonne soirée. Bon week-end itou. Amicalement,
Michèle
Merci Zoé/Michèle d'avoir remis un de vos écrits sur MBS, pour notre plus grand plaisir :) Un récit réconfortant, plein d'humanité, un style impeccable, sobre, beaucoup de douceurs dans vos personnages, tout comme vous, très certainement !
J'ai beaucoup apprécié cette lecture (trop courte !)
Je vous signale juste une petite coquille : d'usage, il y a mère Térésa et soeur Emmanuelle, mais pas de soeur Térésa :) Ensuite, c'est un détail, tout le monde comprend de qui il s'agit, cela m'a amusée, simplement. Le contraste entre le début (qui commence mal, on se demande comment ce Noël va pouvoir finir) et le dénouement est très plaisant, un soulagement, finalement. Le 1er chapitre est très bien senti, tant je pense que c'est un lieu commun pour tant de familles ! Mille mercis :)
@Lucas Belmont Je ne sais pas si les lecteurs sont aussi sensibles que vous à ce genre de détail, Lucas, mais je me fie à votre jugement, quitte à me départir de ce goût prononcé pour les points de suspension ;-).
Le point après fille, rectifié (voyez, là, ils me manquent déjà entre fille et rectifié :-) !), et pour le "mal de chien", je laisse mijoter encore un peu.
Merci pour vos conseils et bonne soirée,
Michèle
@Zoé Florent
Ça ne change rien parce que ça change tout (sans que cela change le sens du texte). Le lecteur n'a plus besoin de glisser sur vos points de suspension et d'être lui-même en suspension au moment de lire la phrase suivante. Vous arrêtez une idée parce qu'elle est suffisamment forte, qu'à son tour le lecteur considérera comme telle.
Pour la musicalité, vous avez raison, c'est d'ailleurs ce que l'on retient d'un texte, souvent plus que son fond.
P.19 : un point me semble préférable après ”fille”. Vous n'avez peut-être pas besoin de métaphore, mais d'une pirouette (tragique) qui indique la proximité des deux personnages. Par ex:
Après "Des yeux en amande et verts, comme les miens."
Familiers à un point que j'ignorais.
@Lucas Belmont Nouveau nettoyage, mais j'en ai conservé certains ;-).
Je remarque que les supprimer ne change rien, du moins dans le sens de la facilité évoquée, puisque je n'ai fait que les supprimer sans procéder au moindre ajout.
Pour "un mal de chien", je sèche, mais je vais le laisser mijoter dans un coin de ma tête en attendant l'idée de substitution lumineuse ; l'idéal serait de ne pas perdre la rime. En dépit d'une apparente facilité, j'aime soigner la musicalité de mes phrases ;-).
Merci encore !
@Zoé Florent
N'est-ce pas mieux? mais je trouve qu'il en reste trop dans les pages suivantes :
p.11 p.14 p.24 et 25, p.19 (après "fille")
Pour marquer une hésitation dans un dialogue ou à la fin d'une phrase, cela peut être bien. Pour le reste, c'est une facilité d'écriture. Pour ma part, je les utilise avec une prudence extrême, quand je ne vois pas d'autres choix possibles, quand ils s'imposent pour ce qu'ils sont : une impuissance désolée, une impossibilité d'exprimer davantage avec des mots, une impasse que je veux souligner au lecteur pour bien lui faire comprendre que la phrase est arrivée jusqu'à ce point - de finir avec plusieurs points. Un recours tragique donc.
Pour la chute p.19, les deux dernières phrases riment, mais la métaphore du" mal de chien" est usée, je pense que vous pouvez trouver mieux...
@Lucas Belmont Merci infiniment pour votre commentaire aussi agréable qu'avisé ; pour votre généreuse notation itou. Je dois réprimer ce défaut que vous avez raison de pointer. Là, entre "itou" et "je dois", je les aurais tout naturellement casés, ces satanés points de suspension ;-) ! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir déjà essuyé la remarque... Mais comme vous pouvez le constater, ils collent à ma plume ces trois points fourre-tout qui font, selon le cas, office de passeur, de temporisateur, d'adoucisseur, de sous-entendeur, de prolongateur d'effet, d'énumération (comme dans cette phrase)... Allez, trêve de blabla : je pars à la chasse sur le champ, promis !
Si vous avez le temps de développer, ce serait sympa de m'écrire ce qui vous a semblé banal, dans la chute de la page 20. Cette impression concerne-t-elle le dénouement dans son ensemble ou seulement les dernières phrases ?
Bonne journée. Amicalement,
Michèle
PS : j'ai rapidement regretté le choix du titre sur lequel beaucoup ont bloqué, mais une fois renseigné, impossible de le modifier, ici ; et comme je n'ai pas voulu perdre les nombreux commentaires postés...
PPS : puisque nous parlons de titre, pour ma part, j'ai préféré "Le sable mou" ;-).
@Zoé Florent
J'avais déjà commenté ce recueil l'année dernière, dont j'avais apprécié la lecture, un recueil choral avec des histoires qui s'entremêlent et sont émouvantes, pleines d'humanité : personnages qui souffrent et répondent à la souffrance des autres, savent la trouver pour mieux la guérir, personnages généreux et brisés qui ont gardé l'espoir ou qu'un destin heureux n'a pas abandonnés. Mention particulière à la lueur dans l'oeil avant le saut final, réserve particulière pour la chute p.20, trop banale. Un déroulé de sentiments et d'émotions, ça déborde comme une veillée de Noël, c'est le but, et on adhère à ces histoires qui sont faites pour se rencontrer. Un bémol: l'abus des points de suspension. Chassez ce vilain défaut que je ne saurais lire :) Avec les points de suspension, vous laissez le lecteur imaginer la suite ou couler son empathie dans vos phrases, mais le recours est trop systématique et freine l'allant de votre texte. D'une manière générale, les points de suspension sont à éviter : ils trahissent un flegme de l'auteur à poursuivre plus loin sa pensée ou un signal donné au lecteur de se mettre à réfléchir. Essayez pour voir, d'en supprimer. Le texte sera plus tranchant, plus sec peut-être mais plus violent dans son message, plus définitif, plus intransigeant, et donc plus éloquent. On ne tergiverse pas avec des sentiments forts. N.B.: vous avez bien fait de changer le titre :)
Publié le 21 Octobre 2022
Zoé Florent
Biographie
"Si tu éprouves le désir d'écrire, et nul autre que l'Esprit n'en détient le secret, tu dois maîtriser connaissance, art et...
Ce livre est noté par
@Ann LIERE Bonjour Ann,
C'est moi qui vous remercie ; infiniment. Pour votre lecture attentive et votre commentaire sensible qui me ravissent ; pour votre note généreuse aussi.
J'ai écourté la fin, il est vrai, de crainte de sombrer dans les lieux communs. Au départ, j'avais prévu une issue heureuse pour l'ensemble des intervenants, mais j'ai craint qu'elle ne soit un peu trop à l'eau de rose ; j'ai donc préféré laisser libre court à l'imagination de mes lecteurs.
Merci encore et bonne soirée ! Amicalement,
Michèle
@Jean-Pierre BARBERINE Bonjour de nouveau, Jean-Pierre. Ça me fait plaisir de dire encore bonjour à cette heure-ci... Souvenirs, souvenirs :-) !
Cette histoire de Noël, je l'ai voulue humaine sans sombrer dans le mièvre. Je l'ai voulue nous ; nous tous. Comme un rappel de ce petit quelque chose à la fois solide et discret qui nous lie.
Mille mercis ! Ton commentaire m'a beaucoup touchée !
Un abrazo fuerte !
Michèle
@Zoé Florent , bonjour Michèle ! après ma lecture hier soir d' "Un noël inattendu" je tenais à te féliciter pour cette belle idée de destins croisés qui tissent un conte de noël original, très bien pensé, compassionnel mais sans flonflon. La distribution de la narration entre les différents points de vue des personnages est très bien vue, de même que la circularité du récit (avec cette fin fûtée). En peu de pages on s'attache à ces Colette, Céline et autre Bernard et Salomé. C'est, dans le fond, très visuel et en lisant j'imaginais très bien un court métrage adapté de ta nouvelle. Tant au niveau du format que du sujet ça collerait parfaitement ! C'est aussi une forme de célébration des hasards et des rencontres, de tout ce qui peut changer la vie pour peu qu'on y soit un peu sensible. Merci donc pour ce récit touchat et plein d'humanité... Un abrazo !
@Kroussar Merci, jean-Claude ! Très touchée !
@Kroussar Bonjour Jean-Claude,
Le premier titre m'avait valu bien des blocages et critiques, oui. Même feu notre ami Bossy me l'avait reproché ; à sa manière, donc gentiment. Depuis a été édité beaucoup plus choquant ici ; j'ai essuyé les plâtres, en quelque sorte ;-).
Sinon, quelques changements dans la forme que j'ai affinée, tu as raison, et, personnellement, la perte de mon beau frère adoré qui m'avait inspiré le personnage de Nicolas.
Merci pour ta seconde lecture et ton commentaire qui me ravissent,
Michèle
Oh "Putain de Noël", c'est très inattendu ! N'est-ce pas ?
J'ai l'impression qu'il y a quelques petits changements. Mais il est possible que ce soit moi qui ait changé ? Probablement !
En-tout-cas, ce fut un second plaisir de lecture.
@A.P. Gounon C'est moi qui te remercie infiniment, Anne. Je suis toujours bluffée par le hasard des rencontres qui tombent à point nommé malgré les improbabilités multiples. Mille mercis pour la douceur de ton commentaire, tes étoiles chaleureuses... Je suis en train de découvrir ton monde, et déjà je voyage, alors que je n'ai lu qu'une vingtaine de pages...
À très bientôt pour mon retour de lecture. Amicalement,
Michèle
@Monique Louicellier Mille mercis, Monique ! Votre commentaire me touche d'autant plus que j'ai lu votre confidence sur mon autre page, que vous avez su forcer sur une première mauvaise impression, ce qui est rare et fait de vous une personne rare, du coup ;-).
Je file vous répondre de ce pas...
Bonne journée et merci encore !
Michèle
@Donovan Letch Je comprends. Chacun voit midi à sa porte ;-). Cependant, blinder ses sensibilités revient à se méfier de tous. Je n'ai jamais voulu accorder aux mauvais coucheurs croisés le droit de me priver de quelque belle rencontre ; de celles qui les effacent en deux coups de cuillère à pot, comme par magie ; et comme je n'ai jamais eu à le regretter... Courage ! Retapez-vous vite !
Surtout ne changez rien. Restez vous-mêmes avec un coeur gros comme ça. C'est une espèce en voie d'extinction et c'est regrettable. Ma conception du cynisme, n'est pas l'égoisme qui se rit du malheur mais blinder sa sensibilité pour éviter les déceptions et les crève-coeurs à répétition. Des leçons de vie qui vous apprennent à vous méfier de l'angélisme apprises tout jeune.
@Donovan Letch Mille mercis pour votre commentaire agréable, particulièrement avisé.
"Cynisme en système de survie", m'écrivez-vous ? Ce mode de survie fait de plus en plus d'adeptes, particulièrement dans le milieu littéraire, ce que je comprends en dépit de ma volonté de ne jamais lui céder, même dans les pires moments, tant je suis incapable d'y trouver quelque réconfort. Je ne suis pas assez "perchée" pour ne pas flirter avec le désabusement, lorsque les circonstances s'y prêtent, mais idem, cet état m'insupporte vite, tant il me gâche la vie.
Tout cela pour vous dire que j'ai particulièrement apprécié ce retour de la part d'une personne antagoniste avec laquelle je partage, cependant, non pas ce défaut, mais cette qualité obsolète de la parole donnée ;-).
Pour terminer, lorsque Bernard (et non Salomé) dit "Je n’ai pas besoin qu’on me prenne en pitié, vous savez. Je suis bien dans la rue. En plus, j’avais déjà prévu ma soirée", il est bien évident qu'il ne fait pas l'apologie de la situation de sans-abris mais qu'il tente maladroitement de garder sa dignité face à une "bourgeoise" qui leur propose, avec Salomé, de les inviter.
Il me reste à vous souhaiter un bon rétablissement en vue, je l'espère, d'un retour fringant chez MBS avec "Le divorcement", que j'ai hâte de découvrir.
So long, my friend ;-)...
@zoé florent
J’ai décidé il y a quelques semaines de quitter le site pour des raisons et de santé et autres et je n’ai pas l’intention de basculer dans les 20èmes adieux au Music Hall de Maurice Chevalier mais comme je m”étais engagé à vous fournir mon ressenti sur “ Un Noël inattendu “, j’ai dû attendre que mes yeux soient suffisamment reposés. J’ai ce défaut obsolète de respecter la parole donnée, et me voici, me voilà tel un phœnix à la petite semaine ressuscité ponctuellement de ses cendres pour la bonne cause avant de retourner à sa chère solitude…
Résultat des courses : l’écriture a une belle amplitude à des lieux de tout frémissements d’ordre minimaliste. C’est votre marque de fabrique et c’est très bien. J’aime personnellement - et c’est pas un scoop ! -donner du délié à mes phrases frappées au coin des vieux démons de la digression chronique que vous avez si bien perçu. (Je suis plutôt admiratif des minimalistes en tant que lecteur mais je m’y refuse en tant qu’auteur car je n’ai pas une vocation de garçon boucher tels ces héroïques écrivains dont le seul passe-temps consiste à dégraisser leurs écrits encore et encore à coups de couteau et de scie égoïne. Tout à leur honneur car il s’effacent courageusement derrière leur récit mais très peu pour moi.)
Écriture donc tout en amplitude, très balancée, très maîtrisée avec une alternance bienvenue de phrases plus brèves et dynamiques pour éperonner le rythme. A la vérité, le style épouse subtilement le fond en ce sens que les réflexions intérieures penchent vers l’amplitude qui colle à la pensée, alors que dialogues et actions répondent à un tempo plus saccadé que vous avez bien rendu.
La structure en plusieurs volets contribue à donner un aspect fragmenté qui casse opportunément la linéarité du récit et ménage des respirations.
Le texte est riche en fulgurances et pépites variées :
cf Érudit patenté
Nombril démesuré
Intarissable casse-pieds.
Reste le fond où je suis mauvais juge ayant érigé le cynisme en système de survie. Cf La chute et l’happy end à l’avenant. Et le recoupement soudain des destins dans le genre films américains des années cinquante pour lesquels j'avoue une certaine tendresse .On ne fait pas de littérature avec des bons sentiments dit-on – sauf en ce qui concerne les contes de Noël - si bien que ça m’incline à la mansuétude. Puis, c’est frais, bien dit et ça vient du cœur. Donc je me retire sur la pointe des pieds mon noir cynisme en bandoulière pour ne pas gâcher ce bel unanimisme.
PS Juste un bémol : quand Salomé dit “ Je suis bien dans la rue”. Je peux vous assurer qu’aucun SDF n'émettra une telle assertion, les ayant fréquentés du temps de mon errante jeunesse.
Cette fois je quitte le site pour de bon. Bye, bye… So long...
@Annie Pic Bonjour, Annie, et merci infiniment pour vos charmant commentaire, généreuse notation et indéfectible fidélité de lectrice, qui sait passer outre son genre de prédilection. Je réalise qu'il y a un sacré bout de temps que nous suivons nos publications respectives, et cela me ravit ;-).
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle-Zoé
@Donovan Letch Ah, bien, je me doutais que vous le capteriez ;-)...
Aïe, une maculopathie... Je n'ose imaginer l'inconfort lié à cette dégénérescence maculaire, mais je suppose que la lecture sur écran doit être un véritable calvaire... Alors oubliez "Noël" et reposez votre vue, je ne vous en voudrai pas ;-).
J'ai deux romans à terminer, actuellement, dans ma B.V. Dès que ce sera fait, je ne manquerai pas de lire Fabre d'Églantine et vous ferai un retour.
Bonne journée !
Michèle-Zoé
PS : merci pour ma bio un peu spéciale, je vous l'accorde :-).
@zoé florent
Bien reçu le message subliminal.
C'est gentil de votre part.
Peut-être vous pouvez vous mettre sous la dent ce petit roman auto-bio sans prétention :
Fabre d'Eglantine Là où finit le ciel. Disons, les 10 premières pages, cela fera une nouvelle un peu étoffée.
Pour le moment, je ne peux rien lire à cause de ma DMLA, mais je mets "Noel" dans ma bibliothèque pour des jours meilleurs et j'ai trop aimé votre bio incisive et bienveillante à la fois.
@Parthemise33 Oh, dear lady Annie, what a surprise ! Non, je plaisante, je m'attendais à vous lire puisque vous avez mis "Un Noël inattendu" en bibliothèque ;-).
Il va donc falloir que je pose ma frêle carapace pour vous répondre franchement : oui, j'aime la magie de Noël ; au point d'enquêter l'année durant pour trouver des cadeaux qui feront assurément mouche. Les autres fêtes aussi. Quand ma fille et ma nièce étaient encore à la maison, je me faisais une joie de leur concocter moult surprises, le jour de Pâques ; elles en parlent encore ! Mais - car il y en a toujours un, de ces satanés "mais" - mon époux ne partage pas cette inclination. Alors je fais comme Céline : je louvoie, je calcule, je compose… et au final, nous finissons par faire la fête ;-) ! Noël est également et malheureusement générateur d'un contraste qui révèle un peu plus la misère humaine. Nous y sommes très sensibles, l'un comme l'autre. C'est peut-être ce qui lui vaut cette petite appréhension annuelle...
Mille mercis de ce nouveau passage qui salue ce conte moderne. Mille mercis pour votre délicieux commentaire, sa généreuse constellation, et à bientôt de lire votre prochain défi, avec FF.
Bisous et bonne fin de journée,
Michèle-Zoé
Bonjour @Wilfrid TETARD
J'ai souri et même ri à vous relire, car votre copier-coller est parfait ; que la répétition de la phrase "Des personnages clairement définis mais dont la personnalité n'est pas diluée dans un flot de rebondissements." ne manque pas à l'appel ; qu'avec le recul, j'ai mieux interprété les trois points de suspension entre parenthèses qui suivent cette répétition. "Paparrain" vous avait un tantinet trop bousculé, je le sais bien ;-). Mes écrits n'échappent pas à mes humeurs, et comme je suis nulle en distanciation ;-)...
Une suite ? Ce voeu a souvent été formulé, mais je ne l'ai pas satisfait, de peur de tomber dans les lieux communs de retrouvailles pathos, d'histoires d'amour mièvres, cousues de fil blanc... sans compter que je n'aime pas me replonger dans mes anciens écrits.
Pour conclure, je vous remercie infiniment pour votre nouveau post et sa salve étoilée. Ils me ravissent comme au premier jour !
Bonne fin de journée. Amicalement,
Michèle
PS : non, pas de modifications en dehors de quelques coquilles résiduelles gentiment signalées et la suppression de points de suspension dont j'ai tendance à abuser.
@galodarsac Oh la belle surprise en ce dimanche soir ! Merci ! Mille mercis !
Même si cela ne se commande pas (en panne sèche durant quelques mois, je suis bien placée pour le savoir), je vais tâcher de bien négocier mon nouveau démarrage, promis ;-).
Bises et bonne soirée,
Michèle
@Mary Montcalm Oui, je comprends votre lecture, mais pour moi, c'était plus un coup de gueule, un besoin de se mettre un coup de pied au cul pour sortir de ce qui, vous avez raison, ressemble à une frustration issue d'accumulations stériles.
Le fait que votre roman soit long ne me posera pas de problème, rassurez-vous... À moins que je ne baille dès les premières pages, ce qui me semble peu probable au vu des commentaires et distinctions reçues ;-).
Bonne soirée et merci encore pour vos retours dont j'apprécie la sincérité.
Michèle
Bonjour @Mary Montcalm
Merci infiniment pour votre généreuse notation et votre commentaire impliqué, avisé, auquel je vais tenter de répondre au mieux, dans l'ordre de vos remarques.
J'ai écrit deux romans chorals, en plus de cette nouvelle, et le seul conseil que je pourrais vous donner serait de choisir des personnages dans la peau desquels vous pouvez vous glisser avec facilité, pour plus de crédibilité. C'est ce qui fait que, ayant du mal à m'identifier aux personnages sombres, je leur attribue toujours un second rôle, par exemple.
Sinon, que le partage de mêmes valeurs fasse ressembler tout le monde à tout le monde, je ne suis pas vraiment d'accord. Céline est hypersensible tandis que les sensibilités de Colette disparaissent derrière un caractère plus trempé, par exemple. Pour ce qui est du langage, je n'ai jamais eu envie de forcer le trait du verbe pour différencier les protagonistes de mes histoires ; je trouve que ce procédé sombre souvent dans la caricature, le préjugé, lorsque je le lis... Mais ce ne sont que mes goûts et avis ;-).
En ce qui concerne l'imbrication Colette-Céline, elle est juste le fruit d'une rencontre imprévue dans le métro, rien de plus.
Enfin, que vous ayez cru que ce récit s'orienterait vers un détachement de Colette (qui, il est important de le préciser, n'est ni jalouse ni mesquine ;-)) fait peut-être écho à votre propre vécu, car c'est la première fois que je reçois cette lecture de sa situation. À mes yeux, le fait qu'elle mette un terme à son enfermement, s'ouvre aux autres, à la vie, prouve la réussite de sa catharsis et laisse imaginer ses rancoeurs envolées.
J'espère vous avoir suffisamment éclairée.
Je vais prendre le temps de vous lire bientôt...
Bon dimanche. Amicalement,
Michèle
@Fernand Fallou Mille mercis pour cette nouvelle distribution d'étoiles ; pour ton gentil commentaire aussi. Ils me ravissent !
Pour les macarons (de chez Fauchon, en plus, et Dieu sait s'ils sont bons !), je suis bien d'accord. En grande gourmande, je crois que j'aurais du mal à m'en séparer aussi facilement que Céline ;-).
Bises et bon dimanche,
Michèle
@Camille Descimes Bonsoir Camille,
C'est à vous que je dois cette décision de remettre un de mes écrits en ligne, et je vous suis reconnaissante d'avoir restauré ma confiance en cette plateforme, de m'avoir aidée à sauter le pas.
"Mère Teresa", "Soeur Emmanuelle", "bon sang mais c'est bien sûr" :-) ! Incroyable que personne ne m'ait fait la remarque avant ! Une nouvelle pourtant lue des centaines de fois... Dorénavant, je vous surnommerai "oeil de louve-cervière" ;-).
Pour conclure, c'est moi qui vous remercie ; pour vos lecture, adorable commentaire et lumineuse constellation.
Bonne soirée. Bon week-end itou. Amicalement,
Michèle
Et j'oubliais, bravo pour votre couverture, très réussie !
@Lucas Belmont Je ne sais pas si les lecteurs sont aussi sensibles que vous à ce genre de détail, Lucas, mais je me fie à votre jugement, quitte à me départir de ce goût prononcé pour les points de suspension ;-).
Le point après fille, rectifié (voyez, là, ils me manquent déjà entre fille et rectifié :-) !), et pour le "mal de chien", je laisse mijoter encore un peu.
Merci pour vos conseils et bonne soirée,
Michèle
@Zoé Florent
Ça ne change rien parce que ça change tout (sans que cela change le sens du texte). Le lecteur n'a plus besoin de glisser sur vos points de suspension et d'être lui-même en suspension au moment de lire la phrase suivante. Vous arrêtez une idée parce qu'elle est suffisamment forte, qu'à son tour le lecteur considérera comme telle.
Pour la musicalité, vous avez raison, c'est d'ailleurs ce que l'on retient d'un texte, souvent plus que son fond.
P.19 : un point me semble préférable après ”fille”. Vous n'avez peut-être pas besoin de métaphore, mais d'une pirouette (tragique) qui indique la proximité des deux personnages. Par ex:
Après "Des yeux en amande et verts, comme les miens."
Familiers à un point que j'ignorais.
Bonne soirée, Lucas.
@Lucas Belmont Nouveau nettoyage, mais j'en ai conservé certains ;-).
Je remarque que les supprimer ne change rien, du moins dans le sens de la facilité évoquée, puisque je n'ai fait que les supprimer sans procéder au moindre ajout.
Pour "un mal de chien", je sèche, mais je vais le laisser mijoter dans un coin de ma tête en attendant l'idée de substitution lumineuse ; l'idéal serait de ne pas perdre la rime. En dépit d'une apparente facilité, j'aime soigner la musicalité de mes phrases ;-).
Merci encore !
@Zoé Florent
N'est-ce pas mieux? mais je trouve qu'il en reste trop dans les pages suivantes :
p.11 p.14 p.24 et 25, p.19 (après "fille")
Pour marquer une hésitation dans un dialogue ou à la fin d'une phrase, cela peut être bien. Pour le reste, c'est une facilité d'écriture. Pour ma part, je les utilise avec une prudence extrême, quand je ne vois pas d'autres choix possibles, quand ils s'imposent pour ce qu'ils sont : une impuissance désolée, une impossibilité d'exprimer davantage avec des mots, une impasse que je veux souligner au lecteur pour bien lui faire comprendre que la phrase est arrivée jusqu'à ce point - de finir avec plusieurs points. Un recours tragique donc.
Pour la chute p.19, les deux dernières phrases riment, mais la métaphore du" mal de chien" est usée, je pense que vous pouvez trouver mieux...
@Lucas Belmont Chasse drastique opérée ;-) !
@Lucas Belmont Merci infiniment pour votre commentaire aussi agréable qu'avisé ; pour votre généreuse notation itou. Je dois réprimer ce défaut que vous avez raison de pointer. Là, entre "itou" et "je dois", je les aurais tout naturellement casés, ces satanés points de suspension ;-) ! Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir déjà essuyé la remarque... Mais comme vous pouvez le constater, ils collent à ma plume ces trois points fourre-tout qui font, selon le cas, office de passeur, de temporisateur, d'adoucisseur, de sous-entendeur, de prolongateur d'effet, d'énumération (comme dans cette phrase)... Allez, trêve de blabla : je pars à la chasse sur le champ, promis !
Si vous avez le temps de développer, ce serait sympa de m'écrire ce qui vous a semblé banal, dans la chute de la page 20. Cette impression concerne-t-elle le dénouement dans son ensemble ou seulement les dernières phrases ?
Bonne journée. Amicalement,
Michèle
PS : j'ai rapidement regretté le choix du titre sur lequel beaucoup ont bloqué, mais une fois renseigné, impossible de le modifier, ici ; et comme je n'ai pas voulu perdre les nombreux commentaires postés...
PPS : puisque nous parlons de titre, pour ma part, j'ai préféré "Le sable mou" ;-).